Salle de réunion
Connelly (montrant des images) : La semaine dernière, deux cadavres ont été retrouvés ; tous mutilés de part en part. Notre gars passe à la vitesse supérieure puisqu'il a tué trois personnes en deux jours. Il se fait plus violent à chaque victime. Victime numéro, Jackie Pierson. 33ans, sexe féminin, originaire de Baltimore a été retrouvée à Central Park ; complètement nue, délestée de ses membres. Victime numéro 2, Mark Bergson, 24ans, étudiant en droit à Chicago. Il était venu passer ses vacances ici en compagnie de son amie. Victime numéro 3, Maryse Losen, âgée de 47 ans, secrétaire ; apparemment sans aucune famille proche. Victime numéro 4, retrouvée hier ; je vous passe les détails ; Arif Kahn, d'origine algérienne, étudiant en psycho. Et la 5eme victime retrouvée sur les bords de L'East River ce matin, Grant Daikerman ; 57 ans, veuf, tenait un garage sur la 107ème. Comme vous pouvez le constater, ces personnes n'avaient strictement rien en commun, mis à part le fait qu'elles sont aujourd'hui toutes mortes. Personne n'a déclaré la disparition de l'une où l'autre de ces victimes. Ce qui signifie que notre bonhomme est sans doute entrain de tuer une personne à l'heure que nous parlons.
Whitterson : Notre tueur est sans doute âgé de 40 à 45 ans, avec des problèmes psychologiques sérieux. Il vit dans un monde complètement parallèle au monde réel et de ce fait peut très bien être quelqu'un que vous côtoyez tous les jours. Il tue lorsqu'il a des crises de démence, mais arrive à les contrôler durant le jour, c'est pourquoi il est très difficile de s'arrêter sur un profil psychologique précis de la personne. Il doit être très gentil, serviable, avenant ; posséder un boulot stable, et tous ses collègues l'aiment bien. Il a une position influente dans son travail, et tout le monde le respecte. Mais lorsqu'il se retrouve seul il s'égare dans un monde qu'il s'est créé, il se sent suivit, épié, persécuté. Il a l'impression que tout le monde lui en veut, et en tuant, il a l'impression de bien agir. Il ne s'attaquera jamais aux enfants, qu'il considère comme purs ; mais peut très bien s'en prendre à des agents de police comme vous ; où toute personne représentant l'autorité. Il se sent oppressé par un poids imaginaire, c'est pourquoi il vous sera très difficile de remarquer cet homme si tout de fois vous le croisiez dans la rue. La nuit est un moment effroyable pour lui, c'est pourquoi il garde ses victimes avec lui avant de ne les tuer qu'au petit matin.
Connelly : Il a redoublé de violence pour les deux
dernières victimes, ce qui nous permet de dire que ses crises deviennent plus
fortes et plus pénible pour lui.
Whitterson : On vous fera passer le profil de ce type… Et
une dernière chose ; ce type est tordu, alors si vous recevez des appels qui
vous semblent étranges durant votre service, attendez des renforts avant d'y
aller.
Connelly : Bonne journée.
Tous les officiers se lèvent.
Ty : C'est gai !
Sully : Ouais !
Bosco : je sens qu'on va passer une super journée !
Faith : Toi aussi ?
Le chef s'avance vers les quatre, accompagné des deux agents du FBI.
Sully : Un problème stick ?
Chef : Ces messieurs aimeraient vous accompagner.
Bosco : Pardon ?
Chef : Ils ne connaissent pas New York.
Bosco (tout bas) : Pas étonnant
Whitterson : On ne veut pas vous ennuyer, deux de nos
collègues arrivent en fin d'après-midi. On continuera l'enquête avec eux.
Chef : En attendant vous allez enquêter ensemble.
Bosco : patron, vous rigolez ?
Connelly : Croyez-moi ça ne me fait pas plus plaisir qu'à
vous.
Bosco : Ca devrait me consoler ?
Faith : BOSCO !
Bosco : Quoi ?
Sully : Si c'est juste pour quelques heures.
Ty : En voiture.
Une jeune femme brune est allongée sur un immense lit recouvert de draps en satins. Un homme se penche sur elle puis commence à l'embrasser dans le coup avant de descendre au niveau de son soutien gorge ; il en fait délicatement le tour avec ses doigts avant de le dégrafer. Il pose alors de délicats baisers sur la poitrine de sa maîtresse, lui mordillant doucement les mamelons au son de ses gémissements. L'une de ses mains descend doucement au niveau de la culotte en dentelle rouge et se glisse en dessous pour aller caresser les parties intimes de la jeune femme, tremblante d'excitation. L'homme descend doucement sa bouche sur le ventre, jouant de sa langue sur le nombril ; puis continue vers l'objet de la convoitise. Il enlève la culotte de son amante et commence à explorer de sa langue son intimité ; les gémissements redoublant. Il approfondit alors son exploration, n'hésitant pas à appuyer fermement sur le clitoris de la jeune femme afin de lui donner un plaisir intense, qu'elle savoure pleinement. Puis il se frotte contre elle quelques secondes avant de s'introduire en elle d'un mouvement à la fois brusque et doux, causant la surprise. Il accélère petit à petit le mouvement, faisant accélérer les frasques vocales de son aimée avant de jouir en elle. Un dernier cri retenti avant que le silence ne revienne. L'homme s'assoit sur le rebord du lit et commence à se rhabiller.
Jeune femme : Waou ! Hé mais qu'est-ce que tu fais.
