Homme : Jamais, jamais, jamais plus, tu m'entends ? Ne refais jamais une chose pareille !
Femme : Je te jure que…

Deux policiers arrivent, regardant les personnes qui se sont réunies afin d'assister à la scène de ménage.

Officier Buckanan : Oh, oh, oh qu'est-ce qui se passe ?
Officier Halffter : On nous a appelé pour un trouble de l'ordre public.
Homme : Cette chienne m'a trompé avec mon meilleur ami.
Halffter : Restez poli, monsieur
Homme : J'en reviens pas, pourquoi Steven, un ? Tu ne pouvais pas trouver quelqu'un d'autre ? Nom de Dieu Maria ; 15 ans, ça fait 15 ans qu'on se connaît lui et moi.
Maria : Les pulsions ça existe !
Buckanan : Ecoutez si vous ne vous calmez pas nous allons être obligés de vous demandez de nous suivre
Homme : Mais cette…
Halffter : Dany, regarde là-bas !

Tandis que les deux autres continuent à se disputer devant les yeux amusés des passants, Buckanan tourne la tête vers l'endroit indiqué par son ami.

Buckanan : Quoi ?
Halffter : Là-bas, regarde.

Une berline noire est stationnée le long d'un magasin. Les deux policiers se regardent, puis Buckanan regarde dans son bloc-notes.

Buckanan : Oui ! C'est celle-là.
Halffter (se saisissant de sa radio) : 21-Brober à Central
Central : Central
Halffter : Nous venons de retrouver la voiture des deux meurtriers qui ont enlevé l'officier Boscorelli
Central : Vous êtes sûr ?
Buckanan : Les numéros correspondent
Halffter : Affirmatif. On se trouve actuellement aux croisement de Thompson et Prince.
Central : Les renforts sont prévenus.
Halffter : On ne bouge pas ! 10-4, 21-Brober
Buckanan : YES !

Cave

Lyssia parcourt le torse de Bosco, inconscient, avec deux de ses doigts.

Lyssia : Je t'aime… Un peu… Beaucoup…

Paterson entre.

Paterson (désignant Bosco) : Alice n'est pas encore revenue du Pays des merveilles ?
Lyssia : Non !
Paterson : Qu'est-ce que tu étais entrain de faire ?
Lyssia : J'en ai marre, c'est plus drôle !
Paterson : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Lyssia : J'aimerai qu'on change les règles du jeu !
Paterson : C'est-à-dire ?

Lyssia regarde autour d'elle.

Lyssia : C'est bien une pièce insonorisée ?
Paterson : Bien sûr, je l'ai arrangé comme tu me l'avais demandé !
Lyssia : Bien

Elle s'avance vers Paterson avec un grand sourire puis se colle tout contre lui.

Paterson : Hum… T'es d'humeur câline ?
Lyssia prend doucement son revolver, le dirige vers le torse de Paterson, et lui tire dessus. Paterson tombe à terre, la regarde une dernière fois avant que celle-ci ne lui retire dessus une deuxième, puis une troisième fois.
Lyssia : Pas vraiment !

Elle se dirige vers lui et prend le pouls. Rien. Elle se tourne, satisfaite, vers Bosco, qui n'a pas bougé.

Lyssia : Bien mon petit moineau, on va vraiment passer aux choses sérieuses !

Commissariat 55

Le lieutenant arrive triomphant dans le bureau du Capitaine, où se tient le siège de l'investigation.

