Petite RAR: Merci à ceux qui passent par ici et qui me mettent leurs commentaires. Et coucou à Molly! tu es en guest star dans ce chapitre...

fuschicho: on n'a pas vu de review plus expressive.!
Lemoncurd: J'espère ne pas vous perdre avec toutes ces pistes: elles mèneront bien à quelque chose de précis!

Vif d'Or: Bien vu Sherlock' (pour la dette), et pour Severus et Harry va falloir attendre un poil. Mais tu as certainement des hypothèses!

Zakath Nath: Je vous quitte en plein suspens... ben c'est les ficelles classiques du cliff hanger, hein.. Je suis en manque de tes fics.

Madhatter Hi-Chan: Merci, ca fait plaisir de rentrer de week end et de voir ta review.

jeni844: je doute que le Brûle-tout soit vraiment comestible, finalement.

Isa Syn-US hermy (bon je sais plus comment t'appeler, Lol) Euh.. bref, tu as juste... mais pas tout a fait Argghhh

JLG: merci donc pour cette longue review... Je poste très lentement, pardon, mais j'essaye d'être régulière. (Tous les 10-15 jours)

Maffie: Cuddlyyyy for ever! (et viva Camilla)

Chif: j'adoooooore ton dumbledore: mais écris moi donc des scénard. hein quoi? t'es en train de t'épiler, là? O°

Garouf: immense respect à un auteur que je lis régulièrement. Ca fait chaud dans mes pantoufles de savoir que t'es passée!



Chapitre 11 : Accio Hermione Granger !

« Harry hocha la tête, mais il s'interrompit aussitôt car il avait encore mal.

Il y a d'autres choses que j'aimerais bien savoir, dit-il, si vous pouvez me les dire… J'aimerais bien connaître la vérité sur ces choses là. »

Harry Potter and the philosopher's stone.


Ron manqua de trébucher et s'agrippa frénétiquement à la première personne qu'il rencontra en sortant de la cheminée dans un nuage de poussière.

« Oh ! pardon.. » bafouilla-t-il en levant les yeux vers la propriétaire de ce buste généreux et confortable qui l'avait accueilli. Puis son teint s'assortit soudainement à ses cheveux lorsqu'il reconnut la tenancière du pub des Trois-Balais où il venait de faire son entrée fracassante.

« … un Weasley me semble-t-il, hmm ? »

« Oh Ron ! Vraiment ! Allez viens là, on ne doit pas s'attarder ! » s'écria Molly Weasley qui venait à son tour de faire son apparition dans la cheminée. Elle traîna à sa suite par la manche un Ron écarlate qui se remettait à grand-peine de sa rencontre avec la partie charnue de l'aimable Rosmerta.

La nuit d'été était plutôt fraîche, la lune était à son premier quartier, éclairant faiblement les alentours. Soudain, une silhouette se dressa sur leur chemin à la sortie de l'établissement. Molly sursauta et Ron retînt une exclamation de surprise.

« Rémus ? Mais que faites-vous ici ? »

« Je viens avec vous, Molly. »

« Que se passe-t-il ? »

« Je viens de recevoir un message de Tonks, qui est de garde chez les Aurors. On leur a signalé une présence de Mangemorts autour de Pré-au-Lard, je préfère vous accompagner. »

« des Mangemorts ? Ici ? » demanda d'une voix mal assurée Ron, dont le teint était redevenu immédiatement blanchâtre.

« Oui… plutôt un Mangemort en particulier. Quelqu'un aurait vu Lucius Malfoy circuler derrière le village. »

« Malfoy ? Mais il est censé être à Azkaban ! » s'indigna Molly.

« Vous n'êtes pas au courant ? dit Rémus en levant un sourcil interrogatif. Il s'est évadé. Les Détraqueurs ont abandonné leur poste. Fudge a étouffé l'affaire une fois de plus. Je pensais qu'Arthur le savait…et la question n'a pas été évoquée ouvertement dans les réunions de l'ordre… »

« On le surveille au Ministère. Fudge ne laisse rien filtrer. Pourtant il commence à y avoir des voix qui s'élèvent, depuis l'incident du département des Mystères. » répondit fraîchement Molly.

