DARKSTEIN
de Nore...
CHAPITRE 9 : RAISON ET SENTIMENTS...
Dans la bibliothèque de l'oncle d'Hermione la dicussion c'était enflammée tout d'un coup, cela faisait des heures qu'ils étaient enfermé dans la pièce.
"Tu me dis que ce n'était pas organis ! Mais tu viens de me dire que tu m'avais fait venir ici dans le but que je la voie ! Je ne sais pas à quoi tu joue, Pierre mais n'essaye pas de m'influencer."
"Je t'ai dit que je t'avais fait venir ici pour que tu la voie, je n'avais pas prévu qu'elle te voie, Severus. Je ne voulais pas qu'elle, te voie !" Dit alors le prètre en haussant légèrement la voix. "Je veux lui apporter le bonheur pas le malheur. Tu sais que c'est de ma faute si ses parents sont morts. Voldemort voulait m'atteindre moi, pas elle."
"Parce que me voir la rends malheureuse ?" Grogna, l'ancien maître des Potions. Un peu plus protectivement qu'il l'aurait voulu. Il n'avait même pas fait attention à la deuxième partie de ce qu'avait dit son ami.
"Ta lettre... Elle a pleuré durant toute une nuit après l'avoir reçue. Par moment, elle a ce regard perdu, si déchirant. Elle semble te chercher du regard. Aujourd'hui, elle t'a vu et cela va tout rouvrir encore plus fraichement."
Severus ferma les yeux, il pouvait s'occuper de ses sentiments, mais faire souffrir... Hermione. Il n'avait jamais voulu cela. Il n'aurait jamais dût là laisser s'approcher. "Je n'ai jamais voulu la faire souffrir, mais tu sais que je ne peux pas. Je me le suis juré, jamais." Il fit une pause. "Jamais, je n'aurais d'enfant." Ajouta-il farouchement.
Pierre regardait le plafon maintenant. "Tu ne va pas ressortir cette histoire, Severus ! Tu l'a prouvé toi-même. Tu peux changer le cours de l'histoire de votre famille, tu as tourné le dos au Mal. Tes enfants feront de même."
"Pierre je me suis jurer que le nom des Rogues s'éteindrait avec moi, il est temps que cette famille maudite disparaisse." L'ami qu'était Pierre n'en pouvait plus. Il jura pour la premiere fois de puis longtemps.
"Nom de Dieu, Severus ! Cesse donc d'être si obstin ! Je te parle de rédemption, de bonheur et d'amour, ici. Tu va ruiner la vie d'Hermione, parce que tu as décidé que ta foutue famille devait s'éteindre avec toi !" Un espion peu obtenir tout ce qu'il veut et la dicussion prenait un tour qui ne lui plaisait pas. Severus Rogue redirigea donc la discussion en distrayant l'homme en face de lui.
"Parlant de famille, quel est ton lien avec elle ? Elle a dit oncle Pierre..."
"Je suis le frère de sa mère." Enonça-t-il simplement et calmement comme si il n'avait jamais haussé la voix.
"Mais je croyais qu'elle venait d'une famille de moldus." Severus était réelement étonné.
"Sa mère, ma sœur étaient une Cracmol. Mais mes parents ne se sont pas débarrassés d'elle comme l'aurait fait toute autre famille de sang-pur à l'époque. Ils lui ont juste caché la véritée, Lise n'a jamais sus que ses parents étaient sorciers, ni son frère. Elle est partie étudier en Angleterre, c'est mariée et à eu un enfant. J'ai sus dès la naissance de Hermione qu'elle avait des pouvoirs."
"Je comprends mieux maintenant pourquoi Marcus m'a demandé de la surveiller depuis la mort de ses parents."
"J'espèrais qu'elle viendrait me voir plutôt pour que je puisse lui expliquer tout cela. Elle est arrivée, il y a une semaine et demi. Elle a tellement changée depuis la dernière fois que je l'ai vue et ne me dis pas que tu n'as rien remarqué."
"Biensûr que j'ai remarqué, Pierre."
"Vous savez tous les deux par quoi vous êtes passé, elle ne connaît pas tous les détails mais je suis sûr qu'elle a une très bonne idée de ce que tu as vécu. Elle ne laissera personne d'autre que toi l'approcher. Elle était dans une maison avec 5 hommes pour un an, elle n'a même pas été attirée par un seul. Et à son âge, je crois que c'est anormal pour une jeune femme. Elle souffre plus qu'elle ne le montre, toute sa vie c'est écroulée en l'espace de trois ans. Tu dois l'aider." Pierre avait toujours été très fin à ce jeu. Et il connaissait Severus tellement bien, il savait ce qui le faisait marcher.
