Titre : Poussières d'Ange
Auteur : Clochette
Disclaimer : je tiens à preciser que les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas et qu'ils sont la propriété de J.K Rowling
Rating : Pour le début PG-13, mais ça risque d'évoluer vers un R pour la suite de l'histoire.
Résum : Ceci est un slash HP/ DM, alors les gens que les rapports entre personnes de même sexe dérangent peuvent s'en aller, et les autres, beh, vous pouvez rester ! ! !
La guerre contre Voldemort s'est enfin terminée par la victoire des forces du Bien . Mais, Harry Potter et Draco Malefoy ont du mal à reprendre correctement le sens de leur vie, ils n'y trouvent plus d'intêret. Ils décident de faire renaître la Haine d'antan qui existait entre eux et ils vont faire de leurs affrontements quotidients leur seul raison de vivre. Mais, d'autres sentiments vont naître entre eux et la Poussière d'Ange va les aider à découvrir le plus fort d'entre eux…
Note : je suis mille fois désolé, j'ai déjà publié ce chapitre la semaine dernière mais je n'ai rien écrit pour le présenter…Comme c'est ma première fic, je croyais que tout cela se faisait quand on la publiait…
Petit mot : je remercie mille fois (encore ! ! !) tous les auteurs de ce site d'écrire, et particulièrement ceux que je lis (reviews) pour tous les rêves , les images, l'inspiration et les fics magnifiques qu'ils nous offrent ! ! !
Dédicace : je dédit cette fic à ma petite Bloomette que j'aime très fort, pour le bonheur qu'elle me donne et notre amitié qui durera je l'espère jusqu'à la fin des haricots…
Bon, bonne lecture, j'espère que ça vous plaira ! !
Poussières d'Ange
Prologue
Cette année 2005, tout avait changé.Enfin, presque tout car certaines choses ont toujours étaient et seront toujours malgrés les efforts que l'on fournisse pour les changer.
Ainsi, après plus d'un demi siècle de règne de Tom Marvolo Jedusor ,alias Lord Voldemort, sur le monde, Harry Potter, son ennemi désigné , l'avait complétement réduit en poussières,le faisant passé du stade de Mage Ténébreux à poussières volatiles et inconsistantes similaires la cause qu'il défendait, anéantissant en quelques secondes tant d'années de souffrances et de peurs.
Le jeune Griffondor était passé du statut de Survivant à celui de Vainqueur, mais le temps qui s'était écoulé entre ces deux états était tellement minim comparé à celui qu'avait mit le Lord Noir a construire son Empire de Sang et de Larmes que s'en était surprenant, presque alarmant.
Comment un sorcier si jeune, donc si peu expérimenté, avait-il réussi à vaincre le plus grand sorcier en magie noire que le monde ait connu ? Cela, personne ne le savait, ce qui n'empêche pas que les gens avaient jeté leur dévolu sur lui, le faisant d'avance leur sauveur, sans que le pauvre innocent n'en aie conscience. Ainsi, un peuple entier avait mit sur les épaules d'un simple enfant sa survie. Mais, une prophécie peut-elle justifier le sacrifie d'une personne sur l'Autel de la Peur bien avant sa naissance ?
La guerre avait durée deux ans, deux longues années d'incertitudes dans un monde où l'allié peut devenir un traître en moins de temps qu'il faut pour le dire.
Même si elle avait était plutôt courte, elle avait ravi plus de vies qu'un mois de famine.
Il ne se passait pas un jour sans que l'on apprenne la mort d'un proche ou d'un ennemi, ou le pillage d'un nouveau village.
La peur était maîtresse en cet univers sombre, et la trahison le fruit de tous ses vices.
Les membres de l'Ordre avaient peu à peu perdu courages, devant les rands de l'ennemi qui grossissaient sans cesse, perdant peu à peu leurs raisons de se battre dans un monde qui leur était devenu tout à coup si froid et hostère. Plus leurs forces faiblissaient plus ils reposaient leur confiance sur leur "arme secrète ", se dévouant corps et âme à sa survie, la protégeant pour pouvoir mieux la jeter dans les bras de l'ennemi…
Peut-être est-ce la mort de leur meneur, Dumbledore, ou tout simplement la lacitude d'un combat sans fin qui les amena à utiliser leur dernière carte : Harry Potter, l'ultime espoir d'une nation en perdition.
