Poussières d'Ange

by Clochette

La guerre a enfin prit fin avec la mort de Voldemort.Mais, Harry Potter et Draco Malefoy ont du mal à trouver une raison de vivre, ils décident de raviver la Haine d'antan.Mais un autre sentiment va naître entre eux guidé par la Poussière d'Ange.

11. Poussières d'Ange

Titre : Poussières d'Ange

Auteur : Clochette

Disclaimer : Je tiens à préciser que les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas et qu'ils sont la propriété de J.K Rowling.

Rating : Bon, c'est une première, on passe en Rating R !.

: Bon, c'est une première, on passe en Rating !.

Résumé : Ceci est un slash HP/ DM, alors les gens que les rapports entre personnes de même sexe dérangent peuvent s'en aller, et les autres, vous pouvez rester ! En deux mots : Homophobes Dehors !

: Ceci est un HP/ DM, alors les gens que les rapports entre personnes de même sexe dérangent peuvent s'en aller, et les autres, vous pouvez rester ! En deux mots : Homophobes Dehors !

La guerre contre Voldemort s'est enfin terminée avec la victoire des forces du Bien. Mais, Harry Potter et Draco Malfoy ont du mal à reprendre correctement le court de leur vie, n'y trouvant plus d'intérêt. Ils décident de faire renaître la Haine d'antan qui existait entre eux et ils vont faire de leurs affrontements quotidiens leur seule raison de vivre. Mais, d'autres sentiments vont naître entre eux et la Poussière d'Ange va les aider à découvrir le plus fort d'entre eux…

Petit mot : Je remercie mille fois (encore !) tous les auteurs de ce site d'écrire, et particulièrement ceux que je lis (reviews) pour tous les rêves, les images, l'inspiration et les fics magnifiques qu'ils nous offrent !

Publicité : Je vous conseille vivement de lire " Plus Loin " de Polonius Silver, " Intrigue pleine d'amour, de haine, de drogue, de fantômes, de magouilles, de sexe, de jeu, de rêves et surtout de pouvoir… Univers Très Alternatif. " C'est une fic vraiment bien écrite avec beaucoup de mystère, une ambiance sombre dans le Londres actuel et surtout des phrases magnifiques qui touchent là où les autres ne font qu'effleurer (et bien sûr c'est un slash H/D !lol !). Avec " Luxure " de Origine s'est l'un de mes gros coups de cœur du moment. Je vous conseille aussi vivement " Fantômes " du même auteur si vous aimez les atmosphères encore plus sombres et " Dans les Pâles Méandres d'un Hiver Brumeux " qui est actuellement terminée.

Je vous conseille vivement de lire " Plus Loin " de Polonius Silver, " . " C'est une fic vraiment bien écrite avec beaucoup de mystère, une ambiance sombre dans le Londres actuel et surtout des phrases magnifiques qui touchent là où les autres ne font qu'effleurer (et bien sûr c'est un slash H/D !lol !). Avec " Luxure " de Origine s'est l'un de mes gros coups de cœur du moment. Je vous conseille aussi vivement " Fantômes " du même auteur si vous aimez les atmosphères encore plus sombres et " Dans les Pâles Méandres d'un Hiver Brumeux " qui est actuellement terminée.

Réponses aux Reviews : Bonjour tout le monde ! Je suis de retour après cette absence interminable… Mais, il y a que j'étais plus dans l'histoire et qu'il m'a fallut plusieurs mois pour me lancer à écrire les 4 dernières pages à elles seules.

Donc, je n'ai qu'uns seule chose à vous demander : Ne m'en veuillez pas trop s'il vous plaît, car je n'abandonne pas l'écriture de cette fic. J'ai retrouvé le bonheur d'écrire après m'être plus attardé au dessin ses derniers temps.

J'espère que ce chapitre ne vous décevra pas, vous apprendrez quelque chose de très très attendu…Je veux dire ce qu'est la poussière d'ange !

Bon, place aux choses sérieuses :

Artemis :Merci beaucoup pour ta review….Et je ne m'excuserai jamais assez de ce retard abyssal dans mon update…J'espère que tu apprécieras encore ce chapitre. Bisous.

Wisky : Merci pour ta review ! La suite est là, mais je crois avec beaucoup plus de délais que ce que tu espérais...Désolé de t'avoir fait attendre aussi longtemps…J'espère autant d'enthousiasme pour le prochain chapitre !

Eliane : Que dire ? Tes reviews me mettent toujours dans un état spécial, cette impression de revenir de loin, que tous ces mots si beaux ne me sont pas destinés…Je te dirais merci, tout simplement, pour les encouragements et merci d'essayer de me transmettre ce que tu ressens en lisant mes chapitres...C'est très fort, et même si je ne connais pas exactement les émotions que tu veux exprimer, je peux lire, voir, ressentir qu'elles sont puissantes et très sincères. Les mots manquent souvent quand on veut faire part de quelque chose de précis, je te comprends, moi-même je ne trouve pas toujours celui qui convient, je m'embrouille, je bafouille et le résultat ne me paraît pas satisfaisant.

Quant à l'histoire, oui, il y a une certaine pudeur entre les deux personnages, c'est d'ailleurs celle- la qui les fait progresser si lentement…tu as parfaitement compris, vu ce qu'était leur relation, peut-être plus que moi qui y suis plongée entièrement et qui manque de recul, c'est pourquoi tes commentaires me servent beaucoup pour mieux savoir ce que je donne à lire, a avoir un avis extérieur au mien. Que tu crois en leur relation, à la concrétisation et à la réalisation de leur couple me fait plus plaisir que tu ne le crois…je sui heureuse de voir que j'arrive à t'y faire croire, autant que moi j'y crois…Oui, tout est exacerbé dans leur relation, tellement fort, poussé à l'extrême...c'est comme cela que je veux leur relation…

Merci pour le passage de la lettre…il est vrai qu'il m'est plus ou moins assez personnel puisqu'il symbolise ce que j'aimerais tant dire à certaines personnes…Cette lettre représente pour moi tous les non-dit, tous ces mots que nous n'arrivons à écrire ou faire sortir de notre cœur...Mais, lui Draco y arrive…

Merci de croire autant à cette histoire…Comme tu vois, j'ai pris mon temps, un peu trop même, mais, j'espère profondément que cette suite ne te déçois pas et qu'elle te plaît toujours autant…Merci encore et indéfiniment…Enormes bisous.Lani : Tes reviews sont vraiment des sources de joie pour moi ! Merci, je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire collé aux lèvres quand je les lis ! Merci beaucoup d'être là depuis le début !Tes reviews sont de véritables messages d'encouragements ! Oui, j'ai un peu honte de m'être endormi en cours la dernière fois, mais c'était pour la bonne cause, alors…Mais cela ne veut pas dire que je ne le referais pas….lol :-D. La scène de la lettre et celle de la bibliothèque ont beaucoup plues, heureuse de constater que tu y as été aussi sensible ! Lol, pour ce qui est de Rogue, je vais t'apporter des explications, en fait pendant la guerre, il a perdu un bras, le gauche, alors là, il est en congés à St Mangouste, et chuttt, secret, il faut pas le répéter, mais il va sûrement revenir après les vacances de N Mince, je me tais, j'en dis pas plus.. ;-D lol ! Pour ce qui est de l'agravement de la situation, tu auras quelques réponse dans ce chapitre… Et, enfin, tu vas savoir ce qu'est la Poussières d'ange ! Non non, ne te cache pas, je sais que c'est toi qui m'harcèle depuis tout ce temps !lol ! Mais, excuse-moi, vraiment d'avoir mis autant de temps pour poster ce chapitre…. Clochette qui se confond en milliers d'excuses.J'espère que tu ne seras pas déçu après avoir attendu tout ce temps… Petit clin d'œil à Ron qui n'est pas aussi bête qu'on semble le croire !lol ! Merci beaucoup encore pour tes supers reviews !Et j'espère que ce chapitre te plaira ! Merci pur tes encouragements dont j'ai besoin avec tout ce que j'ai à faire en ce moment...en plus y'a le Bac de français qu'il va falloir penser à réviser un de ces 4…lol ! En tous cas, merci et gros gros bisous !P.S : merci pour tes vœux, ça fait toujours plaisir !lol !

Mifibou : Merci énormément pour ta review !Heureuse que tu aimes autant et j'espère que malgré tout le retard que j'ai mis pour le nouveau postage " (lol) que tu vas quand même apprécier le chapitre qui vient…Oui, j'adore répondre aux reveiws, pour moi cela fait partit intégrante de mes chapitres, je me sentirais mal de poster un chapitre sans répondre aux reviews..Vos reviews me font tellement plaisir que je ne peux ne pas y répondre. C'est pour vous que j'écris !lol !et c'est vrai !lol ! Tu sauras dans ce chapitre si tu dois faire ou non une tête au carré à Harry s'il croit ce qu'a dit Draco à Blaise ! Désolé que trop de vacances se soient écoulées entre les deux postages…Vraiment, je ne sais comment me faire excuser…Merci encore et gros gros bisous à toi aussi !

Melhuiwen :Merci beaucoup ! Même si ta review est moins longue que d'habitude tu y fais quand même passer l'essentiel et cela me touche aussi énormément !Heureuse de te faire envoler, mais fait quand même attention à la chute !lol ! Pardon mile fois pour avoir mit autant de temps…J'espère que cette suite te plaira autant que le reste...Merci encore Bisous

Annisa Malfoy : Merci beaucoup pour tes reveiws , merci d'être là et de lire et d'apprécier…Oui, il faut que ce soit un peu prévisible mais pas trop ! ne tous cas j'espère que cette suite te plaira et que tu y trouveras quelques surprises…Merci encore ! Bisous !

Nee Chan et Chana : Coucou vous deux ! Si je dois vous supporter dans ces conditions et avec des reveiws aussi sympa, cela ne va être trop difficile pour moi !lol !Oui, sincèrement merci d'être là de puis le début ! Et j'espère que ce retard abyssal dans mes post ne va pas vous faire décrocher…Vous avez vu, il est encore plus long ! je e sais vraiment pas où je vais m'arrêter ! Oui, je suis en L et fière de l'être !lol ! Oui, c'est effectivement la seule chose que j'écris, mais comme vous le voyez, ces derniers temps ça n'a pas vrai et été ça, j'ai vraiment eu du mal à m'y mettre…Je suis aussi dans la création d'un blog qui avance encore moins vite que ma fic c'est à dire qu'il ne peut que reculer…lol : Moi aussi j'ai bien le début !

C'est pareil pour moi, j'ai toujours une peur bleue que mes parents découvrent ce que je passe des heures à écrire et à lire !

