Chapitre 6
HALLOWEEN
Le mois de septembre était passé tant bien que mal. L'école avait eu droit de voir les pires ennemis du monde, James Potter et Lily Evans, devenir les meilleurs amis du monde. Les attaques contre Élise avaient diminué pour finalement arrêtées, et elle et Sirius étaient maintenant le couple le plus en vue de Poudlard.
Le courrier venait d'arriver lorsqu'un hibou apporta une enveloppe rose à Élise. Elle la prit et l'ouvrit alors qu'une poudre blanche s'en échappait et tombait sur ses mains. Aussitôt, une croûte verdâtre recouvrit presque entièrement ses mains.
Berk ! fit-elle en les regardant.
De la poudre à verrue, diagnostiqua Lily en regardant les mains de sa meilleure amie avec dégoût. Finite Incantatem !
Mais la croûte augmenta jusqu'à atteindre ses avant-bras. Sirius se leva et tout le monde se tut. Il regarda chaque table.
Que celle qui a fait ça se lève immédiatement ou sinon, elle devra subir la vengeance des maraudeurs.
Tout le monde se souvenait de la fois où Lucius Malefoy avait traité Lily Evans de Sang-de-Bourbe et du fait qu'il avait été durant un mois à voir ses cheveux transformés en bouse de dragon –odeur, texture et tout–. Aussitôt, trois mains se levèrent à la table des Serdaigle.
Très bien, et comment fait-on pour enlever cette poudre ? demanda-t-il, visiblement énervé.
Mr Black, calmez-vous. Apportez Miss Strapski à l'infirmerie. Miss Evans, accompagnez-les, ordonna le Professeur McGonnagall.
Lily et Élise se levèrent et quittèrent la salle, suivit de Sirius, après un dernier regard noir aux trois autres filles.
Je n'arrive pas à croire qu'elles aient pu faire ça, fit Sirius. Normalement, ce sont des Poursuiveuses excellentes…
Lily soupira.
Ce qui m'étonne, c'est que des filles de leur intelligence réussissent à jeter un sortilège d'Intensification à de la poudre à verrue pour qu'il y en ait plus lorsque l'on lance un Finite Incantatem, continua Lily.
Elles ont dû trouver ça chez Zonco, proposa Élise.
Non, même Zonco ne vend pas ça. Je sais, j'en ai dressé l'inventaire l'année dernière, fit Sirius. Elles l'ont peut-être mélangée avec quelque chose, ou lui on jeté un sortilège de Glue Perpétuelle.
Ils arrivèrent devant l'Infirmerie et Lily cogna à la porte. Mrs Pomfresh apparut dans l'entrebâillement.
C'est pour quoi ? demanda-t-elle.
Élise lui montra ses bras.
Par Merlin ! Entrez vite ! Prenez le lit de gauche.
Élise s'exécuta.
De la poudre à verrue ! La semaine dernière, c'était quoi déjà ? Du jus de citrouille qui donnait de l'acné ?
Non. La semaine dernière, c'était un poulet à écaille, fit Lily en soupirant.
Très bien. Désmodonia !
La croûte disparut immédiatement.
C'est un sortilège qui marche sur toutes les maladies de la peau, fit-elle.
Très bien, merci, fit Élise.
De rien.
Sirius sembla essayer de retenir la formule, puis sourit devant l'air interrogateur des deux filles.
Ça peut toujours servir, quand on vient de ma famille, expliqua-t-il.
Élise sourit à son tour.
Lily arriva en courrant dans la salle commune et se laissa tomber à côté de James, sur un sofa.
Alors, Lils, ta réunion de Préfet ? demanda Remus.
Légèrement surchargée puisque, si tu ne l'avais pas remarqué, tu devais venir aussi.
Je suis désolé.
Il va y avoir quelque chose à Halloween ? demanda Sirius.
Oui.
Une Bièraubeurre ? proposa James en lui en tendant une bouteille.