L'homme ne dit rien.
Jeune femme : C'est une surprise, c'est ça ?
L'homme : Tu aimes les surprises ?
Jeune femme : J'adore ça !
L'homme : Alors tu vas aimer celle-là.
Il se retourne d'un mouvement brusque.
Devant un kiosque à journaux, sur la 109ème.
Faith et Bosco sont entrains d'acheter un café tandis que Connelly est resté à l'arrière de la patrouilleuse. L'homme donne le café à Bosco qui s'en saisit violemment. Faith prend le sien, remercie le vendeur puis va à la suite de Bosco.
Faith : Qu'est-ce qu'il y a ?
Bosco : Tu me demandes ce qu'il y a ? On est obligé de
patrouiller tout l'après-midi avec un naze-abruti-dégénéré qui se trouve dans
notre caisse et tu me demandes ce qu'il y a ?
Faith : Il essaye simplement de faire son boulot.
Bosco : Qu'il aille faire sa merde ailleurs. Comme si on
n'était pas capable d'attraper un criminel !
Faith : Tout ce qu'on a fait jusqu'à maintenant ça n'a
pas été très concluant.
Bosco : On se coltine un pingouin complètement endormit,
qui lorsqu'il l'ouvre c'est pour m'insulter.
Faith : Tu ne fais pas beaucoup d'efforts faut dire.
Bosco : Oh ça va ! Qu'est-ce que tu voudrais que je lui
fasse, un ? La cuisine ?
Faith : Si tu veux le tuer…
Bosco : Fous-toi de moi
Faith : Aller reste calme.
Bosco : En gros c'est dans la joie, la bonne humeur, avec
le sourire en plus ?
Faith : T'as tout comprit.
Dans une pizzeria
Whitterson : New York est vraiment une très belle ville
Sully : Y'a beaucoup de choses à voir.
Ty : Et a essayer
Whitterson : Pardon ?
Sully : Non excusez-le il est jeune.
Whitterson : Ca fait longtemps que vous êtes dans la
police ?
Sully : Oh ! Trop longtemps à mon goût.
Ty : Dites, comment ça se passe pour entrer au FBI ?
Sully : Davis ?
Ty : Quoi c'est juste une question.
Whitterson : Vous voulez venir au FBI ?
Ty : C'est juste pour avoir une idée.
Whitterson : Bien tout d'abord il y a le concours
d'entrée…
Central : Central à tous les 55, un corps signalé au
Madison Hotel sur la 27eme, entre la 5ème et Madison.
Sully : Yipi !
Ty : 55 David, Madison sur la 27eme bien reçu. Vois le
côté positif des choses, pour une fois on a réussi à terminer notre repas.
Dans la chambre d'Hôtel
Le cadavre drapé est allongé sur le lit. Le sang a tâché les draps et le sol. Des détectives marchent de long en large, essayant de trouver un indice. Ty, Sully et Whitterson arrivent et regardent avec dégoût tout le sang s'étendant de part et d'autre du lit. Faith et Bosco parlent avec Doc et Kim.
Sully : Me dites pas que…
Connelly (sortant d'une autre pièce) : une autre victime
!
Ty : C'est pas vrai !
Bosco : une chambre d'hôtel, il change de lieux !
Faith : le réceptionniste a dit qu'il a vu monter une
jeune femme toute seule sur le coup des 17h00. Environ une heure après il a
entendu un grand cri, il est monté voir et … il l'a trouvé.
Connelly (regardant la carte d'identité de la victime):
Sarah Brown, 19ans, résidant à New York.
Sully : C'est qu'une gosse.
Kim : Ce type me fou les jetons. Il n'est pas net dans sa
tête !
Doc : Je rentre directement chez moi le soir.
Connelly : Si on est là, ce n'est pas pour rien.
Bosco : C'est sûr !
Connelly lui lance un regard noir et s'apprête à dire quelque chose lorsque un cri retenti. Tout le monde se retourne vers un jeune détective qui a un grand sourire sur le visage.
Jeune : je l'ai trouvé
Whitterson : Quoi ?
Jeune : La jambe qui manquait !
Tout le monde se regarde ahuri.
Devant le poste, vers 21h00
Les quatre policiers font le pied de grue en plus des deux agents du FBI.
Bosco : Vous pouvez me rappeler ce qu'on attend ?
Connelly : Nos collègues, on attend NOS collègues !
Bosco : Il caille !
Connelly : Vous allez pas mourir !
Bosco (bas) : Avec vous à côté, pas sûr
Sully, Ty et Faith sourient.
Whitterson (bas à Bosco) : Excusez-le il n'est pas tout
le temps comme ça ! Il est un peu à cran en ce moment.
Bosco : Sans blague !
Connelly : Les voilà
Une voiture arrive et s'arrête juste devant eux. Connelly va à la rencontre des deux personnes qui en descendent, suivit par Whitterson. Tous les quatre se dirigent ensuite vers les quatre policiers.
Bosco (n'ayant pas remarqué les nouveaux agents) : Génial
c'est l'invasion.
Connelly : Officiers Yokas, Sullivan, Davis, Boscorelli,
voici les agents Rick Paterson et Lyssia Melonni.
Bosco reste scotché en regardant Lyssia Melonni, une belle brune, les cheveux longs bouclés, des yeux verts d'une intensité profonde.
Bosco : Waou !
Faith (le bousculant du coude) : Ferme la bouche !
Melonni : Enchantée.