Oui, si le 7° Ciel ressemblait à ça se serait cool non ? Enfin, vous allez savoir ce qu'il en est de la suite et enfin de la Poussière d'Ange, n'est pas trop tôt me dites-vous. Lol ! J'espère ne pas vous décevoir ! Merci pour vos vœux, même si maintenant, cela fait longtemps ! Mais, ça fait toujours super plaisir de recevoir un petit message au milieu de ce silence !Gros Bisous à toutes les deux !

Tete de nœud : merci beaucoup pour ta review ! Merci d'aimer ! Pour ce qui est des câlins, je ne sais pas, enfin, tu verras, et j'espère que tu apprécieras la suite et mes excuses quant à mon retard…impardonnable. Bisous tout doux !

Clôtho : Merci pour ta review ! je suis heureuse de voir l'effet que cela t'a fait ! Quelle spontanéité !Oui le Portrait de Dorian Gray fait effectivement partit de mes livres préférés, ce n'est pas du plouf plouf ! J'ai été vraiment subjugué par ce livre, il est magnifiquement écrit je trouve et comme toi j'adore les leçons de Lord Henry, ces réflexions, les satires qu'il fait du monde…j'en garde un souvenir très fort ! Après, le Parfum aussi j'adore : ce n'est pas le même style, mais le même émerveillement et captivation ! Merci d'aimer ma fic !Merci pour ta review ! je suis heureuse de voir l'effet que cela t'a fait ! Quelle spontanéité !Oui fait effectivement partit de mes livres préférés, ce n'est pas du plouf plouf ! J'ai été vraiment subjugué par ce livre, il est magnifiquement écrit je trouve et comme toi j'adore les leçons de Lord Henry, ces réflexions, les satires qu'il fait du monde…j'en garde un souvenir très fort ! Après, aussi j'adore : ce n'est pas le même style, mais le même émerveillement et captivation ! Merci d'aimer ma fic !

Pour ce qui est de Draco, tu vas avoir certaines réponses par rapport à tes craintes, mais, tout n'est pas dit dans ce chapitre. La suite arrive très tard, mais elle arrive quand même, espérant que tu apprécieras autant !Oui, leur relation a beaucoup évolué et je compte bien la faire encore évoluer !Merci encore ! et BizBiz !

Hailie : Merci beaucoup pour ta review !Là, si tu a aussi prié, tu ne dois plus avoir de genou du tout avec le temps que j'ai mit à poster ce chapitre, mais ne t'en fais pas, je te payerais des prothèses !lol Non, sans rire désolé du retard, mais, n'étant chez moi que 1 jour et demi par semaine, c'est assez chaud de trouver du temps pour écrire, surtout que ces derniers temps je me suis plus consacré au dessin qu'à l'écriture ! hé hé les crétins décérébrés ne sont là que pour faire chier leur monde, et ce n'est pas finit, mais ne t'en fais pas la situation va s'éclaircir…J'aime aussi beaucoup la scène de la Bibliothèque, où ils croient avoir une vision, j'imaginais bien la scène.Bon, j'espère que ce chapitre te plaira !Bisous tous tendres et encore merci !

vert emeraude : Tiens, une nouvelle reviewveuse ! He bien merci beaucoup pour tes deux messages qui m'ont fait très plaisir et m'ont redonner du curage et de l'envi pour continuer la fic. J'espère que tu auras moins de temps à attendre avant de lire la chapitre qui suivra. Je suis vraiment désolé de ce retard. Merci beaucoup pour tes vœux !Bisous !

Maintenant, place au chapitre !

ENJOY

Poussières d'Ange

Chapitre dix : Poussières d'Ange

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Il était entraîné par une force invisible qui le tirait par la manche.

Lorsque la pression sur son bras disparu, il se prépara à riposter, à se défendre de cette force étrangère, mais il se retrouva face à des yeux verts qui le regardèrent avec gravité…

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"…Harry ?

Draco murmura ce prénom comme s'il avait du mal à réaliser ce qu'il venait de se passer.

Il fixa ses yeux à ceux de son sauveur et il y lu une inquiétude immense. Leurs regards ne restèrent accrochés que quelques fractions de secondes, mais cela suffit à donner le vertige au Blond. Toute la pression et l'angoisse qui s'étaient emparées de lui disparurent soudainement et il eut l'impression que son corps et son esprit se liquéfiaient. Et là, le besoin de se blottir dans les bras de Harry devint plus fort que tout autre chose. Il se précipita sur le jeune homme sans qu'il n'ai pu faire un geste et il l'étreignit aussi fort qu'il pu. Le jeune homme blond serra fort les paupières pour empêcher les gouttes salées qui lui brûlaient les yeux de tomber. Il essaya d'oublier ces ombres qui le poursuivaient en s'enivrant de l'odeur du jeune Gryffondor.

Harry finit par passer ses bras autour de lui, dans un geste protecteur et le colla un peu plus contre lui. Il expira bruyamment, comme si cela aurait suffit à calmer les battements précipités de son cœur et il posa son menton sur l'épaule du Blond. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, le temps que Draco arrête de trembler et que sa respiration s'apaise. Lorsque le Blond se détendit, Harry l'attrapa par les épaules et le força à le regarder dans les yeux.

Les pupilles du Serpentard étaient agitées et cherchaient un point d'attache autre que celui offert par le Gryffondor.

Le Brun fixa ces yeux remplis d'étoiles devant lui sans trop savoir quoi dire. Lui-même était dépassé par cette situation. Que devaient-ils faire à présent ? Arriveraient-ils à s'en tirer sans que personne ne les démasque.

Quel était l'avenir de leur nous ?

"Ca va aller, tu verras…Finit-il par dire à Draco qui recommençait à trembler.

"Non, ils me poursuivrons…Ca ne va pas…aller, répondit brusquement le Blond

"Si, je te le dis, je te protégerais, ils ne nous auront pas, nous sommes les plus forts…Sa voix s'était radoucie dans le but de calmer le jeune homme angoissé face à lui.

"Oui, parce que tu étais là cette fois, mais, tu ne pourras pas toujours être là. Comment je ferrais la prochaine fois ?

"Si, j'essayerais d'être là tout le temps…Et puis, si jamais je ne peux pas, tu pourras te défendre, tu en as les capacités. Je t'assure, tu es plus puissant que tous ces petits cons lobotomisés.

"Oui, peut-être, mais je n'ai jamais eu l'occasion de le prouver, répondit amèrement le Blond après quelques secondes de sombres réflexions…

"Ne t'en fais pas, il saurons un jour qu'ils ne te dépasseront jamais, moi je le sais en tous cas…Harry marqua une courte pause, fixant intensément son interlocuteur pour lui faire comprendre qu'il croyait vraiment ce qu'il disait…

"Oui.. mais, je fais quoi là, dans l'immédiat ? Je vais me faire lyncher si je les croise à nouveau… demanda Draco qui fit comme s'il n'avait pas relevé cette déclaration qui le troublait tant….

"Hey bien……. Rien, au contraire, il faut jouer un niveau au-dessus, il ne faut pas que leurs attaques ridicules t'atteignent, tu es au-dessus de tout cela je pense, tu n'as pas à leur prouver tes convictions…

"Oui, c'est vrai, leur opinion compte si peu pour moi, mais…en me les mettant à dos je mets tout Serpentard contre moi…

"Ta Maison compte t-elle tant pour toi ? Qu'est-ce que ça t'apporte maintenant d'avoir son soutient, tu n'as plus besoin d'assurer tes arrières comme avant…

"Oui, finit les mensonges et les faux-semblants, il faudra bien un jour que je me montre sous mon vrai jour, que j'arrête de mentir à eux et à moi-même aussi…

C'était une bien douloureuse constatation que le Blond venait de faire…Il avait tellement longtemps essayé d'éviter le sujet…Mais là, impossible de faire marche arrière, fuir cette réalité serait un véritable suicide et une trahison envers lui-même et Harry…

Le Brun le coupa dans ses réflexions :

"Là, le temps nous est compté, le sort que j'ai jeté ne dur pas indéfiniment…Nous en reparlerons plus tard….

"Et.. ?

"Et là, je crois que le mieux est de faire comme si rien ne s'était passé, va dans la Grande Salle manger, pour l'instant évite de te balader seul ou dans des endroits peu fréquentés, on en sait pas ce qu'ils peuvent tenter…

"Et tu crois que si je les snobe ils vont me laisser tranquille ?

"Pour ce soir en tous cas oui, après, pour ce qui est de la suite, je n'en sais rien…

Harry essayait d'être le plus rassurant possible, mais il y avait certaines choses qu'il ne pouvait résoudre…Lui aussi s'inquiétait beaucoup pour le Serpentard, il n'aurait voulu pour rien au monde qu'il lui arrive quoi que ce soit…Même s'il faisait confiance en ses capacités, il doutait quand même.

Il y eu un court silence qui avait plus de signification que n'importe quels mots...

Puis, Draco expira lentement et tandis qu'il déposait un léger baiser sur les lèvres froides du Brun, il lui murmura à l'oreille :

" Ce soir, même heure, même endroit… "

Et il disparut par la Grande Porte.

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Le Blond venait à peine de le quitter que Harry sentait déjà le Malaise du manque…Il effleura du bout des doigts ses lèvres, là où celles du Serpentard s'étaient posé quelques secondes avant…

Papillon incandescent sur une pétale de glace…

Tandis que lui aussi se dépêchait de regagner l'intérieur du Château, des interrogations dérangeantes assaillaient l'esprit du Gryffondor…

Il n'arrivait plus à s'expliquer cette panique qui l'avait envahie lorsqu'il avait vu Draco se faire encercler par les quatre autres Serpentards…

A ce moment précis, l'éphémère de leurs vies s'était imposé à lui, et aussi celle de son Blond aux yeux gris qui était en danger et il n'avait pas réfléchit une seconde de plus avant de lancer le sort…

Harry avait tellement eut peur de le perdre à jamais, sans même avoir pu s'expliquer ses véritables sentiments à son égard.

Cet événement lui avait permis de se rendre compte de la situation critique et fragile dans laquelle se trouvait Draco et le besoin urgent de la clarifier lui était apparue...

Mais ce n'était pas son rôle, lui était là pour l'aider, l'accompagner. Sa situation à lui n'était pas si complexe, personne n'avait remit en question les Forces qu'il défendait. Lui seul avait cessé de croire en lui-même.

La panique était partie, mais l'angoisse, elle, restait omniprésente, oppressante, plus puissante que jamais…

Il voulait tellement résoudre tous ces problèmes qui s'offraient à lui mais tout ne lui était pas destiné et lui échappait, et cela ne faisait pas diminuer ses soucis, au contraire…

Harry aurait tellement voulu être capable de défendre Draco contre tous, le garder à l'abris des imprévus de la vie, lui épargner le malheur qu'il avait vécut, lui offrir un bien-être sans failles…Mais pour l'instant il n'en avait pas les capacités, trop de choses encore leur barraient la route et s'interposaient encore entre eux.

