PARTENAIRES
Y'a franchement des jours où tout ce que l'on fait va mal, et d'autres où l'on est content de soi. Parfois on peut faire la même chose et on ne sait pas pourquoi on la rate la deuxième fois. On se demande pourquoi on réagit ainsi dans une situation donnée, en se posant la question de savoir comment les choses auraient pu évoluer si notre réaction avait été différente. Depuis que Tatiana, ma femme, est partie, je me demande continuellement si elle serait restée avec moi si je n'avais pas agit comme un idiot. Ty a été blessé par ma faute, ce jour là n'était pas le mien. J'aurai dû réfléchir, mais j'ai agit, c'est tout. Il y'a de ces jours ou tout va mal, et d'autres dont on profite. Parfois on sent les choses arriver, mais depuis ce jour là rien n'est comme avant. Car nous ne l'avons pas vu arriver. Et maintenant.
Deux mois et demis plus tôt.
Vendredi 16 Août, 08h10 a.m
Ty et Alex sont au lit. Carlos, planqué derrière la porte entrouverte, les espionne sans aucune gêne.
Ty: Je t'ai déjà dis que t'étais géniale?
Alex, souriant: Chaque fois qu'on se voit!!
Il y a un petit silence, puis Ty prend la parole.
Ty: Et... t'en as pas marre qu'on se voit à la sauvette comme ça? On doit toujours faire gaffe à mon abruti de colocataire (Carlos marmonne dans sa barbe "Même pas vrai") et on n'a jamais beaucoup de temps...
Alex: Qu'est ce que tu veux dire?
Ty: Bah, je sais pas... On pourrait...
Alex: Habiter ensemble??
Ty: Je n'osais pas te le proposer!
Alex: Oui, c'est une bonne idée... Je t'aurais plus souvent à moi... Mais Carlos? Il ne va pas...
Ty: Râler? Comme d'habitude. Mais j'fais ce que j'veux!! Et là maintenant j'ai envie de refaire une petite incursion sous les draps avec toi!!
Ils repartent de plus belle en riant pendant que Carlos, scandalisé, fait mine de quitter l'appart. Au dernier moment, il ouvre puis claque fermement la porte en se faisant bien entendre.
Carlos : Chéri, c'est moi j'suis de retour ! Ty : Merde ! Le v'là lui !
Carlos fait exprès de passer devant la chambre de Ty, et ne pouvant résister, ouvre la porte. Il voit Alex se planquer sous les couvertures, puis regarde Ty.
Carlos : Oups ! Pardon ! Je pensais que t'étais seul mais visiblement pas ! Faudrait peut-être que je pense à déménager moi un de ses quatre, qu'est-ce que t'en dis ?
Ils se regardent sans piper mot, puis Carlos sort.
Vendredi 16 août ; 02.00p.m.
*~*~*~* Flashs *~*~*~*
Jimmy amène Joey à l'école et le confie à S?ur Jeanne après l'avoir embrasser, puis remonte dans sa voiture et part en trombe.
Doc est déjà à la caserne, entrain de boire un café et de lire son journal.
Kim, dans le dortoir, regarde une photo de Joey puis se met à pleurer.
Jo, Walsh et DK font une partie de rugby lorsque le ballon atterrit par hasard sur le capot de la voiture de Christopher, qui vient juste d'arriver.
Faith embrasse Fred puis sort de chez elle. Elle tire une lettre de son sac puis la regarde.
Bosco sort de la douche, une serviette drapée autour de la taille, puis se dirige vers sa chambre.
*~*~*~* Fin des flashs *~*~*~*
C'était le début de la journée, tout avait l'air de bien se passer. Bosco était arrivé en retard comme d'habitude et s'était prit la tête avec Christopher. Tout ce qu'il y a de plus normal. Ty et moi patrouillons ensemble, le début d'après-midi avait été tranquille
Vendredi 16 août, 4.30 p.m, 55 Adam
Carlos: Nan mais t'imagines? Ils vont habiter ensemble et me foutre à la porte! Ca se trouve, ce soir je vais rentrer, ils auront changé toutes les serrures, et m'auront laissé un petit post-it. pour que je récupère mes affaires...
