Chapitre 9

CADEAU ET FÊTES

Le soleil illumina une à une les salles de Poudlard, échappant cependant à une chambre, où on avait soigneusement tiré les rideaux afin de ne pas se faire réveiller. Cette précaution n'avait pourtant servi à rien, puisqu'un jeune homme aux cheveux noir était réveillé depuis plus de deux heures et était assis sur son lit, vêtu d'un jean et d'un col roulé, et regardait sa douce y dormir.

La soirée c'était bien déroulée. Ils s'étaient embrassés longuement et ils avaient même réussi à s'enlever leurs chandails, mais Lily avait refusé d'aller plus loin. Ils avaient tout de même été jusqu'au bout de ce que leur permettait cette petite intrusion dans la vie privée de l'autre, et avait fini par s'endormir, chacun dans un lit du dortoir de James. Puis, prétextant qu'elle avait fait un cauchemar, Lily s'était levé en plein milieu de la nuit, l'avait réveillé en l'embrassant et ils s'étaient endormis ensemble. Et il s'était réveillé vers dix heures et demie. Il s'était habillé, avait brossé ses dents, ses cheveux, et la regardait depuis maintenant quarante-cinq minutes.

Trouvant qu'il était temps pour sa douce de se réveiller, James commença doucement à caresser sa joue de son revers de main. Elle émit un faible « mmm » et James appliqua ses lèvres sur les siennes. Elle répondit doucement au baiser par un autre totalement endormi et se recala dans ses oreillers.

-Lily, il est temps de te réveiller, murmura James en lui caressant les hanches.

-Laisse moi dormir James s'il te plait.

-Lily jolie… Lily Flower… Lily Evans, si tu veux un autre baiser, tu lèves tes fesses et tu vas mettre autre chose que ton pyjama en soie rouge ! C'est très difficile de penser correctement quand tu portes ça !

Lily sourit. C'était justement l'effet recherché.

-Ok, je me lève, répondit-elle en se levant.

Elle l'embrassa rapidement et se dirigea vers sa valise, qui avait été transportée dans la chambre de James pour les vacances de Noël. Elle en sortit une robe de chambre bleue et l'enfila.

-On va développer les cadeaux ? demanda-t-elle.

James hocha la tête, lui prit la main et ils descendirent dans la salle commune. Ils s'assirent tous les deux par terre, en indien, et James prit un paquet.

-À Lily, de papa, maman, et Petty.

James lui donna le paquet et elle l'ouvrit pour y découvrir un ensemble d'écriture chinoise, avec des parchemins, de l'encre, une plume de bois et un coffre peinturé de fleurs de cerisiers pour maintenir le tout ensemble.

Elle prit un autre paquet.

-À James, de papa et maman. Tu es fils unique ?

-Ouais. Maman a toujours dit que c'était une bénédiction d'en avoir eu un seul, avec tous les ennuis que je leur apporte.

Lily sourit. Mrs Potter avait probablement raison.

James ouvrit le paquet et y trouva un livre sur les équipes de Quidditch d'Angleterre et d'Irlande. James eut un petit sourire.

-Tiens, c'est pour toi, annonça-t-il en lui tendant un cadeau.

-À Lily, de Élise et Stéphany.

Elle l'ouvrit et découvrit un magnifique coffret rouge, teinté de fleurs de cerisiers rose. Elle l'ouvrit et y découvrit un magnifique collier en or.

Elle se tourna vers James.

-Elles sont sympas. Euh… Tiens… je ne savais pas trop quoi t'offrir… C'est le mec du magasin de Quidditch qui m'a conseillée… Je ne savais pas grand-chose sur le sujet…

Elle lui tendit un long et fin paquet envelopper de papier d'emballage ou des Pères Noël plus ou moins vulgaire glissait en traîneau.

-J'adore le papier !

Lily rougit. James l'enleva délicatement et enleva ensuite l'enveloppe de papier kraft. Il resta estomaqué.

