Ils sortent dans la rue en courant, mais aucune berline noire à l'horizon.

Faith : Bosco ?

De l'autre côté de la rue, les pompiers sont entrain de jouer au rugby tandis que Kim, Doc et Alex discutent près du camion. A l'entente du cri de Faith, tout le monde stoppe.

Jimmy : Ben alors chérie, t'as perdu ton gosse
Swersky : Le ferme Doherty !

Les pompiers regardent le Lieutenant avec interrogation.

Ty : Est-ce que vous avez vu Bosco ?
Carlos : Il me semble l'avoir vu monter avec une nana tout à l'heure ? (Malicieusement) Pourquoi, il tire son coup pendant le service ?
Faith : C'est pas vrai
Agent Whitterson : Pas vraiment non
Sully : Il est parti avec l'assassin !
Alex : Quoi ?
Faith : Le mec que l'on traque depuis près de deux mois, il s'avère que non seulement y'a un mec, mais en plus qu'il y a une femme et que cette femme est la meurtrière, qui plus est un agent du FBI, et que Bosco vient de PARTIR AVEC !
Ty (regardant les agents du FBI): Ah ! Il est beau le service rendu à la nation.
Kim : merde
Faith : Comme tu dis.

Elle retourne à l'intérieur, suivit par les autres. Les pompiers restent dans la rue, ne sachant que faire.

A l'intérieur du commissariat

Ty : On pourrait peut-être le joindre sur sa radio
Swersky : Trop risqué. Si jamais elle est à côté de lui et qu'elle n'a encore rien fait, ça ne pourrait que lui attirer des ennuis.
Connelly : Comment est-ce que j'ai pu les laisser filer.
Faith : Personne ne s'attendait à ce que ce soit eux. Vous ne pouviez pas savoir
Connelly : Oui mais maintenant ils vont s'en prendre à votre ami.
Sully : Espérons que nous les retrouvions avant.
Whitterson : Récapitulons. Paterson repérait les victimes, le lieu le plus propice à leur enlèvement ; puis Melonni les attirait en leur faisant du charme, les conduisait à l'endroit prévu et là Paterson lui prêtait main forte pour droguer et charger les victimes dans le camion. Ensuite ils les emmenaient à l'endroit prévu où Melonni les torturaient à mort.
Faith : J'en reviens pas qu'il est été aussi aveugle !

Elle sort dabs le couloir, Sully la suit.

Sully : Faith, Faith

Il la retient par le bras. Celle-ci commence à pleurer nerveusement

Faith : pourquoi il ne fait jamais attention, un ?
Sully : Ne sois pas en colère contre lui, il n'y peut rien.
Faith : Je ne suis pas en colère contre lui !
Sully : Non ? Alors pourquoi tu cries comme ça ?
Faith : Il… Il faut le retrouver Sully, vite. Je ne veux pas… je ne veux pas qu'il devienne une simple photo.
Sully : Oh calme-toi, on va le retrouver.

La voiture s'arrête devant un immeuble assez chic du quartier de Soho. Lyssia sort, suivit par Bosco.

Bosco : pour quelqu'un qui ne connaît pas New York, tu ne te débrouilles pas trop mal !
Lyssia : Tu ne connais pas tout sur moi chéri !

Ils entrent dans l'immeuble.

Bosco : Alors, on va voir qui ?
Lyssia : Une connaissance
Bosco : Vraiment ?
Lyssia (le prenant par la main) : Oui, suit moi.

Ils arrivent au troisième étage et entre dans un appartement dont Lyssia a la clef.

Bosco : Attend là c'est quoi ce truc ? T'as la clé ?
Lyssia (se retournant et l'embrassant) : Détend toi.

Elle commence à passer ses mains sur le torse de Bosco puis à l'embrasser sauvagement. Elle lui défait sa ceinture d'uniforme et la pose doucement sur la table puis, sans se desserrer de lui, l'entraîne vers la chambre.

Bosco (entre deux souffles) : On est censé être en service.
Lyssia : T'inquiète !

Elle allonge Bosco sur le lit et lui déchire sa chemise.

