Dans cette histoire je mets Aurore en scène dans l'univers de Harry Potter comme une fille ayant 3 ans de plus de Harry. Cette fic se situe 2 ans avant l' arrivée de ce dernier à Poudlard.

Tous les noms, … sont la propriété de J. K. Rowling, … mais l'histoire qui va suivre est à moi et rien qu'à moi op

Chapitre 1 : à King's Cross

Le premier septembre… j'attendais ce jour avec une telle impatience ! Je comprends votre étonnement à savoir mon empressement à retourner sur le chemin de l'école, mais j'allais enfin pouvoir revoir la personne qui m'avait si cruellement manquée durant ces deux derniers mois : Olivier Dubois.

Une fois passée la barrière magique entre les voies 9 et 10, je me suis mis à chercher Olivier du regard, tout en écoutant d'une oreille discrète ma mère qui me faisait ses habituelles dernières recommandations :

« Ma chérie, tu écoutes bien tes professeurs d'accord ? Je veux d'aussi bons résultats que l'année dernière.

- Oui maman, dis-je exaspérée, ne souhaitant qu'une chose : filer dans le Poudlard Express.

- Et ne lis pas trop tard le soir, ça te fatigue et du va finir par t'abîmer encore plus les yeux à force de lire avec une lumière insuffisante.

- Oui oui maman ! »

J'ai toujours adoré lire et je lis beaucoup. Certains diront que j'ai toujours un livre dans la main, ce qui n'est pas tout à fait faux. Je n'aime pas lorsque je n'ai rien sous la main à lire, j'adore être plongée dans les aventures des personnages de mes différents romans. Mais il y a une chose qui me pose parfois problème : lorsqu'un livre me passionne (ce qui arrive souvent), je ne peux m'empêcher de le dévorer jusqu'à la dernière page, même si cela signifie le lire dans mon lit jusqu'à des heures impossibles avec pour seule lumière l'éclairage blafard de ma lampe de chevet. Maman dit que c'est à cause de ça que je dois porter des lunettes : le manque de lumière m'a abîmé les yeux. Maintenant je fais plus attention : quand je lis, je lance le sortilège lumos et je tiens ma baguette entre mes dents. Comme ça, plus de problème d'éclairage !

« Je peux y aller maman ? demandais-je implorante

- Oui, vas-y. Passe un bon semestre, on se revoit pour les vacances de Noël. »

Après avoir embrassé ma mère, je partis en direction du train et je me mis en quête du compartiment où Anne-Sophie, ma meilleure amie, avait pris place. Je savais qu'elle se trouvait déjà à bord car je l'avais vu monter quand ma mère me parlait. Elle se trouvait dans l'avant dernier compartiment.

« Salut Aurore, je t'attendais. Attends, tu vas te faire mal. Elle a l'air lourde c'te valise, je vais t'aider à la monter dans le filet.

- Merci. Alors, quoi de neuf depuis ton dernier hiboux ?

- Pas grand chose. Je te raconterais tout à l'heure, on a toute la journée devant nous.

- Ouais. Au fait, tu n'aurais pas vu Olivier ? Je ne l'ai pas encore aperçu…

- Non. A mon avis, il n'est pas encore arrivé. Tu veux te mettre près de la fenêtre pour pouvoir le guetter ?

- Ouais, merci, t'es super »

Et nous échangeâmes nos places. Nous étions par la suite en grande conversation quand Anne-So, ayant sûrement observé un changement dans l'expression de mon visage s'esclaffa :

« Alors, il est où le prince charmant ? »

Je rougis.

« Comment sais-tu qu'il vient d'arriver ?

- Y'a qu'à voir ta tête ma chère, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

- Tant que ça ?

- Tu devrais aller lui parler, comme ça tu serais fixée.

- Ça va pas non !?! Je n'ai aucune chance ! Il est en troisième année et il est gardien de l'équipe de Gryffondor ! Pourquoi s'intéresserait-il à moi, une pauvre fille de deuxième année, alors que la moitié des filles de sa classe lui font les yeux doux ? Je criais, mais j'étais également presque au bord des larmes.

- Aurore, si tu ne lui parle pas, tu ne seras jamais fixée. Et puis, pourquoi dis-tu que tu n'as aucune chance ? Moi je parierais le contraire…

- Tu dis ça parce que tu es ma meilleure amie et que tu veux me remonter le moral, c'est tout ! » lançais-je, amer.

Après avoir ainsi mis fin à ma conversation, mon regard se tourna vers la personne qui était le sujet de cette dispute. Mince, une dispute avant même que le Poudlard Express ne soit parti… ça commence bien… je suis vraiment susceptible aujourd'hui… « Excuse-moi Anne-So. »dis-je rapidement, sans quitter Olivier des yeux. Ce dernier fini par se diriger vers l'avant du train, où il s'installa. Il était presque 11 heures, le train allait partir.

Je soupirai. Si seulement je pouvais prendre mon courage à deux mains et aller le voir… ne serait-ce que, dans un premier temps, pour sympathiser avec lui. C'est vrai quoi : il  ne sait rien de moi, je ne sais même pas s'il connaît mon nom, alors que moi…

Je l'avais remarqué pour la première fois l'année précédente. J'étais nouvelle et ne connaissais pas grand chose au Quidditch. En effet, mon père est un sorcier et ma mère une moldu. Nous n'avons pas beaucoup de contact avec le monde magique car la famille de ma mère ne connaît pas l'existence des sorciers et, d'après elle, ils n'auraient pu supporter d'apprendre qu'elle en épouse un. Déjà qu'elle avait épousé un anglais… et oui, ma mère n'est pas une sorcière, c'est une moldue française. Enfin bref, j'étais donc allée assister aux sélections de l'équipe de Gryffondor pour en apprendre un peu plus. C'est là que j'ai eu le "coup de foudre" pour Olivier. Il était sublime et il évoluait sur son balai comme s'il en avait fait toute sa vie. De plus, il n'avait pas loupé une seule balle. Il m'a beaucoup impressionné. Je n'ai d'ailleurs pas dû être la seule car il a été pris dans l'équipe.

 Depuis ce jour-là, je suis devenue une vrai passionné de Quidditch…

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Kiss à tous les lecteurs


BastetAmidala