-Un… un Nimbus 1500 ?

-Je savais que j'avais mal choisi ! Je… je vais aller l'échanger, c'est promis…

James se jeta sur elle et l'embrassa amoureusement.

-Tu es merveilleuse, murmura-t-il en l'embrassant.

-C'est un bon balai ? demanda-t-elle alors qu'il la déposait doucement sur le sol.

-C'est le meilleur balai du monde, annonça James.

-Tant mieux.

James l'embrassa doucement. Il défit la ceinture de sa robe de chambre et la fit glisser sur ses hanches.

-James…

-Oui ?

-Tu veux qu'on…

-Oui ?

-Qu'on fasse l'amour ?

James s'éloigna un peu d'elle et la regarda doucement. Ses cheveux roux étaient éparpillés autour d'elle et elle lui souriait doucement.

-Non, pas tout de suite, murmura-t-il doucement en passant une main dans ses cheveux roux. On attend encore un peu.

-Mais pas trop longtemps, hein ?

-Non. Pas trop longtemps, promis.

Sirius accota doucement Élise sur le mur, à côté de la porte de la chambre, et l'embrassa longuement. Élise passa ses bras autour de son cou et commença à jouer avec les mèches de sa nuque. Il aurait voulu aller goûter à sa peau, mais il ne savait pas comment se détacher de ces si merveilleuses lèvres. Élise se détacha finalement de lui et lui adressa un sourire.

-Joyeux Noël, murmura-t-elle.

-Joyeux Noël à toi aussi.

Il l'embrassa de nouveau.

-Tu veux aller déballer les cadeaux ? demanda-t-elle.

-Non.

Élise lui sourit.

-C'est toi que j'ai envie de déballer, murmura-t-il dans son oreille.

Le sourire d'Élise disparut. Elle alla s'asseoir sur le sofa. Sirius vint la rejoindre. Elle tourna la tête et croisa les bras.

-Qu'est-ce que j'ai dit de mal ? demanda-t-il en lui caressant doucement les épaules.

-Ce que tu as dit de mal ? Vois-tu, Sirius, ce que tu m'as dit de mal, c'est que tu voulais me déballer !

-Relaxes…

-Non, Sirius, je ne croie pas pouvoir relaxer si tu me mets de la pression pour qu'on couche ensemble, fit-elle en se levant.

Sirius se leva à son tour.

-Je suis désolé. Je… J'ai cru qu'on était rendu là… Je ne t'en parlerai plus tant que tu n'aborderas pas le sujet par toi-même.

Il la prit par la taille et l'embrassa sur le front.

-Tu sais quoi ? demanda-t-elle.

-Non, murmura-t-il.

-Je t'aime tellement que je ne suis pas capable de rester fâcher contre toi.

Sirius sourit, les lèvres contre son front.

-Et si tu n'avais pas dit ça, j'aurais été prête.

Sirius se maudit intérieurement.

-Et alors… Le Cracmol dit… Il dit… En fait, je ne suis pas un Cracmol mais un moldu marié à une Sang-de-Bourbe !

L'assemblée en entier éclata de rire.

Stéphany, vêtue d'une robe bourgogne, lui laissant les épaules libre et touchant presque le sol, quoique fendue jusqu'au haut de la cuisse, callait sa troisième coupe de vin de la soirée dans la cuisine. Elle entendit à peine sa sœur, Amélie, entrer dans la pièce.

Amélie Morgan Maïna Lolita Granger était la sœur cadette de Stéphany, deux ans séparant l'aînée de sa sœur. Amélie étudiait à Durmstrang, au grand bonheur de ses parents, au grand désespoir des deux sœurs, qui ne rêvaient toutes deux que d'étudier ensemble, à Poudlard. Amélie avait les cheveux bleus électriques, du moins pour le moment, ce qui s'harmonisait avec sa robe identique à celle de sa sœur, mais bleu marine.