« Il ne fait aucun doute que Arthur serait un meilleur Ministre.. » songea Rémus à voix haute tentant d'appuyer Molly.

« Oh non ! Surtout pas ! s'écria Molly, Il serait capable d'autoriser les voitures volantes, et je n'aurais plus aucune autorité à la maison. »

Ron sourit à cette idée. Mon père Ministre. Il le mérite largement… Et puis, je n'aurais plus besoin de passer mes Aspics peut-être…

Ils cheminèrent en devisant jusqu'au portail de Poudlard. Les lieux étaient calmes, et ils traversèrent le parc sans encombres. Pourtant sur le seuil du château, Ron se retourna. Il lui semblait avoir vu quelque chose luire à la lisière de la forêt. Il scruta celle-ci puis secoua la tête. Son imagination sans doute.

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Merlin qu'elle était lourde !

Draco renonça et jeta un sort de lévitation sur Hermione pour la dégager de leur cachette. La baguette s'anima dans un mouvement leste, tandis que le corps s'élevait eu dessus du sol.

C'était bien mieux comme ça.

Mais à présent il ne voyait plus rien.

Merlin, il n'avait pas besoin de la ramener après tout, il n'était pas un de ces stupides Gryffondors qui portent secours à son prochain ! Et puis elle s'était trouvée là par ses propres moyens, personne ne l'avait obligé à être là !

A moins que… Dumbledore aurait-il eu des doutes ? M'aurait-il fait suivre ?

Draco hésita à employer immédiatement un sort d'oubliettes sur sa camarade qui avait certainement assisté à la rencontre avec son père.

Le Serpentard pesta un instant puis son regard se posa sur les tâches poisseuses qui perçaient sous la robe d'Hermione.

L'abandonner, là…

Le Serpentard repoussa cette idée aussi vite qu'elle était venue. Une idée séduisante par sa facilité, mais… il n'était pas fou. Une dette sorcière s'était établie depuis que Hermione avait fait barrière de son propre corps contre le danger pour lui.

Et si il y avait bien quelque chose dont les Malfoys pouvaient être fiers, c'est bien de leur sens aigu de l'honneur sorcier… dans certaines circonstances, bien sûr. Un ancêtre avait sans doute légué ce sens du devoir perverti depuis par une longue lignée de personnages sombres et sans scrupules… mais sans jamais faillir à cette règle du monde sorcier, alors que de nombreuses autres avaient été méprisées. Ignorer une dette de sang aurait sans doute soulevé des représailles de la part des Forces du monde magique, que n'importe quel sorcier souhaitant atteindre un âge honorable se serait bien gardé de provoquer.

Bon, il devait la porter. Il aviserait ensuite.

Glissant un bras sous le cou de la Gryffondor encore inconsciente, il attrapa de son autre main les jambes et la hissa tout en soufflant « Lumos » pour voir enfin quelque chose dans le sous-bois.

Manquerait plus qu'il trébuche avec son fardeau et qu'il se fasse à son tour mal.

A cette pensée, Draco regarda plus attentivement Hermione. Bien qu'inconsciente sa poitrine se soulevait régulièrement et amplement. Son visage était fermé et résolu, jamais Draco n'y avait vraiment porté attention, pour lui Granger n'était que Granger, et non une possible conquête féminine à envisager. C'est pourtant avec insistance qu'il détailla le relief corporel de sa charge, notant au passage, que oui, décidemment, Granger était bien du sexe féminin.

