Harry Potter et les tueurs divins

Merci à ceux qui ont pris le temps de me laisser des reviews et aux autres !

1)Les changements.

Ce matin était un matin comme les autres dans l'école de Poudlard. Pourtant lorsque j'ouvris les yeux je sus que tout avait changé. Quelqu'un était là…

Mais qui ?

Quelque chose avait changé.

Mais quoi ?

Je ne le savais pas encore.

J'avais un de ses mauvais pressentiments qui annonçait de graves changements. Un frisson me parcourut le dos. Je n'avais pas eu peur depuis plusieurs millénaires, mais ce matin là, j'avais peur. On m'avait réveillée quelques années plus tôt. Sept années plus tôt pour être précise. Je n'avais accompli aucuns de mes ordres principaux. Ce n'était pas forcement exceptionnel…

D'un bon je sautais de mon lit pour m'élancer vers ma mallette. Je l'ouvris et vis avec peu de surprise que quelqu'un m'avait volé mes ordres de mission…

Ce n'était pas là une bonne nouvelle, d'autant plus que les forces du Bien comme du Mal se préparaient à la bataille finale.

Je sentais un grave déséquilibre dans les forces fondamentales, comme si soudainement une grande partie des forces neutres ou bénéfiques étaient devenues maléfiques.

Je me regardai dans un grand miroir de la chambre. J'avais repris mon apparence première, mes cheveux étaient à nouveau couleur miel et mes yeux semblables à la mer en colère…

Je fis un mouvement de la main et je me retrouvais vêtue de l'uniforme des tueurs constitué d'un pantalon moulant, une tunique tombant sous le genou et fendu à partir des hanches, des gants de cuir et des bottes moulantes dans la même matière, le tout uniquement noir. Je sortis en quatrième vitesse de mon dortoir puis de la salle commune pour courir vers les cachots de Serpentard. A mi-chemin je tombais sur l'objet de ma recherche. Altaïr Hélios d'Ambrès se tenait face à moi.

« On m'a volé mes ordres, » me dit-il sans attendre.

« A moi aussi, » fis-je calmement. « J'ai un mauvais pressentiment Al'. »

« Le Commandement t'a appelé ? »

« Non, mais ça ne les empêchera pas de prendre des décisions… »

« Tu penses qu'ils auraient envoyés d'autres tueurs ? »

« Je ne sais pas. Nous n'avons pas désobéis. Mais… je ne sais pas… Je… J'ai l'impression que le Commandement est en train de prendre parti. »

« Véga ! Te rends-tu compte de ce que tu dis ! »

« Calme toi, je t'en pris, hurler ne nous aidera pas. Je me rends tout à fait compte de ce que mes paroles impliquent. Je pense que le Commandement ne suit plus les Règles. »

« C'est impensable, » murmura mon ami.

Je sentis soudain une douleur aigue me transpercer la tête. Je grimaçai en titubant sous l'effet de la douleur.

« Véga ? » s'inquiéta Altaïr en me retenant par le bras. « Qu'est-ce qu'il y a ? »

Je ne répondis pas, priant pour mettre trompé sur ce que j'avais senti. Faisant fi de la douleur je me mis à courir aussi vite que possible vers la Grande Salle, mon camarade sur les talons. Avant que je n'arrive une nouvelle vague de douleur déferla sur moi. Il me fallu quelques instants pour reprendre mes esprits. Lorsque ce fut fait je repartais en courant.

J'ouvris les grandes portes d'un geste. Je me figeai au spectacle qui s'offrait à moi.

Les professeurs formaient un cercle autour de Luna Lovegood, elle-même penchée sur un corps inertes. Entre les tables gisaient des êtres. Leurs morts n'avaient pas été douces, à en juger par leurs états. Ils avaient été tué au sabre visiblement…

Je reconnu l'un d'eux. Il s'agissait d'un tueur du nom d'Aldebaran. Je ne l'avais jamais porté dans mon cœur, je devais bien l'admettre, mais de là à désirer le voir en pièces détachées dans une mare de sang, il y avait un monde.

