CHAPITRE 6 : LETTRE.
Chère mademoiselle Granger,
Le passé est quelque chose qui un jour vous rattrappe. Je
ne l'avais jamais cru et pourtant c'est vrai. Les fautes
que l'on a comises viennent vous hanter, toujours un peu
plus, chaque soir et chaque nuit. Aucun répis, le sommeil
ne vient plus et les souvenirs montent tels la marée.
Je me revois jeune et imbécile, rendu amèr par une vie que
j'estimai dure. A la maison, les jours n'étaient pas
joyeux. J'étais dans ma huitième année, quand après une
dispute particulièrement violente entre mes parents, je
découvris dans la bibliothèque un peu de réconfort auprès
des livres. Ma passion pour la lecture était née, l'année
suivante ma mère mouru des suites de ses blessures reçues
lors d'un accident de Potions.
Elle était un grand maître en Potions, je ne compris jamais
comment elle avait pût faire une erreure si bête. Mon père
pris mon éducation en main à cette époque. Je ne l'ai
jamais haï, mais je ne l'ai pas non plus aimé. Il est, car
malheureusement il est toujours en vie, un homme très
strict. Issu de l'ancienne aristrocratie sorcière, il
m'éleva dans les règles de la dicipline, l'honneur et la
grandeur.
Ma mère avait déjà fait une grande partie de mon éducation,
je maîtisai déjà la plupart des potions du premier degré
huit ans, à neuf, quelques semaines avant qu'elle ne meurt,
j'avai réussi la fabrication de véritaserum. Elle disait
toujours qu'agiter une baguette magique était facile, mais
que les potions nécéssitaient une connaissance parfaite et
que c'était un art. Et j'étai un artiste.
Mon père, lui, me montra ce que la magie faisait de mieux,
la magie Noire et les Arts Sombres. Il dit toujours : Tout
ce que le mage (il n'aime pas l'expression sorcier) peut
imaginer, il peut le réaliser. Et quand on rêve de
grandeur démesurée, on se tourne très vite vers la magie
noire. Avec lui, j'appri comment utiliser les sorts (et
autres) interdits et comment cacher que l'on l'a fait.
Je me souviens encore du jours où je reçu ma lettre pour
Poudlard, quel bonheur. Mon père aurait voulu m'envoyer
Durmstang, mais ma mère avait insistée, jusque dans son
testament sur le fait que je sois envoyé à Poudlard, là o
je reçevrai un meilleur apprentissage en Potions. Mon père
et moi, nous nous rendîmes sur le chemin de Traverse, je me
souviendrai toujours du passage chez Ollivander. Je le
vois encore, me toisant et m'observant pour déterminer
quelle baguette serait la plus appropriée. Je dûs en
essayer dix au moins avant de trouver la bonne.
Bois d'ébene, avec cinq crins de licorne, 32 cm. Elle était
splendide, elle l'est toujours d'ailleurs. Mon père à mon
grand soulagement était partit chercher mes livres de classe.
Juste avant que je quitte la boutique, je me souviens que
Mr Ollivander me dit ceci. "Cette baguette est puissante
Lord Severus, servez-vous en pour de belles et grandes
choses." Mais, les choses que j'ai faites sont loin d'avoir
été belles, je le crains.
Dans le train pour Poudlard, je rencontrai ceux qui devaient
êtres mes « ennemis » plutard. Je fis le trajet en companie
de James Potter, Sirius Black et Remus Lupin. Tout les
trois restèrent amis et un quatrième s'ajouta à la bande,
quand à moi, je me retrouvai dans la salle commune de
Serpentards, ne connaissant personne et tout le monde me
craîgnant car j'étai le fils de Lord Acerus Rogue. Durant
toutes mes études, je fûs seul. Les livres étaient mon seul
refuge. Durant l'été, je continuai mon entraînement avec
mon père, les cours de magie Noires n'étant pas donnés
Poudlard.
C'est d'ailleurs durant le dernier été que je passai au
château que je rencontra, Lucius Malfoy. Une genre d'amiti
se forma instantanément entre nous, j'étai devenu sombre et
avide de connaissances, de pouvoir. Nous passâmes tout
l'été ensemble, deux semaines avant la rentrée, je fîs
connaissance de Lord Voldemort, le Seigneur des Ténèbres.