"Que veux tu que je fasse ?" Demanda Severus, sachant qu'il avait perdu quelque part.
"Sort la d'ici, elle va rendre tous mes frères fous !" Dit il avec un grand sourir. "Non, serieusement. Trouve un prétexte si tu ne veux pas admettre ce que tu ressens, prétends une projet en Potions où il y a besoin d'être deux. Elle pourra transplanter tous les matins après la messe et le petit- déjeuner, pour te rejoindre."
"Je t'ai dis que je ne veux pas que..." Pierre le coupa.
"Je ne te demande pas de l'épouser et d'avoir des enfants. Je te demande de faire ce qu'il faut pour qu'elle reprenne une vie normale. Que ce soit une rupture correcte ou autre chose. Il n'y a que toi qui puisse le faire."
C'était pour aider Hermione... depuis quand est-ce qu'il pensait à elle comme Hermione ? "Je le ferais, je trouverais une potion qui necessite deux personnes, mais cela risque de prendre du temps."
"Tant que c'est avant qu'elle retourne à Darkstein. Viens, il faut encore que l'on aille parler avec Christophe, il m'a dit qu'il avait des nouvelles de Georg. Aparament, il a retrouvé la trace du traître."
...............
L'Oncle d'Hermione n'était pas là durant le déjeuné, le professeur Duroc non plus. Affaire d'Eminences, conclua Hermione. Son cœur la faisait maintenant souffir, L'avoir revu. « L'Espoir est souffrance, torture de l'Esprit. » Elle se souvenait d'avoir lu cela quelque part, mais o ? C'était vrai. Le revoir avait réouvert encore plus fort quelque chose que depuis elle avait essayé d'enterrer. L'Espoir était denouveau là, plus fort que jamais. Et le savoir dans le même batiment qu'elle...
C'était très dur. Le frère Marc dut remarquer cela, il avait l'air sombre et penseur. Après tout il avait été témoin de l'étrange comportement de la jeune femme quelques heures plutôt. Et même si elle était revenue comme une fleur prétendant que rien d'important ne s'était passé, il pouvait le sentir. Quelque chose avait changé. Etais-ce lié à cet homme qu'il avait cru distinguer, celui se rendant chez le père superieur. Marc était sur de n'avoir vu aucun rendez-vous noté pour aujourd'hui. Un visiteur impromtu alors. Mais où était le lien entre tout cela ? Il repoussa tout cela et se concentra sur sa nourriture.
...............
A la fin du repas Hermione s'excusa auprès du frère Marc et lui dit qu'elle ne voulait pas venir cette après-midi, que le soleil était trop fort. Même à ses oreilles l'excuse lui paru faible mais elle n'avait pas trouvé mieux. Mais bon, elle était une fille, les filles invoquaient souvent des motifs faibles pour pouvoir échapper à du travail physique, non ?
Elle se rendis dans sa chambre et s'étendis sur son lit. Normalement dans une situation pareille, elle chercherait une réponse dans un livre, mais elle savait que ce genre de réponse ne se trouvait pas dans un livre. Hermione décida donc d'employer la bonne vieille méthode la méditation et la réflexion. Elle se relaxa et laissa son esprit s'evader.
Des images de toutes les époques de sa vie passèrent dans son esprit, la pluspart concernant Rogue. La première fois qu'elle l'avait vue, le premier cours, la première fois qu'elle l'avait touché, la première fois qu'elle avait mis ces bras autour de lui. Ce moment... Elle s'arrêta sur ce moment. Durant le duel, il l'avait protégée de son corps et elle, elle se souvenait maintenant, le tissus si doux et agréable. C'était là qu'elle l'avait senti pour la première fois. Le tissus de Darkstein... Elle se souvenait qu'elle avait pensé qu'elle serait presque heureuse de mourir dans ses bras.
