Bonne nouvelle!
Les reviews anonymes sont maintenant acceptés! Désolée de vous avoir ainsi négliger! Voici le cinquième chapitre!
kedavra666.
Chapitre 5
MARAUDEURS
Est-ce qu'Élise est là ? demanda Sirius en décrochant un sourire à sa cousine.
Elle se prépare, annonça Stéphany.
Je vais l'attendre.
Mais non, entre.
Sirius se mordit la lèvre inférieure.
Nous nous sommes toutes changées, tu n'assisteras donc à aucune séance de streap-tease.
Sirius sourit et entra finalement.
Assis-toi là. C'est son lit, précisa-t-elle. Élise, ton petit ami est là !
J'arrive ! Salut Sirius !
Salut ma beauté !
Sirius s'assit et regarda fixement la porte encore ouverte, sa seule porte de sortie.
Soudain, Lily entra, vêtue d'une camisole et d'un pantalon de sport noirs, le tout la moulant sous tous ses angles. Elle regarda autour d'elle et attrapa un livre, puis, se rendant compte qu'il était là, elle lui sourit.
Salut !
Euh… Bonjour Evans…, répondit-il poliment en se demandant depuis quand la jeune fille était aimable avec lui.
Tu vas venir manger avec nous ?
Peut-être.
Il y eut un long moment de silence.
Bon… j'y vais. Amos m'attend. Et peu importe l'impression que je te donne, je suis d'accord à 100 dans ta relation avec Élise.
Merci. Je crois qu'elle est contente que sa meilleure amie approuve.
Lily sourit de nouveau, lui fit un signe de la main et sortit.
Alors, je suis comment ?
Il sourit de nouveau et regarda Élise qui venait d'arriver. Elle avait attaché ses cheveux, d'abord en une queue, puis l'avait roulée en boule, de manière à avoir la nuque libre. Aucun maquillage ne venait châtier sa peau. Ses souliers de course étaient retenus par les lacets dans sa main gauche, dont les ongles avaient été recouverts d'un vernis noir. Un pantalon bleu recouvrait ses jambes. Un chandail noir laissant voir son nombril recouvrait ses épaule, le décolleté s'arrêtant à environ un centimètre de son cou.
Parfaite, répondit Sirius en lui souriant.
Il se demanda en combien de temps il arriverait à lui enlever cet ensemble. Soudain, il sentit une bouffée de chaleur lui monter à la tête, et il pensa rapidement à son professeur de Métamorphose en bikini. Il relaxa un peu, mais tous ses efforts furent vain lorsque Élise s'assit sur lui, son visage proche du sien, et qu'elle commença à l'embrasser doucement dans le cou. Il soupira d'aise alors que ses baisers s'approchaient de sa gorge. Elle embrassa la pomme d'Adam du jeune homme qui frémit doucement. Elle monta ainsi jusqu'à sa bouche et le baiser s'y attarda quelques instants. Il y eut un léger toussotement et ils arrêtèrent de s'embrasser.
Stéphany, vêtue d'un pantalon brun et d'une camisole rouge, se tenait près de la porte et leur souriait.
On ferait bien d'aller manger.
Oui, j'y vais.
Vas y, je dois parler à Si'.
Élise donna un dernier baiser à Sirius et disparut.
Pourquoi tu veux me parler ?
Je voulais te dire de te surveiller.
Sirius fut surpris et un sourire moqueur apparut sur ses lèvres.
Me surveiller ? Pourquoi ?
Élise n'a pas envie d'aller plus loin pour le moment. Je sais que tu pensais à McGonnagall pour te calmer, Sirius, ne me fais pas de cachotterie, je te connais par cœur. Elle aurait été dégoûtée si tu n'avais pas su contrôler ton érection. En plus, toute la famille est contre toi, et contre elle. Et ils sont plus nombreux à Poudlard que tu ne pourrais l'imaginer.
Donne moi un exemple.
Rogue.
On a un lien de parenté avec cette pelure de banane ambulante !
Son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père est le notre aussi. Enfin, bref, s'il te plait, essaye de te maîtriser. Lily a même été jusqu'à abaisser sa garde pour que vous sortiez ensemble, ne la laisse pas regretter de t'avoir fait confiance.
Sirius soupira.
Tu ne me laisses pas partir si je ne te le jure pas ?
Tu as tout compris.
Sirius soupira de nouveau.
C'est juré craché.
Stéphany sourit.
Alors, on va manger ?
