D'abord une RAR pour le secret de Longévité d'Albus Dumbledore / et pour chap 12:
Si vous l'avez pas lu, je vous encourage, hein... C'est un One-Shot inspiré de cette fiction. Je crois que c'est un peu drôle...
Merci donc à tout mes lecteurs ( 8 reviews, c'est dément)
Vif D'or: J'espère que tu me liras encore longtemps... 40 ans, c'est quand même jeune! Dumby fait au moins 160 balais.../ Hermione a sans doute tout raconté à Draco. Mais en tout cas, il y a un problème maintenant.
Galouz: pour la poudre de Mandragore, s'adresser à M. Bjurk, allée des Embrumes.
Calimera: malheureusement pour nous, feignantes, le sport c'est bien la santé!
Chif: Tsss tsss.../ Tu peux toujours essayer de me soudoyer à coup de 'ti Punch...
Tinkerbell Snape: Bah j'ai qu'un bout de ta review! Il manque la fin. merci quand même!
Maffie: je te n'aime comme d'hab, hein? J'ai pas pitié, c'est toi qui a pitié.../ Arrête, j'adore ton tracteur!
Docteur Gribouille: bonne idée pour HIP... Je n'envisage malgré tout, pas vraiment de suite...
Lemoncurd: Pour le manuel de Mespompes, s'adresser à "Third Hand Books", près du Leaky Cauldron. Attention, la plupart des éditions sentent des pieds.
IsaSyn: merci de ton mot!
Kathy Magda: il me semble qu'on se connaît, non? La pensine? PWO? rahhhh!
Molly: tu me fais rougir de plaisir... Les références littéraires ne sont pas forcément volontaires. As tu lu Eddings?
jenni 844: merci merci merci
Sahada: c'est comme si c'était fait, chef!
Mnemesyfr: là je vais passer l'agreg, alors... j'ai plus beaucoup de temps. Mais merci de tes encouragements!
HIP: Histoire des Idées Politiques (ben ouais, ma coloc est à Sciences-Po, personne n'est parfait...)
Petit résumé par ce que ça fait longtemps, hein ?
Harry et Severus sont des mages sombres. Ca veut pas dire qu'ils soient forcément méchants (quoique pour severus, on a des doutes.) L'existence des mages sombres remonte au deal passé entre les Fondateurs et l'Ordre du Dragon, les uns protégeant les autres et vice-versailles. Le hic, c'est que les défenses s'affaiblissent, aussi bien à Poudlard, qu'au siège de l'Ordre, en Finlande. Severus, délivré de sa marque par Harry, qui a entraperçu au passage des trucs pas nets dans sa conscience, est sceptique quant à Beldin, maître des Dragons.
Draco espionne pour le compte de son père, mais est suivi une nuit par Hermione, qui le sauve d'un assaut de centaures. Draco ne sait pas quoi faire, et interroge Severus, qui lui explique ce que Voldemort fait à ceux qui trahissent. Hermione se réveille et a une vision qui concerne Draco.
Et pour couronner le tout, Ron fait la gueule parce que comme d'habitude, il est le dernier au courant…
"It's hard to stop Muggles from noticing us if we're keeping dragons in the back garden - anyway, you can't tame dragons, it's dangerous."
Ron Weasley (PS14
Chapitre Treize : Un réveil révélateur
Il fut convenu que le départ pour la Finlande s'effectuerait dans quatre jours, afin d'être sur place pour l'anniversaire d'Harry, ce qui revêtait selon Beldin : « Une importance symbolique. » Dumbledore avait acquiescé, Snape avait reniflé bruyamment, puis chacun était reparti à ses occupations.
Harry traîna un peu sur le chemin vers le dortoir des Gryffondors. Tous ces évènements ne lui laissaient guère le temps de réfléchir à ce qui lui arrivait. Et il n'avait pas vraiment d'adulte à qui parler, depuis que Sirius… Harry chassa cette pensée. Il aurait aimé en discuter avec Rémus, mais ce dernier avait dû repartir, sans doute dans une mission pour l'Ordre.
L'Ordre du Phénix, songea-t-il plus précisément.