Swersky : Ca y'est !
Ty/Sully/Faith : Quoi ?
Swersky : Deux officiers du 21ème ont signalé une voiture correspondant à notre chère berline. Ils ont alerté leur central qui vient de nous demander notre avis. Ils n'ont envoyé que deux voitures banalisées sur place de peur d'énerver les deux autres s'ils voient quoique ce soit de suspect.
Faith : Bien ils ont eu raison.
Capitaine : Ce genre de situation n'est jamais facile. Faith, Bosco est ton meilleur ami, c'est à toi de décider ce que l'on va faire.
Faith : Je… je…
Sully : Je pense qu'il faudrait aller là-bas et regarder dans le secteur voir s'il n'y a pas quelqu'un qui pourrait avoir vu quelque chose.
Ty : Faut faire ça discrètement. Et ça risque de prendre des heures. (À l'oreille, en chuchotant) : Sully, en moins de deux heures on a eu le droit à un petit doigt et une demi-heure après à un bout de peau.
Connelly : Des agents en civils sont prêts à intervenir.
Faith : C'est gentil
Sully : Attendez une seconde, ça va faire seulement trois heures que Bosco a disparu…
Swersky : Et ?
Sully : Je n'ai pas fini. Je suis désolé de dire ça mais Ty est un génie !
Ty : Quoi ? T'es désolé de dire que je suis un génie ou est-ce parce que tu le penses vraiment ?
Sully : Faith écoute, on a réussi à avoir en moins trois heures deux paquets différents, ce qui signifie qu'ils ne doivent pas être bien loin.
Capitaine : Ce qui veut dire ?
Sully : Ce qui veut dire que nos zoziaux ne se sont certainement pas amusés à aller à perpètes.
Whitterson : Oui il a raison, ils veulent que l'on sache qu'ils sont prêts à tout. Le fait qu'ils nous défient est bon signe, ils veulent qu'on les retrouve.
Faith : Pourquoi ? Ca n'a aucun sens.

Connelly regarde son partenaire avec horreur, avant de se jeter une nouvelle fois sur son portable.

Faith : Quoi ?
Sully (faiblement) : Ils veulent qu'on assiste à la … hum… enfin la
Faith : Quoi ? Tu veux dire qu'ils veulent qu'on les trouve afin qu'ils tuent Bosco devant nous avant qu'on ne les tue ?
Sully : Oui…
Ty : Ces types sont dingues, complètement barges. Ca ne rime à rien.

Ty sort du bureau puis se retourne.

Ty : Aller, en route, on va pas rester là à rien faire
Sully : Où tu vas ?
Ty : La berline ! S'ils sont dans le coin, je vais les trouver !

Thompson et Prince

Faith, Ty, Sully, Whitterson et Connelly arrivent au niveau des quelques policiers en civil.

Faith (désignant la voiture) : Quelque chose ?
Halffter : Non, rien.
Ty : Ils doivent pourtant bien être dans le coin !
Connelly : Certaines de mes connaissances inspectent les alentours.
Sully : On n'a plus de temps à perdre.
Faith : Ils sont là, quelque part. Sully !
Sully : Reste calme, on va le trouver.

Cave

Lyssia laisse parcourir ses mains sur le corps mutilé de Bosco. Ce dernier n'a toujours pas reprit connaissance. Elle s'écarte de lui et revient avec un flacon et le passe sous le nez Bosco, qui relève la tête subitement après quelques secondes. Il ouvre doucement les yeux et essaye de se réorienter. Il regarde devant lui et voit Lyssia ; et Paterson allongé derrière elle, entouré d'une flaque de sang.

Lyssia : Bonjour mon amour.

Bosco la regarde. Elle passe sa main sur son torse, réveillant de multiples douleurs. Il frémit.

Lyssia : Oh, doudou, tu as mal ? Excuse moi !

Elle l'embrasse doucement sur la bouche avant de lui appuyer sur les côtes. Bosco lâche un glapissement ; sa respiration, qui était revenue à peu près normale, se fait à nouveau irrégulière. Bosco sent les larmes monter.

Lyssia : T'en fais pas, va, ils vont bientôt te retrouver. Je leur ai fléché le parcours. Mais en attendant, on va jouer un peu tous les deux.

Elle part prendre un flacon et s'avance vers Bosco.

Bosco : Qu'est-…qu'est-ce que… c'est ?
Lyssia : Ne parle pas bébé !

Bosco ne peut plus se concentrer, la douleur lui parcourt tout le corps, de la tête aux pieds. Sa main l'élance, ses côtes le brûlent, son dos lui donne envie de hurler, il n'a plus la force de parler tant se respiration est loqueteuse, sa bouche est sèche, sa vision est trouble, ses forces l'abandonnent. Il sait qu'il doit essayer de rester conscient le plus longtemps possible, mais le fait est qu'il ne peut plus lutter. Il se sent partir, il espère que les autres arriveront vite, car tout seul il ne s'en sortira pas.