Amélie soupira en voyant sa sœur. Elle était si belle et elle si affreuse ! Elle s'attarda tout d'abord à la coiffure élaborée que Mère lui avait faite, ne lui faisant que deux tresses indiennes à elle. Ses yeux étaient d'un bleus éclatant alors que les siens étaient d'un brun morne. Ses épaules étaient féminines et musclées, alors que les siennes étaient carrées. Sa poitrine était parfaite, ronde et soutenue, alors que la sienne était plate. Son ventre était plat, et le sien un peu rond. Ses hanches étaient soutenues, pas les siennes. Ses jambes étaient minces et arquée, alors que les siennes étaient potelées.

-Arrête de penser comme ça, ordonna Stéphany en se prenant une tasse de café.

-De penser à quoi ? demanda-t-elle d'un ton innocent.

-Que je suis plus belle que toi. Ça n'a jamais été aussi faux que maintenant.

Elle se tourna vers sa sœur. Amélie remarqua alors que son mascara avait coulé et que son rouge à lèvres était en partie enlevé.

-Steph… Ça va ?

-Tu sais, mon professeur de sport ?

-Oui ?

-J'ai sorti avec lui. Depuis le bal d'Halloween. On a rompu une semaine avant le début des vacances. Il était sensé venir ici avec moi.

-Oh… Stephou…

-Ne m'appelle pas comme ça.

Amélie sourit.

-Tu vas trouver un mec cent fois plus génial que lui…

-Non. Enfin, peut-être. Mais il n'y aura plus de premier.

-De premier quoi ?

Amélie ne sut pas il était le premier de quoi puisque Stéphany s'effondra sur le sol, inconsciente.

-Que pensez-vous de ces artichauts, mademoiselle Evans ? demanda le professeur Dumbledore.

Lily avala difficilement.

-Je n'aime pas les artichauts, annonça-t-elle.

-Et Mr Potter, la dinde aux marrons ?

-Excellente, professeur, répondit poliment James.

Le repas passa finalement et James et Lily – les deux seuls élèves à être resté durant les vacances scolaires – purent finalement aller dans la tour. Ils s'assirent sur un sofa et commencèrent à s'embrasser. Après une quinzaine de minutes de baisers intenses et passionnés, James posa délicatement sa main sur sa cuisse et commença à la caresser doucement, lui arrachant de temps en temps des gémissements.

-On monte ? murmura-t-il en se décollant un peu des lèvres de Lily.

Il la regarda doucement. Ses yeux était fermés et ses lèvres gonflées.

-Oui…

James captura de nouveau ses lèvres et la prit par les cuisses alors qu'un sourire étendait doucement ses lèvres. Il la colla doucement sur lui alors qu'elle serrait ses jambes autour de sa taille. James se dirigea difficilement vers le dortoir des garçons et se laissa finalement tomber sur son lit. Lily prit le chandail de James et le passa rapidement par-dessus les bras. Elle se retira un peu du baiser et lui enleva ses lunettes en souriant.

-J'ai de la chance d'être myope, sinon je ne pourrais pas te voir ! plaisanta-t-il.

Lily eut un petit rire.

-Relaxes, murmura James en lui enlevant les lunettes des mains. Je ne dirai rien à Diggory tant que tu ne le lui auras pas dit.

Il déposa les lunettes sur sa table de chevet et se remit face à Lily.

-Alors, on continue ? demanda-t-il.

Lily sourit et leva les bras dans les airs alors que James lui passait son chandail rouge à col roulé moulant par-dessus la tête, laissant voir un soutien-gorge noir.

James l'embrassa doucement et descendit un peu sur son cou, lui arrachant de nouveau quelques gémissements de plaisir. Il descendit jusqu'à sa poitrine et l'embrassa doucement. Il passa par-dessus son soutien-gorge et l'embrassa doucement sur le nombril, lui arrachant un petit cri. Il sourit doucement et déboutonna rapidement son jean moldu. Il abaissa la fermeture éclair et le lui enleva finalement. Il remonta à ses lèvres et les embrassa doucement.