Pas l'autre.
Sur ce point, il était d'accord avec Severus. Il y avait un peu trop d' « Ordres » ces derniers temps. Le Phénix, les Dragons. A quand un Ordre de la Chouette ?
Harry esquissa un sourire en repensant aux commentaires de son Maître de Potions. Alors, ils allaient partir en Finlande… Il y a quelques semaines, il aurait été furieux d'être embarqué avec Severus Snape, mais à présent, cette pensée l'affligeait moins.
Au moins je serai vraiment utile à quelque chose !
Et puis « Severus » était comme lui. Un Mage Sombre. Tout cela commençait à prendre un sens depuis la visite de Beldin. Jusque là, il pensait seulement avoir des prédispositions pour lutter contre les sorts de Magie Noire, ou encore guérir ses effets.
Maintenant, il se découvrait un lien plus profond avec Poudlard, les Fondateurs, et ce mystérieux « Ordre des Dragons ».
Décidemment, lui qui n'avait toujours voulu qu'être « juste Harry » se retrouvait profondément impliqué dans toutes les histoires importantes du monde Magique.
Avoir ce point commun avec celui qu'il ne nommait « Snape » que lorsque Ron était dans les environs l'inquiétait toutefois un peu. Cela confortait le reste du Monde Sorcier dans le fait que, puisqu'il était un Mage Sombre, il était tout à fait normal que ce soit lui qui se salisse les mains, lui qui doive débarrasser le Monde Magique de Voldemort, lui qui devienne un meurtrier.
Comme s'il s'agissait d'écraser une mouche !
Et cependant, cette nouvelle condition ne changeait rien pour lui. Il ne se sentait toujours pas prêt à assumer seul cette prophétie. Alors savoir qu'il partageait quelque chose, qu'il n'était pas le seul Mage Sombre, lui apportait un peu de réconfort. Même si cela devait être de la part de son rugueux Professeur de Potions.
Ses réflexions le menèrent jusque devant la porte de Gryffondor, où il reconnut une silhouette familière.
« Hermione ! »
« Oh… Harry… » répondit-elle, comme hébétée.
« Euh… Ca va ? On t'a cherché partout. Où étais-tu ? »
« Hein ? Euh, oui, j'étais avec Draco. »
Etonné de cette réponse, Harry ouvrit de grands yeux et posa sa main sur le front de sa camarade :
« Tu ne m'as pas l'air d'avoir de fièvre pourtant… T'es sûr que ça va ? »
« Oui, oui ! s'énerva Hermione qui reprenait du poil de la bête. Tu as le mot de passe ? »
Harry la regarda d'un air soupçonneux.
« Tu ne t'en SOUVIENS pas ? »
« Non Harry. Répondit-elle posément. Maintenant, donne-le-moi… »
« Pas avant que tu m'aies dit ce que tu faisais avec Malfoy. Et mieux vaut que tu m'expliques ça maintenant, car Ron est là… et il pourrait ne pas aimer ça. » la taquina Harry.
« Je l'ai suivi dans la Forêt interdite, voilà ! » lui lança Hermione.
« Oh ! »
« Et j'ai vu son père qui venait à sa rencontre. »
« Ah… Et après ? »
« Je… je… »
« Oui ? »
Ce fut au tour d'Hermione d'ouvrir de grands yeux effarouchés :
« Oh Harry ! C'est affreux ! Je ne me souviens pas ! »
Harry sentit son sang se glacer. La fouine ! Qu'est ce que tu lui as fait ! Mais il ne laissa rien paraître et prit son amie dans ses bras.
« Il ne faut rien dire à Ron, tu m'entends ? Il serait capable de faire n'importe quoi ! Ne t'inquiètes pas... On va trouver ce qui s'est passé d'accord ? »
La confusion d'Hermione était extrême. Le choc était rude pour elle. Sa mémoire était peut-être son bien le plus précieux, son alliée de tous les instants, qui les avaient sortis de situation difficile en se rappelant d'une formule, ou de renseignements glanés au fil de ses lectures.