Il leur faudrait du temps avant de toutes les éradiquer, oui, du temps et de l'ambition..

Mais au fond, l'ambition était là, et puis, ils avaient toutes l'éternité devant eux se dit Harry…

Oui, mais leur éternité à eux n'était pas si éternel qu'ils le croyaient et pouvait être amené à disparaître si on ne la bâtissait pas sur des bases solides……

C'est plongé dans ces réflexions confuses que Harry entra dans la Grande Salle où le dîner avait déjà été servi.

La première chose qu'il fit en rentrant fut de vérifier si Draco était bien installé à la table des Serpentard, et il fut rassuré quand il rencontra deux yeux gris que l'assurance avait gagnée…

Pour l'instant, tout se passait comme prévu…

Le Brun s'installa à sa table, évitant soigneusement de répondre à ses camarades qui lui demandaient avec insistance où il avait disparut toute l'après-midi. Ils durent se contenter d'une réponse vague comme " Dans les nuages " et " Ailleurs ".

Cela ne fit que renforcer l'avis que tous avaient : Harry voyait quelqu'un dont il s'obstinait à leur cacher l'identité…

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Draco fut tout de suite plus rassuré quand il vit une tête Brune passer à travers la porte.

Il était là, il allait pouvoir prendre soin de lui, le défendre…

était là, allait pouvoir prendre soin de lui, le défendre…

Les quatre jeunes mangemorts n'étaient pas encore présents quand le Blond était arrivé, mais cela ne l'avait pas apaisé pour autant, il attendait avec appréhension et chaque seconde faisait monter en lui cette peur inexplicable, insurmontable…

Il avait cru mourir, des sueurs froides lui venaient et le simple fait de repenser à ce qui venait d'arriver le paniquait. Son esprit s'était bloqué sur le fait qu'ils voulaient lui faire du mal, que l'époque où ils avaient du respect à son égard était révolue...

Il était partit dans un cercle vicieux sans fond, s'assommant lui-même de scénarios plus dramatiques les uns que les autres.

C'est sa propre mort qu'il se mettait en scène…

Chaque mouvement autour lui parvenait comme un danger potentiel et ses sens étaient aux aguets…Il ne devait laisser personne l'approcher…Tous les regards qui se tournaient vers lui semblaient hostiles à ses yeux…

Mais le regard de Harry avait comblé le vide et la solitude en faisant retomber d'un coup la pression et la peur qui s'étaient insinuée en lui durant ces courtes minutes sans sa présence réconfortante.

Il se sentait tellement étranger à ce monde maintenant, tous ces visages lui paraissaient tellement lointains, tellement éloignés de sa propre vie, de ses désirs et de sa réalité, tellement loin d'imaginer leur réalité…

A l'arrivée du Brun, le jeune Serpentard reprit plus tranquillement son repas, sans oublier de jeter de continuels coups d'œil vers son " sauveur ", son ange aux yeux verts…

Se replongeant au fond de cet océan d'émeraude, il s'égara de nouveau, oubliant la présence de ces formes floues qui se mouvaient autour des deux yeux qu'il ne cessait de regarder.

Mais, tout à coup, la Grande Porte s'ouvrit à la volée et claqua lourdement contre le mur, déchirant le brouhaha ambiant de la Grande Salle. Tous les visages se tournèrent vers les quatre silhouettes menaçantes des Serpentards, qui, tandis qu'ils se dirigeaient d'un pas décidé vers leur table, semblaient plus effrayants que jamais.

Draco crut défaillir quand il les vit arriver…Son cœur chavira et ses mains se mirent à trembler.

Ils venaient pour lui, il le savait, ces flammes dans leurs yeux lui étaient destinées…

Mais avant de faire le seul mouvement, il fixa son regard dans les yeux verts qui l'appelaient. Le soutient et la puissance de la volonté qui se lisaient dans les yeux du Brun étaient tellement intenses qu'ils firent immédiatement monter en lui une vague de confiance et d'assurance qui stoppa tous ses tremblements.

Plein de la force que Harry lui avait donné, Draco se prépara à accueillir ses adversaires avec le plus de nonchalance et de désintérêt possible.

C'est avec un sourire au coin qu'il observa Zabinni, Crabble, Goyle et Parkinson l'encercler de sorte à l'intimider.

Les Serpentards fulminaient et avaient du mal à contenir leur colère; Draco le voyait… Mais parce qu'il savait que Harry était là, il n'avait pas peur, à présent il savait ce qu'il devait faire.

Blaise, le regard plus fou que les autres interpella le Blond en premier :

"Malfoy….Siffla t-il de façon presque inaudible entre ses dents.

"Oui ? Que veux-tu ? Demanda le plus naturellement du monde Draco, comme s'il n'avait pas remarqué les éclairs qui lui étaient adressés et les centaines de regard curieux qui les entouraient.

Il fit exprès de garder son sourire préfabriqué, celui qu'il réservait aux autres, ceux à qui il ne devait pas montrer son vrai visage. Il devait agir comme si rien ne s'était passé.

Blaise fut d'abord surpris de cette réponse si simple et qui paraissait si innocente, il s'attendait à autre chose de la part de Malfoy. Et le fait que le Blond le questionne du regard en l'attente d'une explication avec toujours ce même sourire si candide lui coupa tout simplement la parole. Il se trouva dans l'incapacité totale de formuler une phrase et tous les mots qu'il s'était répété dans sa tête dans le but de ridiculiser le Serpentard ne lui revenaient plus… Draco les interrogeait toujours du regard, comme s'il n'y avait aucune menace dans leurs revendications. Il s'appuyait sur l'attention grandissante que leur apportaient les centaines d'élèves présents dans la Grande Salle : il devait jouer la comédie jusqu'au bout, les persuader de sa totale innocence et ignorance du sujet ; retourner la situation à son avantage…

Et cette fois, ce sont les quatre Serpentards qui se ridiculisèrent, incapables de parler et d'exprimer ce qu'ils semblaient si pressés de dire …Ils restèrent là, face à Draco, muets, les bras ballants, ayant perdus tous leurs moyens face à un " simple " sourire.

Le Blond expira, un air désespéré sur le visage et prononça de façon à ce que le maximum de personnes dans la salle l'entende :

" Hé bien, si c'était pour me dire cela, je ne vois pas pourquoi vous m'avez dérangé ".

Et il fit volte-face vers la table dans le but de reprendre son repas le plus naturellement possible, essayant de faire abstraction des quatre masses à qui il tournait désormais le dos.

Les spectateurs silencieux de la scène finirent tous par se tourner vers leur assiette, n'ayant pas obtenus l'action qui s'était pourtant si bien annoncée.

Tous sauf Harry qui adressa un sourire de victoire et un clin d'œil à Draco qui se trouvait à présent face à lui.

Le Blond, lui, attendit que ses quatre " agresseurs " aillent s'asseoir à la table pour oser répondre aux yeux verts, de la satisfaction et de la reconnaissance débordant de son regard gris bleuté.

C'est un sourire de pure joie qui flotta sur ses lèvres jusqu'à la fin du dîner, et il le fit partager à Harry à travers la Grande Salle juste par la communication de leurs pupilles…

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Le Gryffondor eu du mal à s'arracher de la contemplation des yeux gris à laquelle il s'adonnait depuis le début du repas lorsqu'il dû suivre ses camarades de maison. Mais il le fit quand même, à contrecœur. Il n'avait pas envi de laisser le Blond affronter seul les démons qui le poursuivaient, seul face à la vérité qui devait être bientôt dite…

Alors qu'il emboîtait le pas à ses amis, Harry sentait l'inquiétude qu'il avait ressenti tour à l'heure le regagner. Cette même peur s'insinuait de plus en plus en lui à mesure qu'il s'éloignait du Blond. Chaque pas de plus diminuait ses possibilités de pouvoir l'aider. Il n'avait que faire des discutions autour de lui et ne prêtait aucune attention aux autres Gryffondors tellement l'angoisse le retenait dans ce proche passé qui lui avait révélé une vérité qu'il aurait préféré ignorer et ne jamais voir se dévoiler à lui. Il jetait constamment des regards en arrière, dans l'espoir de voir ou ressentir un signe qui l'aurait alerté d'un danger potentiel pour Draco.

Mais, tout cela était vain, il le savait bien, et il se maudissait d'être aussi faible, aussi sensible et fragile…

Il avait beau avoir dit au Blond que tout allait s'arranger et que ce n'était pas la peine d'y faire attention, lui-même avait son esprit entièrement concentré sur cela.

Mais, comment allait-il pouvoir le protéger d'une chose qu'il craignait autant que lui ? Il ne devait pas céder à ses peurs de débutant, il en avait vu d'autres, connus des dangers beaucoup plus grands et affronter bien plus mortels ennemis que ces quatre rigolos qui ne faisaient pas le poids face à lui, le Si-Grand-Harry-Potter…

Oui, mais alors, pourquoi avait-il autant peur ? Pourquoi n'arrivait-il pas à se raisonner ? Harry ne voulait pas penser que c'était parce que cette fois-ci il n'y avait pas les mêmes enjeux, que cette fois, il y avait quelqu'un en plus, quelqu'un de spécial à protéger… Quelqu'un à qui il n'aurait supporté qu'on fasse le moindre tord, non pas le moindre…

Le Brun se força à penser à autre chose lorsque l'habituel doux vacarme qui régnait dans la Salle Commune le fit revenir sur Terre. Où il était, il ne pouvait rien faire pour aider le Serpentard, alors, ce n'était pas la peine qu'il s'encombre autant l'esprit. Et puis, agir directement contre les quatre jeunes mangemorts l'aurait trop discrédité…Pas la peine de céder aux pulsions meurtrières qui lui venaient quand il repensait à la scène devant le stade...Non, ni lui ni Draco n'avez à y gagner s'il réagissait comme cela, de façon irréfléchie et incontrôlée…

Pour essayer de se changer les idées, Harry pensa bon de se précipiter dans son dortoir pour trouver du travail à faire…Peut-être que les cours de Potion allaient l'aider à ne pas y penser…

Mais, c'est sous les regards amusés de ses amis qu'il abandonna ce projet au bout de quelques minutes…Le Brun, piqué au vif qu'ils osent se moquer de lui faillit leur crier qu'ils n'avaient aucune idée de ce qui le tourmentait et que cela ne le faisait pas rire du tout, mais il se retint car il pensa qu'après il aurait été obligé de s'excuser et de donner des explications. Chose qu'il ne voulait pas du tout faire…Le moins tôt possible d'ailleurs.