Ce qui le troubla grandement, soit dit en passant. Son parfum légèrement sucré lui chatouilla les narines alors qu'il progressait péniblement dans le sous-bois. Les plaies saignaient toujours et quelques gouttes perlèrent sur la main de Draco. Légèrement affolé, il avança plus vite, sans se soucier de discrétion. Toutefois, parvenu à quelques mètres de la lisière, il éteignit sa baguette et guetta les environs. Des échos de voix lui parvinrent du château et il reconnut la silhouette fatiguée de … oui, Rémus Lupin accompagné de deux autres personnes qu'il ne distinguait pas bien. Draco profita de sa pause pour réfléchir.

Que devait-il faire d'Hermione à présent ? La porter jusqu'à l'infirmerie ? Mais comment pourrait-il justifier sa propre présence à ses côtés…. Il devait avant tout savoir ce qu'elle avait vu !

Derrière son dos un grondement sourd coupa court à ses réflexions, et Draco se précipita hors de la Forêt pour échapper à un nouvel assaut des centaures. Puis il réalisa avec effroi qu'il avait abandonné son fardeau dans la Forêt Interdite. La tentation de continuer vers le château sans se retourner s'imposa un instant à son esprit, mais dans un remord perçant il revînt sur ses pas et jeta le premier sort d'attraction qui lui passa par la tête.

« Accio Hermione Granger ! »

Le sortilège d'attraction avait l'effet exactement inverse du sortilège de désarmement. Draco vit foncer vers lui une masse sombre, et se trouva projeté au sol, coincé une fois de plus sous Hermione. La pelouse dégagée du Parc de Poudlard n'étant pas spécialement propice à la discrétion, il décida vivement de remettre ce corps à corps impromptu à plus tard et entraîna sa camarade inconsciente vers une entrée latérale du château habituellement condamnée durant l'année, car située à proximité des cachots de Serpentard.

Si j'arrive à atteindre ma salle commune, je pourrais peut-être la soigner moi-même.. songea Draco alors qu'il s'engageait dans le couloir sombre, tenant toujours fermement dans ses bras Hermione. Quelques mètres encore… Ses pas précipités résonnaient lugubrement contre les parois humides.

« Superbus Salamandra ! » chuchota-t-il à l'intention du portrait qui somnolait devant les quartiers de Serpentard. Celui-ci bascula sans paraître réveillé pour autant, et Draco s'introduisit, soulagé dans sa Salle Commune. La pénombre régnait dans ces lieux, seuls filtraient quelques rayons de lunes par les vitraux du dôme, éclairant par touches blanchâtres le fauteuil de cuir noir où Draco déchargea son fardeau.

« Intéressant Draco. »

Ce dernier sursauta et se retourna précipitamment pour faire face à son interlocuteur dissimulé dans l'ombre.

« Professeur Snape ! » s'exclama mi- surpris, mi-soulagé le Serpentard.

« Puis-je savoir ce que vous mijotiez avec Melle Granger si tardivement ? » demanda Severus d'une voix étrangement calme et vibrante. « Je ne pensais pas qu'elle était… à votre goût. » remarqua-t-il d'une voix denuée de toute ironie.

Draco réfléchit rapidement. Il savait que le professeur de potions était de son côté, mais ne connaissait pas ses intentions en venant l'attendre ici. Restant sur ses gardes, il déclara :

« Je n'arrivais pas à m'endormir, j'ai voulu m'aérer un peu dans le Parc, quand j'ai entraperçu quelque chose à la lisière de la Forêt et … je l'ai trouvée. » acheva-t-il en désignant du doigt la forme allongée dans le fauteuil.

« Qui croyez-vous tromper, Draco ? » demanda la voix doucereuse du maître de Potions, qui se penchait sur Hermione.

Draco allait répliquer, lorsque Severus l'arrêta d'un geste de la main.

« Est-elle inconsciente depuis longtemps ? »

Draco se résigna et marmonna : « Depuis un quart d'heure, à peu près. »

Severus ne releva pas la tête mais lança fraîchement. « Pourquoi ne l'avez-vous pas abandonné dans la Forêt ? Je suis sûr que cela vous aurait bien arrangé… »

Draco resta bouche bée un instant, puis se reprit. « L'abandonner ? Non… je ne pouvais pas. » répondit-il laconiquement.