Oui, merci.
Lily en prit une longue gorgée.
Alors, que va-t-il y avoir ? demanda Élise.
Un bal costumé.
Stéphany soupira.
On va encore devoir se trouver un cavalier ? demanda Stéphany.
Ah, non. Cette fois-ci, ce sont les garçons qui invitent.
Élise, tu veux venir avec moi ? demanda Sirius.
Avec plaisir, murmura-t-elle en l'embrassant.
Bon, je vais commencer à faire mon costume, annonça Stéphany.
Elle se leva et se dirigea vers son dortoir.
Stéphany !
Stéphany s'arrêta à la première marche et se tourna.
Euh… tu veux venir avec moi ? demanda Remus.
Stéphany sourit.
Bien sûr !
Remus sourit à son tour et Stéphany partit.
Lupin, tu lui fais mal et je te jure que tu vas le regretter toute ta vie, menaça Sirius.
Relaxe, Padfoot. Je n'ai pas l'intention de la plaquer, et puis on ne sort même pas ensemble.
Sirius grogna.
Bon, c'est pas tout ça, mais on a un devoir de métamorphose à faire ensemble, il me semble, fit Élise en donnant un baiser à son petit ami.
Oui. Alors on vous laisse pour la bibliothèque, annonça Sirius en prenant un sac à dos, en y mettant les livres qui traînait sur la table basse avant de prendre sa petite amie par la main.
Remus, Dumbledore voulait te voir, dit Lily.
Bon, et bien je vais y aller, annonça Remus.
Il sortit de la salle commune.
Je… je suppose que Dig… qu'Amos a dû t'inviter.
Non, il n'est pas au courrant.
Ah. Très bien.
James ?
Oui Flower ?
Je peux te dire quelque chose ?
Si tu veux.
Quand… quand Amos m'embrasse…
James eut un pincement au cœur en entendant cette phrase.
Je… je n'ai pas l'impression… de fondre, tu sais ?
Oh… Le problème du « je ne sais pas si j'aime mon petit ami », c'est ça ?
Lily baissa les yeux de honte.
Tu n'as pas à être honteuse. Mais en revanche, je suis mal placé pour te conseiller. Je crois que si tu l'aimes vraiment, tu le ressens. Ici, fit-il en mettant son doigt sur le cœur de la jeune fille.
Lily sourit.
C'est vraiment étrange. Quand je le voie, mon cœur fait un saut périlleux mais quand il m'embrasse… j'en sais rien… j'ai l'impression d'embrasser…
Ton frère ?
Un Mangemort.
James sourit, puis éclata de rire.
James ! Ce n'est pas drôle !
Mais James ria de plus belle.
Puisque c'est comme ça, je m'en vais. Je suis désolée, c'était une erreur de vouloir parler sérieusement avec toi.
Non, reste, fit James en la forçant à s'asseoir.
James sembla réfléchir.
Peut-être qu'il ne t'aime pas réellement.
James Potter ! De quel droit…
Non, je veux dire que tu n'as pas l'impression qu'il t'aime et que ça se reflète dans la manière que tu trouves qu'il t'embrasse.
Très psychologique, Mr Potter, le félicita Lily.
Je me sentais inspiré. Peut-être était-ce à cause de l'ange rousse qui est à côté de moi ?
Lily rougit.
Au fait, je crois que j'ai un moyen de savoir si ton petit ami tiens à toi.
Ah oui ? Et comment ?
Rend le jaloux.
Je ne suis pas capable de le rendre jaloux. Je suis mauvaise comédienne.
Ça n'a pas d'importance.
Et puis, qui voudrait m'aider dans mes démarches ?
Moi.
Toi ?
Mais oui. Au lieu d'aller au bal d'Halloween avec Amos, viens avec moi.
Tu es certain ?
Mais bien sûr.
On ferait semblant d'être amoureux ? Pendant une soirée ?