Alors que les autres Gryffondors avaient des activités diverses autour de lui, Harry tourna en rond pendant un long moment dans le dortoir, à la recherche d'une échappatoire, un moyen de s'occuper l'esprit jusqu'à l'heure de son rendez-vous…Il était persuadé que ses amis étaient bien trop occupés pour s'intéresser à lui, mais en fait, leur seule occupation était de le regarder errer, de son lit à son bureau, du bureau à la fenêtre et ainsi de suite, faisant bien attention d'éviter la salle de bain…

A un moment, Harry se retrouva au milieu de la pièce, les poings serrés et la mâchoire contractée à trop essayer de ne pas penser au Blond, avec tous les regards de ses compagnons de dortoir et ceux de Ginny et Hermione braqués sur lui. Sur le coup, se rendant compte du spectacle qu'il leur donnait à voir, il paniqua, tourna trois fois sur lui-même avant de se jeter sur son lit et d'attraper le livre que le Blond lui avait conseillé comme si c'était cela qu'il cherchait depuis tout à l'heure. Ce manège ne fit pas pour autant se détourner les regards, au contraire, il pouvait à présent entendre des rires étouffés l'entourer. Pour essayer de faire abstraction de ces moqueries, il leur tourna le dos et ouvrit le livre qu'il commença à lire, mais, là encore, il ne tint pas plus de quelques minutes. Il lui était impossible de se concentrer. Et il sentait encore la pression des regards curieux dans son dos qu'il ne pouvait fuir…

Mais, à quoi bon les fuir ? Il ne pourrait pas le faire constamment…

Alors, étant arrivé à cette conclusion, il posa son livre et se tourna vers eux, en poussant un long soupir de résignation…

Ils avaient gagné…

Allongé sur le ventre, il les regarda chacun leur tour dans les yeux, et il pu lire dans certains une flamme de victoire…

En détaillant plus profondément la situation, c'était vraiment flagrant qu'ils étaient tous là par curiosité, pour forcer Harry à parler, pour savoir…

Ron et Neville étaient installés devant un echéquier où même les pièces semblaient tourner la tête vers Harry, Seamus et Dean étaient tous les deux sur le lit de ce dernier, en train de faire semblant de lire un livre de botanique et les deux filles qui s'étaient glissées sur les draps de Ron semblaient jouer à un quelconque jeux de carte.

Que de fausses occupations car si on connaissait mieux leurs habitudes on aurait su que le jeu d'échec se trouvait d'ordinaire toujours dans la Salle Commune, que Dean et Seamus ne faisaient plus de Botanique et que Hermione et Ginny ne jouaient plus aux cartes depuis longtemps…

Le Brun qui se retrouvait maintenant devant eux, sans issue possible et se rendant compte de la situation se mit à sourire bêtement, se moquant lui-même de son comportement passé et son sourire se transforma vite en rire accompagné de la cascade de ceux de ses amis.

Ils rigolèrent longtemps, jusqu'à en avoir mal au ventre. Des semaines voire des mois s'étaient écoulées depuis qu'ils n'avaient plus eu de fous rires collectifs comme celui-ci, aussi futiles et légers. Cela remontait au début de la guerre, jusqu'à ce que le peu d'innocence qu'il leur restait s'envole pour ne jamais revenir…

Les larmes de joie qui lui inondaient à présent le visage firent à Harry un bien fou. L'angoisse avait disparue en quelques secondes de rires partagés, en quelques fragments d'amitiés infinies.

Lorsque les éclats de félicité qui avaient envahit le dortoir diminuèrent, Harry essuya ses yeux, et cette fois, c'est un soupir de profond soulagement qui s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne regarde à nouveau ses amis. C'est avec ironie et auto-dérision qu'il entama la conversation :

Alors, quel grand secret voulez-vous que je vous révèle ?

"Le nom de ta Dulcinée ! cria Ginny qui ne tenait plus en place.

"Tu ne passes pas par quatre chemins toi…fit Harry moqueur, mais une pointe de doute l'envahissait. Je vous réserve cela pour une autre fois, sinon il n'y a plus d'intérêt…

"Ha, c'est pas cool enchaîna Ron un peu déçu…Sa Maison alors !

"Non, trop facile…répondit Harry que ce jeux commençait à amuser, il était tellement persuadé qu'ils ne trouveraient pas…

"Blond…de, brune, rousse, chauve ? demanda Seamus qui fit lui fit un clin d'œil, le lapsus n'était pas involontaire…

"Heu…Blonde, fit Harry qui rigolait intérieurement.

"Ho mince, ce n'est pas moi ? Ironisa Ginny, faisant mine d'être déçue… Moi je dis : le Pouvoir aux Rousses ! Ce qui fit rire tout le monde.

"Grande, moyenne, petite, naine, lilliputienne, géante ? Continua Dean amusé.

"Si je te réponds dans la moyenne, ça t'aide ? le piégea Harry.

"Hé, tu triches, t'as pas le droit !S'insurgea Ron pour rire.

"Non non non, ce sont mes règles, et puis en plus c'est la vérité ! répliqua le Brun.

"Bon, à mon tour…s'imposa Neville qui n'avait encore rien dit… Mince, maigre, ronde, grosse, dans la moyenne ?

"Enooorme ! Mima Harry, un nouvel éclat de rire le guettant…Il savait que Seamus et Dean se feraient un plaisir de déplacer les propos et de faire fonctionner leur esprit pervers et tordu…

"Ho, arrêtez, on se moque pas des grosses les gars, c'est pas sympa ! les réprimanda Hermione qui voyait les cinq garçons pliés en deux tellement cette hypothèse les faisaient rire et leur semblait improbable…

"Non, sérieusement, je te dirais hors norme, enchaîna Harry, se faisant un plaisir de dessiner une silhouette de mannequin dans l'air qu'il savait complètement inapropriée à celle du Blond, mais cela lui faisait tellement plaisir de les induire en erreurs…

"Je ne te crois pas, c'est pas possible, je connais intimement toutes les plus belles filles de Poudlard et la seule qui correspond à ces critères est celle sur qui j'ai des vues…

"Hahaaaa, il va se faire piquer son terrain de chasse ! le raya Ginny, Alors là, Harry, t'as intérêt à courir vite car on ne vole pas la proie d'un Weasley !

"Non, rassures-toi Ron, le Brun faisait semblant d'être apeuré…J'ai vérifié, ce n'est pas la même, je t'assure, celle-ci tu connais pas son parfum , c'est sûr !

"Ha mince, je ne vois pas du tout alors ! Mais, allez, dis-nous qui c'est…Le supplia Ron.

"Non, non et non, c'est définitif! Pas de nom, pas de Maison, un point c'est tout ! Fit le Brun d'un air faussement déterminé.

"Pffff, t'es vraiment pas drôle comme gars, se plaignit la Rousse. On la connaît au moins ?

"Ha, oui, ça pour sûr que vous la connaissez…

"Quelle année ? Cria Dean comme s'il venait d'avoir la question du siècle.

"Hummm, ça m'embête de vous le dire, mais bon, allez, je vais pas faire mon sadique…Septième…Leur avoua à contrecœur Harry.

"Ha ha, ça réduit le choix, murmura Seamus avec son air d'inspecteur de police. Blonde, bien gaulée, en Septième année…Hum hum...Ca se précise tout cela…Finit-il d'un air mystérieux.

"Quoi ? Tu sais qui c'est ? Aller, dis le nous ! S'exclama Ginny, impatiente.

"Non, j'ai dit que ça se précisait, pas que j'avais trouvé. Et puis, de toutes façons, je ne donnerais pas de nom avant d'être totalement sûr de moi…

"T'as pas d'autres indices à nous donner Harry ? demanda Ron.

"Heu…Non, je crois que ça va aller pour ce soir…Harry commençait à se sentir mal à l'aise, Seamus et Dean en savaient déjà trop et cela commençait à devenir très dangereux.

"Allez, non, tu vas pas nous laisser comme ça, on veut en savoir plus, fais pas ton mesquin ! S'insurgea presque Ginny, frustrée.

"Non, le jeux est finit, dit-il d'une voix un peu plus ferme. D'ailleurs, c'est bientôt l'heure de mon rendez-vous, alors, si vous permettez...Fit-il en se levant et en esquissant une courbette.

"Tu ne veux vraiment pas nous en dire plus ? questionna Neville dans un dernier espoir.

"Non, le reste, ce sera à vous de le deviner…Mais, le premier que je prends à m'espionner se retrouvera vite en train de cracher des limaces, alors…Gare ! Leur fit Harry mimant la menace, mais avec au fond beaucoup de sérieux.

"Mouais, même pas drôle ce type, râla Ginny à l'intention d'Hermione, J'ai bien fait de ne pas sortir avec lui, le provoqua t-elle en rigolant.

"Ha ouais, parce qu'il a déjà été question que vous sortiez ensemble ? demanda Ron, suspicieux. Tu ne m'en avais jamais parlé Harry…fit-il sur un ton de demi-reproche demi-plaisanterie.

Pour toute réponse Harry leva les yeux aux ciel et souleva ses épaules dans un signe d'impuissance et de fausse lassitude. Après, ceci, ils comprirent tous que la discussion n'irait pas plus loin et finir tous soit par retourner dans leur dortoir, soit pas trouver une vraie occupation pendant que Harry se préparait un minimum pour son rendez-vous.

Tout en s'habillant, Harry se rendait compte à quel point cette discussion avec ses amis lui avait fait du bien, malgré les informations qu'il aurait pu éviter de donner. Il se disait à présent que la chose qu'il y avait entre lui et Draco ne devait pas être aussi difficile à accepter pour eux s'ils venaient à la découvrir où s'il leur avouait. En dépit de tout ce qui s'était passé, de tous les changements apportés par la Guerre et ses conséquences, l'amitié sans faille et la complicité qui les liaient n'étaient pas rompues. Le Brun pouvait encore compter sur eux, s'appuyer sur eux s'il en éprouvait le besoin.

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Lorsqu'Harry se leva pour partir avec ses amis à la fin du repas, Draco faillit le suivre en courant tellement il avait peur de se retrouver seul face aux quatre Serpentards sans l'appui des deux pupilles vertes. Il le regarda partir avec au fond de ses yeux humides un désespoir et une crainte énormes.

Quand le Brun fut totalement sortit, le Blond paniqua durant quelques courtes minutes, complètement désemparé, ne sachant plus quoi faire. Il jeta des regards partout autour de lui à la recherche d'un quelconque réconfort, mais ne trouva rien sur quoi se fixer et puiser le courage dont il aurait besoin. Non, seul les émeraudes du Brun pouvaient le lui donner, pour elles seules il pourrait retrouver ce courage.

Se rendant compte que cela ne servirait à rien de se mettre dans un état pareil et que le Gryffondor était à présent trop loin pour encore lui venir en aide, il réalisa qu'il lui fallait prendre sur lui-même et affronter ses craintes seul.

Alors, après tout ce temps durant lequel il oscilla entre la raison et l'inexplicable peur, Draco finit par se lever à son tour, la tête haute, tout en faisant exprès d'ignorer les quatre regards chargés de haine qui le suivaient. Tandis qu'il se dirigeait le plus calmement possible vers la Grande Porte, il pensait le plus fort possible aux deux yeux d'un vert pétillant pour lesquels il se battait, fixant toute son attention sur eux.