Bosco (amusé) : Hé ! C'était ma chemise d'uniforme
Lyssia : T'en auras plus besoin !
Bosco : Quoi ?
Lyssia l'embrasse, puis elle lui enlève son gilet par balles et son polo. Sa langue se fraye un chemin sur le torse de Bosco. Elle sent son ventre se durcir lorsqu'elle arrive au niveau du nombril. Elle commence à étendre sa main vers la partie intime de Bosco, et la caresse de part le tissu. Elle sent le sexe de son amant durcir. Bosco sent le plaisir monter en lui mais encore plus la tension. Il a un sentiment bizarre au fond de lui, quelque chose lui disant de ne pas faire ça, de s'en aller tout de suite. Mais le plaisir est plus fort que la raison. Il enlève le chemisier de Lyssia et commence à lui caresser la poitrine mais la sentant pressée, il enlève le soutien-gorge et le pantalon de cette dernière. Celle-ci l'embrasse avec une ardeur, ou serait-ce une sauvagerie ; comme Bosco n'en a jamais encore vu. Elle lui dégrafe son pantalon et le lui retire d'un coup sec, le caleçon suivant de près. Elle se saisit du sexe déjà gonflé de Bosco et commence à faire des mouvements de va et vient rapides.

Lyssia (en elle-même) : C'est le premier qui me prend telle que je suis… Il va te trahir ! TUE-LE

Bosco sent son ventre se nouer, il ne sait pas pourquoi. Lyssia, tout en continuant de titiller la virilité de Bosco, l'embrasse fougueusement, même violemment, à tel point qu'elle lui mord la lèvre. Celui-ci pousse un glapissement

Bosco : Hé ! Doucement
Lyssia : Tais-toi !
Bosco : Quoi ?

Tout en continuant de lui caresser le torse, Lyssia amène son autre main au niveau du sexe du Bosco, puis elle s'arrête. Sa langue rejoint l'intimité de son amant, qui bien qu'inquiet, ne peut que se soustraire.

Lyssia (en elle-même) : Mais je l'aime… Tu dois le tuer, dépêches toi… il ne m'a rien fait… Il t'utilise, comme tout le monde ! Comment peux-tu croire qu'un mec comme lui puisse véritablement s'intéresser à toi… Il ne m'a pas encore dis « Je t'aime », c'est pourtant un bon signe… Ah oui et une fois qu'il te l'aura dit, que feras-tu ? Tu te marieras avec lui ? Il est comme tous les autres, un bon à rien qui profite de toi.

Tout en titillant le pénis de Bosco avec sa langue, Lyssia sort son bras du lit et ramasse des menottes se trouvant juste en dessous. Bosco, bien que sentant l'orgasme venir, sent monter en lui aussi une frénésie incroyable.

Bosco : Ecoute Lyssia je dois vraiment retourner au poste, d'accord ?

Lyssia, toujours sur ses parties intimes, lève les yeux vers lui mais ne s'arrête pas.

Bosco : Lyssia, arrête !

Lyssia (en elle-même) : Cet homme préfère te laisser pour aller bosser, et tu veux nous faire croire qu'il est bien ?... Il a des obligations… Il va aller nous tromper avec une autre… tu mens !

Bosco ne peut plus se contrôler, il finit par se lâcher dans la bouche de sa maîtresse. Celle-ci attend quelques secondes puis remonte vers les lèvres du jeune homme.

Bosco : Arrête, je dois vraiment y aller !
Lyssia : C'est pas vraiment gentil ça !

Elle remonte délicatement en embrassant le ventre de Bosco qui essaye de se dégager de son étreinte, puis se saisit violemment de l'un des bras du flic et menotte son poignet à l'un des rebords du lit.

Bosco (en colère): Waou ! Mais qu'est-ce que tu fais ?
Lyssia : T'inquiètes pas Bébé, pour l'instant t'as déserté un quart d'heure, mais le chef ne t'en tiendra pas rigueur.
Bosco : Quoi ?
Lyssia se lève
Lyssia : Je t'empêche juste d'aller me tromper avec une autre.
Bosco : Quoi ? Mais tu délires

Elle se dirige vers son sac, en parlant tout fort :

Et voilà, à cause de toi il est fâché !... Tu n'avais qu'à m'écouter dès le départ !...

Bosco : Tu parles à qui, là ?