Ne me dit pas que Miss Lily Evans a encore quatre ans et que le simple fait de tenir un garçon par la main signifie qu'elle va se marier avec lui ?
Très bien. Mais nous n'irons pas dans une chambre après.
Si tu veux.
Et quand on va danser des slows, tu ne mets pas tes mains sur mes fesses.
Ok.
Dans ce cas j'ai hâte au 31.
Moi aussi.
Je serai costumée en costume d'époque.
En quelle année ?
1840. Arrange-toi pour en avoir un de la même époque. Moldu, de préférence.
Très bien, Flower.
Lily monta à son dortoir pour y trouver Stéphany, étendue sur son lit, les bras étendus pour prendre un maximum d'espace.
Sous le charme ?
De qui veux-tu que je sois amoureuse ? fit Stéphany en s'asseyant et en souriant.
J'en sais rien. Peut-être de Lupin ?
Stéphany sourit.
Avec son invitation, ça finit ma journée en beauté.
Que s'est-t-il passé ?
J'ai eu 96 en métamorphose, 99 en sortilège et un baiser de Antonio.
Antonio ? Antonio Saragosse ? Le prof de sport moldu ?
Oui. Si tu savais comment il embrasse…
Je ne le sais pas et je ne veux pas le savoir.
Stéphany sourit.
Bon, je vais me coucher, annonça Lily.
Elle se laissa tomber sur son lit et s'endormit presque aussitôt, en pensant une dernière fois à la proposition de James.
Le grand jour était arrivé. Lily enfila sa robe. Sa taille était étroitement corsetée, sa robe était longue et avait un décolleté en rond, un peu plus bas que le cou. La robe était en soie brune et les manches descendaient jusqu'aux poignets. La jupe de la robe était ample et Stéphany avait même trouvé une tournure, si bien que la jupe était encore plus large à l'arrière. Ses cheveux avaient été remontés et une mèche enroulée – grâce à 15 tours du fer à friser d'Élise – et se déposait sur le dos de sa robe.
Je suis prête ! annonça Lily.
Ce n'est pas trop tôt, répondit Stéphany.
La peau de la jeune fille était dépourvue de maquillage. Elle portait une robe noire inspirée du style de l'après-guerre, avec un décolleté plutôt moyen dont les rebords avait été relevés, un peu comme les manteaux des détectives. La jupe était bouffante, mais s'arrêtait aux genoux, et ses pieds chaussaient des souliers à talon aiguilles.
Tu t'es surpassée pour nos costumes, Steph, fit Élise.
Elle portait un chandail de style oriental qui arrêtait sous sa poitrine. Les manches étaient évasées et transparentes, comme les pantalons. Le costume était dans les teintes de rouge et de orange. Un voile rose se trouvait sur ses cheveux et couvrait son visage. Un fin mélange de tissu rouge et or passait sur son front.
Oui, je sais, fit Stéphany sans cacher une certaine fierté. Bon, dépêchez-vous, nos cavaliers doivent nous attendre.
Elles descendirent donc dans la salle commune et aperçurent leurs cavaliers. Sirius avait revêtu un costume d'épouvantail, et Lily ne put s'empêcher de penser qu'il lui collait bien. Remus sourit dans son costume de la mafia italienne des années trente en voyant sa cavalière. James passa une main devant la figure de Sirius, secoua la tête, se tourna et resta bouche bée. Lily ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait fait un effort pour son costume. Il avait un pantalon beige, une chemise blanche, un veston brun assez long, un haut-de-forme noir et une cravate nouée à l'orientale. Elle s'approcha de lui.
James, tu devrais peut-être fermée ta bouche, c'est plus commode et surtout plus poli.
James ferma immédiatement sa bouche.
Je… Tu… Cette robe te va merveilleusement bien.
Merci, ton costume est génial aussi.
Merci aussi.
Lily sourit.
On y va ?