Donc, j'ai formé des équipes, qui seront les même pour chaque matière. Vous serez assis avec votre coéquipier, vous mangerez avec lui, et vous apprendrez à l'apprécier. S'il y a un bal, vous irez avec lui. Si vous avez un problème, vous lèverez votre main, et vous attendrez que je vous nomme. Ensuite, vous prononcerez clairement votre nom pour finalement poser votre plainte. S'il y en a d'autres, je suis en état de les recevoir pendant les cours, et le soir pour les filles.
La classe éclata de rire et le professeur sourit.
Donc, après cette blague éclatante, je présume qu'il serait bien de vous annoncer vos équipes. Donc, comme je ne vous connais pas encore, mais que je suis certain que cela ne saura tardé, je vous ai placé au hasard, un garçon et une fille, sur demande de votre professeur, Mrs Grasset. Donc… John Arosier et Maria Jinet, Sirius Black et Élizabeth Strapski, Narcissa Black et Peter Pettigrow, Lily Evans et James Potter…
Lily leva sa main si rapidement que James se demanda si elle avait été à la vitesse du son.
Stéphany Granger avec Remus Lupin, Madeleine Garossa avec Severus Rogue…
La liste s'installa ainsi pendant les cinq minutes suivantes, jumelant ainsi les quatre maisons sur tout le niveau de la sixième année. Lily garda obstinément sa main en l'air, visiblement furieuse. Le professeur ne leva pas les yeux avant que la liste ne soit finie.
Bien, je crois que tout le monde est placé. Levez la main si vous ne l'êtes pas. Mademoiselle, il vous manque un cavalier ?
Non, et c'est justement là le problème. Vous m'avez placée avec Potter.
Alors, vous devez être Lily Evans.
Oui.
Il n'y a pas d'erreur.
J'exige d'être changer d'équipe.
Si cela est fait, vous perdrez tous vos points. Très bien, le premier semestre est occupé avec la musculation, ensuite, le second sera occupé par les sports d'équipes, le troisième sur la course à pied.
Et le quatrième ? demanda Maria Jinet, une Serdaigle aux cheveux mauves.
À la révision. Très bien, alors vous commencerez par perfectionner vos abdos. Les filles, vous commencez. Les garçons, vous n'en profitez pas. Tenez leurs les pieds.
Les filles se laissèrent tomber sur le dos. Lily fit de même et commença ses redressements assis avant même que James n'ait eu le temps de réagir. Il posa donc ses mains sur ses pieds.
Ne me touche pas ! ordonna-t-elle.
Comme tu veux.
James s'éloigna un peu d'elle.
Rendue à combien ?
Vingt, vingt et un, vingt-deux…
J'ai compris le principe. En trente secondes, tu fais fort.
J'en fait cinquante chez nous chaque jours durant l'été. J'en ai fait 100 cet été.
Ça fait combien de temps que vous sortez ensemble ? demanda James comme s'il s'agissait d'une question tout à fait normale.
Environ cinq mois. Oui, on avait commencé à Poudlard, mais on a voulu garder ça secret.
Et vous avez eu le temps de… enfin de…
Lily fit un dernier redressement et s'assit.
Non, nous n'avons pas couché ensemble. Et puis, même si on l'avait fait, en quoi cela te concernerait-il ?
En rien, désolé, c'était indiscret. Alors, la BUSE de Métamorphose, tu l'as trouvé comment ?
Tu es au courrant de tout ou tu me demandes ça pour me faire rager ?
Désolé, je ne voulais pas…
Non, c'est moi. Désolée.
Elle recommença ses redressements assis.
Combien ?
D. Pour Désolant.
Non, de redressements assis.
Cent dix.
Tu veux que je te donne un cours de rattrapage en Métamorphose ?
Non, Potter, je ne coucherai pas avec toi, même si tu m'aides.
C'est que j'aurais aimé que tu m'aides en Sortilège, alors…
Dans ce cas, merci.
James se pencha au dessus d'elle et il eut la surprise d'obtenir un baiser sur la joue. Il se redressa et sourit.
Le professeur Saragosse s'approcha d'eux. C'était un homme assez jeune – il ne dépassait pas la mi-vingtaine – qui portait une pantalon de jogging gris et un chandail blanc. Ses yeux bruns scrutèrent longuement les abdos de Lily qui montaient et descendaient avec elle, puis James qui ne faisait rien et qui était assis face à elle, à la hauteur de ses genoux repliés.
Evans, votre rythme ralentit. Potter, pourquoi ne lui tenez vous pas les pieds ?
Elle ne veut pas que je la touche.
Très bien, alors. Evans, accélérez.
Il partit vers Sirius, qui avait plaqué Élise par terre et qui avait commencé à l'embrasser à pleine bouche, provoquant ainsi une dizaine de pleurs.
