Ouais! des lecteurs!
Minerve: Non ça parle pas Draconien, mais tu vas en savoir plus dans ce chapitre. Enfin, si tu trouves que ca part en sucette, dis le moi...
Edge: Tiens je ne savais pas que tu me lisais! Merci pour ton mot!
Vif D'or: je vais essayer de faire des fins moins sadique. D'ailleurs celle-là ne l'est pas du tout.
Chif': bon courage pour cette semaine.
Kathy Magda: Merci pour ton mot. Je ne t'ai pas envoyé ce chapitre car il y a déjà eu relecture.
Maffie: Moi aussi je t'aime. (Allez donc voir le LJ de Maffie, on y voit la Bretagne sous un autre jour)
Isa-Syn: Ca me fait toujours rire tes Suiiiiiiite
Molly: bon courage avec les enfants. Tu as du flair, comme d'habitude. Et c'est vrai qu'il y a pas des masses d'action. Bahh. Desespère pas, ca pourrait arriver...
Jenni: Euh, cette hermione est génante, tu ne trouves pas? Et si on la zigouillait?
Chapitre plus court. Moins c'est Long, plus c'est BON. ?
Chapitre 12 : L'Ordre des Dragon
« Pendant un instant, il crut voir des feux de joie autour desquels pluseirus personnes s'affairaient. Mais en regardant mieux, il resta bouche bée. Des dragons. Quatre énormes dragons à l'air féroce se dressaient sur leurs pattes de derrière à l'intérieur d'un enclos fermé par d'épaisses planches de bois. »
Harry Potter et La Coupe de Feu.
L'incrédulité se lisait sur les visages : « De quoi voulez-vous parler ? » demanda Dumbledore, la baguette toujours en main. Jamais Harry n'avait vu le directeur si peu sûr de lui. Jamais la surprise n'avait autant marqué ses traits, ce qui ne le rassurait pas vraiment.
« Je n'ai pas connaissance d'un quelconque ordre, ou je ne sais quoi concernant les Dragons… en l'occurrence surtout pas de « maître des Dragons » ! Que signifie cette plaisanterie ? » reprit-il alors que le dénommé Beldin ricanait doucement.
« Le contraire m'eut étonné. Nous tenons notre existence secrète, d'habitude. » Le petit bonhomme ne semblait pas du tout démonté par l'accueil qui lui était fait. Il inspecta tous les visages présents, puis haussa les sourcils en dévisageant Harry.
« Je ne l'aurais pas cru si jeune… Enfin, ce n'est pas important. » soupira-t-il en se grattant la tête.
Puis d'un geste rapide, il pointa du doigt l'étagère sur laquelle reposait plusieurs objets en métal et retira la main vers lui comme tenant un fil. A cet instant les objets se transformèrent en couteaux acérés lancés à toute vitesse vers Harry. Clignant des yeux de surprise, ce dernier porta sa main en avant, comme guidé par des instructions précises, et arrêta les couteaux à quelques centimètres de sa paume, laquelle dégageait une aura pourpre.
« Oui, c'est bien lui… » grogna Beldin en se laissant tomber dans un fauteuil.
Le tout s'était déroulé en une fraction de seconde, ne laissant à personne le temps de se saisir de leur baguette. Néanmoins, si tous étaient choqués par cette agression, Dumbledore eut un léger sourire face à la démonstration d'Harry.
Ce dernier, qui s'était remis de sa surprise, prit une teinte cramoisie et commença à invectiver le petit bonhomme affalé dans son fauteuil.
« Mais vous êtes complètement malade ! Vous auriez pu blesser quelqu'un ! Qu'est ce qui vous prend de débarquer chez les gens comme ça et de leur lancer des couteaux à la figure ! Crâne de Troll ! On n'a pas idée de faire ça ! Vous vous êtes échappé de Ste Mangouste, c'est ça, dites ! Luge à foin ! Face de Pitiponk ! »
SCHKLING !
Les couteaux, qui semblaient jusque là en suspension dans les airs, étaient retombés bruyamment sur le sol, faisant sursauter Molly qui s'était serré contre Rémus dans l'angle de la pièce.
S'il avait été sourd, cela n'aurait fait aucune différence car le personnage bossu leva les yeux vers Harry et lui demanda d'un ton égal : « Quel est ton nom ? »
« Harry . » répondit-il étonné, mais prenant garde à ne pas lui révéler son nom de famille, bien trop connu dans le monde sorcier.