Et tandis que Severus sortait diverses potions de ses poches, lui administrant les premiers soins, Draco continua presque timidement.

« Je peux vous le dire, après tout. Nous sommes du même côté n'est ce pas, Professeur ? » s'assura-t-il, tandis que Severus hochait la tête, perplexe, mais sans le laisser paraître. Il se tourna vers la cheminée, et d'un geste, mit le feu aux bûches déposées dans l'âtre.

« Vous informez votre père, dans la Forêt interdite. Je le sais déjà. »

Draco se sentit rassuré. Un instant il avait cru que son professeur avait basculé du côté de Dumbledore…

« Cependant, vous ne vous demandez pas, Draco, pourquoi ce n'est plus moi qui remplit ce rôle auprès du Seigneur des Ténèbres ? Alors que je suis professeur, alors que je côtoie chaque jour le Directeur, et que je suis au plus près de ce qui concerne Poudlard… et ses élèves… »

Ce faisant, Severus se rapprocha et releva sa manche sur un poignet désormais intact.

« Voilà pourquoi. » Ses yeux brillèrent dans le noir. « Voilà ce que Voldemort fait de ses suivants serviles. Il les vide de leur sang, par cette même Marque que je ne porte plus. » souffla-t-il d'un ton où pointait l'amertume.

Draco commençait à comprendre pourquoi son père avait eu l'air satisfait de savoir que Severus ne semblait plus être au château. Il regarda de nouveau le poignet immaculé de son professeur, puis leva les yeux.

«Ils croient tous que vous êtes mort, n'est ce pas ? »

Severus ne répondit pas, mais soupira.

« Je ne puis t'interdire de faire tes propres choix Draco, mais il faut au moins que tu saches ce que cela peut te coûter d'en changer, un fois que tu seras totalement engagé dans ceux-ci. »

Hermione toussa, mais ne se réveilla pas. Un feu vif et chaleureux ronflait dans la cheminée, mais pourtant Draco se sentait complètement glacé.

« Je suppose que mon activité ici est connue de tous. » Il porta son regard sur Hermione. « Même d'elle. Elle m'a suivi ce soir. Je ne sais pas ce qu'elle a entendu. Et puis, après, il y a eu ces centaures et … elle m'a sauvé la vie. »

Un éclair furtif illumina les pupilles du maître de potions, mais quand Draco le regarda face à face, ses yeux avaient repris leur couleur sombre.

« Que dois-je faire, Professeur ? » demanda t-il, déterminé à obtenir une réponse. « Est-ce que vous êtes du côté de … Dumbledore ? Le.. »

« ….Protecteur des moldus et des sangs-de-bourbe, je connais ce refrain par cœur, Draco, pour l'avoir moi-même pratiqué. »

« Mais enfin, vous ne pouvez pas faire cela ! s'écria Draco, vous savez bien que ce fou causera la perte du monde sorcier ! Nous sommes meilleurs qu'eux ! Nous devons nous faire respecter ! »

« Meilleurs ?... Severus tourna les yeux vers la forme qui reposait dans le fauteuil. Tu as la réponse, je crois. Je te laisse veiller dessus. »

Severus imposa ses mains sur Hermione, et une légère brume pourpre l'entoura de manière fugace. Si rapide que Draco pensa avoir assisté à une illusion. Le maître de potions grimaça et murmura un peu dépité: « Décidemment, même pour ça, il est le plus fort… » et quitta la Salle Commune de Serpentard dans un bruissement de cape.

Draco soupira et s'installa à côté d'Hermione, dans un silence seulement troublé par les crépitements du feu. Ses blessures ne saignaient plus sous sa robe et sa tête reposait dans le creux de l'accoudoir. Draco attrapa un coussin et le plaça sous son cou, instinctivement. Elle serait mieux comme ça.

