CHAPITRE 2 : DUROC.

Ils passèrent un porche et arrivèrent dans une allée paisible, le soleil jouait dans les feuilles des arbres. Et Hermione ne pût s'empêcher de penser qu'elle aimait déjà cet endroit. Quelques mêtres plus loin, ils arrivèrent dans ce qui semblait être une petite ville. Et c'était bien le cas, une petite ville estudiantine et entièrement sorcière. Un peu comme Pré-au-Lard qui aurait été revisité façon Eton, pensa Hermione.

Le groupe s'arrêta devant une maison du même style que l'école, néo- gothique. Prèsque tout d'ailleurs était du même style, comme si toutes les habitations avaient été construites à la même époque. La maison semblait assez grande et sombre. Le professeur Duroc se retourna, faisant face au groupe des cinqs élèves qui allaient désormais vivre dans cette maison avec lui.

"Bon et bien, bienvenu à Darkstein. Nous somme devant ce qui sera votre maison durant vos études ici. Le mot de passe de la semaine est : Unleash Hell. Comme le professeur Sark vous l'a dit je suis le professeur Christophe Duroc." Il poussa la porte et pria à tout le monde d'entrer. Hermione avait raison, la maison était spacieuse. Le Hall de taille raisonnable les contenaient tous sans problèmes. Elle aimait la décoration même si celle-ci était fortement gothique, gothique sorcier biensûr avec dragons, griffons et autres créatures magiques en grand nombre et surtout une grande prédominance du noir et du gris comme couleurs.

"Ceci est le hall d'entrée comme vous pouvez vous en douter. Venez, suivez moi..." il se dirigea vers une porte droite. "nous sommes maintenant dans le salon ou pièce commune. " La pièce ressemblait en effet à la pièce commune des Gryffondor à Poudlard. Une grande cheminée, des canapés comfortables, des tables, des étagères avec quelques livres...

Le professeur Duroc continua la visite en se dirigeant vers une autre salle. La cuisine et salle à manger, qui comme elle faisait office des deux était extrèmement spacieuse. Hermione se sentit terriblement bien dans ces lieux. La cuisine semblais être un mélange de cuisine sorcière et moldue, avec entre autre un percolateur chose qu'elle n'avait jamais vu que dans le monde moldu. Elle regardait autour d'elle avec émerveillement tout comme ses camarades.

Les étagères avec les quelques livres étaient insignifiantes comparées à la pièce suivante. Une bibliothèque splendide, entièrement en bois. L'odeur des livres et du savoir qu'ils contenaient, les reliures en cuir. Elle se sentait vraiment chez elle. Le professeur Duroc leur expliqua qu'il ne s'agissait que d'une « copie » d'une vraie bibliothèque qui se trouvait à l'Unif.

Ils avaient terminé le tour du rez-de-chaussée et se dirigeaient à l'étage maintenant. Enfin les deux étages... Le premier contenait quatres chambres avec une grande salle de bain. Les quatres garçons auraient leurs quartiers là. Il y avait un grand palier qui pouvait faire office de mini- pièce commune. Le second étage ou plutôt une mansarde était pour Hermione et le professeur Duroc. Elle s'y dirigea donc pour aller découvrir les lieux.

Il y avait deux chambres... Ouf pensa Hermione, qui craîgnait le pire en montant les escaliers. Sa chambre était spacieuse avec un lit qui paraîsait comfortable, un bureau et un fauteuil, une armoire et un canapé. La chambre en face était pour le professeur Duroc.

Et, et oh joie ! Décidement elle était benie par les Dieux ! Une seule salle de Bain pour eux deux...

Les autres filles devaient elles aussi partager leur salle de bain avec leur professeur ? pensa-t-elle en ayant une pointe de jalousie envers Aliston Hertz et en plaignant Mercedès Corday.

Quelle galère ! Elle qui avait déjà eu beaucoup de mal à partager la salle de bain avec les autres filles à Poudlard, quand elle était en dortoir... Qu'est-ce que cela allait être si elle devait partager la salle de bain avec son professeur. Elle repensa encore à l'homme qui allait vivre en face de sa chambre durant un an. La première impression était toujours très importante pour Hermione et dans ce cas-ci, la première impression avait été très bonne. De plus physiquement... Il avait quelque chose qui lui plaisait.

Elle avait hâte d'en apprendre plus sur lui et sur les autres garçons avec lesquels elle allait vivre, bien que aucun ne lui avait particulièrement tapé dans l'oeil. Elle regarda autour d'elle, sa chambre... Elle allait vivre ici désormais, pour un an. Les événements de l'année passée revinrent, comme ils le faisaient toujours au moments où elle s'y attendait le moins. Elle revit la plaine, les corps, ses amis, le professeur Rogue... Elle avait envie de le voir.

Pour se changer les esprits, elle descendit. Elle voulait aller faire connaissance avec ses nouveaux compagnons. En suivant le bruit, elle arriva dans la bibliothèque. Seulement trois des garçons étaient là, ainsi que le professeur Duroc.

"Et voici la gente feminine de la maison qui fait une apparition." Le professeur Duroc lui sourit et la dirigea vers un fauteuil. "Nous sommes entrain de faire connaissance, pour que tout le monde se comprenne, nous parlerons en Latin. Cela ne vous pose pas de probleme, j'espère ?"

"Non, pas du tout, professeur Duroc." Repondis Hermione dans son meilleur Latin. Tandis que les autres l'imitèrent.