C'était quitte ou double. Soit Potter mourait et condamnait ainsi tout un peuple, soit Voldemort disparraîsait à jamais libérant le monde de son emprise fanatique…
Et, Celui-Qui-Avait-Survécu était devenu Celui-Qui-A-Vaincu.Devenant ainsi le héros de toute une génération et de celles à venir.
Pourquoi est-ce lui qui était resté debout à la suite de cet affrontement ultime ? Sûrement parce qu'il était le plus fort, ou peut-être tout simplement parce que c'était écrit…
Chaque siècle n'a t-il pas ses héros ?
Après la guerre, chacun avait essayé de retrouver ses marques, essayé de reprendre la vie comme si rien de s'était passé, mais une telle tragédie laisse toujours des traces et des souvenirs qui ne faiblissent jamais avec l'âge, on apprend juste à les cacher au fond de notre mémoire.
Chacun avait un être cher à pleurer, ou alors une veuve ou un orphelin à consoler.
La famille Weasley dû faire le deuil de deux membres de sa famille : le père, Arthur, mort pour les forces du Bien, défendants ses deux plus jeunes enfants, et Percy, celui qui avait trahit, mort sans les honneurs de ceux dont il avait ignoré l'amour.
Dean Thomas pleura son père, Colin Crivey et son frère se retrouvèrent tous les deux orphelins, remplissant le rang de ces victimes innocentes et détruites à jamais pas l'horreur de la guerre.
Dubois mourut sous les yeux des ses amis et devint un de ces martyrs dont la fougue et de courage resteront à jamais gravés dans les mémoires.
Remus Lupin perdit la vie pour sauver celle de Nymphadora Tonks, sa partenaire intrépide, et s'envola donc l'âme du dernier des Maraudeurs.
Maugrey Fol-Œil donna aussi son dernier souffle et on s'étonna que ce ne fut pas fait plus tôt car il fit preuve d'une résistance et d'une pugnacité digne d'un guerrier Masaï qui se bat pour l'honneur de sa tribu.
Corneluis Fudge et toute sa famille trouvèrent la mort dans l'attentat qui marqua le début officiel de la guerre.
Beaucoup d'autres rencontrèrent la faucheuse sur des champs de batailles déjàs noircis par le sang caillé de leur amis tombés la veille.
Et on ne compte pas le nombre de bléssés, certains à vie comme Severus Snape, amputé d'un bras, le gauche pour tout dire, et quelques-uns se demandent si il ne l'avait pas fait exprés dans l'espoir d'effacer à jamais la pire erreure de sa vie.D'autres avaient dû faire des séjours plus ou moins longs à St Mangouste pour raison physiques ou mentales, car nombreux sont ceux à avoir perdu la raison devant des actes perpétrés au nom de la guerre, cette immondice écoeurante et pourtant si courante dans le quotidien des Hommes.
Du côté des mangemorts, au final, les dégats avaient étaient plus radicaux, puisque ceux qui n'étaient pas morts sous les sortilèges des Aurors avaient fini à Azkaban.
Les pères de Goyle et Crabble avaient tous les deux trépassé , défendants jusqu'au denier souffle la cause de leur maître affamé de pouvoir et de sang.
Bellatrix Lestrange , mourut, sous les sortilèges de Harry Potter et Neville Londubat unifiés, dans leur désir de vengeance, l'un pour un parrain assassiné et l'autre pour des parents torturés jusqu'à la folie.La mort de cette femme cruelle marqua la plus grande victoire personnelle qu'eut le jeune Griffondor maladroit qui fut traité à partir de ce jour-là en jeune homme valeureux.
Peter Pettigrow avait fini en lâche sous la baguette de son propre maître, le seul rôle qu'il ai jamais su jouer durant sa vie, à croire qu'il avait le don de choisir le camp qui allait perdre.