Quelque chose m'attira tout de suite chez lui, il semblait
exuder le pouvoir et vouloir le partager, j'avai tort, mais
je le suivis. Je dûs lui plaîre aussi car je devîns
immédiatement un membre de son groupe, les Mangemorts. De
retour à Poudlard, je rongeai mon frein, j'avais hâte de
terminer, de sortir et de pouvoir rejoindre, mes amis. A
cette époque, Dumbeldore commença à m'approcher, il savait
que j'étais sur le point de me tromper de route, mais
c'était déjà trop tard, je n'écoutais plus et je ne voyais
plus rien.
J'obtîns mon diplôme, pulverisant les records, personne
depuis Dumbeldore n'avait fait aussi bien, seule tache sur
le tableau, nous étions deux dans le cas... Marcus Darkmoor,
un autre Serpentard avait fait aussi bien. Je réalisai que
je ne connaissai même pas les gens de ma propre maison, je
ne l'avais jamais remarqué avant. Un lien se forma, mais
l'été que j'avai tant attendu était là et je partis pour
rejoîndre celui que je devrai rapidement appeler, Maître.
Mon père réalisa trop tard lui aussi, qu'il m'avait présent
l'homme qui me détourna de toute raison. Lucius était
désormais mon seul ami, je rencontra rapidement les autres
membres de notre petit groupe, qui devenait de plus en plus
grand. Après un mois d'entraînement et d'endoctrinement, je
participai à ma première attaque de moldus, le sentiment de
puissance et d'invulnaribilité était si girsant, ce soir l
je tua pour la première fois et j'y prît un plaisir immense.
J'étai comme un animal qui goûte de la chair fraîche pour
la première fois. L'odeur et le goût du sang...
C'est cette nuit là que je reçu la marque.
J'étai venu espèrant plus de pouvoir et de connaissances,
mais je réalisai après un peu moins d'un an de tueries et
de boucheries que j'étai écoeuré par tout ce sang et que
ceux qui m'entouraient n'étaient que des barbares aimant
tuer pour le plaisir, c'était devenu un genre de sport cela
n'avait rien avoir avec ce en quoi je croyai croire. Je
réalisa aussi que celui que j'appelai désormais Maître et
que je croyai different ne l'était pas et qu'il ne
partageait rien. Je recommença des études à cette époque,
je me rendît à Darkstein où je retrouvais une connaissance,
Marcus Darkmoor. Là-bas je découvris bien des choses, en
plus d'apprendre toujours plus, je compris ce que c'était de
pouvoir compter sur des amis, je me rendis compte de
l'énorme erreur que j'avai faite quelques années plus tôt.
Je pris un cursus complet, puis devînt maître en Potions.
Le Seigneur des Ténèbres sentit ce changement en moi, il se
rendit vite compte que ma foi en lui diminuait.
Il eu une idée, il m'envoya chez un de ses ancien maîtres
pour que je puisse assouvir ma soif de connaissances. Ce
fût un merveilleux moment, j'appris plus que tout mes
compagnons. Le professeur Cardinsky m'enseigna tout ce
qu'il savait en magie obscure, une branche très bizarre de
la Magie. Un mélange de croyances anciennes, de rites, de
runes et de philosophie de vie. En suivant les mêmes
enseignements que le Seigneur des Ténèbres,je compris qu'il
s'était trompé de voie et cela me conforta dans la voie que
j'étai entrain de prendre. Mais je décida de ne rien
laisser paraître, j'avai peur même si je savai que ma
puissance approchait aujourd'hui un peu plus la sienne.
A mon retour, je jouai la comédie. J'étai le plus loyal des
serviteurs de Voldemort. Je reçevai des missions plus
nobles et pendant quelques mois je continuai bien
gentillement comme cela, tout en sachant que je me trompai
de voie. Je m'accrochai à mon choix, même si c'était une
erreure.
Puis, je commis une faute et mon Maître découvrit que
j'avai des amis aujourd'hui, et que ces amis étaient
d'anciens camarades de Darkstein. Suivit ce qui devait
arriver, pour prouver ma loyauté, je reçu pour mission de
tuer les quatres camarades de ma maison de Darkstein.