Il voit Lyssia s'avancer vers lui et commencer à le caresser d'une main tandis que l'autre s'amuse avec le flacon. Elle dépose le flacon à côté d'elle puis commence à ouvrir le jean de Bosco.

Bosco : Ly…Lyssia…ne le laisse…laisse pas faire…
Lyssia : De qui tu parles, chéri, il n'y a que… MOI ICI

La voix de Lyssia change subitement, tout comme son comportement. Elle se fait plus pressente et plus violente. Elle appuie sur le pénis de Bosco à travers le tissu du caleçon avant d'introduire sa main dedans. Bosco ne peut pas bouger, il subit avec dégoût ce qu'elle lui fait.

Bosco : Arrête…
Lyssia : Tais-toi ! Nous n'avons pas besoin de toi ici ! Elle n'a pas besoin de toi.
Bosco : Lyssia…

Elle arrête ce qu'elle était entrain de faire à ce moment là puis le frappe un grand coup dans le genou avant de s'attaquer au visage. Bosco crie un grand coup en sentant son genou se déboîter et le craquement se faire entendre. Tout son poids réside au niveau de ses poignets qui commencent à saigner au contact trop présent des chaînes. Lyssia referme le jean puis prend le flacon posé sur la table et commence à le dévisser.

Bosco ne peut plus fixer son esprit autre part que sur la douleur qu'il ressent de part et d'autre de son corps. Les yeux clos, il repense à tout le monde, espérant qu'un jour où l'autre il les reverra.

Lyssia : Voyons voir ce que ça fait…

Bosco ouvrent les yeux et la voit s'avancer vers lui avec quelque chose entre les mains.

Bosco (silencieusement) : A l'aide, s'il vous plaît, je vous en prie. Faites moi mourir tout de suite.

Pendant ce temps, dans le quartier de Soho

Whitterson se ramène triomphant, avec un homme à côté de lui.

Whitterson : racontez leur ce que vous venez de me dire !
Greendalf : Je m'appelle Monsieur Greendalf, enfin doulfy. J'habite dans les immeubles de Brodway West. Lorsque je suis sorti de chez moi il y a environ trois heures de cela, j'ai vu un jeune flic monter avec une femme un peu plus âgée que lui. Lorsque je suis rentré une heure plus tard j'ai vu cette femme porter le jeune homme avec l'aide d'une autre personne. Au départ je ne me suis pas posé de questions ; je me suis dit qu'il devait avoir trop bu. Mais avec tout ça…
Faith (sortant une photo de Bosco) : Le jeune homme, est-ce que c'est lui ?

Doulfy regarde avec intérêt la photo.

Greendalf : Je confirme
Faith : Mon Dieu
Connelly : L'autre personne qui aidait à soutenir cet officier, c'était un homme où une femme ?
Greendalf : J'étais assez loin à ce moment là mais il me semble que c'était un homme. Il avait une carrure assez forte.
Whitterson : Paterson.
Sully : Sans aucun doute.
Ty : Bon ben qu'est-ce qu'on attend pour y aller.

Doulfy suit Ty et Connelly qui prennent de l'avance avec d'autres agents du FBI tandis que Faith regarde Sully.

Sully : Faith, je sais à quoi tu penses.
Faith : Mais si…
Sully : NON ! On va le retrouver et tout ça ne sera qu'un cauchemar dont on rigolera par la suite
Faith : Je l'espère sincèrement !

Ils se dirigent rapidement vers l'endroit indiqué par le témoin. Sully demande une ambulance en renfort. Il n'appelle pas l'équipe d'élite de peur d'effrayer les tueurs. Le capitaine arrive à ce moment là.

Cave

Lyssia se dirige vers Bosco, le flacon à la main.

Bosco : Je t'en prie…arrête
Lyssia : pourquoi devrait-on arrêter à un point aussi culminant de l'histoire ?