-Tu es merveilleusement belle, Lily, murmura James.

Lily sourit doucement et lui enleva son pantalon. Ils continuèrent à s'embrasser ainsi une bonne dizaine de minutes avant que James ne lui enlève son soutien-gorge. Il descendit sa bouche au niveau de sa poitrine et commença à suçoter un mamelon, lui arrachant de nombreux soupirs. Il infligea ensuite le même traitement à l'autre sein, alors qu'elle se cramponnait au drap sous l'effet du plaisir.

Il continua à l'embrasser sur le ventre et descendit ensuite jusqu'à sa petite culotte qu'il enleva rapidement. Il glissa un doigt en elle, lui arrachant un petit cri, et commença à faire de petit va et vient. Il glissa ensuite un autre doigt.

-James…, murmura-t-elle.

Non, c'était impossible, pensa James. Elle n'avait pas déjà eu son orgasme ? Il l'aurait senti, il le sentait toujours…

-James, s'il te plait, murmura-t-elle.

James enleva ses doigts et remonta près de son visage.

-Oui, Lils, murmura-t-il.

-S'il te plait, répéta-t-elle.

-Oui ?

-Viens…

James sourit.

-Tu en es sûre ?

-Oui…

Il l'embrassa doucement et se plaça au dessus d'elle. Puis, alors qu'elle commençait à l'embrasser dans le cou, il la pénétra doucement.

Elle eut un petit cri et posa sa tête dans son cou. James posa son menton sur ses cheveux et sentit son cou se mouiller des larmes de son amante.

-Tu veux que…

-Non, reste, une seconde…

James resta ainsi une minute avant que Lily ne recommence à l'embrasser. Il sut alors que sa douleur était passée et il commença à faire de longs va et vient. Il se passa quelques minutes avant que Lily ne crie son nom, et, quelques secondes plus tard, il se vida en elle en un dernier râle.

Il se retira et se coucha à côté d'elle, sur le dos. Lily sourit et se tourna sur le ventre pour que sa tête arrive sur son torse. James tira la couverte jusque sous les bras de Lily.

-Bon sang, murmura James en serrant doucement Lily contre lui. Tu étais époustouflante, Lils.

Lily sourit.

-J'aime bien être comme ça, fit-elle.

-Époustouflante ?

-Non, avoir la tête sur ton cœur. Il bat la chamade, expliqua-t-elle.

James sourit doucement.

-Merde, j'ai un de ces maux de tête…

Stéphany venait de s'asseoir dans son lit, encore vêtue de sa robe de soirée. Elle se laissa retomber.

-Reste coucher, annonça Amélie, assise à côté d'elle. Tu sais que tu ne supportes pas l'alcool. Qu'est-ce qui t'est passé par la tête pour que tu en prennes quatre coupes ?

-Tu es trop jeune pour comprendre…

-Je ne crois pas. J'ai aussi voulu oublier une partie de moi-même.

Elle lui montra l'intérieur de son coude. Stéphany fit un effort suprême pour ouvrir les yeux.

-Tu t'es piquée ? murmura-t-elle.

Amélie tourna la tête.

-Qu'est-ce que tu as pris ?

-C'est sans importance, coupa Amélie. Tout ce que tu dois savoir, c'est que j'ai voulu oublier mon cœur, moi aussi. Et que grâce à quelqu'un j'ai réussi à redevenir correcte pour passer les vacances de Noël sans que Maman ne découvre une seringue dans ma chambre.

-Qu'est-ce qu'elle a fait, cette personne, pour que tu ne t'oublies pas ?

-Elle m'a aidée, c'est tout. Tu peux demander aux autres de t'aider, Stéphany. Tu n'es jamais seule au monde, peut importe ce que tu penses.

Amélie se leva et partit alors que Stéphany s'endormait.