Mais bien sûr, Miss Evans, nous n'attendions plus que vous.
Il fit une galante révérence et lui offrit un bras, qu'elle prit.
Tu sais, si tu préfères y aller avec une fille qui acceptera de coucher avec toi après… J'ai entendu dire que Émily Harraps était libre.
Pas question. Je vais rester avec toi ce soir.
Merci James.
Elle lui embrassa la joue.
Mais de rien.
Ils arrivèrent devant la porte de la Grande Salle.
Wow, géniale la déco ! s'exclama James.
Les quatre grandes tables avaient été poussées sur le mur et servaient d'estrades. Elles avaient été remplacées par une multitude de petites tables orange. Des chandelles en forme de crâne et de citrouilles étaient un peu partout sur les tables. Les fantômes assuraient le service, ce qui donnait un air encore plus lugubre à la pièce. Sur les murs, d'immenses bannières représentant les quatre maisons étaient posées : le lion des Gryffondor sortait sa tête d'une citrouille, le serpent des Serpentard sortait des orbites d'un crâne jauni, le blaireau des Poufsouffle mangeait des sucreries et l'aigle des Serdaigle transportait un squelette qui faisait, de temps en temps, entendre le claquement de ses os.
On va s'asseoir ? proposa James.
Avec plaisir.
Ils se dirigèrent vers une petite table où Sirius et Élise étaient attablés. Lily allait s'asseoir, mais James prit la chaise et la poussa. Lily sourit, agréablement surprise par sa galanterie. James s'assit à côté d'elle. Lily lui sourit et regarda son menu.
Tu as une idée ? demanda-t-il à Lily.
Non, pas vraiment, c'est Remus qui s'est occupé des plats.
James regarda le menu par-dessus l'épaule de Lily.
Je crois que je vais prendre un potage de citrouille en entrée, annonça Lily à son assiette.
Un potage fumant apparut devant elle et elle eut un sourire.
Original. Potage aux citrouilles aussi s'il vous plait, annonça James.
Nouveau potage.
Remus a eut une bonne idée en demandant aux elfes de faire un repas à base de citrouilles, fit Lily.
Ouais.
James regardait du coin de l'œil Amos qui s'approchait, déguiser en soldat de la deuxième guerre mondiale.
Ah, merci de me l'avoir garder chaude, Potter, fit Diggory. Lily, tu viens ?
Excuses-toi immédiatement, Diggory, fit James en se levant. Lily n'est pas une pute.
Je ne parlerais jamais de Lily comme tel. Je disais simplement que tout le monde sait que tu es un coureur de jupon invétéré. Lily, tout le monde nous attend sur une table assez loin pour qu'il ne t'harcèle plus. Tu viens ?
Lily leva les yeux et regarda Amos avec une lueur de défi.
Excuse-moi, je ne me rappelle plus de la fois où tu m'as invitée à venir à ce bal avec toi.
Lily, merde, nous sortons ensemble.
James me l'a demandé, lui. C'était prévu depuis un mois, Amos. Je suis désolée, mais j'ai commencé à manger et ce ne sera pas toi mon cavalier. Passe une bonne soirée.
Lily commença à manger son potage, indifférente au fait que Amos et toute la table la regardaient d'un air stupéfait. Amos partit d'un air frustré et James se rassit.
Mauvaise comédienne, hein ?
Lily sourit alors que James lui donnait un baiser sur la joue.
Tu prends quoi, comme repas principal ? demanda-t-elle.
La fin de la soirée se passa relativement bien, et Sirius et Élise purent s'éclipser sans que personne ne les remarque. Ils atteignirent tranquillement la Salle Commune, vide pour la première fois depuis le début de l'année à cette heure. Sirius sourit doucement.
Tu viens en haut ? murmura-t-il à son oreille. J'ai demandé le dortoir jusqu'à sept heures demain matin.
Élise sourit et Sirius lui prit la main avant de l'amener à sa suite.