C'était vrai qu'il avait bien changé depuis de jour là. La coupe de cheveux et le bouc n'étaient que les signes exterieurs. Il paraissait aussi moins fatigué, moins blafard, ses cheveux moins graisseux et ses dents moins jaunes. Mais tout cela n'était qu'en apparance. Il était plus sûr de lui, cela sonne bizarre parlant de Rogue, mais c'était vrai. Avant, il avait tendance à tout de suite reculer dans le sarcasme pour éloigner les gens de lui. Il avait toujours l'air inapprochable, mais au moins le sarcasme n'était plus une arme qu'il brandissait à chaque instant. Les remarques étaient désormais plus menacantes. Faisant plus peur, mais moins mal. Quand il marchait, il se tenait plus droit. Fier et non courbé et l'air coupable.
Hermione avait vu et sentit tous ces changements, avait-elle autant changée que lui ? C'était une question qu'elle se posait souvent. Elle se demandait si Harry et Ron verraient un changement. Ses paupières se firent lourdes...
...............
Un léger grincement, sa porte s'ouvrait. Des pas presques silencieux, un froisement de robes. Hermione sûs alors. Elle était désormais totalement reveillée, sans bouger ni ouvrir les yeux, elle attendit.
Mais rien ne se passa, elle eu soudainement peur. Et si elle s'était trompée ? Impossible.
"Pardon de vous avoir reveillée, Mademoiselle Granger."
"Je suis contente que vous l'aillez fait professeur Rogue." Dit elle en ouvrant ses yeux et en se tournant vers lui. Elle se redressa dans son lit mais ne le quitta pas. Il était assi dans un fauteuil qu'il avait dut transfigurer, juste en face d'elle.
"Depuis quand avez vous le sommeil aussi léger ?" demanda-t-il. Et Hermione cru déceller un peu de concernement.
"Depuis toujours, professeur. Si j'arrive a dormir tout court." Il y eu un silence et la jeune en profita pour observer l'homme en face d'elle. Il regardait vers la fenêtre, ses cheveux courts apportaient vraiment quelque chose et le bouc entourant la fine bouche lui donnait un air totalement different, cela devait être le but. Il avait les mains croisées, elle s'attarda sur ses doigts. Elle avait toujours eu une facination pour ses mains. Fines et élégantes, mais fortes aussi, avec de longs doigts, les ongles coupés court toujours impécables et propres. Ses longues jambes étaient présentées de façon avantageuses parcequ'il portait un pantalon, noir biensûr. D'habitude celui-ce était caché par les robes de cours, mais elle savait qu'il en portait toujours contrairement à d'autres sorciers. Il portait une chemise à carreaux bleue, c'était la première fois réalisa-t- elle qu'elle le voyait avec de la couleur.
Il avait légèrement retrousé les manches de sa chemise. Hermione pensa, qu'il y a pas si longtemps, il n'aurait jamais retrousser ses manches, surtout pas celle de gauche. Le premier bouton du col de la chemise était défait. Il avait l'air d'un moldu si ce n'était la longue cape noire.
"Mademoiselle Granger vous allez faire des trous dans mon corps si vous continuez à me fixer aussi intensément." Dit-il alors sans quiter des yeux la fenêtre.
"Je vous demande pardon, mais vous êtes la seule chose interessante à regarder dans cette chambre." Cela eu l'éffet désiré, il se tourna vers elle, les yeux amusés et ténébreux.
"Interressante ?"
"Attirante..." murmura-t-elle. En le regardant de façon légèrement provoquante. Elle vu avec plaisir ses yeux s'assobrir encore plus que d'habitude. Il déglutit de façon qui envoya des frissons de plaisir dans le bas du dos de Hermione.
"Professeur, je pense que ce à quoi nous jouons est stupide." Il cilla.
"Vraiment ? Et à quel jeu jouons nous ?"
"Nous jouons à « Il n'y a rien entre nous » et c'est idiot, parce que vous savez ce que je ressens pour vous et je sais que même si vous vous refuser à l'admettre, j'ai réussi à passer par la porte."
"Hermione, ceci est plus compliqué que cela. J'ai fait des choses dans ma vie..." Il baissa les yeux comme si il avait honte. "Vous ne savez pas qui je suis réelement."
"Alors, dites le moi, expliquez-moi. Je veux pouvoir vous comprendre. Vous avez déjà mon Amour et ne me dites pas le contraire." Menaca-t-elle. "Donnez moi la possibilité de comprendre." Elle s'enflamait un peu trop.
Cela l'énerva. Ses poings étaient presques blancs, tellement il les serraient. "Il n'y a rien à comprendre. Et vous raconter serait perdre votre soit-disant amour." Il crachait presque les mots.