-C'est pour toi, fit Sirius en lui tendant un cadeau.

Élise le prit délicatement et le désenveloppa.

-Sirius !

Elle se jeta sur lui et commença à l'embrasser. Sirius essaya de s'asseoir et Élise le lâcha.

-Où est-ce que tu l'as trouvée ?

Sirius sourit. Presque aucun élève ne sortait de la route principale quand ils allaient à Pré-au-Lard, mais grâce aux sorties nocturnes des maraudeurs, il avait réussi à trouver cette merveilleuse petite bicoque où il avait acheté l'ensemble de pinceaux, de peintures, de crayons, de feuille et de fusains qu'il lui avait donné.

-C'est dans une boutique d'art près des limites de Pré-au-Lard. Je te la montrerai, un jour, répondit-il. Tu l'aimes ?

-Je l'adore.

Elle lui donna un léger baiser et prit un autre cadeau.

-C'est pour toi.

Sirius ouvrit le paquet mou très délicatement. Il resta surpris. Le cadeau était en fait une veste de cuir noir.

-Elle est géniale, fit Sirius en l'embrassant.

-Tu es sûr ? Je me suis dit que pour faire de la moto…

-C'est parfait, beauté.

Il commença à lui donner une série de petit baiser sur les lèvres. Élise sourit. Les baisers de Sirius se firent un peu plus insistant et Sirius lui fit rapidement passer son chandail par-dessus la tête. Élise déboutonna rapidement la chemise de Sirius et la lui enleva. Bientôt, elle fut débarrassée de son pantalon et lui du sien. Il approcha délicatement ses mains des agrafes de son soutien-gorge, mais, comme d'habitude, Élise se retira avant.

-Non… Sirius…

-Mmm…

-Désolée… c'est juste que… pour ma première fois… je ne veux pas que ça se passe sur un tapis d'hôtel, dans un salon… Tu comprends ?

Sirius hocha la tête.

Remus buvait tranquillement une tasse de café en lisant la Gazette du Sorcier. Une nouvelle attaque de Mangemort sur des moldus innocent. Il soupira.

Il était dans l'immense maison que son père partageait avec la femme de sa vie et un merveilleux petit colley. La cuisine dans laquelle il mangeait, assis sur un comptoir de mélamine, comprenait un ensemble de salle à manger en acajou. Les électroménagers étaient noirs.

Le colley, prénommé Flamel, vint tiré sur son bas de pantalon rayé blanc et bleu. Remus sourit et prit le chiot d'un an dans ses bras.

-Tu sais ce que c'est d'aimer, Flamel ?

Le chien poussa un jappement joyeux.

-Mouais. Apparemment, non. Tu ne peux pas comprendre ce que je ressens, alors.

-Peut-être que moi, oui.

Remus leva les yeux et aperçut son père, vêtu d'un pyjama rouge où de petits Père Noël faisaient du traîneau.

-Tu aimes l'Angleterre ? demanda son père.

-Non, je crois que je suis comme toi, j'aime les femmes qui sont d'une nationalité autre que celle dans laquelle on m'a habitué à vivre.

Son père sourit. Il vint s'asseoir sur le comptoir, à côté de son fils.

-L'attrait de la nouveauté. Je connais.

-Tu aimes les femmes aux cheveux noirs ?

-Oui, j'avoue. Ta mère était – et elle est toujours – extrêmement belle. Mais il n'y a plus rien entre nous. Et Maria est aussi belle, mais d'une manière différente, que ta mère.

-Elle a les cheveux et les yeux noirs elle aussi.

-Oui, fit son père en riant. Et toi, ta douce, elle a les cheveux noirs ?

-Non, châtain. Elle a les yeux bleus et c'est une anglaise pur sang.

-Une de ces vieilles familles ?

-Ouais.

-Elle s'appelle comment ?

-Stéphany Granger.

-La cousine de Sirius ?

-Ouais.