Il se concentra tellement bien dessus, que, lorsqu'il arriva à sa chambre, c'est un véritable doux sourire rêveur qui planait sur ses lèvres, reflet de ses purs sentiments pour le Brun. Il avait complètement oublié la situation d'austérité et de relatif danger dans laquelle il se trouvait quelques instants plus tôt.

Il se posa tranquillement sur son lit et commença à rêver, les yeux rivés au plafond vers un infini fait d'éclats émeraudes et l'esprit plongé dans une mer de doux songes.

Draco s'égara ainsi pendant de longues minutes, complètement coupé du monde extérieur, repartit dans un univers lointain connu que de lui seul et de celui qui apparaissait dans chacun de ses rêves.

Mais, il fut violemment tiré de ces songes lorsque trois coups secs et francs furent frappés à sa porte. Le jeune homme sursauta et ne prit pas plus de quelques secondes pour se remettre les idées en place et laisser l'angoisse et l'appréhension le regagner.

Il en était sûr : c'était eux, ils venaient finir ce qu'ils n'avaient pu finir tout à l'heure… Il n'avait pas d'échappatoire possible, Harry ne viendrait pas le sauver cette fois-ci. Il devait se débrouiller seul.

Tout en faisant tourbillonner toutes ces constatations effrayantes dans sa tête, le Blond faisait le tour de sa chambre, le pas précipité à la recherche d'une quelconque solution. Mais il n'avait pas toute la nuit….

Effectivement les coups se réitérèrent, et cette fois plus forts que la précédente, l'insistance lui prouva que c'était les quatre Serpentards qui venaient chercher vengeance.

Son cœur palpitait à une vitesse alarmante dans sa poitrine et son sang battait dans ses tempes à lui faire perdre la raison. Les murs même de sa chambre semblaient se resserrer autour de lui au rythme des palpitations qui agitaient tout son corps. Plus il se disait qu'il ne devait pas paniquer, plus les coups se faisaient insistants et plus sa peur grimpait. Le jeune homme fit encore monter son état jusqu'à l'extrême, jusqu'au moment où la porte se mit à vibrer dangereusement…

Le danger était imminent, il lui fallait réagir, vite et maintenant, sans plus attendre deux secondes de plus pour ne pas se mettre dans une situation vraiment difficile.

Et, c'est quand il vit une raie de lumière passer sous la porte qu'il eu l'impression qu'un éclair lui traversait l'esprit, ayant l'effet d'un sceau d'eau froide.

Ses peurs descendirent d'un coup et il retrouva toutes ses facultés mentales, l'instinct de survie l'ayant fait réagir très rapidement.

Alors, sans se poser plus de questions, le Blond se dirigea vivement sur la porte et, après avoir pris une grande inspiration et s'être assuré d'avoir sa baguette sous la main il ouvrit la porte à la volée et se précipita dehors, bousculant plus ou moins doucement les quatre masses entassées devant la sortie.

Il passa comme s'ils n'étaient pas là et, se déplaça si vite qu'ils n'eurent pas le temps de réagir. Alors qu'il s'éloignait dans le couloir vers la Salle Commune, il leur dit sur le ton le plus neutre et détaché possible que ce n'était pas la peine de faire autant de bruit s'ils voulaient qu'il aille jouer avec eux dans la Salle Commune. Comme si cela était une évidence et courant qu'ils se retrouvent devant un jeux de cartes, comme de veilles connaissances. Ils furent tellement surpris, que, comme la fois précédente, ils ne firent rien, ne répondirent rien et le regardèrent s'avancer dans le corridor, le pas leste et léger, comme insouciant de les avoir mit dans un état de colère extrême.

Draco, même s'il n'en avait pas l'air, angoissait intérieurement. Il se débrouilla pour arriver là où il y avait le plus de monde possible dans la Maison, c'est à dire la Salle Commune. Il repéra vite un fauteuil vide et se dépêcha le plus lentement possible de s'y asseoir et de faire l'ennuyé.

Ainsi, lorsque les quatre Serpentards qui avaient enfin réalisé qu'il venait de leur filer entre les bras arrivèrent dans la Salle à sa poursuite, ils le trouvèrent tranquillement assis, en train de regarder des Secondes année jouer au poker sorcier en trichant allègrement.

Celui-ci, le coude appuyé sur un de ses genoux croisés, leur jeta à peine un regard d'indifférence lorsqu'ils passèrent devant lui de la rage débordant des yeux. Mais avec le monde qu'il y a avait autour, ils ne pouvaient rien faire, il ne leur était impossible d'agir frontalement surtout avec les Premières et les Secondes années qui se trouvaient dans les alentours. Trop risqué…

Ils se posèrent dans un coin de la Salle et le surveillèrent du coin de l'œil alors qu'il avait entamé une partie d'échec avec une Troisième Année rougissante. Le Blond leur fit un beau sourire mi-nargueur mi-neutre.

La victoire lui revenait encore.

Le Blond savait bien que c'était un peu lâche, mais il n'avait pas beaucoup d'autres solutions s'il ne voulait pas avoir recourt à la violence. Car, au fond de lui, il savait que s'il en prenait la peine il pouvait les battre tous les quatre. Mais il n'était pas d'humeur du tout, non pas ce soir, et aucun autre d'ailleurs…

Qu'elle soit subie ou infligée, la violence avait trop longtemps fait partie de son quotidien. En ce réconciliant avec son pire ennemi, il voulait aussi rompre avec cette brutalité et ce froid qui accompagnaient tous ses rapports humains.

Les secondes, puis les minutes s'écoulèrent doucement jusqu'à accomplir une heure qui vit se vider une partie des occupants de la salle. Draco voyait bien ses traqueurs faiblir dans leur vigilance et paraître de moins en moins détendus et discrets dans leur entreprise d' "espionnage " tandis que lui gagnait en assurance au fur et à mesure que le temps défilait. Il était de plus en plus persuadé de sa relative invulnérabilité.

Avant qu'il ne reparte se réfugier dans sa chambre, il lui fallait trouver une autre astuce pour les tenir à distance, une quelconque excuse. Il réfléchit un petit instant et tout à coup, l'idée lui vint.

Le plus discrètement possible, il se rapprocha d'un élève de Sixième Année qui révisait sur une table, faisant semblant d'avoir fait malencontreusement voler une pièce du jeu jusqu'à lui. Il retourna ensuite à sa place et reprit son combat tranquillement. Mais, une ou deux minutes plus tard, l'élève qu'il venait de quitter se leva et sortit de la salle sans se faire remarquer et réapparu quelques minutes plus tard pour se diriger vers les quatre Septièmes Années qui se cachaient toujours dans le même angle. Il leur dit, le plus sérieusement possible que le remplaçant de Rogue voulait les voir pour leur confier un travail important et qu'il fallait qu'ils se rendent dans son bureau sur-le-champ. Ceux-ci rechignèrent, mais ils n'eurent pas d'autre solution que de le suivre vu la fermeté dont il faisait preuve. Ils n'oublièrent pas de jeter un dernier regard haineux à l'encontre du Blond, qui fit un léger et discret clin d'œil à son complice.

Une fois assuré qu'ils ne ferraient pas demi-tour, le jeune homme prit gentiment congé de sa camarade de jeux et se dépêcha de s'éclipser dans sa chambre, qu'il scella de plusieurs puissants sorts.

Ayant vérifié la viabilité de sa porte, Draco se posa sur son lit, exténué, assis en attente de leur retour éventuel. Mais, il attendit de longues minutes dans une angoisse modérée sans rien entendre, sans recevoir de signes alarmants qui les auraient annoncé. Il finit par plus ou moins se calmer et se féliciter de ses ruses, même s'il devait sacrifier quelques gallions pour récompenser le garçon qui l'avait aidé à les attirer loin de lui.

Une fois toute angoisse passée, il trouva bon de tuer les minutes qu'il restait avant son rendez-vous en avançant dans sa lecture captivante du Parfum.

Mais, l'heure arriva bien vite et là encore l'angoisse revint, presque aussi oppressante et enivrante. C'est donc un Draco transit de peur qui passa le pas de la porte de sa chambre pour se jeter dans le péril du couloir, vers les deux yeux verts dont il ne pouvait se passer, dans la quête de questions essentielles.

C'est en déambulant dans les couloirs obscurs que l'idée commença à germer dans son esprit confus…

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Harry trépignait d'impatience, cela faisait plus de dix minutes qu'il attendait Draco. L'inquiétude commençait à le gagner, d'habitude, c'est lui qui arrivait en retard, il ne comprenait pas pourquoi le Blond n'était pas déjà là…

Quelques minutes durant lesquelles son angoisse alla en augmentant s'écoulèrent jusqu'à ce qu'il voie une ombre furtive approcher dans le couloir. C'était Draco.

A peine le jeune homme arriva-t-il à sa hauteur que le Gryffondor se jeta sur lui :

"Tétais où ? Qu'est-ce que tu faisais ?

"Ho, doucement, laisse moi souffler un peu s'il te plaît…Draco, qui paraissait avoir couru prit une grande inspiration : Excuse-moi, mais avec ce qui s'est passé tout à l'heure, j'ai dû prendre des raccourcis pas possibles pour ne pas tomber sur les quartes autres abrutis qui me cherchent sûrement depuis des heures…

"Excuse-moi, je m'inquiétais…Harry était un peu confus de ne pas y avoir pensé plus tôt.

Draco était penché en avant, les genoux dans les mains, essayant de reprendre son souffle.

Harry attendit quelques secondes avant d'enchaîner :

"Tu sais, tu peux prendre ma cape, maintenant je n'en ai plus besoin, en tous cas moins que toi…Je suis bête de ne pas avoir eu cette idée plus tôt…

"Tu crois ? Draco ne croyait pas qu'il veuille bien lui prêter un objet si précieux et d'une valeur affective aussi forte…

"Oui, j'en suis sûr, et puis, je serais plus rassuré si tu la prends…Le Gryffondor rougit en disant cela, jamais il n'aurait imaginé s'inquiéter autant pour son ex-ennemi et cela le rendait mal à l'aise.

"Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir, car je sais que tu y tiens beaucoup…Draco s'était relevé et regardait à présent le Brun dans les yeux…

Harry, ne sachant quoi dire et sentant le trouble l'envahir, resta immobile et muet durant un instant. C'est le Blond qui le sortit de sa léthargie :

"Harry ?

"Hein ?…Ho, excuse-moi, je m'étais…égaré…. Dit ce dernier, confus.

"Oui, je l'ai bien vu, répondit le Serpentard un sourire aux lèvres.

"Heu…Tiens, finit-il par dire, lui tendant la cape qu'il avait caché sous son pull.