Tu vois, il ne nous comprend pas !... Arrête de dire nous ! Je suis moi ! Et moi seule…

Bosco (tout un coup se sentant très tendu, venant de comprendre qui elle est) : Lyssia ! Chérie, écoute reste calme, vient là !

Il ne va pas me tromper… il le fera, comme tout le monde !

Bosco : Lyssia ?

Elle revient avec une seringue dans la main.

Lyssia : Je suis désolée Bosco, vraiment désolée.
Bosco : Attend, attend, attend…
Lyssia (l'embrassant sur la bouche) : Je t'aime bébé !

Elle lui enfonce la seringue dans le cou à ce moment là. Bosco écarquille les yeux de douleur et de surprise, puis les ferme.

Lyssia : Je suis désolée, désolée.

Elle commence à pleurer. Elle se rhabille puis se saisit du téléphone.

Au commissariat, quelques minutes plus tard

Connelly : Non, non, non, ils changent tout le temps d'endroit, ça ne peut pas marcher !
Faith : Et comment on fait dans ce cas là ? Vous savez combien cette ville est grande ?
Swersky : Doucement, Faith
Faith : Doucement ? Je n'ai pas envie de retrouver mon partenaire en morceau !
Capitaine : Et vous n'avez vraiment aucune idée d'où ils auraient pu l'emmener ?
Whitterson : Aucune ! Des équipes fouillent la chambre d'hôtel de Paterson, et d'autres sont parties chez l'officier Boscorelli. Mais je doute que l'on trouve quelque chose.
Ty : Ils ont du décider d'aller sévir dans une autre ville, et pour le dernier corps il fallait que ce soit un coup d'éclat.
Faith le regarde noir
Sully : Merci pour se manque de tact.
Ty : Ecoute je suis désolé de dire ça comme ça mais tu dois reconnaître que c'est vrai. Ils ont choisi un flic, qui plus est, qui bossait sur l'enquête, sachant pertinemment qu'ils étaient déjà démasqués !
Connelly : Est-ce qu'il y a un bon magasin qui vend des beignets dans le coin ?

Tout le monde arrête de parler, chacun regardant Connelly avec de grands yeux !

Connelly : Quoi ?
Faith : Bosco est probablement entrain de se faire hacher menu en ce moment même, et tout ce que vous trouvez à demander c'est s'il y a un magasin vendant des beignets ?
Connelly : Melonni et Paterson ne s'en prendront pas à lui avant cette nuit.
Ty : Quel réconfort !
Connelly : Et je vous demande ça simplement parce que Paterson adore les beignets, c'est son pêché mignon. Et même le plus grand des assassins ne peut résister à la gourmandise.
Whitterson : Bon plan, mais on risque d'attendre longtemps avant qu'il se pointe.
Connelly : Mais au moins si on l'alpague, on lui demande où se trouve l'officier Boscorelli.
Sully : Y'a Harmin's & Co sur la 33ème, je crois que c'est le meilleur magasin de beignets de New York
Faith : Ca va marcher, vous croyez ?
Connelly : Avec Paterson, ça VA marcher.
Capitaine : Bien je vais mettre trois équipes sur le coup. Faith, vous voulez y aller ?
Faith : Oui
Sully : On peut l'accompagner
Capitaine : Bien sûr.

Dans une cave

Bosco se réveille avec bien du mal. Sa tête le lance. Il regarde autour de lui mais tout ce qu'il peut sentir est le moisit et l'humidité. Il essaye de se dégager mais ses bras sont liés fermement à des chaînes rattachées au plafond, et ses pieds sont liés au sol. Il peut voir qu'il porte un jean et qu'il a toujours ses chaussettes.
Il fixe son regard sur une table à l'autre bout de la pièce et voit des instruments qui ne l'inspirent pas.

Bosco : Je suis pas dans la merde.

La porte s'ouvre à ce moment là et Lyssia et Paterson apparaissent.

Bosco (comprenant plus rien) : Pat…
Paterson : Oh ne faites pas cette tête là !
Lyssia : Comment vas-tu bébé ?

Elle s'approche de lui et commence à lui caresser le torse.

Bosco (ne la regardant pas, sur un ton glacial) : Pas trop mal pour quelqu'un qui vient de se faire droguer par une folle !

Paterson s'avance vers Bosco et le frappe en plein visage ; sa lèvre s'ouvre et le sang s'écoule.