Doc: Ce que j'aime avec toi c'est ton sens de la modération. Ecoute, ils en ont simplement parlé... C'est normal!!
Carlos: Mais ils pourraient me prévenir au moins!!!
Doc (lui jetant un regard en coin): Et comment tu l'as su au fait?
Carlos: Bah euh... Je passais par hasard devant leur chambre, et ils en discutaient.
Doc: Je crois qu'on appelle ça "espionner" Carlos.
Carlos: Mais naaaan! C'est pas pareil!! Et puis le problème reste le même, je vais être à la rue comme ces SDF qu'on ramasse 3 fois par semaine!!
Doc: Tu crois que j'vais te plaindre, peut être?
Vendredi 16 août, 6.03p.m. ; Haggerty's
Bosco : Des fins de semaines comme ça, j'en voudrais tout le temps Sully : La ramène pas encore Jeronimo, la journée n'est pas finie. DK : Ce n'est pas cette année qu'on aura battu notre record ! Ty : Quel record Carlos : Celui du plus grand nombre d'incendie en une semaine ! Ils sont tarés Jimmy : C'est toi qui l'es, avec toi on aurait aucun problème pour gagner le prix du mec le plus débile de l'année.
Carlos veut ajouter quelque chose mais Doc l'en empêche.
Doc : Carlos tais-toi pour une fois Bosco : Ouais ça changerait Carlos : Toi, mêle toi de ce qui te regarde ! Bosco : Hé m'agresse pas, c'est pas de ma faute s'il a dit la vérité ! Faith : Bosco ! Bosco : Quoi ? Faith : Ca suffit Bosco : Mais c'est.
Il se tait en voyant le regard de Faith. Ty est amusé.
Walsh : Au fait vous avez entendu ? Ty : Entendu quoi ? Walsh : Vous n'êtes pas au courant pour la soirée ? Kim : Et c'est reparti avec ça. Moi je vais me chercher de la salade !
Elle se lève puis part. Faith tourne son regard vers Alex, qui secoue la tête négativement.
Doc : Oh les gars c'est bon avec ça ! Jimmy : Quoi ? On fait rien de mal, ils ont le droit d'être au courant. Sully (à Doc) : De quoi ils parlent Doc : Oh de. Jo: Demain soir, y'a une super soirée au Lady's sur la 28ème, des femmes à poil rien que pour nous, entrée exclusivement réservée aux hommes. On y va avec Walsh, DK et Jimmy. Carlos : Hé ! Oh ! Et moi ? Je veux venir ! Jimmy : Carlos ! Carlos : Ouais Jimmy : On a dit « uniquement réservé aux mecs »
Chacun se met à rire. Ty regarde Alex et comprend clairement aux yeux de celle-ci que ça lui déplait.
DK : Alors les gars ? Ty ? Qu'est-ce que t'en dis ; hein ? Ty : Ben je. j'ai ce qu'il me faut.
Pour appuyer ses dires, il se serre à Alex et l'embrasse.
Jo : D'accord, et toi Bosco ? Bosco : Hé ! Je ne dis pas non ! Faith : Bosco ! Bosco : Hé ! C'est bon, je suis grand j'ai le droit de faire ce que je veux ! Et puis des paires de nibards, ça ne se refuse pour rien au monde.
Faith lève les yeux au ciel. Son ami ne changera jamais.
Bosco : Sully, tu veux venir ? Sully : Non, je vous les laisse ! DK : Merci !
Kim revient s'asseoir !
Kim : C'est fini ? Jimmy : Oui ! Carlos : Je veux venir ! Walsh : T'es pas assez grand pour ça ! Jimmy : Oui ça risquerait de t'effrayer
Les autres rigolent. Les radios des policiers se mettent à grésiller à ce moment là.