« Je te dois quelques explications Harry, » son regard balaya l'assistance, « et à vous tous aussi. Mais avant tout, pardon pour le dérangement. » Et levant négligemment le pouce, il fit signe aux couteaux de se remétamorphoser et d'aller se ranger sur l'étagère, sous le regard ébahi de Ron.
« Tu es celui que je suis venu chercher, Harry. Il n'y a aucun doute à présent. Tu es bien le Mage Sombre repéré par les Dragons. »
« Mais… chercher ? Pour aller où ? Je ne vous connais même pas ? Et… Monsieur le directeur, dites-lui que tout ceci est impossible ! » Harry rechercha du soutien dans les yeux de son mentor, lequel plissa les yeux :
« J'adore les énigmes, mais croyez bien que je ne comprends pas ce que vous voulez à Harry, ni ce que vous espérer faire ici. Je n'ai pas connaissance de votre ordre, et après tout, vous comprendrez que nous avons nos raisons de nous méfier de vous… »
« Albus Dumbledore, ta réputation est parvenu jusqu'à nous. Tu es d'une grande sagesse à ce qu'il paraît. Et puissant aussi. D'ailleurs ta venue au monde sorcier a mis une sacrée panique chez nous. Certains croyaient qu'il fallait venir te chercher… Bref. Ca m'éloigne du sujet. »
Il se gratta le menton d'un air ennuyé, puis reprit : « Mon garçon. Je suppose que tu t'es aperçu de quelques changements chez toi, dernièrement, hum ? » Et comme Harry ne répondait pas il continua : « Tu es un Mage Sombre. » Mais le silence consterné qui suivit cette déclaration ne sembla pas du goût de Beldin.
« Euh… Je le savais déjà. » reprit fraîchement Harry, tout en glissant un regard inquiet vers le visage de Ron où se lisait une incompréhension craintive mêlée de colère.
« Ah. Très bien. » Beldin sembla réfléchir. « Dans ce cas, tu sais peut-être aussi que les Dragons sont très sensibles… »
« A la magie, et par conséquent à l'émergence des Mages Sombres… Oui ! » s'impatienta Harry.
« Ca m'avance bien si tu sais déjà tout ça. Par contre je doute que tu saches qu'il existe une communauté dont le but est de veiller à la transmission d'un savoir ancestral concernant les Dragons ? Hmm ? » et devant le silence intéressé de l'assistance, il continua : « Notre ordre se trouve très au Nord dans les terres de Finlande, notre présence est cachée aussi bien aux yeux des Moldus qu'à ceux des sorciers, grâce à un sortilège très puissant qui en outre « gèle » le passage des années. Malheureusement, ce charme faiblit d'année en année, et nombreux sont les nôtres qui endurent les ravages du temps. »
Agacé, Harry le coupa : « Tout ça, c'est bien sympa, mais qu'est ce que je viens faire là dedans ! »
Beldin cligna des deux yeux. « Il existe un traité très ancien, établit entre les fondateurs de Poudlard et notre Ordre. »
Dumbledore inclina la tête de côté, un peu dubitatif : « En tant que directeur, je suppose que j'aurais dû en avoir connaissance… »
Beldin se mit à rire doucement. « Oui, normalement ce traité se transmet de directeur en directeur… mais tous n'ont pas toujours été spécialement bienveillants à notre endroit. C'est pourquoi il se transmet sous la forme d'un message inconscient, réactivé selon les besoins. »
Et ce faisant, Beldin porta sa main devant lui en direction de Dumbledore, lançant un petit éclair rougeâtre.
« A présent, cher Dumbledore… Vous souvenez-vous ? »
Les yeux du directeur s'écarquillèrent comme s'il venait de se souvenir d'une cachette secrète oubliée de bonbons au citron. « Je l'ai toujours su… »
« Quoi directeur ? » demanda Harry, qui décidemment, n'appréciait pas Beldin et ses manières.
« Les Fondateurs se sont liés à l'Ordre à la création de l'école. Le pouvoir du Dragon qui sommeille… les protections liées… Oh ! Celles du château seraient-elles… »
« En train de s'affaiblir ? Oui, j'étais sûr que vous l'auriez remarqué. D'ailleurs vous auriez pu tenter de les renouveler, cela n'aurait pas marché bien longtemps. Il faut sa participation. » expliqua doctement Beldin en désignant Harry.
« Quelqu'un daignerait-il m'expliquer ? » trépigna un Harry qui s'était transformé en cocotte-minute.