La liste était courte, j'avai déjà tué bien plus de
sorciers et facilement. Mais là, c'était trop dur. Comment
tuer ceux qui m'avaient fait confiance malgrès la marque que
j'avai sur le bras gauche ? Comment pourrai-je encore me
regarder dans la glace ? Je me rendis chez Marcus et lui
expliqua mon problème. Je savai que c'était risqué mais je
n'avais pas d'autre choix, il devait disparaître tout comme
les trois autres. Il compris tout de suite ma détresse et
me suplia d'aller chez Dumbeldore. De me mettre sous sa
protection. Je lui promis de le faire, mais il devait quand
même partir. Sinon, d'autres que moi viendraient le tuer.
Le Lendemain, tous mes amis disparurent. Ils devînrent les
Eminences Grises, agissant dans l'ombre sans jamais se
découvrir, sinon nous étions tous perdus. On arriva
leurer mon Maître avec un épouvantard. Je me concentra
avant de le rencontrer pour bien mettre en valeur les images
de mort et quand il regarda dans mon esprit il ne vît que ce
que je voulais qu'il voie.
J'ai toujours été meilleur que lui pour cela. L'Occlumancie
est un art que je maîtrise, heureusement pour moi. Deux
jours plus tard je me rendis chez Dumbeldore et lui fît une
confession complete, ce fût l'une des choses les plus
difficiles de ma vie, je savai que je l'avai déçu pourtant
il n'en montra rien. Je commença mon travail d'espion et
fût accepté comme membre de l'Ordre du Phénix peu de temps
plus tard.
Mais même si le Seigneur des Ténèbres était persuadé de ma
loyauté, il se méfiait désormais de moi. Il ne me confiait
plus de missions essentielles, je fûs lentement relayé à des
taches où je ne savai rien, il me donna l'ordre de faire
des potions pour lui assurer l'immortalité, je me mis au
travail. Il fallait que je regagne sa confiance, il fallait
que je sois de nouveau sur le haut de la hiérarchie
Mangemort. A tout prix...
Il reçu sa potion un mois plutard. Un exploi dont je suis
vraiment fièr, personne d'autre que moi n'a jamais réalis
cette potion si vite. Seule chose qu'il ne sus jamais
c'était que je n'en avai fait pas que pour Lui. Plusieures
fioles étaient en ma possession.
Grâce à mon exploi, je remonta rapidement à un place de
confiance. Mais il était trop tard, je savai qu'il y avait
un traître dans le sillage des Potter, je les avaient
prévenus. Je n'ai pas eu le temps de savoir qui, puis Harry
est né. Et j'ai donné une fiole à Lily, pour qu'elle la
prenne, pour la protèger, je ne l'avai jamais oubliée, elle
comptait pour moi, plus que je ne le voulais. Lily
administra la potion à Harry et ne la pris pas. Quand
Voldemort pénètra dans la maison, elle performa encore en
enchantement et le protègea en sacrifiant sa vie pour lui.
Le Sacrifice d'une mère pour son enfant est quelque chose de
terriblement puissant en magie.
Ma potion a protègé le jeune Potter de la mort, tandis que
l'enchantement de Lily détruisît Lord Voldemort.
J'ai pleuré pour la première fois depuis longtemps cette
nuit là, beaucoup d'autres Mangemorts l'ont fait, eux aussi,
mais pas pour les mêmes raisons.
Mais ma raison me fîs agir rapidement, je ne pouvai pas
faire la fête, ni faire le deuil. Je devai retrouver mes
amis, les Eminences Grises avant qu'il ne décident de se
découvrir. Sur mon bras la marque brûlait toujours et je
savai qu'il n'était pas détruit à tout jamais. La potion
que je lui avait donné, l'éviterait et puis il n'était pas
le Seigneur des Ténèbres pour rien. Il connaissait bien
d'autres moyens d'éviter la mort de son âme et de son
esprit. Je pûs convaincre Marcus de rester dans l'Ombre
encore un peu.
Durant, votre quatrième année, je sentis la marque
s'assombrir. Il reprenait du pouvoir.
Puis ce qui devait arriver arriva, le Seigneur des Ténèbres,
revînt d'entre les morts. Un soir dans un cimetière, il
prît du sang de Potter s'assurant contre la protection de sa
mère, mais détruisant les effets de la potion, par la même
occasion.
Le soir quand Dumbeldore me demanda de retourner auprès de lui, je le fît. Je craîgnais de ne pas revenir en vie et
cela à faillît arriver. Mais je reussi à lui faire croire
que c'était Karakoff qui était celui qui lui avait tourné le
dos. Je lui démontra que j'avais tout fait pour me préparer
à son retour en m'installant à Poudlard et en devenant
professeur de Potions. Car de là je savais que je lui
serait essentiel lors de son retour.