Evans, accélérez, fit Lily d'une voix stupide. J'aimerais bien le voir, lui, faire 315 redressements en 10 minutes. S'il arrêtait de draguer, aussi, marmonna Lily.
Serait-ce une rébellion, jeune et séduisante demoiselle ?
Lily s'assit et sourit.
Possiblement. Vas-y, je reprends mon souffle.
James s'exécuta alors que Lily se couchait à quelques centimètres de lui.
Ta dernière copine est partie ?
Ouais. Ses parents ont déménagé au Brésil.
Tu gardes contact avec elle ?
Non, on a rompu.
Tu es un cas désespérant. Tu ne devrais pas choisir une fille si elle est passagère dans ta vie.
Et toi, tu devrais apprendre à rire.
Ta mère a eu beaucoup d'appel, cet été ? Avec Tu-Sais-Qui…
Elle a été promue chef de la première ligne de défense. On l'a moins vu, mais on avait souvent des nouvelles d'elle.
Elle a été appelée sur quels faits ?
Le ministère, les Bones et l'attaque de Ollivander.
Un été occupé, commenta Lily.
Bof… Ce qui me froisse, c'est qu'on a reçu plus de nouvelles d'elle par la Gazette que par elle.
Elle ne t'a pas appelé ?
Elle nous a appelés… pour dire qu'elle allait plutôt bien, mais qu'elle avait des plaies. Elle est restée à la maison quand Sirius est arrivé. Je crois qu'elle avait peur que je fasse comme lui.
Lily eut un sourire triste.
Les déjeuners de Poudlard avaient toujours quelque chose de magique. Premièrement, ils se passaient toujours sous le grand plafond. Ensuite, les fantômes pouvaient apparaître en plein milieu d'un plat, le rendant aussi dégoûtant qu'une bouse de dragon. Finalement, c'était aussi souvent à ce moment que les maraudeurs faisaient une farce.
Celle que les quatre Maisons voyaient en ce moment était des plus spectaculaire. Lily Evans était assise en face de James Potter et semblait dans une passionnante discussion sur le cours d'éducation physique, qui s'était terminé une heure plus tôt. Sirius Black, ajoutant parfois son grain de sel à la conversation des deux étudiants, était assis à côté de James et tenait la taille d'Élise, qui elle parlait de Quidditch avec Stéphany et Remus.
Mais le comble de cette farce fut lorsque Sirius se pencha et donna un baiser sur la joue d'Élise, qui rougit. Les pleurs des sixièmes années, qui n'avaient pas arrêtés depuis le cours, s'intensifièrent, en plus de se voir ajouter ceux de la gente féminine de la troisième à la septième année. Il lui sourit doucement et lui donna un baiser rapide sur les lèvres.
Tu es belle quand tu rougis, murmura-t-il doucement.
Elle sourit et l'embrassa de nouveau.
Black, arrête ça. On ne s'entend plus penser, fit froidement James.
J'aime bien ne plus m'entendre penser, fit Sirius.
James soupira.
Sirius était calé dans un des fauteuils de la bibliothèque. Il regarda l'horloge et soupira : Élise n'était toujours pas arrivée.
Il commença à ramasser ses affaires très lentement. Après tout, elle avait à peine quinze minutes de retard.
La porte de la bibliothèque s'ouvrit en vitesse et il aperçut James qui se dirigeait vers lui.
Dépêche-toi.
Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta-t-il.
Ne pose pas de question.
Ça a rapport avec Élise ?
Va dans le dortoir.
Sirius quitta la bibliothèque en courant alors que James prenait ses affaires et partait à sa suite.
Il ouvrit lentement la porte du dortoir et trouva sa copine qui pleurait dans les bras de Remus qui la berçait doucement.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda-t-il en s'approchant d'eux.
Élise le regarda et se jeta dans ses bras en pleurant.
Ce sont tes admiratrices. Elles étaient… disons… fâchées que tu sortes avec Élise. Alors elles se sont vengées.
Qu'est-ce qu'elles t'ont fait ? demanda Sirius en levant le menton de Élise.
Des sortilèges de Ridiculisation. James et moi, on est arrivé à temps pour les empêcher de la déshabiller.
Sirius embrassa les cheveux d'Élise.
Je suis tellement tellement désolé que tu aies à subir ça, murmura-t-il en la berçant.
Dis-moi que ça n'arrivera plus. Que tu seras toujours là pour me protéger, murmura Élise.
C'est promis, murmura Sirius.
Il l'embrassa doucement.