"Merci, fit Draco reconnaissant. "

Un court silence s'en suivit ; les deux jeunes hommes ne savaient plus quoi dire.

C'est Harry qui le rompit :

"On y va ?

"Heu…non…Le Serpentard semblait hésiter. J'ai eu une idée tout à l'heure. Tu sais, comme tout cela a commencé quand nous nous sommes battus pour la dernière fois...Hé bien je me suis dit qu'on pourrait retourner dans la salle des cachots pour voir si on trouve quelque chose. Enfin, c'est juste une idée…

"Hum…Harry réfléchissait. Tu as tout à fait...raison ! Très bonne idée même ! Pourquoi n'y avons nous pas pensé plus tôt ! Le Gryffondor semblait très enthousiaste. Allons-y tout de suite ! "

Disant cela, le jeune homme attrapa le Serpentard par le bras pour l'approcher de lui et il passa la cape par-dessus leurs deux têtes.

Une fois que le malaise de leur proximité fut passé, le Blond eut un sourire de contentement : Harry approuvait son idée !

Pendant qu'ils marchaient, leurs deux bassins se frottaient l'un contre l'autre. Leurs corps n'avaient jamais été aussi proches l'un de l'autre pendant aussi longtemps..

Ils traversèrent ainsi le Château silencieux, sous la protection de la cape, l'un contre l'autre, l'envi naissant à chaque pas dans le creux de leurs ventres. La chaleur entre eux augmentait de plus en plus, mais ils continuaient à avancer, comme si de rien n'était, essayant d'ignorer le désir qui s'emparait d'eux. Ni Harry ni Draco n'auraient été capable de dire laquelle de leur main se posa la première sur la hanche de l'autre, toujours est-il qu'ils se retrouvèrent accrochés et qu'ils faisaient leur possible pour rentrer le plus en contact avec le flan de l'autre.

A un moment, Harry se détacha un peu du Blond pour vérifier si personne ne venait dans le couloir qu'ils allaient emprunter.

Et lorsqu'il se retourna vers le jeune homme pour lui dire que la voie était libre, ses lèvres furent capturées par celles d'un certain Blond aux yeux gris.

Le Brun écarquilla les yeux de surprise, mais il les referma bien vite pour savourer le baiser langoureux que Draco lui offrait.

Très vite il passa ses bras autour de la taille du Serpentard qui avait mis les siens autour de son cou.

Cette fois, leurs bouches ne se cherchèrent pas trop longtemps : ils avaient la hantise de se faire interrompre.

Quand il sentit la langue de Harry venir caresser la sienne pour approfondir leur baiser, Draco ne pu se retenir de lâcher un léger gémissement de satisfaction. Cela lui avait tellement manqué…

Leurs langues se touchèrent, s'effleurèrent et se cherchèrent inlassablement dans leurs bouches, jouant à un jeu très amusant et follement excitant.

Ils étaient là, enlacés dans la pénombre, appuyés contre un des murs glacés du Château, mais la température que leurs corps en ébullition dégageaient suffisait à chasser de leur esprit toute idée de froid. Les deux jeunes hommes ne pouvaient se rassasier l'un de l'autre, se donnant à la fois passion et douceur. Ils pouvaient enfin assouvir les fantasmes qui les avaient hanté pendant trop de temps, expulser cette frustration et cette angoisse. Harry et Draco s'embrassèrent longtemps, le temps qui leur semblait nécessaire pour combler leur manque.

A bout de souffle, ils finirent par se séparer, reprenant lentement leur respiration. Ils se sourirent et se regardèrent intensément, satisfaits et heureux, tout simplement. Leurs yeux qui ne se quittaient plus pétillaient dans l'obscurité du couloir. Sans un mot, ils reprirent lentement leur route, toujours serrés l'un à l'autre. La frustration avait quitté leurs corps, mais le désir était toujours aussi ardent.

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Les deux jeunes hommes se rappelèrent à peine comment ils y étaient arrivés, et ne se rendirent pas plus compte qu'ils se trouvaient en terrain " ennemi ". Mais même l'ambiance lugubre qui régnait dans les cachots ne réussissait à effacer les sourires béats de leurs visages.

Ils étaient enfin devant la salle. L'endroit était le même : cette lourdeur de l'air et cette obscurité dérangeante.

Harry déglutit doucement et serra plus fort Draco dans ses bras. Ils enlevèrent la cape de sur leurs têtes et se jetèrent un regard inquiet. La joie était quelque peu descendue.

C'est le Serpentard qui passa la porte le premier et le Gryffondor lui emboîta tout de suite le pas. Leur entrée fut suivie du long grincement des gongs de la porte.

Au début ils ne virent rien à part du noir et du vide angoissant. Ils eurent l'impression d'être devenus aveugles pendant quelques secondes tellement l'obscurité était épaisse.

Mais, ensuite, comme la lumière d'une étoile, celle de l'unique fenêtre ronde vint à eux, progressivement, et ils se retrouvèrent engloutis dans le halo de lumière qu'elle projetait au sol.

Leurs yeux eurent à peine le temps de s'habituer à cette pénombre que la salle toute entière se mit tout à coup à tourner autour d'eux, leur faisant perdre tous leurs repères…La seule chose qu'ils étaient capables de discerner restait ce cercle de lumière, au milieu duquel ils se trouvaient.

Les deux jeunes hommes eurent l'impression qu'ils allaient se noyer dans ce tourbillon incongru et inquiétant, et pour ne pas sombrer, ils se rapprochèrent l'un à l'autre et se collèrent, dos à dos et les mains liées, l'autre restant le seul point d'attache qu'il leur restait dans cette confusion ambiante.

La salle toute entière réagissait à leur présence, comme si elle voulait leur communiquer quelque chose.

L'image que la salle leur rendait se mit à tourner de plus en plus vite autour d'eux, comme si c'était eux qui perdaient de plus en plus la tête involontairement, comme si tout cela n'existait qu'à travers leurs esprits dérangés.

Les deux jeunes hommes eurent à peine le temps de s'y habituer que, comme ils étaient venus, les mouvements s'arrêtèrent, et tout repris sa place, le sol ne tourna plus et ils se retrouvèrent au sol, poussés par cette agitation insensée. Harry et Draco se relevèrent, complètement désorientés et l'esprit embrouillé. Ils échangèrent des regards remplis de questionnement et de surprise, ils ne s'attendaient pas du tout à cela.

Mais, malgré le fait que les mouvements rotatifs autour d'eux avaient cessé, tout n'était pas rentré dans l'ordre.

Etait-ce le fait que Harry voyait trouble alors qu'il avait encore ses lunettes sur le nez, ou encore le fait que Draco voyait des milliers d'étoiles tourner autour d'eux…

Ils secouèrent le tête, comme après une chute dans le but de remettre leurs idées en place, mais ces impressions ne partirent pas, bien au contraire, elles s'intensifièrent et persistèrent dans leur esprit.

Alors qu'ils se déplaçaient dans la salle à la recherche d'un indice, tous leurs gestes leur paraissaient ralentis, comme si ils se trouvaient dans une pièce où le temps était suspendu, en attente de quelque chose.

S'ils n'avaient pas étaient si sûr d'eux, ils auraient cru que quelqu'un leur avait versé une substance illicite dans leur verre ou leur avait fait fumer une de ces herbes qui fait planer tellement leur vision ressemblait à un trip psychédélique rempli de mouvements informes aux couleurs saturées.

Ils progressèrent à travers la pièce à coup de "Lumos " de plus en plus insistants, l'étrange phénomène les empêchant de voir correctement.

L'espace entier de la salle se remplissait peu à peu d'une substance bizarre, transparente mais pourtant presque palpable par l'ambiance si particulière qu'elle créait.

Les deux jeunes hommes évoluaient au milieu d'une brume composée de minuscules particules de lumière, de plus en plus réfléchissantes et brillantes à mesure que les secondes défilaient.

Mais, l'endroit où ce phénomène s'exacerbait était dans le rond de lumière qui avait été témoin de leur confusion, à cet endroit précis, les poussières semblaient s'embraser dans un perpétuel mouvement d'ébullition.

Harry et Draco, ne pouvant plus supporter ce brouillard accablant qui les aveuglait et semblait leur boucher tous les sens se dirigèrent ensemble, main dans la main vers la sortie. Ils n'avaient rien trouvé dans cette salle vide et ils allaient mourir étouffés par cette substance étrange s'ils ne sortaient pas le plus vite possible.

Mais, à côté de la porte, encastré dans le mur un objet presque fluorescent s'imposa à eux. Ils se demandèrent comment ils avaient fait pour ne pas le remarquer plus tôt, car, toute cette brume étrange s'en échappait pour aller se répandre dans la salle toute entière.

Plus ils s'approchaient, plus l'activité des particules autour de l'objet s'intensifiait, comme si c'étaient eux qui provoquaient cette réaction chimique insolite. Ce n'est qu'une fois devant que l'objet en question leur revint en tête et la situation qui les avaient mené à lui aussi.

Ils se revirent, dans un flash violent, des jours auparavant, alors que Rusard allait les démasquer, se précipiter sous ce vase éclaté pour se cacher :

" Lorsqu'il avait ouvert la porte, un étrange nuage de poussières s'était soulevé , provenant d'un vase cassé qui gisait dans une sorte d'étagère encastrée dans le mur, juste au-dessus des têtes de nos deux héros.

Mais, ce que personne ne remarqua, c'est que le nuage ne s'affaissa pas, il resta suspendu dans l'air tout le temps que mis le Concierge à examiner la salle des yeux. "

Ce vase qui était alors remplis de ces poussières qui maintenant envahissaient la pièce…

Il était maintenant évident pour eux que cette agitation qui survenait dans ces particules était liée ou causée par eux…Mais, comment faire pour empêcher ce nuage de feu de se répandre dans tout l'air et même hors de la salle ? Ce mouvement semblait inlassable et irréversible.

Ils restèrent immobiles de courtes secondes, se regardant dans les yeux, pour y lire l'approbation dans les yeux de l'autre, la même envie, la même volonté.

Alors, dans un seul mouvement commun, sans aucune parole échangée, les deux jeunes hommes avancèrent leurs mains vers le vase et le touchèrent au même moment, à la même fraction de temps et d'éternité.

Une fois qu'ils furent rentrés en contact avec le vase, un courant chaud et puissant partit du bout de leurs doigts pour venir se perdre dans leur ventre, telle une décharge électrique.

Puis, à l'instant d'après, tout sembla exploser autour d'eux, leurs propres corps étant la source de cette énergie dorée qui s'éparpilla dans l'espace dans une puissante déflagration.

Harry et Draco, qui ne contrôlaient rien de ce qui se passait eurent l'impression que leur poitrine éclatait, faisant s'envoler tous leurs sentiments et émotions dans l'air pour les reprendre à nouveau.