"Parfait... Et bien honneur aux dames, je supose."

Hermione sourit à cela, elle allait devoir s'habituer. "Bien, je m'appelle Hermione Granger, j'étai étudiante à Poudlard, en Angleterre. Ma langue maternelle est le français et ma langue paternelle l'anglais, en plus je parle l'Espagnol, l'Allemand, le Grec ancien et le Latin. Voilà, que dire de plus ?"

"C'est parfait pour commencer, Mademoiselle Granger."

Le tour passa au garçon qui était à sa droite. Il était grand, les cheveux bruns ébouriffés et d'environ cinqs centimetres de long, ses yeux bruns égalements et qui pétillaient de malice, mais pas tant que le professeur Dumbeldore. Il avait l'air un peu gauche, pourtant quelque chose de très sympatique ressortait de l'ensemble.

"Bonjour, je m'appel Hadrien Turn, j'étais étudiant à Gunterberg, en Allemagne. Ma langue maternelle est l'Allemand, je parle également l'Anglais, le Tchèque, le Danois, le Latin et le Grec ancien. Je crois que on peut passer au prochain..."

"Oui, Monsieur Turn, je le crois également."

Le suivant avait les cheveux blonds et les portaient très courts, ses yeux étranges étaient mauves, quelque chose de froid et de dangereux émanait de lui. Il était de taille normale et athlétique, tout chez lui semblait appartenir au monde magique. Probablement une de ses familles au sang tellement pur, que le magique ressortait jusqu'à être visible. Il avait l'air manipulateur et puissant. Elle le garderait à l'oeil.

"C'est mon tour comme je vois. Je me nomme Dracolumnius Marcus Ceptimius Maximus Felix Aurelius Luthor. Mais je crois que Draco Luthor est plus simple et plus commode. Je suis originaire de Transylvanie, mais j'ai vécu la plupart de ma vie dans le monde entier. Je parle le Russe, le Roumain, le Bulgare, l'Allemand, le Français, l'Anglais, l'Espagnol, l'Italien, le Japonais, trois dialectes Africains, deux Indiens, ainsi que le Grec ancien et le Latin, biensûr. J'ai fait mes études dans diverses écoles que je ne vais pas citer, mais mes deux dernières années étaient Korndur, ici en Transylvanie avec Chronos, qui est en-haut entrain de déballer ses affaires. Voilà, je crois que j'en ai dit assez."

"Merci, Monsieur Luthor."

Tous le monde était un peu abassourdis par le nombre de langues que parlaient, Darco. Seize, c'était énorme. Hermione était époustouflée. Le dernier des garçons était de type asiatique, cheveux noirs biensûr, yeux bridés foncés, il avait l'air plutôt Taï ou Mongol. Mais Hermione n'y connaissait pas grand chose. Il respirait le mystère de l'Orient.

"On me nomme Xang Chu. Je viens des steppes arides de Mongolie. Je parle six langues asiatiques, l'Anglais, le Russe, un peu de Français et comme vous tous le Grec ancien et le Latin. J'ai fait mes études dans un monastère buddiste, le nom traduit signifie, Lumière de l'Elévation. Et je suis ravis d'être ici auprès de vous."

"Nous le sommes aussi, Monsieur Chu. Voilà, il ne me reste plus qu'à me presenter. Je suis le Professeur Christophe Duroc, comme vous le savez déjà. J'enseigne plusieurs matières differentes ou plutot differentes parties de la même matière, ici à l'Universitée de Darkstein. J'ai été étudiant à Beauxbâtons en France, puis ici à Darkstein. Cela fait la deuxième année que je donne cours. Je parle suffisament de langues que pour vous comprendre quelle que soit la langue que vous utilisez." Il ajouta. "Oui, même vous Monsieur Luthor. J'ai beaucoup voyagé dans le monde entier et j'ai une très bonne connaissance du monde Moldu, si l'un de vous à une question il pourra toujours me la poser. La machine noire dans la cuisine est un percolateur et j'y tiens particulièrement, cela sert à faire du café. Alors si vous ne savez pas vous en servir, abstenez vous et venez me demander. Je crois que maintenant vous pouvez tous aller déballer vos affaires. Je vous appelerai quand la cuisine sera prette. C'est moi qui m'y colle aujourd'hui. Nous aurons un elf demain."

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A quelques kilomêtres de là, le professeur Severus Rogue dégustait avec nonchalance un bon verre de vodka. Goût qui lui venait de son passé dans les pays de l'Est. Il la prenait sec avec un glaçon ou deux.

Il était seul chez lui, enfin seul ! Pas d'élèves, pas de collèges pour venir l'interompre toutes les heures, pas de Dumbeldore pour venir lui dire d'aller manger ou de s'amuser. Et heureusement son père était loin.

Il n'était plus revenu depuis si longtemps ... trop longtemps. Le château de son enfance lui avait manqué. Pas les gens qui l'avait habité, il n'avait jamais eu un grand sens de la famille, mais les lieux, l'ambience et ses souvenirs. Des souvenirs, il en avait de toutes sortes. Mais avec le temps les mauvais souvenirs s'effacent, pas tous, mais beaucoups. C'est heureux sinon, il serait probablement fou. Mais il avait aussi été heureux, pas souvent.

Ici, il était chez lui, ici il était près de ce qu'il aimait. Aussi étonnant que cela puisse paraître... Et oui, il aimait certaines choses. Et puis ici, il était loin de tous ses élèves insuportables, rien que cela c'était beaucoup.