Harry parvînt à la rassurer, et lui fit un clin d'œil qu'il voulut confiant, pour lui assurer qu'il ferait son possible pour qu'elle retrouve sa mémoire, appuyant ses dires par une jolie boule pourpre qu'il produisit avec sa main gauche.
« Et maintenant, si tu le veux bien, je vais avoir besoin de toute ton aide… » soupira Harry.
Hermione leva des yeux amusés vers lui : « Ron est au courant, c'est ça ? »
« Oui. »
« Oh. Je vois. Et comment l'a-t-il pris ? »
Le soupir d'Harry fut la seule réponse. Hermione eut un air courroucé et fonça vers la porte. Cependant, au lieu de rentrer, elle se tourna un peu agacée vers Harry.
« Bon, tu vas me le donner ce mot de passe ? »
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Cette nuit là, on signala de nombreuses étoiles filantes au-dessus de l'Angleterre.
Aux environs de Glasgow, Mr Glupfish, rentrant d'une soirée bien arrosée avec ses collègues de bureau, jura même à sa femme qu'il avait vu, volant au dessus de sa voiture, un Dragon, avec une crête dorée.
Cette dernière prit rendez-vous pour son mari, le lendemain matin avec Mr Steinberg, psychiatre réputé en ville, sur les conseils de sa bonne amie Mrs Advicegood.
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Severus avait regagné ses appartements. Les évènements de la soirée lui avaient donné à réfléchir. Tout d'abord Draco. Il avait tenté de le convaincre. Mais à quel prix ! En lui montrant sa marque disparue, il avait levé le voile sur un aspect secret des nouveaux pouvoirs de Harry. Les conséquences risquaient d'être une attaque plus rapide que prévue sur Poudlard.
A moins que Draco n'en parle pas.
Qu'il ne mentionne pas sa présence au château, pour garder un atout dans sa manche et s'assurer une certaine impunité à Poudlard. Surtout que son rôle d'espion était devenu factice puisque Dumbledore, et même Hermione étaient au courant.
Que va faire Draco ?
Severus éprouvait une certaine responsabilité pour le jeune homme qu'il avait connu bébé. Fréquentant son père, il l'avait vu grandir et s'était un peu reconnu en lui, lorsque, sortant de l'enfance, il avait sollicité la reconnaissance paternelle.
Ce voyage ne lui laisserait sans doute pas le temps de le revoir. Au moins il saurait à quoi s'en tenir selon les réactions d'Hermione. Quelle idée de le suivre dans la Forêt. Cette bêtise toute Gryffondoresque ne l'étonnait pas. Ces gamins allaient le rendre fou. Un en particulier.
« Harry… » soupira-t-il en proie à une lassitude bien marquée ce soir.
Son image était étroitement associée à « bêtise Gryffondoresque », comme son père l'avait été. Severus balaya de ses pensées les images douloureuses qui tentaient de refaire surface, comme les dernières bulles d'air d'un noyé, alors que toute vie est déjà enfuie.
Severus savait ce qu'il avait entraperçu dans sa conscience. C'était sensible comme une chair à vif.
L'autre jour, il avait bien tenté de provoquer Potter à ce sujet, le traitant de fouineur, sans plus d'honneur que son père, et la dispute qui s'était ensuivie avait semé la panique dans ses appartements.
C'est qu'il a un tempérament fougueux, ce stupide Gryffondor….
Mais cette fois ci, sa pensée fut accompagnée d'un tressaillement de ses lèvres, l'aube d'un sourire sur son visage habituellement si grave. La similitude de leur condition le troublait un peu. Même l'explication fournie par le « maître des Dragons » semblait logique, il était exaspérant de voir que, là aussi, il devrait partager avec son élève. Ce voyage ne présageait rien de bon.
Severus ne savait trop qu'en penser. Il lui était pénible de devoir s'en remettre, une fois encore au jugement de Dumbledore.
Un sifflement le sortit de sa torpeur, alors qu'il tenait à la main une plume effilée, bonne à jeter, reliquat de leur dispute. Relevant sa manche, il observa le long tatouage qui prenait à présent tout son biceps et qui s'enroulait jusqu'à son poignet.