Central : À tous les 55, un chauffard en fuite sur la 104ème entre Lexington et la 3ème. Il à fauché cinq personnes il y'a un peu plus de 10 minutes et arrive sur votre secteur. Faith : Encore un alcoolo ! Sully : 55 Charlie bien reçu, 104ème entre Lexington et la 3ème Bosco : 55 David, on y va. 10-4 Central. Faith : Va falloir vous laisser Kim : A tout à l'heure Sully : Ouais Jo : faites gaffe ! Bosco : Comme d'hab. Jimmy : Et c'est toi qui dit ça !
Ty se lève, Alex l'embrasse.
Alex : A ce soir Ty : Oui
Ils s'embrassent une nouvelle fois.
Sully : Hé ! Don Juan ramène toi ! Ty : j'y vais
Il s'écarte d'Alex puis sort. Chacun des policiers montent dans leur voiture et partent, sous les regards des pompiers secouristes.
55 David et 55 Charlie se séparent afin de pouvoir bloquer le chauffard.
Faith (radio) : 55 David à central, quelle est la signalisation de la voiture ? Central : 55 David, le chauffard a été vu au volant d'un pick up bleu foncé dont l'aile arrière gauche est totalement enfoncée. Immatriculation : BTA- 573, immatriculé dans l'Illinois. Faith : Bien reçu Central Bosco (radio) : Sully tu le vois ? Sully (radio) : Non, rien.
Les deux patrouilleuses roulent lentement lorsque soudain, un van correspondant à la description donnée surgit juste sous le nez de Sully, le manquant de peu. Sully braque puis s'arrête, surpris, au milieu de la route.
Sully : L'enfoiré !
Il met les sirènes en route puis repart de plus belle à la suite du chauffard.
Ty (radio) : Bosco on est juste derrière lui, il vient de tourner sur la 102ème Bosco (radio) : On va le bloquer sur la 109ème !
Vendredi 16 août, 6.10 p.m., Haggerty's.
Kim : Alors comme ça toi et Ty, vous allez vivre ensemble ? Alex : Qui te l'as dit ?
Les regards se tournent vers carlos.
Carlos : Quoi encore ?
Au même moment, dans les rues de New York.
Ty (radio) : Il arrive sur la 109ème Bosco, il est à toi ! Bosco (radio) : C'est bon Ty ! . On va l'avoir cet enfoiré ! Faith : Calme toi Bosco.
Le van sort juste devant Bosco, qui freine juste à temps pour éviter la collision.
Bosco : L'enculé ! Je vais me le faire Faith : 55 David à central.
Vendredi 16 août, 6.15 p.m., Haggerty's.
Kim : Tu en as envie ? Alex : Oui ! Je l'aime ! Carlos : Je vais vous attendre dehors, ça me donne envie de gerber ! Jimmy : Il est trop sensible ce gamin Carlos : Je suis pas un gamin !
Dans les rues de New York.
Sully (radio) : On est juste derrière toi Bosco.
Les deux patrouilleuses suivent depuis près de 10 minutes le van du chauffard, qui ne ralentit pas. Ils traversent rues après rues.
Ty : 55 Charlie à Central, le suspect continue à accélérer, où sont les renforts. Central : Tenez bon les renforts seront là dans deux minutes. Ty : 10-4 Central Sully : deux minutes ? Mais il va nous planter à ce rythme là !
Faith : On est à combien ? Bosco : Je roule presque à 100 Faith : il est dingue ce type Bosco : Faudrait le pousser sur la voix rapide. Faith : Facile à dire. Merde
Faith voit le van arriver à un carrefour, dont les feux se mettent au rouge.
Faith : Il faut qu'il s'arrête, il va faire un carton.
Bosco accélère dans l'espoir de pouvoir doubler le van mais c'est peine perdue. Il en est trop loin. Le van passe au milieu du carrefour, les voitures démarrant au feu vert stoppent juste à temps.