Une sacrée sorcière quand même, qui n'hésite pas à se jeter devant une harde de centaures déchaînés, pensa-t-il en souriant malgré lui. Quelle idée, vraiment…

Une ombre passa sur son visage. Le professeur Snape lui laissait le choix. Quel choix ! Choisir d'être dénoncé comme espion par cette Gryffondor, ou bien… ou bien lui effacer la mémoire.

Une bonne idée en somme.

Sa dette sorcière ne comprenait que la survie d'Hermione, pas sa mémoire ! Tout serait moins compliqué, il pourrait continuer à donner des rapports à son père mais il devrait alros affronter le regard de son professeur ex-Mangemort sauvé de la mort par… par qui au juste ?

Il lui demanderait la prochaine fois. En échange de son silence auprès des Mangemorts.

Draco savait que cette information était importante. Severus souhaite sans doute se faire passer pour disparu auprès de Voldemort.

Mais voilà qu'il se prenait déjà à penser à tromper son Maître. Pas encore Mangemort, mais déjà infidèle ! A n'être lui-même qu'un autre agent double tel celui que Severus devait avoir été pour être puni de cette façon.

Pendant qu'il remuait toutes ces pensées, il sentit une main agripper sa robe. Hermione qui semblait quelques minutes auparavant presque paisiblement endormie tressaillait à présent sous les assauts d'un cauchemar. Des spasmes parcouraient son corps blessé, tant et si bien que Draco songea à alerter le professeur Snape. Une main le retînt pourtant.

Hermione, les yeux grands ouverts, regardait Draco avec une terreur qui le fit frissonner.

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« Oui, je vais bien Madame Weasley.. Ne soyez pas si inquiète ! » Molly desserra enfin son étreinte, laissant un Harry écarlate s'avancer vers son ami.

« Salut Harry ! Saleté, t'aurais pu m'écrire ! »

« Euh… Consignes de sécurité ? »

« Ca marche pas avec moi, c'est ce que je sers à Hermione comme excuse quand je ne réponds pas à ses rouleaux hebdomadaires… »

« Rouleaux ? Hebdomadaires ? » Harry écarquilla les yeux. « Mais je ne la vois jamais écrire ! »

« Ah, bah, tu sais… C'est notre 'Mione ! Où est elle d'ailleurs ? »

« Euh, je ne sais pas trop… j'étais avec Se… Snape, » finit Harry en bafouillant.

« Snape ? »

« Euh.. oui.. tu sais, l'entraînement, tout ça… » hésita Harry. En fait, vois-tu Ron je suis un Mage Noir et la prophétie me destine à tuer Voldemort ou mourir ! C'est fun, non ? Allez viens on va faire une partie de Quidditch !

Non, il ne pouvait pas dire tout ça à Ron, pas comme ça en tout cas….

Rémus partit à la recherche d'Hermione tandis qu'il fut convenu de tous se rejoindre dans le bureau du directeur.

Ron, Harry et Molly traversèrent les couloirs vides d'étudiants de Poudlard.

« C'est bizarre ici, quand il n'y a plus personne. » fit Ron alors qu'ils passaient devant la Grande Salle.

« Bof. Tu sais, il y a quand même quelques profs. Et puis Hermione. D'ailleurs j'ai des journées assez chargées finalement. » tenta Harry pour rassurer son camarade.

Ron regarda son ami avec compassion. « Pov' vieux. Obligé de suivre des cours spéciaux avec ce Mangemort, en plus… »

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« Intéressant, murmura Dumbledore en finissant de parcourir la lettre qui lui avait tendu Molly Weasley. Charlie est retourné là-bas il y a quelques jours à peine, non ? Je suis surpris qu'il ait pris si vite la décision de vous envoyer son messager un peu spécial

« Spécial ? Dangereux oui ! Un Opaloeil croisé avec une dent de vipère ! » marmonna Ron en se retournant vers Harry qui pouffait.