« Tu as raison, Naja, je devrais dormir… »
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Il était sur une plage, ses lunettes de vue ayant été troquées pour des lunettes de soleil. Ses doigts de pieds s'enfonçaient avec délectation dans le sable chaud. Une légère brise agitait le tamaris au dessus de lui. Ces vacances s'annonçaient plutôt bien. Soudain il reçu une giclée d'eau sur la tête.
« Grummmpff ! Rooonn ! » s'écria-t-il envers son camarade qui venait de l'éclabousser.
Mais cette voix, ce n'était ni celle de Ron, ni celle d'Hermione. Et quelqu'un le secouait comme un prunier. Et il avait froid. Et le sable ? Le saaaable ! Il n'y avait plus de sable. Juste un drôle de monsieur un peu flou au-dessus de sa tête. Là où il y aurait dû avoir un tamaris.
« … tu m'entends ? Allez réveille-toi ! J'ai quelque chose à te montrer, tu dormiras plus tard. »
Comprenant à regret qu'il était loin, très loin de sa plage, Harry tâtonna pour attraper ses lunettes de soleil. Euh, non. Ses lunettes tout court. Ce qui lui permit de reconnaître Beldin, qui tenait un verre vide à la main.
« Vous m'avez arrosé ? » demanda-t-il d'un ton qui laissait présager que décidemment, il n'était pas du matin.
« Oui. Tu dormais si profondément ! C'était Voldemort ? »
« Quoi ? »
« Ton rêve ? Albus m'a parlé de ce lien… il faudra qu'on s'occupe de ça. »
« Non. J'étais sur une plage, au soleil… »
« Oh, rien d'important alors. » ricana le vieil homme que Harry trouvait de plus en plus agaçant. Harry regarda autour de lui, Ron était encore endormi malgré le boucan. La réconciliation s'était mieux passée que ce qu'il espérait hier soir, grâce à l'aide d'Hermione.
« Tu te dépêches ! Ils arrivent ! »
« Qui ? »
Mais cette question resta suspendu dans l'air, sans réponse.
Harry grogna et tenta d'enfiler ses chaussettes. Beldin le souleva par l'épaule.
« Pas le temps ! Suis moi ! »
Le bonhomme disparut par la porte du dortoir, et la tentation fut grande pour Harry de se recoucher. Mais une main apparut par l'embrasure : « N'y pense même pas, je peux invoquer toute la Manche pour te réveiller s'il le faut. »
Le « sombrero » qui avait d'ailleurs ce matin plus l'air d'un épouvantail, passa sa main dans ses cheveux trempés et eut une moue exaspérée, mais obtempéra néanmoins.
La vengeance est un plat qui se mange froid. pensa-t-il.
Le jour n'était pas encore levé, mais Harry distingua les premières lueurs de l'aube par la fenêtre et suivit Beldin.
A l'extérieur des quartiers de Gryffondor, il fut surpris de constater qu'il n'était pas le seul à avoir été tiré du lit matitunalement. Albus Dumbledore, son bonnet de nuit sur la tête, mais sans ses caches oreilles, devisait, bien éveillé, avec un Severus Snape qui avait l'air de vouloir mordre quiconque approcherait. La petite troupe s'engagea dans les couloirs silencieux du château.
« Vous ne voulez donc pas nous dire de quoi il s'agit ? » grogna Severus.
Mais ce fut le directeur qui lui répondit. « Je crois avoir ma petite idée là-dessus, mais je préfère vous laisser la surprise. »
En réponse, le maître de potions grommela vaguement quelque chose à base de vieil hibou décati et de guillotine à gobelins. Et pour une fois, Harry sentait qu'il était tout à fait d'accord avec lui.
Ils débouchèrent sur la pelouse de Poudlard, perlée de rosée. S'éloignant d'une centaine de mètres du château, ils ne voyaient pas vraiment ce qu'il y avait de spécial, à quelques minutes du lever de soleil. Beldin fit quelques pas supplémentaires et observa les alentours.
« Ici. Je crois que ce sera parfait. »
Puis Beldin se figea.
Quelques minutes passèrent, le ciel devînt de plus en plus clair, le soleil ne tarderait pas à percer.
