Les quatre agents du FBI entrent dans le commissariat. Bosco ne détache pas son regard de Lyssia. Ils se dirigent tous vers la salle de réunion où est fait un briefing. Puis, l'heure avancée, chacun commence à repartir chez lui. Lyssia sort, suivit de près par Bosco.

Bosco : Excusez-moi
Lyssia : Oui
Bosco : Je ne voudrais surtout pas paraître impoli, mais euh… vous venez d'arriver de Washington et je me demandais… enfin je ne sais pas si vous avez eu le temps de trouver un hôtel…
Lyssia (amusée par la maladresse de Bosco) : Non effectivement, je vais tâcher d'en trouver un pas trop loin. J'y allais d'ailleurs.
Bosco : Oh, vous savez ça m'étonnerait fort que vous arriviez à en trouver un à proximité. Ils sont bondés…
Lyssia : Vraiment ?
Bosco : Prostituées ; amants…
Lyssia (riant) : Oh ! Je vois ! Et avez-vous une solution à me proposer, officier Boscorelli ?
Bosco : Ah…ben… c'est drôle que vous en parliez, j'allais justement vous inviter…euh enfin je veux dire vous proposer…si ça ne vous gêne pas…de venir…enfin que je vous héberge durant votre séjour…du moins jusqu'à temps que vous trouviez quelque chose mais je ne veux surtout pas que vous trouviez cela déplacé.
Lyssia (malicieusement, s'avançant vers Bosco et le saisissant par le col) : Vous savez que vous avez beaucoup de charme officier, et c'est avec plaisir que j'accepte votre invitation

La porte de l'appartement de Bosco s'ouvre et Bosco et Lyssia entrent en s'embrassant sauvagement. Ne s'écartant pas de l'étreinte de Lyssia, Bosco tâtonne pour trouver l'interrupteur. Entre deux baisers :

Bosco : On ne devrait pas
Lyssia : T'en fais pas va !

Il enlève son manteau, tout comme la jeune femme, puis ils s'enlacent vivement et Bosco la conduit vers la chambre. Il commence à l'allonger sur le lit mais d'un mouvement rapide elle le fait tomber sous elle et se retrouve, de ce fait, sur lui. Elle le regarde deux secondes puis se penche et l'embrasse férocement ; laissant ses mains parcourir son torse puis elle arrache littéralement le polo de Bosco, qui la regarde un peu surpris. Elle passe ses mains rapidement sur son torse, puis déboutonne le jean de Bosco et le retire d'un coup sec.

Bosco : Oh ! Doucement
Lyssia : Attend, t'as rien vu !

Elle commence à appuyer sur le pénis de Bosco d'une manière experte !

Bosco (fermant les yeux) : Oh ! La vache !

Elle introduit une de ses mains dans le caleçon de son amant sans pour autant relâcher la pression. Lorsque sa main vient rejoindre la chaire nue de bosco, elle se saisit de sa virilité et commence à la titiller. Bosco arque son dos, sous le plaisir de ces mains en parfaite maîtrise. Lyssia retire de sa main libre le caleçon de Bosco puis cette main rejoint l'autre dans l'effort. Bosco se sent totalement dépendant du plaisir, espérant que sa maîtresse ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Lyssia exerce à ce moment là une pression encore plus forte, qui fait cambrer son amant. Ce dernier se sent traverser par un courant d'air à cet instant, son corps commence à trembler, il essaie de prolonger son plaisir au paroxysme de la chose, puis sent son sexe évacuer ce plaisir et se détendre. Lyssia, un grand sourire aux lèvres, regarde Bosco.

Bosco : Waou !
Lyssia : C'est que le début !

Toujours sur Bosco, elle se dévêt rapidement et se retrouve en culotte. Bosco étend une main pour la toucher ; Lyssia plaque sa main sur son sein, tout en se frottant contre Bosco afin de stimuler le plaisir. Elle se penche vers Bosco puis l'embrasse plus langoureusement que les premières fois, tout en faisant vagabonder ses mains sur sa poitrine. Elle sent le désir monter entre ses cuisses et dirige la main de Bosco vers son intimité afin qu'il apaise le feu naissant. Elle fait descendre la main de son amant lentement, à travers sa poitrine, vers son nombril, jusqu'à sa culotte. Bosco la lui retire rapidement puis commence à caresser l'intimité de Lyssia, appuyant sur son clitoris à multiples reprises. Lyssia se saisit de la main du jeune homme et la guide dans ses mouvements. Sentant le désir monter chez la jeune femme, Bosco introduit un, puis deux doigts à l'intérieur d'elle ; celle-ci se cambre et commence à remuer d'avant en arrière, laissant sa tête vagabonder. Bosco se sent durcir. Lyssia, mettant ses mains derrière elle, sent le pénis gonflé de Bosco. Elle lui fait signe de retirer sa main, puis descend un peu et attrape goulûment de sa bouche le pénis en pleine fibrillation. Bosco se arque de bonheur et de surprise, et subit jovialement les assauts de la langue de sa maîtresse.