« En tout cas tu as eu chaud… tes cheveux ont pris une jolie teinte… Barbecue, c'est ça ? »

« J'aimerais bien t'y voir. » répondit fraîchement Ron. « Heureusement que la rentrée arrive, avec cette bestiole à la maison, ça aurait pas collé.. »

« Qui le surveille ? »

« Ginny. Elle adôôôôôre Brûle-Tout. » grogna Ron.

« Molly, pensez-vous pouvoir garder ce spécimen chez vous ? »

« J'avoue que je suis bien plus inquiète quand j'ai les jumeaux à la maison… et puis c'est vrai que Brûle-Tout pourrait s'avérer utile pour protéger la maison. »

« C'est tout à fait ce à quoi je pensais, Molly » ajouta Dumbledore en clignant de l'œil.

Harry qui avait pu lire la lettre avant de rencontrer le directeur, demanda :

« Professeur, Est-ce que vous savez pourquoi les Dragons migrent vers le Nord Ouest ? »

Dumbledore se cala plus fermement dans son siège et croisa les mains devant lui.

« Tu n'es pas sans savoir que les Dragons sont les animaux les plus sensibles à l'énergie magique ? Bien. Ils réagissent donc plus vivement que tout autre être aux perturbations des flux de notre monde… »

Le directeur leur lança un regard perçant, pour être sûr d'avoir bien fait passer le message. Harry s'en trouva troublé, mais Ron qui ne savait rien des Mages Sombres reprit plus intrigué.

« Vous voulez dire que… quelque chose a changé dans le flux magique ? J'ai rien senti pourtant. »

« Tu n'es pas un Dragon, Ronald Weasley. Même si certains te montrent beaucoup d'affection, » continua-t-il d'un ton badin. « De plus, les mouvements chez les Dragons ont souvent été par le passé des signes avant-coureurs d'évènements importants. C'est pour cela qu'il existe des présages et dictons populaires les concernant. »

« … Dragon à la Saint Jean… Bébés à tout bout de champs… » reprit Molly l'air soudainement pénétré.

« Oui… entre autres.nLa plupart du temps, ils marquent l'émergence de sorciers très puissants. »

Ron palît d'un seul coup. Le contraste avec sa chevelure brûlée donnait à Harry l'impression de regarder un film en noir et blanc. « .. Ca veut dire que Vous-Savez-Qui…. »

« … est devenu plus puissant ? » acheva sa mère dans les mêmes tons chromatiques, chevelure exceptée.

Dumbledore toussota en glissant un regard de biais à Harry, qui signifiait clairement : Dis leur !

Harry n'était pourtant pas plus chaud que ça à l'idée de révéler sa nature à son meilleur ami. Ses réactions étaient parfois un peu… primaires comme le disait Hermione, et il l'avait prouvé maintes fois. Malgré tout, il ne pouvait plus cacher cela indéfiniment. Prenant sa respiration, il manqua de s'étrangler lorsqu'il fut interrompu par Rémus qui pénétra en coup de vent dans le bureau, suivi de près par un vieillard voûté et extrêmement laid, s'appuyant sur une sorte de canne noueuse.

« Hermione est introuvable ! Et…ce monsieur a forcé le passage pour… »

« Permettez-moi de me présenter moi-même… » l'interrompit-il en riant doucement. Il s'avança dans la pièce.

Dumbledore qui s'était relevé, la baguette à la main, lui fit un signe pour l'enjoindre à décliner son identité.

« Mon nom est Beldin, maître des Dragons, j'ai fait un long voyage. » Puis se tournant vers Harry, son visage prit un relief plus grave : « Et je viens reprendre ce qui nous est dû, de toute éternité. »

Taddammmm ! J'espère que ceux qui voulaient du « pur JK » ont compris que cette fiction n'est pas destinée à être du « pur jus », Les choses commencent un peu à se compliquer, et … ne désespérez pas, le slash arrive…