Très bien, alors en partant de la gauche, le lit de Peter, ensuite de Remus, après de James, et finalement le mien.
Élise sourit et Sirius la prit dans ses bras. Il la déposa délicatement sur le lit propre – il avait lui-même été porté les draps à la buanderie pour s'en assuré et avait ensuite menacé ses amis de mort pour les dissuader de venir défaire le lit qu'il avait mit une heure à faire à la moldue – et commença à l'embrasser tout doucement. Élise le lui rendit bien et, encouragé par ses réponses, il passa ses doigts sous son chandail. Il se dégagea du baiser et essaya de capter un nouvel engagement dans les yeux de sa petite amie. Celle-ci lui sourit et, lui rendant son sourire, il lui enleva son haut oriental, le foulard reposant quelque part dans la salle commune.
Sirius, murmura doucement Élise.
Oui beauté ? demanda-t-il.
Tu vas t'arrêter quand je vais te le dire, hein ?
Sirius la regarda doucement.
Promis.
Il l'embrassa et Élise lui enleva sa chemise carottée blanche et bleue. Ils continuèrent à s'embrasser ainsi durant une courte demi-heure avant que Sirius n'enlève les pantalons d'Élise, qui le rendait fou depuis le début de la soirée, lui permettant de voir ses jambes parfaites et ne cachant que les parties les plus intimes de son corps. Il se retrouva devant le corps pratiquement nu de sa jeune amie, recouvert seulement d'un ensemble de sous-vêtements rouge.
Elle enleva doucement son pantalon. Sirius l'embrassa avidement et, alors que ses mains glissaient vers les agrafes du soutien-gorge de sa douce, celle-ci se retira brusquement et alla s'asseoir sur le lit de Remus.
Sirius la regarda tristement et s'approcha d'elle. Il la serra doucement dans ses bras et la berça lentement, alors qu'elle éclatait en sanglot.
Chut…, murmura Sirius.
Je suis tellement désolée… Si tu savais, Sirius…
Ce n'est pas de ta faute…
Si, c'est moi qui t'aie arrêter. Je suis tellement désolée, Sirius !
Chut, murmura Sirius en la serrant plus fort contre lui. Je t'aime, beauté, tu m'avais prévenu qu'on n'irait pas jusqu'au bout, alors je savais. Ne t'en fait pas…
Il lui embrassa doucement la tête.
Tu dors quand même avec moi ? Je n'ai pas besoin d'autre chose pour passer une agréable soirée.
Élise sourit et hocha la tête. Sirius la prit dans ses bras, façon jeune mariée, et alla la déposer dans le lit. Il l'embrassa de nouveau alors qu'elle se glissait dans ses bras et qu'il la serrait doucement contre lui. Il posa sa tête sur ses cheveux et la sentit se détendre sous lui.
Sirius…
Quoi beauté ?
Tu m'aimes depuis quand ?
Sirius soupira et réfléchit longuement.
Longtemps.
Ça veut dire combien de temps ?
La première fois qu'on s'est vu.
Dans le PoudlardExpress en première année ?
Oui.
Pourquoi ?
J'en sais rien… Tu étais belle, avec ton air perdu et tes cheveux coiffés à la Marilyn Monroe.
Oh merde, j'étais affreuse, tu veux dire.
Non, Marilyn était un sacré canon dans son temps.
Élise sourit.
Et toi ? demanda soudainement Sirius.
Quoi, moi ?
Tu m'aimes depuis longtemps ?
À peu près en même temps que toi.
Ah oui ?
Tu étais très mignon quand tu tenais tête à ta cousine.
Sirius sourit.
Mignon ? J'ai dis 'belle', alors trouve quelque chose de mieux.
D'accord, tu étais sexy, ça te va ?
Ça sonne bien.
Minuit sonna et les deux amoureux s'endormirent à quelques minutes d'intervalle.