Tout ceci se passa en quelques secondes seulement, et comme par enchantement, les particules de poussières qui volaient dans la pièce se mirent à revenir dans le vase, le nuage tourbillonnant sur lui-même de plus en plus vite dans un mouvement de spirale, jusqu'à disparaître entièrement, reprenant la forme de simples poussières, entassés dans le récipient qui perdit lui aussi peu à peu de sa luminosité.

La brume ambiante fut aspirée par le vase et quelques instants plus tard, sans rien avoir compris de ce qui venait de se passer, les deux jeunes hommes se retrouvèrent dans une salle vide, sans aucun phénomène bizarre notable, comme s'ils avaient rêvé tout ce qui venait de se passer.

Le choc fut tellement grand, il y eu tellement de changements en si peu de temps, que Harry et Draco perdirent l'équilibre sur le coup...Ils n'avaient pas l'habitude, et surtout, ils ne s'étaient pas préparé à vivre une expérience aussi forte…

Les seuls témoins de cet événement furent leurs doigts qui les brûlaient encore à cause du contact avec le vase, et puis, ce sentiment étrange, cette sensation bizarre qui envahissait leurs membres tout entiers et leur esprit…

Tandis qu'ils se tournaient à nouveaux l'un vers l'autre pour partager ce qu'ils venaient de vivre, Harry et Draco sentirent quelque chose de doux et chaud parcourir leurs veines et venir se lover dans leur poitrine, leur procurant un certain bien être qui contrastait avec tout ce qu'ils venaient de vivre.

Et, à l'instant précis où leurs yeux se rencontrèrent, ils eurent comme une révélation, ils voyaient pour la première fois, ils comprenaient enfin…

Ils comprirent enfin pourquoi leur cœur s'emballait quand ils voyaient l'autre, ils se rendirent compte que les yeux verts et gris face à eux étaient leur seule raison de vivre, la seule chose valable dans ce monde pour eux, et que ce n'était qu'en eux qu'ils trouveraient leur voie, en s'aidant d'eux et de tout ce qu'ils pourraient leur apporter.

La personne en face d'eux était leur moitié, celle qui leur manquait pour être entiers, vraiment eux, dans le naturel le plus complet. Ce regard aux couleurs infinis leur était destiné, il était leur éternité et leur salut…

Alors, les deux jeunes hommes se rapprochèrent encore, un tendre sentiment animant leurs gestes et se lovèrent dans les bras l'un de l'autre. Ils se serrèrent avec passion et désir à la fois, laissant enfin libre court à leurs pulsions et laissant leurs sentiments s'exprimer sans retenu.

Harry leva la main vers le visage de Draco qu'il effleura d'une douce caresse, admirant ces traits si fins et d'une pureté déconcertante. Puis, pour conclure son acte, il captura tendrement les lèvres tremblantes de désir du Blond. Il les caressa langoureusement des siennes, les explorant avec patience, guidé par l'envi qui lui habitait à présent le corps tout entier.

C'est Draco qui, faisant parcourir sa langue sur la bouche du Brun, fit passer leur baiser à l'étape supérieure, poussant les sensations plus loin encore.

Lorsque leurs deux langues se touchèrent, ce fut une véritable décharge électrique de pur bonheur qui les transperça et fit grimper d'un cran leur excitation. Elles se touchèrent, se frôlèrent, s'évitèrent et se cherchèrent dans leurs bouches, à un rythme de plus en plus lancinant et dans le but de faire partager ce qu'ils ressentaient, communiquer cette chaleur qui prenait lentement possession d'eux et les rendaient plus téméraires dans leur exploration.

Ce baiser n'avait rien à voir avec les précédents, il était d'une puissance accrue et les sensations qu'il apportait aux deux jeunes hommes étaient multipliés à l'infini, des palpitations parcourant leur peau à vif. La passion qui s'en dégageait était d'autant plus grande que les sentiments envers l'autre n'avaient jamais étaient aussi forts et aussi clairs dans leur esprit.

Tandis qu'ils s'embrassaient, ils se demandaient comment ils avaient fait pour pouvoir se passer du bonheur d'être ensemble pendant tant d'années, ils se dirent que tout ce qu'ils avaient vécu jusqu'à cet instant n'avait jamais compté, que leur vie commençait là, dans cette salle, avec l'autre et dans ce baiser d'une charge émotionnelle inespérée.

Au bout de ces secondes d'infinis, leurs lèvres se détachèrent et ils mirent fin à leur baiser. Mais, au lieu de sentir un manque insondable à la perte du contact avec l'autre, ils ne se sentirent que plus fort, plus rassuré, enfin eux.

Leur passion ne faiblit pas d'ardeur, et ils continuèrent de s'aimer à travers leurs regards et leurs mains toujours soudées.

Ce baiser avait été une preuve, l'ultime gage de leur attachement l'un à l'autre et cet événement étrange qui venait de se dérouler n'avait fait que les aider à l'accomplir.

Ils restèrent encore, immobiles, les yeux dans les yeux, des milliers d'étoiles et d'éclairs passant entre leurs deux corps, des flux de magie et d'énergie se déplaçants autour d'eux. L'air était chargé de la magie et de l'électricité qu'ils avaient crée en s'embrassant avec autant d'ardeur.

Et puis, leur cœur battant d'une inhabituelle pleinitude, ils sortirent lentement de la salle, comme s'ils se retiraient d'un sanctuaire, le sanctuaire de leur amour…

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Les deux jeunes hommes marchèrent, encore complètement déboussolés par ce qui venait de se passer, par ce qu'ils venaient d'accomplir. Ils en oublièrent pendant quelques minutes l'endroit où ils devaient à présent se rendre.

Tout le long du trajet ils se jetèrent des regards d'une tendresse et d'une gêne accrue au fur et à mesure qu'ils se rendaient compte de l'effet irréversible de leur baiser.

Cette gêne créa entre eux une mince barrière qui leur permit de se protéger un minimum contre ses sentiments trop forts qui les habitaient, ces sentiments qu'ils ne pouvaient contrôler et qu'ils ne pouvaient malgré tout pas encore assumer entièrement. Ils ne pouvaient encore s'y abandonner, trop d'obligations les contraignaient encore, et leur éducation et les préjugés que l'on avait fondu dans leur esprit n'étaient pas encore complètement partis.

Au bout d'un certain temps, ils arrivèrent enfin devant la Bibliothèque. Ils en avaient presque oublier ce qu'ils étaient venus faire là même pas une heure auparavant. Mais, il ne leur fallut pas chercher trop loin, car le souvenir encore vif du baiser leur revint et ils se rappelèrent qu'ils étaient dans la quête d'une explication à ses sentiments étranges et à tous les événements insolites qui se déroulaient autour d'eux depuis cette première fois.

Les deux jeunes hommes s'installèrent à la même table que la veille, et, dans un silence gêné se dirigèrent au hasard vers des livres. Ils n'avaient pas encore les esprits assez clairs et lucides pour réfléchir convenablement. Ils étaient toujours là-bas, dans cet ailleurs, encore plongés dans cette étreinte magique et bouleversante.

Harry et Draco errèrent un moment entre les rangées de livres, revivant ce moment inoubliable, fantômes de chairs déambulants sans but à la recherche de leur âme et de leurs sentiments.

Et même s'ils avaient encore envi de se toucher et de s'embrasser, ils n'osaient pas, de peur de déclencher d'autres événements étranges ou de se retrouver confrontés à des émotions qu'ils n'auraient su assumer. Ils s'évitaient donc, tout en cherchant à garder un contact visuel, opérants un véritable chassé-croisé dans les allées de la Bibliothèque sombre aux nombreux secrets.

Les deux jeunes hommes feuilletaient des livres, sans vraiment lire ce qu'ils voyaient, mais, plus ils faisaient semblant de chercher, plus les réponses et les solutions leurs arrivaient par brides de mots ou de phrases écrits sur tel ou tel volume.

Ainsi, au bout d'un quart d'heure à peine, lorsque Harry lu en couverture d'un gros livre noir à reliure verte : Propriétés et utilisations des poudres dans la Magie traditionnelle, le mot poudre eu l'effet d'un éclair dans sa tête et il se souvint de la brume épaisse et poudreuse qui avait envahi la pièce où ils se trouvaient. Il se réveilla tout à coup et pris enfin conscience de ce qu'ils devaient faire et comment orienter leurs recherches. Il se dépêcha d'appeler Draco, qui, lui, était toujours dans ce rêve éveillé entre somnolence et ultra-lucidité . Celui-ci mit un certain temps avant d'arriver aux mêmes conclusions que le Gryffondor, mais une fois qu'il eut compris, ils se hâtèrent de feuilleter le livre car ils sentaient qu'ils étaient sur la bonne voie.

Ils lurent toutes les définitions qu'il y avait, de la poudre de cheminette à la poudre d'extraits de zèbre, en passant par la poudre à déguisement, mais rien qui puisse ressembler de prés ou de loin à ce qu'ils cherchaient. C'était un exercice assez compliqué pour eux car cela leur demandait une introspection délicate, il leur fallait analyser leurs émotions et leurs sentiments, la moindre impression inhabituelle qui les habitait pour arriver à la description la plus précise possible de cet étrange incident qui avait bouleversé leurs vies. Ce n'était pas évident car ils devaient se mettre à nu et ils furent obliger de se regarder à nouveau dans les yeux, sans fuir comme ils l'avaient fait depuis leur baiser fulgurant. Au début, les regards furent hésitants et les yeux humides d'appréhension, mais ils se firent vite plus francs et sincères. Ils savaient que ce soir ils allaient apprendre quelque chose de primordial et qu'il leur faudrait affronter la vérité en face sans chercher d'échappatoire.

Mais, ils eurent une première déception car ils ne trouvèrent rien de concret dans ce premier livre qui laissait pourtant espérer beaucoup de réponses. Dépités, ils le feuilletèrent à nouveau , et cette fois, au détour d'une page qui ne leur avait pas sauté aux yeux la première fois, ils lurent :

" Poudre d'Eros à Poudre assez mal connue qui aurait des propriétés aphrodisiaques , mais dont la composition s'est perdue au fil des siècles. Voir aussi l'entrée Poudre des anges ".

Les deux jeunes hommes dont les cœurs battaient de plus en plus fort car ils savaient qu'ils approcher du but, tournèrent les pages le plus rapidement possible vers cette nouvelle définition espérant y trouver la bonne. Dans l'angoisse et l'impatience qui naissaient dans leurs cœurs, ils s'étaient rapprochés l'un de l'autre, dans la quête d'un contact réconfortant, et leurs doigts étaient à présents liés.

Arrivés à la bonne page, leurs respirations s'accélérèrent et ils resserrèrent l'étreinte de leurs mains.