Paterson : Lui parle pas comme ça !
Lyssia : je suis désolée je n'avais pas le choix !

Elle l'embrasse. Bosco recule violemment la tête.

Lyssia : Tu es méchant avec moi
Paterson : Il est frustré, mais ça ne durera pas.

Il frappe Bosco une nouvelle fois, cette fois-ci dans les côtes. Bosco lâche un glapissement de douleur, mais redresse la tête vers Paterson.

Bosco : Vous êtes complètement cinglés tous les deux, à quoi ça vous a avancé de tuer tous ces gens, et à quoi ça va vous servir de me tuer ?
Paterson : Ah ! J'ai toujours détesté les flics ! Qu'est-ce qu'ils sont long à la détente ! La société dans laquelle on vit est pourrie, il faut faire un peu de ménage.
Bosco : C'est de déjantés comme vous qu'il faudrait se débarrasser.
Lyssia : Mais toi t'es à part !
Bosco : Moi ? Waou, j'en ai de la chance
Paterson : Pas tant que ça à vrai dire
Bosco : Est-ce que tu sais parler normalement, demeuré ?
Paterson : Je commence vraiment à en avoir marre de lui !

Il lui assène un nouveau coup dans les côtes. Bosco ferme les yeux et baisse la tête, il sent les larmes monter. Il a à peine le temps de reprendre son souffle que Paterson lui relève la tête et lui fourre un bâillon dans la bouche.

Paterson : Il a vraiment besoin d'une bonne leçon

Lyssia se dirige vers Bosco à ce moment là, lui caressant doucement les endroits où Paterson l'a frappé.

Lyssia : T'en fais pas, la douleur ne dure qu'un moment.

Bosco oublie tout un coup ses côtes lorsque ses yeux s'élargissent dans l'horreur, en voyant Paterson prendre une grosse pince. Bosco essaye de crier mais le bâillon l'en empêche. Il secoue sa tête frénétiquement.

Paterson : Comme un petit chiot apeuré il me supplia. Et pour lui faire plaisir je passais la pince à Lyssia.

Paterson passe la pince à son acolyte, puis celle-ci s'approche de Bosco.

Lyssia : T'en fais pas mon amour, tout ira bien.

Bosco s'arque de douleur à ce moment là, les larmes arrivant à ses yeux ; le son de sa voix se mêlant au bâillon.

Sur la 33ème, devant le magasin de beignet

Sully, Faith et Ty sont dans la patrouilleuse lorsque la radio de Faith crépite.

Central : Central à 55 Charlie, vous devez revenir immédiatement au central

Les trois officiers se regardent avec inquiétude, puis Faith répond

Faith : Bien reçu, Central. 10-4, 55 Charlie

Etant relié sur le même canal, les autres officiers surveillant eux aussi le magasin, font un signe de tête à 55 Charlie, qui part sirènes au vent. En arrivant devant le central, la voiture n'est même pas arrêtée que Faith se précipite à l'intérieur. Ty et Sully la suivent. Les pompiers les regardent avec inquiétude. L'un des leur à disparu. Dieu sait quand ils le retrouveront, et comment ils le retrouveront.

Faith s'arrête en voyant le Capitaine, Le lieutenant et les deux agents du FBI penchés sur son bureau.

Faith : Quoi ?
Capitaine : Y'a un paquet pour vous !

Faith s'avance et voit un sac jaune sur son bureau, comme un sac de libraire. Elle regarde prudemment et voit au fond une petite boîte en fern pas plus grosse qu'une boîte d'allumettes. Elle la sort doucement, son visage devenant pâle.

Sully : Oh mon dieu !

Chacun regarde intensément vers la boîte.

Lieutenant : Faith…
Faith : C'est bon je vais le faire.

Elle ôte doucement le couvercle de la boîte et la lâche immédiatement en criant. Un petit doigt ensanglanté se fait voir.

Sully : Nom de Dieu !
Ty : C'est pas vrai
Lieutenant : Non, non, non, non, non !

Le Capitaine est obligé de s'asseoir, les deux agents du FBI ont une face blême

Faith commence à pleurer de plus belle, des cris frénétiques se font entendre. Ty se précipite aux WC.

Faith : Mon dieu, non !