Le grand Lucius Malefoy , le bras droit de Voldemort, lui, n'avait pas eut l'honneur de finir sa vie au cours d'un combat violent et passionné, à son grand deshonneur, mais il fut condamné à la finir au fond d'un cachot humide , contrastant si bien avec ses salons luxueux , échapant de peu au baiser mortel des détraqueurs.
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Mais, au fond, qu'était-il advenu, réellemment, de nos héros ? Comment avaient-ils fait pour se ressaisir, où avaient-ils puiser la force de poursuivre leur vie ?
Hermione Granger, la jeune griffondor, avait eut du mal à retrouver le chemin de sa vie, tant de choses de son quotidients ayant été détruites .Elle avait perdu tous ses repères.Tout d'abord, pleine de bonnes résolutions elle avait décidé de se replonger dans le travail, qui avait été pendant toutes ses années sont plus fidèles allié. Mais, elle ne trouvait plus le réconfort tant sollicité d'antan.Hermione avait affronté tant de fois la mort, vu des gens trépasser sous ses yeux sans pouvoir rien faire, et, elle avait même, à son plus grand affolement, tu…Ce mot à lui seul lui donnait des naussées. Même si elle savait qu'elle n'avait pas eut le choix, elle se dégoutait elle-même.Elle se répétait sans cesse que c'était pour le bien de l'humanité, mais quel crime est-il nécessaire ?
Elle qui avait toujours prôné la paix et avait toujours raisonné Ron quand il disait qu'il voulait " casser la gueule à Machin ",ne se reconnaissait plus, elle était passé outre beaucoup trop de ses principes fondamenteaux " Tu ne tueras point, ne mentira point… " Oui, elle avait tué ,contre sa volont : " Comment puis-je me satisfaire de la mort d'une personne sans jamais l'avoir connu, même sachant qu'elle était mauvaise ? ", menti aussi : " Comment peut-on mener une guerre sans jamais mentir ou du moins masquer la vérit ? ".
Sachant qu'elle avait encore ses éternels amis Harry et Ron, elle s'était tournée vers eux. Certes, ils ne l'avaient pas abandonnée, mais, eux aussi se trouvaient dans un tel mal être qu'ils avaient autant besoin qu'elle de se remettre en question et de chercher les réponses au fond de leur âme.Leur amitié faisait partie de ces choses qui avaient changé mais ne cesseraient pas pour autant d'exister. Elle s'était bien vite rendu compte qu'ils de l'aideraient pas dans la quête de sa vie perdue. Alors, après de longs momments de réflexion, ne pouvant se résoudre à vivre ainsi jusqu'à sa mort , qui lui semblait à l'époque bien plus attraillante que ce qu'elle vivait , elle avait décidé de tout reprendre à zéro, refaire son quotidient, regarder les choses comme si elle les découvrait, de vivre chaque jour comme si c'était un de ces jours sans lendemain que l'on consome jusqu'à la dernière goutte, essayant de placer les petites joies quotidiennes devant les tracas éternels et inchangeables.
Mais, malgrés ce nouvel élant vers un futur meilleur et réinventé, elle resterait à jamais hantée pas ces morts, les siens et tous les autres qu'elle n'avait jamais connu.
Hermione vivrait, évidemment mieux, certainnement, mais portant dans son cœur le trou béant laissé par cette guerre qu'elle avait refusée.
Pour Ron, les choses avaient été plus faciles. Peut être parce que la guerre l'avait aidée à s'affirmer en tant qu'être humain, ou peut être aussi parce qu'il savait qu'il avait une famille qui le comprenait et partageait ses malheurs...Toujours est-il qu'il suporta mieux le poids des souffrances infligées et subies.
Sa force physique l'avait aidée, beaucoup, et l'amour des siens avait fait tout le reste.
Il avait fait énormément de progrés en matière de magie et de défense contre les forces du mal, il avait appris à mieux utiliser sa magie.