" Poudre des anges à Poudre qui aurait été conçue par les anges lorsque les premiers vices apparurent sur la Terre dans le but de sauvegarder l'Amour, menacé par la Haine implantée dans le cœur des Hommes. Sa composition reste un mystère et seuls les magiciens peuvent la voir. De nos jours elle est passée au rang de mythe car, ignorée et difficilement décelable, il semble qu'elle a peu à peu disparu de la surface de la planète. Elle est aussi appelée Poudre d'Eros ou Poussières d'Ange. "

Harry et Draco se regardèrent, intrigués. C'était effectivement, la définition la plus proche de ce qu'ils cherchaient, mais cela restait toujours un mystère pour eux et n'expliquer pas tout cela…La déception commença à naître dans leurs esprits, il leur en fallait plus, ce n'était pas assez, loin de là…

Ils décortiquèrent le livre encore une bonne dizaine de fois, mais ils n'y virent de plus, pas la moindre explication en plus, rien…

Harry alla replacer le livre là où il l'avait trouvé et s'assit, la tête sur les bras, démoralisé. Que de fausses illusions…

Draco, lui continuait à réfléchir, il était persuadé que quelque chose leur avait échappé, il sentait que c'était tout proche, là…Il se concentra le mieux qu'il pu, passant entre les centaines de livres, comme à la recherche d'un indice caché…Le Gryffondor le regardait faire, se demandant où il pouvait trouver autant d'énergie et comment il faisait pour ne pas perdre le moral. Pour lui, tout était finit, s'ils n'avaient pas eu de réponses ce soir, c'est qu'ils n'en trouveraient jamais, ils étaient condamnés à rester dans l'ignorance tout le reste de leur vie…

Alors que le Brun allait se lever pour dire au Blond qu'il fallait y aller car ce n'était pas la peine de se torturer plus longtemps, il n'entendit plus le pas incessant de Draco , mais un cri…

Un cri de victoire.

"Viens voir Harry ! Je crois que j'ai trouvé !

"Tu as trouvé quoi ? lui demanda le Brun qui été accouru.

"Il y avait bien écrit que la poudre s'appelait aussi Poussières d'Ange ?

"Oui, mais on a rien trouvé dans le livre sur ça.

"Hey bien, il fallait peut-être chercher dans un autre bouquin.

"Oui, mais avec quel mot ? Poussières ? Il n'y a pas de livres qui traitent de ça car la poussière est utilisée tellement rarement que ça n'en vaut pas la peine.

"Oui, mais elle peut simplement être, sans que l'on puisse la modifier ou l'utiliser d'une quelconque façon.

"Tu as raison, mais avec quelle entrée la chercher ? Ange ?

"Non, j'y ai pensé, mais il y a autre chose que nous a appris le livre.

"Hum…je ne vois pas du tout. Fit Harry sceptique , il en voyait pas du tout où le Blond voulait en venir…

"Réfléchis encore, lui dit Draco, d'un air malicieux.

"Non, vraiment…se rendit-il.

"Vraiment pas ?

"…

"… Amour …

"…

Le mot tant redouté était sortit de la bouche du Blond tout doucement, comme s'il n'avait pas vraiment voulu le dire, mais la flamme d'espoir dans ses yeux ne trompait pas…

Un silence soudain s'en suivit. Harry regarda le Serpentard sans savoir quoi faire ou dire, complètement pris au dépourvu. Les deux jeunes hommes se fixèrent un instant, les yeux écarquillés. Ils étaient mis devant l'évidence, face à leur vérité qu'ils ne voulaient accepter.

Ils le pensaient tous les deux, et Draco avait osé le dire.

Mais le Brun ne savait pas s'il allait accepter ce mot, s'il allait se forcer à avancer plus vite, guidé par le Blond, où s'il allait faire comme si rien n'avait été dit, et se borner dans son hypocrisie.

Pendant que le Gryffondor se questionnait, Draco le scrutait, le sondait.

Ce simple mot de cinq lettres sortit de la bouche du Blond avait eu l'effet d'une bombe à retardement. Ils étaient à présents tous les deux acculés dans leurs choix. Draco pour avoir osé dire et Harry par ce qu'il allait dire. Sans avoir l'air, la tension grimpa entre eux, il leur été impossible de faire marche arrière. Le Serpentard commençait à regretter car il ne voulait pas être la cause de tous les troubles qui pouvaient s'en suivre et surtout il ne voulait pas causer de tord à Harry en le forçant à accepter ce qu'il n'était pas encore prés à accepter. D'ailleurs, lui l'acceptait-il ou était-ce juste par provocation, par audace ?

Il ne le savait pas vraiment, enfin, il espérait ne pas le savoir, mais les battements de son cœur le trahissaient. Pourquoi cette appréhension alors ?

Harry, de son côté se torturait mentalement. Il n'arrivait pas à réfléchir correctement, c'était venu trop vite, il n'avait pas eu le temps de se préparer, de se protéger…Alors maintenant, il souffrait du fait qu'il était obligé d'accepter de ce mettre devant la réalité, sans qu'on l'ai avertit, de la façon la plus spontanée possible. Mais c'était peut-être grâce à cette spontanéité qu'il allait réussir. Il ne fallait pas qu'il laisse le temps à son cœur de se refermer, il devait agir et vite, tant que ses sentiments étaient à vifs, sans mensonges, sans préjugés…Le cœur battant la chamade et les mains tremblantes, le Brun réussit à articuler :

L'A…l'Amour ?…

Oui, lui seul…

La voix du Blond s'était raffermie. Ce simple balbutiement avait réussit à le rassurer, car le ton du Brun ne laissait aucune place au mensonge .

Ce simple échange eut sur eux l'effet d'une deuxième révélation, une deuxième preuve contre quoi ils essayaient de lutter, contre cette vérité inévitable.

Cet Amour qui planait autour d'eux et accompagnait la plupart de leurs actes.

Une fois que ce fut dit, un nouveau silence s'installa : un silence d'acceptation. Les deux jeunes hommes s'imprégnèrent de ce mot, essayant de se l'approprier, de s'y habituer.

Quand ils furent prés, quand ils purent se regarder dans les yeux sans rougir et ressentir la gêne qui s'était emparée d'eux après le baiser, ils se regardèrent profondément, intensément, sondant le fond de leurs âmes et la sincérité de leurs cœurs.

Maintenant qu'ils avaient mis un nom il leur fallait trouver une explication. Harry et Draco, remis de leurs émotions, se remirent au travail, cherchant toutes les définitions du mot amour qu'ils purent. Le temps leur semblait interminable car ils leur tardait d'en finir, de savoir une fois pour toute. Plus les minutes passées, plus l'anxiété et l'impatience croissaient.

Au bout d'une heure, ils surent qu'ils avaient trouver.

Draco posa sur la table un gros volume ancien recouvert d'un cuir rouge sang, rouge passion, intitulé 1001 façons de déceler le sentiment amoureux . C'était un magnifique livre écrit à la plume d'une encre rouge foncé. Tandis qu'ils en tournaient délicatement les pages sous la douce lumière de la lampe, il leur semblait être les premiers à découvrir cette merveille. Les feuilles, jaunies par le temps, semblaient avoir chacune une histoire à raconter et le livre paraissait avoir sa propre existence, comme si les mouvements de page provoqués par les courants d'air étaient des preuves de respiration. Harry et Draco étaient subjugués du simple fait d'avoir découvert un objet aussi extraordinaire.

Enfin, ils arrivèrent à la page, celle qu'ils cherchaient depuis le début de la nuit. Le haut de la page contenait une magnifique illustration représentant deux anges répandant une étrange poudre dorée sur la planète, et en dessous suivait cela :

" Poussières d'Ange,

Les Poussières d'Ange aussi appelées poudre des anges ou d'Eros sont une espèce inconnu du monde et dont la composition exacte reste un mystère. La légende raconte qu'elles seraient faites de fragments d'étoiles que les anges, à l'heure de la création de la Terre auraient récupérés et auraient charmés afin de répandre l'Amour sur le monde. La Poudre d'Ange aurait comme caractéristiques de pouvoir déceler le plus petit sentiment amoureux existant dans le cœur des Hommes et de le préserver tout en assurant son développement.

Nous savons aussi que ces poussières agissent de façon différentes selon les individus et les situations, et qu'elle ne fait aucune distinction de sexe, l'Amour n'en ayant pas.

Dans la plupart des cas, elle aurait aidé certaines personnes à se rendre compte de leurs sentiments et à les accepter. Mais il existe des cas beaucoup plus complexes où les personnes renient désespérément ce que leur dicte leur cœur et où les Poussières sont obligées de redoubler d'ingéniosité.

Il faut aussi savoir que les Poussières d'Anges sont des particules de matières indécelables, sauf dans certains cas exceptionnels, et que malgré le fait que rien ne semble lier ces particules ensemble, elles ont une intelligence propre et peuvent agir sur la plupart des objets et des personnes, défiants souvent les lois de la nature et dépassant les frontières du réel. Elles peuvent être une brume, un brouillard, un nuage, un coup de vent, un souffle d'air…et ne faire qu'un avec le monde.

Donc il semblerait que des Poussières d'Ange circulent librement dans l'air depuis des millénaires sans qu'on ne s'en rende compte.

Mais, il arrive que, lorsque le sentiment amoureux est extrêmement fort, que les particules réagissent plus ou moins violemment à la présence des personnes amoureuses. Ces manifestations, où les Poussières changent d'aspects ou tourbillonnent, seraient, selon certains des manifestations de bonheur et de satisfaction de la part des Poussières, ou selon d'autres, ce serait une reconnaissance de la grandeur de l'Amour qu'elles ont vu naître.

Ainsi donc n'y a t-il pas de sentiment amoureux sans Poussières d'Ange, mais, au fil du temps, les gens ont commencé à ne plus y croire et la Poussière d'Ange est passé au rang de légende.

Ce sont les seules choses que nous savons à propos de ces poussières, mais, d'autres peuvent êtres trouvées plus tard.

Il faut rappeler que la Poudre d'Ange ne se crée pas et ne peut être utilisée par aucune main humaine, même par les sorciers qui sont les seuls à pouvoir en sentir la présence et qu'elle peut se présenter sous des formes tellement diverses qu'il serait impossible de toutes les lister. "

,

Harry et Draco se regardèrent, les yeux brillants de satisfaction : maintenant, ils savaient…

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Hi HI, ainsi se termine le chapitre…

Je suis vache, je sais, mais, regardez, encore plus de pages à lire !

J'espère que ça vous a plu et que vous m'excusez pour le retard…

En tous cas, ce serait vraiment gentil de votre part de m'écrire des REVIEWS, même si c'est pour me dire que c'est nul…lol ! J'espère vous dire à bientôt pour le prochain chapitre.

Bisous à tous !

Et bonne chance si il y en a qui passent des exams cette année ( je pense très fort à mon Bac de français…enfin, pas tant que ça !lol)

Clochette