Habitué à capter le moindre mouvement suspect dans les airs, l'attrapeur vedette de Gryffondor distingua bientôt quelque chose à l'horizon.
Harry pointa du doigt un étrange nuage noir qui se formait dans le ciel, au-dessus de la Forêt interdite. Les sourcils froncés, il lui semblait que ce nuage se déplaçait trop vite pour être normal.
« Ohh… » s'exclama le directeur, qui venait à son tour d'entrapercevoir l'étrange phénomène.
C'est alors qu'Harry distingua plus précisément les contours de ces nuages. Des ailes ! Il voyait des ailes. Se rapprochant à une vitesse folle, une dizaine de Dragons volaient vers Poudlard dans l'aube naissante, leurs écailles scintillantes reflétant les premiers rayons de soleil.
Beldin leva un bras, comme pour leur faire signe et quelques minutes plus tars, les Dragons atterrirent les uns après les autres, en crachotant de petites flammes.
« Ne sont-ils pas magnifiques ! » s'exclama le maître des Dragons en se retournant vers le petit groupe qui se tenait précautionneusement éloigné de la portée des flammes d'un dragon plus petit que les autres, tout naseaux fumants, mais dont le rot projeta à une dizaine de mètres un belle lueur violette.
Beldin rigola bruyamment puis se penchant vers Severus il souffla : « Ils sont mignons, hein ? »
Beldin devrait bien s'entendre avec Hagrid, songea Harry.
Severus semblait sceptique quant à l'emploi de « mignon » pour une bestiole dont le poids devait être équivalent à 4 éléphants, et dont la dentition ressemblait à une série de sabres persans aiguisés.
Prenant son courage à deux mains, Harry suivit Beldin qui flattait déjà le flan d'un impressionnant spécimen, tout noir, tacheté de rouge.
« Harry, je te présente Lord Littleslash. C'est le mâle le plus ancien de notre Ordre. D'après nos archives, il aurait 1250 ans. »
« Waouh ! Je ne savais pas que les Dragons vivaient si vieux ! «
« Vous l'auriez su, si vous écoutiez en cours, Potter », dit en reniflant Severus, qui s'était approché également.
Beldin les encouragea à saluer le dragon, puis à poser leurs mains sur son flan. Ils s'exécutèrent, cependant l'appréhension était palpable, aussi bien pour Severus que pour Harry. Toutefois, l'animal ne broncha pas, et à l'instant où leurs mains entrèrent en contact avec les écailles, ils sentirent dans leurs paumes une sensation de fourmillement.
Tous les dragons battirent alors des ailes et poussèrent de longues plaintes. Le vacarme était assourdissant, et Dumbledore avait ressorti ses caches-oreilles pour protéger celles-ci. Au bout de quelques minutes, les Dragons se calmèrent et s'allongèrent tranquillement dans l'herbe.
Le directeur s'était à son tour rapproché et regardait Lord Littleslash d'un air songeur:
« 1250 ans, vous dites ? Il a sans doute connu les Fondateurs… »
Harry était émerveillé. Autant, affronter un Dragon lui avait semblé terrifiant lors du tournoi des Trois Sorciers, autant il se sentait à présent en sécurité. Cette sensation de pouvoir et de sérénité qui l'avait effleuré à travers le Dragon réveillait chez lui un désir profond de plénitude.
Troublé, il tourna les yeux vers le professeur de Potions, qui avaient toujours les deux paumes posées sur les écailles de l'énorme Dragon. Leurs regards se croisèrent furtivement, mais la même lueur brillait à présent dans leurs yeux.
« Hum humm ! » Beldin prenait décidément un peu trop les habitudes Ombragiennes.
« Qu'y a-t-il ? »
« Je crois que nos camarades ont réveillé tout le château, » dit-il, en faisant un mouvement vers l'entrée de l'Ecole.
A quelques centaines de mètres de là se tenaient, blêmes, Ron, Hermione et Draco.
Harry leur adressa un sourire rayonnant, tandis que Severus décollait ses mains, et tentait de retrouver une contenance et d'effacer de son visage l'effet extatique du contact avec la créature magique.
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