Durant la guerre, Ron fut un bon élément, valeureux et honnête.Il lui arrivait souvent de se voir confier des missions très importantes.Au début cela l'avait surpris et à la longue il avait appris à assumer ses charges et avait pris confiance en lui.
Si on est sûr d'une chose c'est que la guerre lui avait apporté une asssurance importante, mais raisonnable pour qu'elle ne le pousse pas à la prétention.
La guerre finie, il s'était bien vite avéré qu'il ne resterait plus dans l'ombre de son meilleur ami, Harry Potter , le sauveur de l'humanité. Harry n'avait plus rien à lui apprendre et Ron était suffisament sûr de lui pour s'assumer tout seul, il ne se sentait plus inférieur à son camarade.
Certes, il était encore son meilleur ami, mais pas de la même façon, encore une de ces choses qui avaient changé.
Le jeune rouquin, suite à la mort de son père et de son frère, avait pris conscience qu'il lui fallait à présent se forger un nom, se faire une vie et une réputation autre que celles qui lui assurait le renom de Potter.
Il ne voulait plus que les gens disent " L'ami de Potter ", mais " Ronald Weasley " tout simplement, qu'ils acceptent qu'il soit autre chose en dehors de son amitié sans failles pour le Survivant. Mais pour cela il fallait qu'il le prouve aussi à lui-même.
Mais ne nous méprenons pas, jamais Ron ne fut jaloux outre mesure de Harry pour vouloir le rabaisser dans sa gloire, non, jamais, il lui avait toujours été fidèle et l'avait soutenu dans ses épreuves, sachant que avant l'accomplissement de la prophécie il serait toujours le second, celui qui vient après Potter.
Il était donc partit à la conquête de son futur qu'il voulait glorieux et étincelant. Mais les étapes vers ce bonheur étaient longues et pénibles, mais il savait qu'en cas de besoin il avait toujours quelqu'un pour le soutenir, que ce soit ses amis ou sa famille qui était à présent plus liée que jamais(si cela était possible) depuis le drame qui l'avait frappée.
La guerre fit de Ronald Weasley un homme ambitieux pleins de talents à exploiter , mais qui gardera à vie des blessures cachée comme des plaies secrètes acquises dans le déshonneur, car au fond de lui il était persuadé que avoir participé à cette guerre, même si il n'avait eut d'autre choix avait était un déshonneur." De toutes façons quelle guerre n'est-elle pas infâmante pour quiconque y participe sciemment ? ".
Le cas de Draco Malefoy était beaucoup plus complexe.Le fait n'étant pas de dire si il avait agit du coté de Bien ou du Mal.Car, il avait adhéré à l'Ordre et soutenu ses actes, mais cela, trop peu de personnes le savait, en fait, seul Rogue, Dumbledore et McGonagall étaient au courant…et bien sûr Lucius Malefoy, mais cela est une autre histoire…
Au moment de recevoir la marque des ténèbres qui le lierait corps et âme au Lord Noir, il avait refusé, tenant tête pour la première fois à ce père tant craint, car au fond, c'était en voyant les conséquences de l'asservissement de son père qu'il sut qu'il ne serait pas mangemort, et non la peur de celui qui le dépouillait de son âme. Car, la seule chose importante à savoir c'est que Draco Malefoy ne craignait personne, excepté son propre père, son reflet agrandit et vieilli, car tout indiquait à penser qu'il était fait pour être le portrait de son père tant sur le plan physique que mentale. Mais il s'était vite avéré que Draco possédait une beauté supérieure à la sienne, alors, comme c'était lui-même demandé le jeune serpentard : " pourquoi ne pas être supérieur par la façon de penser ? ". Le jeune homme avait donc évité de faire la même erreur que son père en vendant son âme au daible, car lui, ironie du sort, sous l'instruction de celui-ci avait appris à n'avoir d'autre maître que lui-même, alors pourquoi allait-il rejoindre les rangs d'un fanatique avide de pouvoir qu'il ne connaissait pas être son père, la seule personne qui aie un droit sur lui ?