Je jetai un coup d'œil circulaire à la salle. La quasi-totalité des élèves était là. Ca ne m'étonnait pas. A cette heure là la Grande Salle était bondée. Plusieurs avaient vomi, ils étaient tous très pâles. Certains étaient secoués de sanglots convulsifs, d'autres en état de choc.

Je soupirai avec fatalisme. Ce spectacle ne me faisait plus rein depuis longtemps. Bien que je dus admettre ne pas être habituée à une telle boucherie.

Je me rapprochais des professeurs en essayant de salir le moins possible mes chaussures, ce qui ne s'avérait pas facile avec la quantité de sang sur le sol.

« Mais que s'est-il… » commençais-je en arrivant près du professeur McGonagall.

Mais je me stoppais en voyant la personne allongée près de Luna. Je me retournai vivement vers Neville. Il était toujours en vie.

« Eridani ? » appelai-je.

Tout le monde me regardait à présent. Luna releva les yeux vers moi. Elle pleurait.

« Ils… ils… l'ont… tuée… » sanglota-t-elle.

« Eridani » dis-je durement. « Lèves toi. Maintenant ! »

Mon visage était froid, sans compassion. Je sentais Altaïr, un peu plus loin, s'occuper des morts. Il avait prit le parti de me laisser faire sans intervenir. Je lui en étais reconnaissante.

Luna se leva tant bien que mal.

Les professeurs rapprochèrent leurs baguettes d'elle.

« Dois-je en conclure que ce carnage est ton œuvre ? » questionnai-je.

Elle ne me répondit pas, fixant toujours le corps auprès duquel elle était. Je soupirai.

« Enfin Eridani, qu'est-ce qu'il t'a pris de tuer ses humains ? »

« Ils ont tué Spica ! » cria-t-elle avec haine.

Je croisai les bras. Mon amie tremblait de fureur.

« Et Aldebaran ? » m'enquis-je, redoutant intérieurement la réponse.

« Lui… LUI ! Le traître ! C'est lui ! C'EST LUI ! Il lui a lancé je ne sais quel sort et elle s'est écroulée ! Il… »

« Ca suffit » fis-je.

Je jetai un coup d'œil à Spica, étendue sur le sol. Comme nous, elle était une tueuse, récemment réveillée. Eridani et elle étaient très liées. Je comprenais la réaction de la première mais je ne pouvais pas la cautionner.

« Tu n'aurais pas du le tuer » reprochai-je.

« Il le méritait » me répondit-elle.

« Ce n'est pas à toi d'en décider Er', il a tué une spiritere interfectorae, il devait passer devant le Commandement pour répondre de ses actes. De plus, puis-je te signaler que cette salle était –et est toujours– pleine d'enfants, te rends-tu compte de spectacle que tu leur as offert ? »

« Je… je n'y avais pas pensé… »

« Veg', » m'appela soudain Altaïr.

Je me retournai. Le tueur tenait un parchemin plein de sang dans les mains.

« Qu'est-ce que c'est ? » demandai-je.

« Un ordre de mission, » me répondit-il. « Sur Amanda Von Gerchtein. »

« C'est une plaisanterie ? » m'exclamai-je.

« Non, et il est dater d'hier dans la nuit. »

Un ange passa. Je ne savais pas comment prendre la nouvelle. Cela signifiait-il que les tueurs n'étaient pas les seuls à avoir changés ?

« Ca suffit, » dit soudain le professeur Dumbledore. « Veillez m'expliquer ce qui se passe ici ! »

« On est dans la merde. » répondis-je sans ménagement.

Je me laissai tomber sur un banc. Mon mal à la tête ne s'atténuait pas.

Que diable se passait-il ?

Pour la première fois depuis des siècles, j'étais fatiguée. Je ne savais que faire. Pourquoi les choses échappaient-elles ainsi à mon contrôle ?

J'avais jusqu'à maintenant entièrement maîtrisait tout ce qui se passait autour de moi. Choisit les épreuves, ceux qui y trouveraient la mort, ceux qui y survivraient…

Peut-être avais-je besoin d'aide… peut-être…

« Je vais vous expliquer, » déclarai-je.

« QUOI ? Mais… Véga… » s'exclama Altaïr.