Bosco : Tu vas me tuer.

Essayant de résister au maximum, il ne peut que se lâcher, sentant son cœur s'accélérer. Lyssia s'allonge près de lui.

Bosco : T'es une bête.
Lyssia : Est-ce que tu peux assurer ?

Bosco la regarde puis, d'un mouvement brusque, se met sur elle, la serre contre lui, et la pénètre.

Ombre : J'ai rencontré quelqu'un aujourd'hui, vraiment très intéressant….Ne t'attache pas, cette personne te trahira. Tu devras la tuer…. Mais pourquoi ?... Elle fait partie de la société, celle-là même qui te ridiculise… Mais je ne veux pas… Alors évite-là, où tues-là !

Un cachot. Des couleurs verdâtres. Les formes se mélangent, la victime se réveille. De la drogue dans le sang, rien que de la drogue. Tout est difforme devant elle, même l'ombre qui s'avance. Impossible de la reconnaître, impossible de définir les contours de son visage. La victime essaye de parler, mais un bâillon l'en empêche. Elle commence à vouloir se dégager, mais ses mains sont attachées au-dessus de sa tête, ses pieds sont fermement liés à des crochets plantés dans le sol.

L'ombre s'avance : Non, non, non, personne ne peut se détacher… Je pourrais la libérer ?... Tu ne peux pas ; tu ne dois pas ; ne LE FAIS PAS…Pourquoi, elle n'a rien fait…. Mais ça viendra

L'ombre commence à s'avancer vers sa victime, puis lui tourne autour. Elle pose ses mains sur le corps soumis, explorant les moindres parties par-dessus le tissu. La victime pousse des cris étouffés.

L'ombre : Hé ! Je n'ai encore rien fait.

Elle se saisit d'une barre de fer d'un geste rapide et frappe un grand coup dans la jambe de la victime qui ferme ses yeux dans la douleur en criant.

L'ombre : Chut, chut, chut, je sais que ça fait mal ; mais croyez-moi ; plus la douleur est violente plus on sait que l'on est vivant…

Frappée, violée, torturée, démembrée.

Après-midi suivant, commissariat

Connelly : Et une de plus, une femme cette fois. Laura Bytterman, 45 ans, employée de banque ; pas de famille proche.
Whitterson : Notre tueur se fait de plus en plus présent et…

Il est interrompu par son collègue Rick Paterson, qui arrive essoufflé en tenant un papier blanc dans sa main.

Paterson : Ca vient d'arriver

Connelly se saisit du papier blanc avec précaution afin d'y effacé, s'il y a, le moins d'empreintes possibles. Il redresse la tête avec un regard noir. Lyssia, se trouvant à côté de lui, regarde ce qui est écrit. Connelly sort de la pièce en vociférant, laissant ses trois collègues un peu surpris.

Lyssia : Il n'aime pas se faire narguer. Nous venons de recevoir un mot qui s'adresse à toute la police ; le meurtrier nous donne l'endroit où il déposera son prochain cadavre.
Whitterson : C'est peut-être un leurre, mais il faut tenter. En espérant que ce ne soit pas vrai.
Paterson : Sinon ça veut dire que de 4 cadavres en une semaine il en passe à 3 par jour.
Sully : On n'a toujours rien de nouveau sur le tueur.
Paterson : À moins de le rencontrer face à face, ce que je ne souhaite pas, il est peu probable qu'on ait des indices plus amples sur lui.
Whitterson : On va faire analyser le mot qu'il nous a envoyé mais à mon avis ça ne donnera rien. Bonne nouvelle aussi, chacun fait son enquête de son côté.

Un soupire de soulagement des officiers se fait entendre.

Ty (tout bas) : Plus besoin de collaborer avec eux !
Sully : Ca n'a été que pendant une journée !
Ty : Une journée de trop

Whitterson : Si vous trouvez quoique ce soit, appelez nous !