Faith (radio): Il en a de la chance cet abruti. Ty (radio): il est passé ? Faith : oui ! On le pousse sur la voie rapide Ty : Ok !
Il replace sa radio puis tourne la tête vers Sully. Ce dernier s'en rend compte. Sully : faut juste le sortir des rues de cette ville, après ça ira mieux. Ty : ouais Sully : Stress pas va !
Ty tourne la tête puis regarde la route. Il regarde 55 David juste devant lui, c'est alors qu'il l'aperçoit.
Ty (dans sa radio) : BOSCO ! ATTENTION !
Bosco, toute sirène hurlante, poursuit le van, mais alors qu'il franchit le carrefour, un camion citerne fonce droit sur lui, lui refusant la priorité. Bosco n'a pas le temps de freiner, le camion rentre dans le côté chauffeur à toute vitesse, faisant tournoyer 55 David comme une feuille dans les airs. Sully tente de freiner mais c'est impossible, il passe alors sur une autre voiture qui vient de s'encastrer contre le camion puis fait un vol planer avant de retomber sur le capot, un peu plus loin. Les voitures freinent, mais souvent trop tard, venant s'encastrer à leur tour dans le camion, qui ne s'arrête toujours pas. 55 David retombe alors par terre, sur le capot, juste à côté de la patrouilleuse de 55 Charlie. Sully, encore conscient, tourne la tête pour voir Faith et Bosco, en sang, avant que sa vision ne devienne noire. Le camion s'arrête enfin en heurtant 55 David, puis monte sur l'arrière de la voiture avant de s'immobiliser complètement. Un car essaye de freiner mais se retourne alors. Les crissements de pneus se font entendre, des bruits de tôles froissées, des bruits sourds puis plus rien. Seulement de la fumée blanche se dégage de cette collision. Une quinzaine de voitures encastrées, et cette odeur enivrante d'essence qui commence à s'élever.
Y'a franchement des jours où tout ce que l'on fait va mal, et d'autres où l'on est content de soi. Parfois on peut faire la même chose et on ne sait pas pourquoi on la rate la deuxième fois. On se demande pourquoi on réagit ainsi dans une situation donnée, en se posant la question de savoir comment les choses auraient pu évoluer si notre réaction avait été différente. Depuis que Tatiana, ma femme, est partie, je me demande continuellement si elle serait restée avec moi si je n'avais pas agit comme un idiot. Ty a été blessé par ma faute, ce jour là n'était pas le mien. J'aurai dû réfléchir, mais j'ai agit, c'est tout. Il y'a de ces jours ou tout va mal, et d'autres dont on profite. Parfois on sent les choses arriver, mais depuis ce jour là rien n'est comme avant. Car nous ne l'avons pas vu arriver. Et maintenant.
Deux mois et demis plus tôt.
Vendredi 16 Août, 08h10 a.m
Ty et Alex sont au lit. Carlos, planqué derrière la porte entrouverte, les espionne sans aucune gêne.
Ty: Je t'ai déjà dis que t'étais géniale?
Alex, souriant: Chaque fois qu'on se voit!!
Il y a un petit silence, puis Ty prend la parole.
Ty: Et... t'en as pas marre qu'on se voit à la sauvette comme ça? On doit toujours faire gaffe à mon abruti de colocataire (Carlos marmonne dans sa barbe "Même pas vrai") et on n'a jamais beaucoup de temps...
Alex: Qu'est ce que tu veux dire?
Ty: Bah, je sais pas... On pourrait...
Alex: Habiter ensemble??
Ty: Je n'osais pas te le proposer!
Alex: Oui, c'est une bonne idée... Je t'aurais plus souvent à moi... Mais Carlos? Il ne va pas...
Ty: Râler? Comme d'habitude. Mais j'fais ce que j'veux!! Et là maintenant j'ai envie de refaire une petite incursion sous les draps avec toi!!