-Et tu es encore en vie ?

-On ne sort pas ensemble, Sirius n'a donc pas de raisons de me frapper parce que j'aurais fait mal à Steph.

Son père sourit encore. Dieu qu'il pouvait être énervant quand il souriait ! pensa Remus.

-Ce serait bien si elle faisait partie de la famille.

-Ni pense même pas.

Lily se réveilla et s'assit rapidement lorsqu'elle se rendit compte que son oreiller respirait. Elle sourit lorsqu'elle aperçut James qui lui souriait doucement, le regard lointain sans ses lunettes.

-C'est juste toi, marmonna-t-elle en laissant retomber sa tête sur son torse.

-Comment ça, juste moi ?

-J'ai cru pendant un instant que mon oreiller était vivante.

-Je suis le gros oreiller mangeur de Lils.

Il lui embrassa le dessus de la tête alors qu'elle éclatait de rire.

-Il est quelle heure ?

-La dernière fois que j'ai regardé, il était passé midi.

Lily soupira.

-J'ai pas envie de me lever.

-Ça tombe bien parce que l'oreiller ne veut pas se lever.

Lily sourit doucement.

Élise était assise sur Sirius, dans un fauteuil rouge bourgogne. Il posa délicatement sa tête sur la sienne pour regarder le feu qui se trouvait devant eux. Il remonta la couverture par-dessus leurs corps pratiquement nus.

-Sirius…

-Oui beauté ?

-Comment ça va se passer ?

-Quoi ?

-Comment ça va se passer quand on va faire l'amour.

Sirius sourit. Il avait l'impression qu'il se changeait en professeur, et elle en élève.

-Probablement comme ce que l'on vient de faire, mais sans sous-vêtements.

-Sirius, arrête de plaisanter.

-En fait…

Il la prit dans ses bras, la faisant sursauter.

-Je risque de te prendre comme ça. Et je risque probablement de te déposer tout délicatement sur le sofa, comme je le fais présentement, et je risque aussi de m'allonger sur toi. Ça s'appelle la position du missionnaire.

Élise eut un sourire.

-Ensuite je risque de te dire que s'il y a quelque chose qui te déplait, tu me le dis, que si tu n'éprouves pas le besoin de crier ou de gémir, tu ne le fais pas, et que si je deviens trop entreprenant, tu me gifles.

Élise éclata de rire.

-Et ensuite, tu vas faire quoi ?

-Je vais probablement t'embrasser, comme ça.

Il déposa doucement ses lèvres sur les siennes, les effleurant délicatement. Il fit glisser sa langue sur la sienne, puis se détacha lentement. Il glissa ses lèvres à son cou, ce qui lui arracha un petit gémissement.

-Sirius…

-Oui ma belle, murmura-t-il en se relevant et en plantant ses yeux dans les siens.

-Continue…

Sirius sourit et l'embrassa doucement.

Il glissa ses mains jusqu'à son soutien-gorge, posant les mains sur ses agrafes.

-Qu'est-ce que je fais ? demanda-t-il.

-Qu'est-ce que tu veux faire ? rétorque-t-elle.

-Ça fait des siècles que je rêve de te faire l'amour. Mais si tu ne veux pas, je ne le ferai pas. Tu mérites le respect.

-Vas-y.

Sirius le désagrafa et jeta le sous-vêtement un peu plus loin. Il embrassa doucement sa poitrine et commença à suçoter doucement l'un de ses mamelons, puis l'autre. Elle poussa un long gémissement, puis Sirius revint à ses lèvres et les embrassa doucement. Il en profita pour jouer avec l'élastique de sa culotte et la regarda dans les yeux.

-Dernière barrière entre moi et ta virginité.

-Vas-y, murmura-t-elle, les yeux fermés, un sourire aux lèvres.

-Ouvre les yeux et répète moi ça.

Élise ouvrit les yeux et les planta dans ceux remplis de désir de Sirius. Elle sourit.