Les officiers se lèvent et quittent la salle, Bosco jette un dernier coup d'œil à Lyssia qui lui adresse un sourire.

Faith : Alors ?
Bosco : Alors quoi ?
Faith : T'as passé une bonne soirée hier ?
Bosco : Pourquoi tu m'demandes ça ?
Faith : J'sais pas comme ça. D'abord y'a cette femme du FBI qui a débarqué hier, ensuite t'es sorti comme un fou des vestiaires, et ce matin je te retrouves comme si t'étais le plus heureux des hommes, sans compter que t'as pas arrêté de la regarder durant toute la réunion.
Bosco : Comme tous les mecs. Elle est superbe.
Faith : Ouais, tu dois en savoir quelque chose
Bosco : Comme si je couchais avec toutes les femmes que je rencontre.
Faith : Bosco
Bosco : Ouais
Faith : on se connaît depuis 9ans, alors me dit pas ça ! Ose me jurer, en me regardant dans les yeux, que t'as pas couché avec elle.

Rien !

Faith : C'est bien ce que je me disais.

Baker et la 8ème

Un cadavre, du moins ses restes, jonchent le sol. Les intestins ont été retrouvés dans le caniveau, le cœur a été arraché et les doigts de l'homme coupés.

Connelly : J'en ai marre !
Whitterson : Faut trouver ce type.

Carlos et Alex sont près du cadavre

Carlos : Beurk, ça devient vraiment dégoûtant là !
Alex : La question va sembler un peu crue, mais où se trouve la tête ?
Bosco : C'est bien le problème, on n'en sait rien
Connelly : Vous ne savez jamais rien !
Bosco : Pardon ? Je vous signale que vous êtes là pour nous aider mais que ça n'a rien donné tête de nœud !
Lyssia : Messieurs, messieurs, on se calme.

Bosco s'éloigne

Faith : Qu'est-ce que t'as ?
Bosco : Ce type croit avoir la science infuse mais tout ce qu'il fait c'est nous ralentir

Ombre : J'ai peur…De quoi ?...D'aimer…Tu ne peux pas aimer… Mais si !... Cette personne te trahira. Tue-là !

Au commissariat

Les photos de toutes les victimes ainsi que de multiples dossiers se trouvent sur les tables.

Paterson : Rien de rien ! Je suis sûr qu'il est tout près ce type, qu'il nous nargue !
Sully : C'est souvent le lot des tueurs en série !
Ty : Il doit être assez balaise quand même pour faire tout ça seul
Faith : pourrait peut-être y'en avoir deux ?
Sully : Possible
Lyssia : Je ne pense pas
Bosco : Pourquoi ?
Lyssia : Ce type n'est pas sociable, de ce fait il ne peut pas supporter une autre présence
Faith : Mais d'après le profil que vous avez décrit, il peut être tout à fait normal la journée.
Connelly : J'suis d'accord avec vous, s'il peut très bien se faire respecter, qu'est-ce qui l'empêcherait d'avoir un complice ?
Paterson : Il a peur de tout la nuit, même de ses victimes ; il se fait violent à cause de ça, il pense que c'est une forme de respect.
Ty : Il est barge !

Whitterson arrive.

Whitterson : La recherche d'empreintes n'a rien donné sur le papier que nous avons reçu !
Sully : Fallait s'en douter !

Un bleu arrive avec un carton assez lourd dans les bras.

Bleu : C'est adressé aux chargés de l'enquête sur les meurtres !
Connelly : Faites voir ?
Whitterson : Ca fait longtemps qu'il a été déposé ? Vous avez vu quelqu'un ?
Bleu : Non… non j'ai rien vu, il était là quand je suis arrivé
Lyssia : Ca a été vérifié ?
Bleu : Normalement y'a pas de danger.
Paterson : On doit en conclure que non !

Sully sort de la pièce et commence à crier.

Sully : Que tout le monde sorte d'ici tout de suite ! Dépêchez-vous !
Il rentre dans la pièce.

Sully (au bleu) : C'est valable pour toi aussi

Le jeune se dépêche de sortir

Les officiers s'exécutent. Le lieutenant arrive dans la pièce.

Swersky : qu'est-ce qui se passe.