Ils repartent de plus belle en riant pendant que Carlos, scandalisé, fait mine de quitter l'appart. Au dernier moment, il ouvre puis claque fermement la porte en se faisant bien entendre.
Carlos : Chéri, c'est moi j'suis de retour ! Ty : Merde ! Le v'là lui !
Carlos fait exprès de passer devant la chambre de Ty, et ne pouvant résister, ouvre la porte. Il voit Alex se planquer sous les couvertures, puis regarde Ty.
Carlos : Oups ! Pardon ! Je pensais que t'étais seul mais visiblement pas ! Faudrait peut-être que je pense à déménager moi un de ses quatre, qu'est-ce que t'en dis ?
Ils se regardent sans piper mot, puis Carlos sort.
Vendredi 16 août ; 02.00p.m.
*~*~*~* Flashs *~*~*~*
Jimmy amène Joey à l'école et le confie à S?ur Jeanne après l'avoir embrasser, puis remonte dans sa voiture et part en trombe.
Doc est déjà à la caserne, entrain de boire un café et de lire son journal.
Kim, dans le dortoir, regarde une photo de Joey puis se met à pleurer.
Jo, Walsh et DK font une partie de rugby lorsque le ballon atterrit par hasard sur le capot de la voiture de Christopher, qui vient juste d'arriver.
Faith embrasse Fred puis sort de chez elle. Elle tire une lettre de son sac puis la regarde.
Bosco sort de la douche, une serviette drapée autour de la taille, puis se dirige vers sa chambre.
*~*~*~* Fin des flashs *~*~*~*
C'était le début de la journée, tout avait l'air de bien se passer. Bosco était arrivé en retard comme d'habitude et s'était prit la tête avec Christopher. Tout ce qu'il y a de plus normal. Ty et moi patrouillons ensemble, le début d'après-midi avait été tranquille
Vendredi 16 août, 4.30 p.m, 55 Adam
Carlos: Nan mais t'imagines? Ils vont habiter ensemble et me foutre à la porte! Ca se trouve, ce soir je vais rentrer, ils auront changé toutes les serrures, et m'auront laissé un petit post-it. pour que je récupère mes affaires...
Doc: Ce que j'aime avec toi c'est ton sens de la modération. Ecoute, ils en ont simplement parlé... C'est normal!!
Carlos: Mais ils pourraient me prévenir au moins!!!
Doc (lui jetant un regard en coin): Et comment tu l'as su au fait?
Carlos: Bah euh... Je passais par hasard devant leur chambre, et ils en discutaient.
Doc: Je crois qu'on appelle ça "espionner" Carlos.
Carlos: Mais naaaan! C'est pas pareil!! Et puis le problème reste le même, je vais être à la rue comme ces SDF qu'on ramasse 3 fois par semaine!!
Doc: Tu crois que j'vais te plaindre, peut être?
Vendredi 16 août, 6.03p.m. ; Haggerty's
Bosco : Des fins de semaines comme ça, j'en voudrais tout le temps Sully : La ramène pas encore Jeronimo, la journée n'est pas finie. DK : Ce n'est pas cette année qu'on aura battu notre record ! Ty : Quel record Carlos : Celui du plus grand nombre d'incendie en une semaine ! Ils sont tarés Jimmy : C'est toi qui l'es, avec toi on aurait aucun problème pour gagner le prix du mec le plus débile de l'année.
Carlos veut ajouter quelque chose mais Doc l'en empêche.
Doc : Carlos tais-toi pour une fois Bosco : Ouais ça changerait Carlos : Toi, mêle toi de ce qui te regarde ! Bosco : Hé m'agresse pas, c'est pas de ma faute s'il a dit la vérité ! Faith : Bosco ! Bosco : Quoi ? Faith : Ca suffit Bosco : Mais c'est.
Il se tait en voyant le regard de Faith. Ty est amusé.