-C'est fou tout ce qu'on peut décelé dans tes yeux, murmura-t-elle en lui caressant les joues.

-Et qu'est-ce que tu y décèles ?

-De l'amour… Un tout petit peu de crainte… Encore un peu d'inquiétude… Beaucoup de désir… C'est à peu près ça.

-Je ne coucherais pas avec toi si je ne t'aimais pas. Quant au désir, je crois que ce serait anormal si je n'en aurais pas.

-La crainte et l'inquiétude ?

-Je ne veux pas que tu aies quoique ce soit ou que tu tombes enceinte. Et j'ai un peu peur que ma famille te… disons… ne t'apprécie pas.

-On s'en fiche, de ta famille. C'est la dernière chose à laquelle je veux penser, murmura-t-elle en l'embrassant.

-Tu prends la potion ?

Et avant qu'elle n'ait pu répondre quoique ce soit, il enleva sa culotte et se pencha un peu. Il l'embrassa délicatement jusqu'à son nombril, puis glissa un doigt à l'intérieur d'Élise, qui se cambra. Il commença à faire de petits va et vient, puis en glissa un autre. Élise poussa un gémissement, puis Sirius remonta jusqu'à sa bouche et l'embrassa langoureusement. Elle lui enleva son caleçon, puis l'embrassa doucement.

Sirius continua à l'embrasser, puis se plaça au dessus d'elle. Elle écarta instinctivement les jambes.

-Je vais te pénétrer, ok ?

-Ok.

Sirius la pénétra doucement, lui arrachant un petit cri de douleur. Il plaça délicatement sa tête sur la sienne.

-Chut… Ça va aller mieux dans quelques minutes…

-Sirius, j'ai tellement mal…

-Tu veux que je me retire ?

-Reste encore.

Il lui embrassa doucement le dessus de la tête, puis essuya les larmes qui glissaient maintenant le long de ses joues.

-Ça va un peu mieux, signala-t-elle après quelques instants.

-Tu veux qu'on tente quelque chose ?

Elle hocha la tête et Sirius l'embrassa doucement, en profitant pour caresser sa poitrine. Élise lui répondit amoureusement, puis, malgré l'étroitesse du sofa, réussit à prendre le dessus en s'asseyant sur lui, faisant sourire Sirius.

-C'est à moi de te faire plaisir.

-Te faire plaisir me fait plaisir, rétorqua Sirius.

-Oui, mais je veux que tu aies du plaisir sans avoir à t'inquiété pour moi.

Sirius sourit et s'assit rapidement avant de commencer à suçoter les mamelons d'Élise.

-Ta poitrine est tellement merveilleuse… Elle me donne mille et une idées…

Élise eut besoin de toutes les forces de l'univers pour lui faire cesser sa douce caresse et pour le faire se recoucher. Elle commença à faire de petits mouvements de bassin, ce qui provoqua des gémissements de la part de son partenaire. Puis, elle se coucha langoureusement sur lui et commença à l'embrasser sur le torse. Il lui prit doucement le menton et l'embrassa, provoquant son étonnement.

-Élise ?

-Oui ?

-Je t'aime tellement, murmura-t-il. Et on l'a dit tellement souvent que je ne savais plus si tu étais encore au courrant de mes sentiments.

Élise sourit.

-Je t'aime tellement aussi.

Elle l'embrassa doucement alors que les mains de Sirius se baladaient sur son dos. Il dû vite cessé ses caresses lorsque son désir se fit trop urgent et il commença à accélérer ses vas et vient.

-Élise…

-Vas-y…

-Tu en es sûre ?

-Oui…

Et il se déversa en elle alors qu'elle atteignait aussi l'orgasme. Elle déposa délicatement sa tête sur le torse de Sirius et essaya de retrouver sa respiration normale, alors que celui-ci se retirait et les recouvrait d'une couverture des plus chaudes, avant de déposer ses mains sur son dos.