Je souffris beaucoup ce soir là et tout les autres soirs.
Les tortures devînrent un genre de rituel, mais je le
suporta, jours après jours. Après l'incident du ministère,
Lord Voldemort avait perdu beaucoup de ses fideles. Et je
remonta une fois de plus, redevenant son homme de main
favori. Je libèra de prison les Mangemorts prisonniers,
pour assurer ma fidèlité. Et tout ce passa bien trop bien,
j'aurai dût me méfier bien plus de Pettigrow. Il réussi
me pièger, un soir quand j'arrivai répondant à la marque, je
compris vite que quelque chose n'allait pas. C'était durant
votre septième année, vers le mois d'Octobre. J'avai ét
découvert.
Si vous vous souvenez, je n'ai pas pu donner cours un jour.
J'étai à l'infirmerie. Comment j'ai survécu, j'ai des
amis il faut croire. Marcus vînt à ma rescousse. Cela ne
faisait rien si le Seigneur des Ténèbres le reconnaissait,
j'étai grillé comme on dit dans le language espion. Je
crois d'ailleurs que cela vient des moldus. La fin d'années
de mensonges.
J'aurai dût être heureux de m'en être tiré à si bon compte,
mais je ne l'étai pas. Des problèmes éclatèrent
rapidement dans ma maison. Les Serpentards ayant des
parents Mangemorts me causèrent beaucoup de problèmes, mon
authorité se dégrada rapidement. Je n'avai plus aucuns
repères, vous devez vous souvenir de légers problèmes dans
la classe de Potion, cela n'était rien en comparaison de ce
qui ce passait dans la salle commune. Deux clans
apparurent, pour ou contre Rogue. Certains élèves me
surprirent, Malfoy par exemple. Officiellement contre moi,
officieusement pour moi. La fin de l'année fût dure, la
marque me torturait. J'étai drogué aux anti-douleur.
Je demanda juste un faveur encore à mon ami Marcus, votre
admition à Darkstein. Normalement, seuls les sangs purs
peuvent accèder à l'école, mais je savai que vous valliez
tous les Serpentards réunis et j'avai perdu foi en ma
maison.
Ensuite j'allai donner ma démission au professeur
Dumbeldore quand la marque... Enfin, vous savez ce qui c'est
passé ensuite. J'étai enfin, vraiment libre. Je pouvai
enfin partir de l'endroit qui avait été mon refuge, puis qui
au fil du temps m'était devenu insuportable pour enfin
devenir une prison. Car si je mettais un pied dehors, je
risquai ma vie. A la fin, je donna ma démission au
professeur Dumbeldore, le soir même après la mort de Potter
et Weasley et la destruction de mon ancien Maître. Je
voulai me faire oublier et oublier.
Le Manoir des Rogues se situe non loin de Darkstein, je me
suis installé là depuis. Le professeur Darkmoor, m'a déj
proposé de reprendre le poste de maître en potions. Mais
j'ai refusé, je ne veux plus être dans votre vie, ni que
vous soyez dans la mienne.
Je sais ce que vous êtes prête à me donner, mais je ne suis
pas prêt à l'accepter, ni ne le serais jamais. Je vais
probablement partir sur l'une des autres propriétés Rogues,
je vous serais grès de ne jamais essayer de me retrouver.
Ce que vous ressentez n'est que l'après coup des événements
de la fin de l'année dernière. Je sentais que je vous
devais ce récit, je suis certain que vous ne vous
précipiterez pas pour le vendre à un journal, ni n'en
parlerez à quelqu'un d'autre.
Je penserais souvent à vous et vous peut-être à moi. Mais
je ne suis pas quelqu'un que l'on aime, vous ne devez jamais
l'oublier. J'ai souffert et survécu, mais aujourd'hui je
veux la tranquillité et la solitude d'une retraite que je
crois avoir mérité. Vous vous avez votre vie devant vous,
et je sais que vous ne la gaspillerez pas.
Ne pleurez pas, je ne pleurerais pas, je n'en vaut pas la
peine.
Je vous souhaite tout le bonheur possible, ainsi que la
réussite que vous méritez.
Eternellement vôtre,
Severus Rogue
Maître en Potions
Eminence Grise
Membre de l'Ordre du Phénix
Ordre de Merlin 1ère classe