Walsh : Au fait vous avez entendu ? Ty : Entendu quoi ? Walsh : Vous n'êtes pas au courant pour la soirée ? Kim : Et c'est reparti avec ça. Moi je vais me chercher de la salade !
Elle se lève puis part. Faith tourne son regard vers Alex, qui secoue la tête négativement.
Doc : Oh les gars c'est bon avec ça ! Jimmy : Quoi ? On fait rien de mal, ils ont le droit d'être au courant. Sully (à Doc) : De quoi ils parlent Doc : Oh de. Jo: Demain soir, y'a une super soirée au Lady's sur la 28ème, des femmes à poil rien que pour nous, entrée exclusivement réservée aux hommes. On y va avec Walsh, DK et Jimmy. Carlos : Hé ! Oh ! Et moi ? Je veux venir ! Jimmy : Carlos ! Carlos : Ouais Jimmy : On a dit « uniquement réservé aux mecs »
Chacun se met à rire. Ty regarde Alex et comprend clairement aux yeux de celle-ci que ça lui déplait.
DK : Alors les gars ? Ty ? Qu'est-ce que t'en dis ; hein ? Ty : Ben je. j'ai ce qu'il me faut.
Pour appuyer ses dires, il se serre à Alex et l'embrasse.
Jo : D'accord, et toi Bosco ? Bosco : Hé ! Je ne dis pas non ! Faith : Bosco ! Bosco : Hé ! C'est bon, je suis grand j'ai le droit de faire ce que je veux ! Et puis des paires de nibards, ça ne se refuse pour rien au monde.
Faith lève les yeux au ciel. Son ami ne changera jamais.
Bosco : Sully, tu veux venir ? Sully : Non, je vous les laisse ! DK : Merci !
Kim revient s'asseoir !
Kim : C'est fini ? Jimmy : Oui ! Carlos : Je veux venir ! Walsh : T'es pas assez grand pour ça ! Jimmy : Oui ça risquerait de t'effrayer
Les autres rigolent. Les radios des policiers se mettent à grésiller à ce moment là.
Central : À tous les 55, un chauffard en fuite sur la 104ème entre Lexington et la 3ème. Il à fauché cinq personnes il y'a un peu plus de 10 minutes et arrive sur votre secteur. Faith : Encore un alcoolo ! Sully : 55 Charlie bien reçu, 104ème entre Lexington et la 3ème Bosco : 55 David, on y va. 10-4 Central. Faith : Va falloir vous laisser Kim : A tout à l'heure Sully : Ouais Jo : faites gaffe ! Bosco : Comme d'hab. Jimmy : Et c'est toi qui dit ça !
Ty se lève, Alex l'embrasse.
Alex : A ce soir Ty : Oui
Ils s'embrassent une nouvelle fois.
Sully : Hé ! Don Juan ramène toi ! Ty : j'y vais
Il s'écarte d'Alex puis sort. Chacun des policiers montent dans leur voiture et partent, sous les regards des pompiers secouristes.
55 David et 55 Charlie se séparent afin de pouvoir bloquer le chauffard.
Faith (radio) : 55 David à central, quelle est la signalisation de la voiture ? Central : 55 David, le chauffard a été vu au volant d'un pick up bleu foncé dont l'aile arrière gauche est totalement enfoncée. Immatriculation : BTA- 573, immatriculé dans l'Illinois. Faith : Bien reçu Central Bosco (radio) : Sully tu le vois ? Sully (radio) : Non, rien.
Les deux patrouilleuses roulent lentement lorsque soudain, un van correspondant à la description donnée surgit juste sous le nez de Sully, le manquant de peu. Sully braque puis s'arrête, surpris, au milieu de la route.
Sully : L'enfoiré !
Il met les sirènes en route puis repart de plus belle à la suite du chauffard.
Ty (radio) : Bosco on est juste derrière lui, il vient de tourner sur la 102ème Bosco (radio) : On va le bloquer sur la 109ème !