-Oh mon dieu…, murmura-t-elle.

Sirius sourit.

-Merci, Sirius suffira.

Élise lui donna un petit coup de poing.

-Idiot, murmura-t-elle.

Elle sourit à son tour.

-Tu as eu beaucoup mal ? demanda-t-il en embrassant le dessus de sa tête.

-Non. En fait… un peu.

Il se mordit la lèvre.

-Je suis désolé de t'avoir fait mal.

-Ce n'est pas grave.

-Non, sincèrement…

-Sirius, ce n'est pas grave.

-Ok.

-J'ai été bonne ?

-Excellente.

Remus se réveilla le lendemain du jour de l'An lorsqu'un hibou grand Duc entra dans sa chambre, ouvrant grandes les fenêtres. Il s'assit et prit le paquet qu'il apportait.

Cher Remus,

Je sais que la plupart des gens reçoivent leurs cadeaux à Noël, mais tous les hiboux de la maison étaient pris, et je ne fais pas confiance au service postal de Pré-au-Lard puisque mon oncle y travaille. J'espère donc que tu ne m'en voudras pas de recevoir ton cadeau avec près d'une semaine de retard.

Je ne savais pas trop quoi te donner, mais j'ai finalement trouvé ça, en me promenant avec toi. J'espère que tu le reconnaîtras. Il était prévu pour le professeur Saragosse, mais étant donné les circonstances, je crois qu'il te convient mieux.

J'espère que ce cadeau t'arrivera en temps.

Amicalement,

Stéphany G.

Remus ouvrit en vitesse la boîte de carton et jeta dans la pièce les papiers de soie. Il sortit délicatement, une à une, des pièces de diamant et de rubis, représentant quatre tours, quatre fous, quatre cavaliers, deux rois, deux reines et seize pions. Il sortit l'échiquier en marbre et en ébène, puis sourit. C'était le jeu d'échec du magasin médiéval.

Élise se réveilla lentement et soupira en sentant la place vide à côté d'elle. Elle étira un bras et prit une robe de chambre de coton, puis se leva et alla à la cuisine. Elle se servit un verre de lait, puis alla au salon, où elle trouva Sirius, assis sur le rebord de la fenêtre, vêtu uniquement d'un bas de pantalon malgré le froid mordant.

-Hello beauté ! fit-il.

Élise ne parvenait pas à détacher son regard de sa main droite.

-Tu fumes ? demanda-t-elle.

Sirius baissa les yeux et regarda honteusement sa cigarette.

-Oui. Depuis mes quatorze ans.

-Pourquoi ?

-Le stress. Mes parents. Ma vie sans toi.

Élise eut un sourire.

-Si ça te dérange, je vais arrêter.

-Non. Si tu dois passer tes nerfs sur quelque chose, je préfère que ce soit sur ça que sur quelqu'un.

Sirius laissa tout de même sa cigarette tomber dans le banc de neige et s'éteindre rapidement.

-Élise, ce n'est pas le seul secret que je te cache. J'en ai un autre, mais beaucoup plus important, que tu dois me promettre de ne jamais rien dire à personne.

-Sirius, qu'est-ce que c'est ? demanda Élise, soudainement inquiète.

-Promet moi de ne rien dire, répéta Sirius.

-C'est juré, Sirius.

-Je suis un Animagus non déclaré. Avec James et Peter. Pour aidé Remus. Parce qu'il est un loup-garou.

Et à partir de ce moment là, Élise n'entendit plus rien.

-AMOS !

Lily se jeta aux bras de son petit ami, qui la fit tournoyer avant de l'embrasser langoureusement.

-Dégagez, vous bloquez le chemin, marmonna quelqu'un.

Amos regarda James Potter descendre l'allée principale de Poudlard.

-Qu'est-ce qu'il a ? demanda Amos.

-Va savoir.

Amos jeta un regard à sa petite amie, dont les yeux se teintaient de tristesse.