« Les protections de Poudlard et de notre Ordre sont liées. En conséquence si l'une s'affaiblit, l'autre également. Ce système a été mis en place par les fondateurs. Mon garçon, connais-tu la devise de ton école ? »
« … Draco dormiens nunquam titillandus…. » murmura Harry presque imperceptiblement. Peu à peu les pièces se mettaient en ordre.
« Exactement. Notre Ordre a fourni la substance de la protection, grâce à la créature la plus puissante du monde magique : les Dragons. »
« Et qu'ont fourni les Fondateurs ? »
« Le catalyseur de cette protection, Un Mage Sombre, avec la promesse que chaque fois qu'émergerait à Poudlard un Mage Sombre, les protections liées seraient renouvelées. Un sorcier ou une sorcière, passé par cette école, désigné par le grand hasard de la vie, mais toujours très régulièrement…. » et Beldin ajouta pour lui-même. « Je n'ai jamais su comment il s'y était pris pour le choix, aux dés, sans doute. Bref, l'important c'est que très régulièrement, quelqu'un veille à ce que ces protections soient renouvelées. »
« Un Mage Sombre… c'est-à-dire… moi ? »
« Oh ! Tu es le dernier en date ! Il y a une longue lignée de Mages derrière toi. Pas toujours très puissants, ni toujours révélés au monde magique, d'ailleurs. La plupart du temps, leur mauvaise réputation les enjoignaient à se cacher du reste du monde… Une riche idée, que ces ragots sur leur compte ! A mettre au crédit de Rowena Serdaigle, pour information ! »
« Tout ceci n'explique pas pourquoi les Dragons migrent en masse… » interrogea Lupin à voix haute.
« C'est évident. Ils viennent chercher le Mage sombre ! »
« Vous voulez dire… qu'ils viennent ici ? » s'exclama Ron en ouvrant les yeux comme des soucoupes.
« Et bien… oui. Voyez-vous, les Dragons font partie de l'Ordre. Donc si l'Ordre est menacé, ils sont menacés ! Nous sommes les gardiens d'un certain équilibre magique. Et si celui-ci venait à s'écrouler, les Dragons seraient les premiers êtres à disparaître… »
A cet instant Severus Snape pénétra dans le pièce. Beldin se retourna et cligna plusieurs fois des yeux. « Merlin ! Lui aussi ? »
Seuls Harry et Dumbledore comprirent l'allusion. Mais aucun d'entre eux ne fournit d'explication.
Le maître de Potions arqua les sourcils, puis haussa les épaules, avant de s'adresser au directeur : « Vous m'avez fait appeler ? »
« Oui, je vous présente Beldin, maître des Dragons. » Ce dernier, qui se grattait les fesses d'une main, tendit l'autre, que Severus ignora.
« Maître ? Je ne connais pas d'Ordre des Dragons ? » répondit-il d'une voix sceptique.
« Oui, oui reprit le directeur, nous allons vous expliquer. En attendant, savez-vous où se trouve Miss Granger ? »
« Elle a eu de nouveau une vision, qui l'a un peu fatigué, mentit Severus, et pour l'instant elle se repose et ne doit recevoir aucune visite », insista Severus en se tournant vers Ron et sa mère.
« Ah très bien… » souffla le directeur rassuré. Il avait parfaitement compris Severus. Tout n'était pas exactement vrai dans sa phrase, mais l'essentiel était qu'elle soit sortie d'affaire. Lorsqu'il avait vu par hasard, à travers son tableau, Draco déboucher de la Forêt en portant Hermione, il avait prévenu le maître de Potions qui avait voulu gérer lui-même cette affaire.
« Hum hum… »
Beldin se racla la gorge une seconde fois dans une manière très Ombragienne, tirant à Harry et Ron une grimace de dégoût. Severus jeta une nouvelle fois un regard dédaigneux à l'étrange personnage qui se permettait d'interrompre les réflexions du directeur.
« Bien ! sursauta Dumbledore. Molly, vous nous faites le plaisir de rester parmi nous ce soir ? »
« Non, je ne peux pas rester. Par contre, Ron peut rester. »
La nouvelle ne semblait pas réjouir plus que cela ce dernier. Harry fit une grimace lorsqu'il vit son camaade se rapprocher de lui, les poings faits.
« Tu aurais pu me le dire ! s'énerva Ron. Je suis toujours le dernier informé, comme d'habitude, hein ? C'est comme ça que tu traites tes amis… »
« Ron, reste ce soir, je t'expliquerai, d'accord ? » soupira Harry, qui aurait préféré que finalement tout cela reste secret.