Vendredi 16 août, 6.10 p.m., Haggerty's.
Kim : Alors comme ça toi et Ty, vous allez vivre ensemble ? Alex : Qui te l'as dit ?
Les regards se tournent vers carlos.
Carlos : Quoi encore ?
Au même moment, dans les rues de New York.
Ty (radio) : Il arrive sur la 109ème Bosco, il est à toi ! Bosco (radio) : C'est bon Ty ! . On va l'avoir cet enfoiré ! Faith : Calme toi Bosco.
Le van sort juste devant Bosco, qui freine juste à temps pour éviter la collision.
Bosco : L'enculé ! Je vais me le faire Faith : 55 David à central.
Vendredi 16 août, 6.15 p.m., Haggerty's.
Kim : Tu en as envie ? Alex : Oui ! Je l'aime ! Carlos : Je vais vous attendre dehors, ça me donne envie de gerber ! Jimmy : Il est trop sensible ce gamin Carlos : Je suis pas un gamin !
Dans les rues de New York.
Sully (radio) : On est juste derrière toi Bosco.
Les deux patrouilleuses suivent depuis près de 10 minutes le van du chauffard, qui ne ralentit pas. Ils traversent rues après rues.
Ty : 55 Charlie à Central, le suspect continue à accélérer, où sont les renforts. Central : Tenez bon les renforts seront là dans deux minutes. Ty : 10-4 Central Sully : deux minutes ? Mais il va nous planter à ce rythme là !
Faith : On est à combien ? Bosco : Je roule presque à 100 Faith : il est dingue ce type Bosco : Faudrait le pousser sur la voix rapide. Faith : Facile à dire. Merde
Faith voit le van arriver à un carrefour, dont les feux se mettent au rouge.
Faith : Il faut qu'il s'arrête, il va faire un carton.
Bosco accélère dans l'espoir de pouvoir doubler le van mais c'est peine perdue. Il en est trop loin. Le van passe au milieu du carrefour, les voitures démarrant au feu vert stoppent juste à temps.
Faith (radio): Il en a de la chance cet abruti. Ty (radio): il est passé ? Faith : oui ! On le pousse sur la voie rapide Ty : Ok !
Il replace sa radio puis tourne la tête vers Sully. Ce dernier s'en rend compte. Sully : faut juste le sortir des rues de cette ville, après ça ira mieux. Ty : ouais Sully : Stress pas va !
Ty tourne la tête puis regarde la route. Il regarde 55 David juste devant lui, c'est alors qu'il l'aperçoit.
Ty (dans sa radio) : BOSCO ! ATTENTION !
Bosco, toute sirène hurlante, poursuit le van, mais alors qu'il franchit le carrefour, un camion citerne fonce droit sur lui, lui refusant la priorité. Bosco n'a pas le temps de freiner, le camion rentre dans le côté chauffeur à toute vitesse, faisant tournoyer 55 David comme une feuille dans les airs. Sully tente de freiner mais c'est impossible, il passe alors sur une autre voiture qui vient de s'encastrer contre le camion puis fait un vol planer avant de retomber sur le capot, un peu plus loin. Les voitures freinent, mais souvent trop tard, venant s'encastrer à leur tour dans le camion, qui ne s'arrête toujours pas. 55 David retombe alors par terre, sur le capot, juste à côté de la patrouilleuse de 55 Charlie. Sully, encore conscient, tourne la tête pour voir Faith et Bosco, en sang, avant que sa vision ne devienne noire. Le camion s'arrête enfin en heurtant 55 David, puis monte sur l'arrière de la voiture avant de s'immobiliser complètement. Un car essaye de freiner mais se retourne alors. Les crissements de pneus se font entendre, des bruits de tôles froissées, des bruits sourds puis plus rien. Seulement de la fumée blanche se dégage de cette collision. Une quinzaine de voitures encastrées, et cette odeur enivrante d'essence qui commence à s'élever.