Lyssia tourne autour de Bosco, appuyant fermement sur la blessure encore fraîche faite par le fer et le couteau. Bosco crie dans l'agonie. Lyssia s'amuse à verser une goutte de la substance contenue dans le flacon sur la chaire nue et ensanglantée. Bosco se contracte et hurle lorsque l'acide entre en contact avec sa peau. La douleur persiste, grandit. Il s'arque une nouvelle fois lorsqu'elle lui verse une autre goutte, cette fois sur une coupure se trouvant sur bras, la faisant par-là même se rouvrir.

Bosco (criant) : ARRETE je t'en prie, arrête…

Lyssia le regarde, l'embrasse, puis se met à rigoler au moment où elle verse de l'acide sur le moignon du doigt de Bosco, qui crie à la mort.

Dans l'immeuble

Les flics et les agents du FBI entrent dans la chambre où Bosco et Lyssia étaient. Chacun regarde autour de lui lorsque Faith aperçoit quelque chose de brillant sous le lit. Elle s'y dirige et sort la ceinture de Bosco, où se trouvent encore son arme et ses menottes.

Faith : Oh, non !
Sully : Quoi ?
Ty : C'est pas la … ?
Faith : A ton avis ?
Connelly : ça veut dire qu'il est quelque part dans l'immeuble
Capitaine : Quoi ?
Whitterson : Ils n'ont pas pu changer d'endroit ; ils veulent qu'on les trouve.
Capitaine : Que chacun ouvre les yeux, je veux que cet immeuble soit inspecter de font en comble. Commencez par les caves.

Chacun s'active à descendre tandis que dans la cave, Bosco subit toujours les supplices. Il sent qu'il n'en peut plus. Il se résigne. Il crie une dernière fois avant de laisser tomber sa tête en avant. Il a si mal que sa volonté part. Il laisse les brumes l'envahir. Les douleurs s'en vont petit à petit. Lyssia part dans un rire morbide.

Faith ; Sully ; Ty et les agents du FBI fouillent les caves et arrivent à la dernière.

Sully : Ca ne peut être que là !

Faith commence à paniquer ; elle sent un sentiment monter en elle. Chacun se fait un regard. Connelly compte jusqu'à trois, fait un hochement de tête et Whitterson défonce la porte.
Chacun s'arrête, ahuri. Lyssia se trouve devant Bosco, elle se tourne en voyant la porte s'ouvrir.

Sully : Police, personne ne bouge
Connelly : Que chacun reste où il est.

En voyant l'état de Bosco, tout le monde s'arrête. Faith sent son cœur se serrer en voyant son partenaire, mutilé et accroché de la sorte. Il ne bouge plus

Faith : BOSCO !
Lyssia : Oups ! Vous arrivez trop tard !

Elle commence à rigoler puis saisit une arme.

Sully /Ty : NON !

Sept détonations se font entendre, chacune venant d'une des armes d'un agent différent. Lyssia tombe à terre. Faith enjambe les deux corps puis court vers Bosco.

Faith : Non, non, non, non, non ! Bosco parle moi, regarde moi.

Sully et Ty se précipitent à leurs côtés.

Ty : Mon Dieu. Sully ?

Ils se regardent avec souci puis regarde Bosco avec horreur.

Faith : On va te sortir de là, ne t'en fais pas.

Elle passe ses mains sur le visage de son ami avant de se diriger vers les chaînes. Elle s'arrête lorsqu'elle voit la main mutilée de Bosco, puis reprend son sang-froid et essaye de le détacher. Les autres agents du FBI essayent d'aider, certains se tiennent près des corps de Lyssia et Paterson tandis que d'autres commencent à détacher les pieds de Bosco. Ty se presse, il panique. Bosco est détaché et tombe dans les bras de Faith et Sully. Ils l'allongent lentement sur le sol.

Faith : C'est pas possible… Bosco, réponds moi
Ty : Sully ?
Sully : Je… Il…

Doc et Carlos arrivent à ce moment là.

Carlos (s'arrêtant) : Nom de…

Doc se précipite vers le corps de Bosco, les larmes lui arrivant aux yeux en voyant cet état pitoyable.

Faith : Doc, fait quelque chose…
Doc : Faith je…