Ayant avoué à Dumbledore qu'il voulait rejoindre l'Ordre avant de le faire à ses propres parents, Draco Malefoy s'était d'abord vu confié un rôle d'espion car il était plus proche que quiconque( à part peut-être que Rogue) des actions des mangemorts. Son aide avait était très utile, permétant d'éviter de nombreuses attaques ennemies, et ses actions s'étaient toutes déroulées dans l'ombre.
Mais le jour où il dût avouer à son père sa traîtrise, il échappa de peu à la mort et se vu chasser du foyer familial sous les pleurs de sa mère et le mépris de ce père qui refusait de reconnaître en ce jeune homme le fils qu'il avait si méticuleusement éduqué .
A partir de ce jour, Draco se retrouva sous la protection de Dumbledore qui fit tout son possible pour ne pas le voir déshérité. Etant démasqué, Draco dût stopper son rôle d'espion, mais il trouva bien d'autres actions aussi ardues à accomplir en secret .
Draco montrait un courage et une détermination extraordinaire à œuvrer contre l'ennemi. Mais la tâche lui était d'autant plus difficile qu'il devait agir à l'insu de ses adversaires mais aussi de ses alliés car il ne devait être vu de personne. Il était l'un de ces agents mystérieux et invisibles qui déambulaient silencieusement entre deux champs de bataille sans que l'on sache exactement à quel camp les associer.
Mais, à la suite de la blessure de Rogue qui mit ce dernier hors de course pour un temps et la mort tragique mais héroïque de Dumbledore, Draco se retrouva avec pour seule tutelle une McGonagall surpassée et déshorientée par les événements.
Ainsi losqu'arrivèrent les grandes vacances elle ne pû empêcher Lucius de récupérer son fils, kidnapping qui se fit dans des conditions obscures. Celui-ci manqua la fin de la guerre et la bataille finale " Si époustouflante " lui dira t-on plus tard. Il disparut de la circulation dans des circonstances mystérieuses et personne, même McGonagall , ne sut dire où il se trouvait.
Toujours est-il que, deux mois après sa disparition inexpliquée et seulement quelques jours après l'emprisonnement de son père, il fut présent sur le Quai 9 ¾ pour entamer sa dernière année à Poudlard. Il aborda ce jour-là le même air fier qu'à l'ordinaire, mais aussi un air anormalement sombre et triste .
Ce fut un Draco Malefoy changé qui franchit pour la septième fois les grilles de l'école. Quelque chose en lui s'était brisé, mais quoi ? Il garda son rôle de maître des Serpentards, car personne d'autre n'avait suffisament de classe pour accomplir le rôle(et aussi parce que personne n'était au courant pour sa traîtrise), mais même ses fidèles sentait que le cœur n'y était plus.
Le jeune homme cherchait à se reconstruire de quelque chose, mais, fouillant dans ses souvenirs il ne creusait que plus profondément sa tombe, s'enfonceant encore plus dans sa tristesse sans fond, cet abîme de souffrance qui l'habitait constamment.
Il cherchait à fuir sa propre existence ,voulant s'oublier et se vider de tout, fuir ce qui le pourchassait sans cesse.
Draco était perpétuellement en état de course poursuite avec lui-même, se traquant pour mieux se fuir…
Mais, personne ne pouvait lui venir en aide, car personne ne savait la raison de cette mélancolie soudaine et si destructrice.
Draco Malefoy se battait donc seul avec les fantômes qui l'habitaient et voyait se dérober lentement sous lui l'échapatoire de l'oubli…
Harry Potter, Celui-Qui-Avait-Vaincu , n'avait pas eu la vie facile, et c'est rien de le dire…
Le jeune homme avait du porter sur ses frèles épaules d'adolescent le sort de tout un peuple et affronter Lord Voldemort, le pire cauchemard de tout sorcier normalement constitué.
Durant ces deux années de guerre, Harry avait été omniprésent et invisible à la fois. Omniprésent dans l'esprit de tous, dans celui des mangemorts qui n'avaient qu'un but : le détruire, et dans celui des alliés de l'Ordre dont tous les espoirs dérivaient vers lui et invisible car il dut se cacher tout le long jusqu'à la bataille finale, sa survie étant la chose la plus précieuse aux yeux des forces du Bien(si il est possible qu'une vie aie plus de valeur qu'une autre…).