Hermione fût blessée par cela, le pensait-il sincèrement ? "Vous m'attibuez bien peu de crédit, professeur. Mon Amour est véritable, est-ce si difficile pour vous de l'accepter ?" Elle sonda son regard, mais il n'y avait rien à y voir.
"Je ne veux pas l'accepter, Mademoiselle Granger."
"J'attendrais que vous en soyez capable."
Il se leva. "N'attendez pas." D'un mouvement de baguette, il fît disparaître le fauteuil, puis d'un geste ample et élégant, il remis sa cape. Hermione se leva également, il se dirigeait déjà vers la porte.
"Professeur ! J'attendrais, parce que vous en vallez la peine."
"Oubliez cela, Mademoiselle Granger. Je n'ai jamais rien valu." Elle s'approcha de lui doucement.
"Vous vallez mon Amour, pour vous. Et cela pour moi est beaucoup."
"Cessez d'avancer vers moi."
"Ou sinon ?" Dit-elle de façon taquine.
Elle était désormais tout contre de lui, elle pouvait presque entendre son cœur battre. Elle posa sa main sur sa poitrine, puis la remonta lentement vers son cou. "Arretez..." murmura-t-il se voulant menaçant, mais cela sonnait presque comme « continuez ». "Vous ne savez pas ce que vous faites." Ajouta-il avec plus de conviction.
"Si, professeur, je le sais parfaitement. Je vais vous embrasser, maintenant." Murmura-t-elle à son tour, il était penché vers elle la regardant dans les yeux, leurs lèvres s'aprochaient dangereusement. Mais, il se redressa subitement. Comme il mesurait bien vingts centimêtres en plus qu'elle... Elle se senti très bête et surtout frustrée.
"Non, vous ne savez pas ce que vous faites." Il lui carressa la joue doucement. Après quelques instants, il ajouta. "Votre oncle trouve que ce serait une bonne idée si je vous sortais de ce monastère. En fait, il pense surtout à protèger ses jeunes frères, mais bon. Je lui ai promis que je vous trouverais un projet en Potion pour vous occuper. Si cela vous interresse."
"Beaucoup."
"Bien, je vous dirai quand j'aurais trouvé. J'habite non loin d'ici, à distance agréable de Transplantation. A un de ces jours, alors." Et il parti pour de bon de la chambre.
Quand la porte se ferma Hermione se sentie soudainement perdue. Que venait- il de se passer ? Elle avait déclarée son amour à l'homme qui se tenait devant elle. Pour la deuxième fois en plus... Ils avaient faillit s'embrasser, puis soudainement il avait agit comme si rien ne s'était passé et avait été « paternel » avec elle. Pourquoi ? Comment ? Elle était désorientée mais surtout extrèmement frustrée. Elle avait pensé chaque mot honetement. Elle lui avait... Puis soudainement, l'Espoir repris ses droits, il ne l'avait pas repoussée. Il lui avait même proposée de travailler sur un projet en Potion. Cela signifiait le voir plus...
C'était la chance qu'elle espèrait avoir depuis longtemps. Elle avait passé des années à le voir tous les jours. Et la distance entre eux, maintenant qu'elle avait acceptée ce qu'elle ressentait pour lui, était devenue tellement dure à suporter. Mais si elle allait avoir l'occasion de travailler avec lui... Elle essaya d'arrêter ses pensées, cela signifiait tant de choses. Hermione sentait son coeur battre plus vite rien que d'y penser. Depuis des mois, elle vivait de petites images, de sensations récupérées au long d'années. Mais là, il y avait un futur possible. Il n'avait pas fermé la porte. Et elle allait tout faire pour s'installer définitivement de l'autre côté.N/A: Merci à tous mes lecteurs et revieweurs, vous ne pouvez pas savoir comme cela me fait plaisir chaque fois que je vois que quelqu'un a aimé mon histoire... J'ai eu quelques légers problèmes avec mon ordi, ce qui explique le temps qui a été nécéssaire pour vous faire parvenir ce chapitre. L'histoire continue entre Severus et Hermione mais si vous avez des sugestions c'est toujours ouvert, je verrai si j'intègrerai ou non dans la mesure du possible.
Ah! Oui, le titre est biensûr de Jane Austen et si vous n'avez pas vu le film avec Alan Rickman et Emma Thompson, je vous le recommande! Pour ceux qui aime le romantisme du moins...
Je vous souhaite en tout cas de bonnes vacances et à dans une semaine ou moins!
Bien à vous, Nore.