Bosco : On vient de recevoir un colis du tueur.
Paterson : On ne sait pas ce qu'il y a dedans…
Connelly :… Mais c'est assez lourd
Sully : Vous devriez sortir lieutenant !
Swersky : Pas sans mes hommes !

Paterson commence à ouvrir avec prudence le colis ; doucement… lentement… mais rien mis à part une boîte en fer. Il soulève doucement la boîte et la sort. Il la dépose délicatement sur la table.

Faith : qu'est-ce…
Ty :…c'est que cette merde ?

Paterson commence à trembler. Connelly n'est pas rassuré, des gouttes de sueur perlent sur son front. Swersky regarde ses hommes avec inquiétude. Lyssia reste très calme, comparé à Whitterson qui a la bougeotte. Paterson ouvre lentement le couvercle de la boîte mais ne voit aucun fil, il l'enlève alors complètement et là tout le monde se recule subitement, Connelly part vomir aux toilettes tandis que certains visages pâlissent. La tête de l'homme retrouvé un peu plus tôt est là, les yeux et la langue manque ; des signes étant scalpé sur sa tête ; le sang remplissant la boîte.

Faith : C'est pas vrai
Bosco : Nom d'un chien !

Après tout ça, les officiers rentrent dans le commissariat et le lieutenant organise une réunion pour briefer un peu tout le monde sur ce qu'il vient de se passer. Au bout de 15 min tout le monde sort. Lyssia se dirige vers Bosco et le prend à part.

Lyssia (se collant à lui) : Dis moi, j'ai une piste pour notre enquête, mais faudrait que quelqu'un connaissant bien New York m'accompagne
Bosco (sentant la température de son corps monté) : Ah…vraiment.
Lyssia (posant une main sur ses fesses) : Hein, hein.
Bosco (se sentant devenir rouge) : Hé ! Doucement y'a du monde.
Lyssia : Agît normalement
Bosco : Ca va être dur.

Il se saisit du bras de Lyssia et remarque pour la première fois d'étranges cicatrices.

Bosco : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Lyssia retire son bras violemment

Lyssia : Rien ! Alors tu viens ?
Bosco : Je vais prévenir le chef et Faith !
Lyssia : Ils sont au courant, j'en ai parlé au Lieutenant !

Elle prend Bosco par le bras et l'entraîne vers la sortie.

Bosco : Mais Faith !
Lyssia : Ton chef la préviendra.

Elle le fait monter dans la voiture puis ils partent.

Quelques secondes après, le chef sort de son bureau et va voir Ty, Sully, Faith, Connelly et Whitterson.

Chef : Qu'est-ce qui se passe ?
Sully : M. Daikerman, il tenait un magasin sur la 107ème qui était équipé d'un matériel de vidéo surveillance donnant sur la rue.
Ty : On a récupéré la cassette du soir de son enlèvement.
Swersky : on voit les assassins ?
Connelly : possible, on vous attendait
Swersky : Où sont Bosco, Paterson et Melonni ?
Faith : J'en sais rien.
Whitterson : J'ai vu Paterson sortir du commissariat tout à l'heure !
Swersky : C'est pas vrai ça, on n'est pas en récréation !

Sully introduit la K7 dans le magnéto, puis met la télé en route.

La qualité de l'image n'est pas de bonne qualité, la rue est noire. Daikerman apparaît à l'écran en compagnie d'une jeune femme dont on ne distingue pas les traits. Une fourgonnette se tient quelques mètres plus loin, de l'autre côté de la rue. Daikerman et la jeune femme traversent lorsque la camionnette s'approche et stoppe à leur niveau. Un homme en descend et ouvre la porte tandis que la jeune femme applique un tampon sur le nez de Daikerman, qui n'a le temps de rien faire. L'homme jette Daikerman dans le fourgon et ferme la porte.

Les regards des policiers, du lieutenant et des deux agents du FBI s'élargissent dans l'horreur lorsqu'ils regardent les deux figures des kidnappeurs se tourner légèrement vers la caméra. Il s'agit des agents Paterson et Melonni.

Swersky : Oh ! Merde
Connelly : NOM DE DIEU !
Sully : C'est pas vrai !
Whitterson : Ils étaient là, sous notre nez !
Ty : Ciel !
Sully : Ils nous ont bien eu !
Swersky : J'en reviens pas !
Connelly : Ils se sont cassés, en plus ! C'est pas vrai ça ! Où est-ce qu'ils sont partis ?
Faith : Oh non !
Tout le monde : Quoi ?
Faith : Bosco