Il avait dut combattre les partisants du Lord Noir , s'engageant dans des combats sanguinaires et violents dont il devait se sortir vivant à chaque fois.
Harry n'avait pas voulu rester en reste attendant l'ultime combat qui devait déterminer le destin de tout un monde, alors, il avait participer autant que les autres à la guerre, se présentant sur tous les champs de bataille possible et, malgré les nombreux dangers, il avait survécu, encore et encore, même si il s'obstinait à s'engager dans des combats de plus en plus dangereux et dont l'insu était de moins en moins incertaine, défiant la mort sur son propre terrain .
Mais , les jours et les mois défilaient et la liste des morts s'allongeait , inlassablement. La mort n'était jamais rassasié des âmes qu'elle engouffrait , volant de plus en plus de vie et touchant des victimes de plus en plus jeunes.
Le jeune griffondor, déséspéré de voir tout ce gachis et de ne voir jamais son heure arriver avait décider d'engager un combat avec la mort elle-même, la testant pour voir lequel des deux gagnerait. Sa vie n'était plus la chose la plus précieuse qu'il possédait, mais les vies qu'il sauvait en mettant la sienne en danger avaient plus de sens à ses yeux que n'importe quoi d'autre.
Il était toujours en quette de ce vertige que l'on ressent en frôlant les frontières qui séparent les deux états propres à tout être vivant, il en avait fait son adrénaline. Pour lui, il n'était plus vivant, il était un " mort-vivant ", car voyant avec quelle obstination la mort l'évitait, il en concluait qu'elle l'avait sûrement déjà frappé au détour d'un chemin sans qu'il ne s'en rende compte et qu'il était déjà mort depuis longtemps, peut-être depuis ce fameux jour quand il avait un an…
La mort de Dumbledore, son troisième père suite au décés de Sirius, annéanti Harry plus qu'il aurait pu le croire lui-même.Aprés cet événement tragique, il mit plusieurs jours à se remettre sur pied, plongé dans une grosse dépression, mais la réalité l'avait rattrappé avec tous les exploits qu'il avait encore à accomplir et, il avait surtout un monde à sauver.
Toujours est-il qu'il se battait avec la certitude qu'il n'avait plus rien à perdre et qu'il était en quelques sortes invinsible…
Mais le jour de la confrontation final arriva, et, au bonheur de tous (enfin, presque tous), il extermina le Mage Noir, lui donnant la mort qu'il aurait dû avoir depuis longtemps.Le duel fut dur, mais il gagna, soutenu de bout en bout par tous ceux qui croyaient en lui et l'aimaient.
Mais, en tuant Lord Voldemort à qui il était relié depuis sa plus tendre enfance part magie, il tua un peu de lui-même.
Ce n'est pas un Harry soulagé et heureux qui sortit du champ de bataille, mais un jeune homme dégouté de la vie et désabusé du monde car, ayant tué et vu souffrir des gens sous ses yeux, il avait connu bien plus de choses que son âge aurait permis, mais il n'y a pas d'âge pour être un héros…
Il fut impossible à Harry Potter de reprendre une vie normale car il n'avait jamais eut de vie normale. Et toute l'agitation autour de lui l'agaçait, il n'avait goût à rien, tout l'ennuyait , il ne voulait que pouvoir se reposer tranquillement, pour toujours…
Il aurait tant voulu partir dans l'au-delà avec Voldemort, mais, le destin en avait decidé autrement,la mort le fuyait et la vie s'attachait à sa peau comme la plus douloureuse des sangsues l'obligeant à vivre, encore et toujours jusqu'à l'écoeurement…
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Voilà, alors, qu'est ce que vous en pensez ? ? Soyez indugents, c'est ma première fic..Bon, une petite review serait très appréciée…Un cadeau à celui qui m'envoi la première ! ! !
Bisous ! !
Clochette
Love, Sex & Friends