Titre : Unique
Auteur : Ishime copine d'Oto
Sujet : Naruto.
Rating : PG-13 (J'ai du mal avec les nouveaux ratings alors je laisse les anciens)
Genre : AU, POV Ukon, OOC du-dit Ukon et de Kidoumaru
Résumé : C'est déjà super court, je vais pas gâcher le suspens !
Commentaire : Bouh... Je suis pas fan des ninjas d'Oto, mais j'ai deux copines (enfin, j'ose espérer après le mal que je me suis donné) qui les adorent. Alors comme je suis trrrrrès gentille, je fais un effort.
Dédicace : Oto et Chimimi, les deux excitées fans des ninjas d'Oto.
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On a toujours tout partagé, Sakon et moi.
Au début, ça ne nous gênait pas, du moins pas vraiment.
On se chamaillait un peu, on râlait parfois, comme ça, pour rire.
Mais petit à petit, j'ai commencé à trouver ça pesant.
Lui ne se rendait compte de rien - ou alors il faisait drôlement bien
semblant. J'en avais assez de n'être plus qu'une moitié de Sakon-et-Ukon.
J'étais un être humain indépendant, pas une moitié
de monstre !
Ce qui m'énervait le plus, c'était que les gens ne soient pas
fichus de nous reconnaître.
Pas même à notre travail. Remarquez, on fait le même job,
ça ne les aide pas trop. Mais qu'est-ce que j'y peux si ce pot de colle
s'est mis en tête de me suivre quand je me suis présenté
à cette boite ? Je croyais qu'en devenant livreur de pizza, je me débarrasserai
de lui, mais non. Même dans cette boite de merde il m'a suivi comme un
toutou ! Et maintenant j'ai un boulot pourri...
"Bonjour Sakon !"
"Non, moi c'est Ukon."
"Salut Ukon, comment ça va ?"
"Très bien merci, mais je suis Sakon."
En désespoir de cause, j'ai fini par offrir ce collier à Sakon.
Il était immonde, il ne lui allait pas, mais au moins, les gens n'avaient
plus aucune excuse pour nous confondre. Peine perdue. De toute façon,
ils ne nous appelaient plus séparément, ils disaient Sakon-et-Ukon,
point. J'en devenais presque dingue. Personne ne m'adressait jamais la parole
uniquement à moi.
Jusqu'à ce que je fasse sa connaissance.
Lui ne nous confond pas.
Jamais.
Et il ne dit bonjour qu'à moi.
Il ne regarde même pas Sakon. Il me voit moi, seul et unique. Il s'adresse
à moi. Il s'intéresse à ce que je fais, comment
je me sens, veut savoir quelles sont les choses que moi j'aime,
si moi j'ai bien dormi cette nuit... Il se contrefout de Sakon. Pour
lui, il n'a rien à voir avec ce qui se passe entre nous. Il m'a tout
de suite annoncé qu'il m'aimait. Et c'est réciproque. C'est à
lui que je tiens le plus au monde. S'il lui arrivait quoi que ce soit...
Je ne m'en remettrais pas.
Nous sommes assis sur le canapé de son salon. Il a allumé la
télévision, et mis je ne sais quel film d'horreur en bruit de
fond. Il me regarde. Je le regarde. Il me sourit, je lui souris aussi. Il se
penche, se penche vers moi...
M'embrasse.
M'embrasse moi et moi seul. Ce que j'aime dans ses baisers, c'est qu'ils ne
se partagent pas.
Ce que j'aime dans son amour, c'est qu'il m'est réservé.
Sakon a tiré la tronche en l'apprenant. Il a dû se sentir un peu
seul, après mon départ, mais j'en avais besoin. J'aurai pété
un plomb si j'avais eu à supporter un autre crétin m'appeler Sakon-et-Ukon.
Et puis comme ça, peut-être qu'il va se décider à
s'apercevoir que ce pauvre Kimimaro en pince pour lui. En attendant, il me fait
la tronche. Pas grave, ça lui passera.
Kidoumaru me renverse sur le canapé, et commence à déboutonner
ma chemise. Je ferme les yeux.
"À quoi tu penses ?"
"À toi."
Il rigole. Je souris. Il termine de me déshabiller.
Les gens nous traitent d'obsédés, parce qu'on passe notre temps
à se sauter dessus. Dans le cas de mon Kidou, ce n'est pas très
loin de la réalité. Mais je m'en fiche. Moi, ce que j'aime là-dedans,
c'est qu'il n'y a plus de place pour qui que ce soit d'autre entre nous. Et
j'adore la façon dont il me regarde.
"Passionnant sujet, n'est-ce pas ?"
"Hmm... Continue plus bas."
"Ici ?"
"Hm."
Il sourit, d'un air franchement vicieux, et je ferme les yeux. Je veux l'imprimer
au fond de ma rétine, ce sourire.
Parce que c'est lui qui me répète chaque jour de l'année
que je suis unique au monde.
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FIN
Chimimi et Oto, si vous reviewez pas, je pète un cable !