Rémus posa une main sur l'épaule du rouquin. « Je t'accompagne jusqu'au dortoir. Tu pourras peut-être me raconter tes entraînements, il paraît que tu es devenu le nouveau champion de Poudlard… »
Ne restait dans le bureau que Severus, Harry, Beldin et Dumbledore.
« Severus, Harry. Je crois que nous allons devoir aider maître Beldin. »
Le directeur fournit un rapide résumé de la situation à Severus, appuyé par quelques commentaires du curieux personnage.
Le maître de Potions se tourna vers lui : « Soit. Nous allons donc participer au renouvellement des barrières de Poudlard. Que demandez-vous en échange ? »
« Vous devez m'accompagner au Nord pour y exercer les rituels de régénération. » puis après une pause, il ajouta : « Tous les deux. »
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Il y avait du sang partout. Sur le sol, sur les murs. La pièce en était recouverte. Au centre, une forme noire lacérée de rouge ne bougeait plus. Puis autour, des ombres. Noires, encagoulées. Des Mangemorts. Et devant eux, dominant la forme agonisante au sol, se tenait un jeune homme, le visage masqué, la chevelure flamboyante. Son regard était noir, haineux, froid. Levant sa baguette vers le corps allongé sur le sol, sa voix résonna, pleine d'une rage contenue.
« Tu vas payer. Voilà ce qui arrive aux traîtres de ta sorte. Tu vas payer pour ce que tu lui a fait. Pour Hermione ! »
Soudainement, elle se réveilla, le décor ne lui était pas familier, et une chevelure blonde se situait dans son champ de vision immédiat. La même chevelure blonde que celle de la forme allongée. Hermione s'agrippa au tissu qui la frôlait, comme pour mieux rester ancrée dans la réalité, pour ne pas replonger dans cette affreuse vision.
Draco posa sur elle un regard surpris, puis se pencha et lui dit doucement :
«Ne crains rien. Il n'y a plus de centaures. Tu es à l'abri maintenant. »
Centaures ? Mais… Hermione se remémora alors la Forêt, sa filature, puis le grondement sourd des sabots dans le sous-bois. Elle se redressa sur le fauteuil.
« Où sommes-nous ? »
« Dans ma salle commune. Le professeur Snape a examiné tes blessures. Ne t'inquiètes pas. »
La voix de Draco était maladroite, mais pas hostile. Hermione fronça les sourcils.
« Qui m'a ramené ici ? »
Son interlocuteur soupira. « C'est moi. » Il fit une pause qui sembla durer plusieurs minutes à Hermione, puis reprit. « Après que tu aies bondi sur moi, tu étais inconsciente. Je t'ai ramené au château. »
« Pourquoi tu ne m'as pas laissé là-bas ? Après tout.. tu dois te douter que je n'étais pas sortie cueillir des champignons pour Dumbledore. »
Hermione était un peu mal à l'aise, même si le professeur Snape l'avait soi-disant examiné, rien ne prouvait que Draco ne veuille pas lui faire oublier ce qu'elle avait entendu, dans la Forêt. En glissant la main vers sa poche, elle ne sentit pas sa baguette et tourna un regard affolé vers la table basse.
« Je ne pouvais pas, grimaça Draco. J'avais une dette sorcière envers toi. Par contre, je crois que tu as entendu certaines choses que tu n'as pas besoin de savoir… » Il sortit sa baguette et la pointa entre ses yeux.
« Attends ! » La voix d'Hermione était si déterminée, et non effrayée comme l'aurait espéré Draco.
« Quoi ? Tu sais, je maîtrise parfaitement le sortilège d'Oubliettes. D'ailleurs, j'aurai dû te l'appliquer plus tôt… »
« Non ! Je viens d'avoir une vision ! Je crois qu'elle te concerne, Draco ! » martela-t-elle.
Puis devant l'air dubitatif de Draco, Hermione rabattit sur baguette d'une main, comme pour dégager une mouche.
« Je crois que ça te concerne toi. répéta-t-elle plus doucement. Et Ron. »
Va-t-elle tout lui raconter ? Severus et Harry vont-ils s'entretuer en Finlande ou bien se liguer pour se débarasser de Beldin ? Dumbledore trouvera-t-il une cachette oubliée de bonbons au citron ? Vous le saurez dans le prochain chapitre …