« Al', regarde autour de toi. Tous ces morts ne sont-ils pas une raison de leur expliquer ? Je sais ce que je fais. Ne t'en fais pas. »

Je me tournai vers les professeurs.

« Je me nomme Véga Eôs de Stellumia, voici Altaïr Hélios d'Ambrès et Eridani Phoebe de Duelombre que vous connaissez sous le nom de Luna Lovegood. L'élève morte se nommait Spica Hébé de Kaedemos.

Nous sommes des spiriteri interfectoraei, des tueurs divins. Nous n'appartenant ni au Bien, ni au Mal. Lorsque l'un des deux à besoin de détruire un ennemi mortel, il fait appel à nous pour que nous le tuions. »

« Pourquoi êtes-vous là ? » s'enquit Dumbledore.

« Il s'est passé quelque chose qui a remit en cause l'ordre des choses. La Balance Fondamentale est en train de pencher vers le Mal. C'est très grave et… »

Je ne pu pas en dire plus. La douleur revenait. Elle était devenue insupportable. C'était comme si tout mon corps se déchirait. J'avais mal… trop mal… je n'en pouvais plus…

Pourquoi ? Pourquoi avais-je si mal ? Qu'est-ce que tout cela voulait-il dire ?

''Véga !'' entendit-je. ''Véga écoute moi. C'est Deneb, l'Ordre des tueurs est en train de se déchirer. Le Commandement s'est allié à la Confrérie. Véga, tu es le seul Commandeur vers qui je peux me tourner. Tu as toujours respecté les Règles. Mais aujourd'hui tu dois les oublier et lutter contre la Confrérie et ses alliés. L'Ordre Fondamental va changer. Véga, je sais que tu es capable de nous ouvrir la voie vers un futur en paix. La guerre va être dure. Toutes les races sont concernées. De nombreux tueurs seront de ton côté… Je crois en toi Véga. L'Elu pourra nous apporter la paix. Aide le… Adieu Véga…''

« Deneb ? DENEB ! »

Je tombais à genoux. Deneb comme Spica était mort, je le savais. Non, ils n'étaient pas morts. Ils avaient été détruits. Jamais ils ne se réincarneraient.

« Véga ? »

Altaïr se tenait devant moi, inquiet.

« Deneb est mort, » dis-je faiblement. « Les autres Commandeurs se sont alliés à la Confrérie. »

« Que vas-tu faire ? »

« Plutôt mourir que m'allier à ces hypocrites de la Confrérie ! J'ai mon amour propre ! »

Je me tournais vers Dumbledore.

« Sachez Professeur que je suis de votre coté. Même si nos but ne sont pas les mêmes ils se regroupent. Je vous aiderai… »

« Pourquoi aurais-je confiance en vous ? »

« Parce que si j'avais voulu vous tuer je l'aurais déjà fait. Tuer est mon métier, j'ai été crée pour ça. Croyez-vous vraiment que je vous aurai expliqué ? »

Je détachai un pendentif, représentant une étoile à cinq branches sur lequel était posé un V enluminé.

« Si vous voulez m'appeler, utilisez ce pendentif. Il protègera la personne qui le portera. Je laisse Eridani ici pour vous aider. Ne lui en voulez pas de ce qu'elle a fait, elle n'était pas elle-même. Au revoir Professeur. »

Sur ce je sortis, non sans avoir lancer un sortilège dans l'esprit de toutes les personnes présentent dans la Grande Salle pour qu'elles soient sûres qu'Altaïr et moi (ou du moins nos identités d'emprunt) étaient présentes dans la salle.

Ainsi le Commandement s'était allié à la Confrérie… Autant dire qu'à partir de ce jour les tueurs étaient sous les ordres de Voldemort…

Cela signifiait aussi qu'Harry était en danger. En grand danger.

Il allait falloir que nous soyons prudents. Je ne contrôlais plus la situation…

Mais alors plus du tout…

A suivre.

Je sais que ce chapitre laisse Harry de côté. Je m'en excuse. Ne vous en faites pas ! Il sera le narrateur du prochain.

En attendant donnez moi vos avis…

StarMoon