Chapitre 2 : Une bien curieuse antiquité

Encore ! grommela Ron. Ca n'arrête pas. Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?

Oh ! s'écria Hermione. Regardez, Seamus et Dean sont en toge. Peut-être qu'on prépare une pièce de théâtre.

Une quoi ? s'exclama Drago. Jamais un truc moldu ne se fera ici, quel qu'il soit. On se rapproche de ces deux allumés en toge. J'aime bien quand on se déplace, la boule est toute chaude.

Non, Drago, intervint Harry, c'est juste que tu t'es fait dessus.

Ta gueule Potter !

Dean : Je viens te quérir dés lors car un doute m'a prit,

La belle Hermiona a-t-elle choisit ?

Hermiona ! se moqua Drago. Déjà qu'Hermione c'était nu...

Arrête tes sarcasmes, ordonna Hermione. C'est marrant leur façon de parler ! Par marrant j'entend plutôt « ridicule ».

Seamus : Son cœur par tant de troubles accablé,

Ne sais vers quel cavalier se tourner.

Harryus a maintes fois prouvé sa valeur,

Et a trouvé sans le rechercher l'honneur.

Le jeune Dragodon est de noble sang,

Et il sait de même se montrer vaillant.

Deanéon, quittons prestement cet endroit,

Car venant par ici j'entend le son de pas.

Je savais bien que ma vie était une tragédie ! dit Harry.

Pauvre malheureux Potter ! railla Drago.

Je ne me plaint pas, rectifia Harry, je faisais juste remarquer qu'on se trouvait dans une tragédie grecque. Mais la vraie tragédie ce cette histoire c'est ton nom : Dragodon.

Je m'en fous, il a dit que j'étais de sang noble, c'est ce qui compte.

C'est juste une expression pour dire que t'es friqué, expliqua Hermione, il n'y a pas de différence fondamentale entre ton sang et le mien.

Arrête, tu me fais froid dans le dos !

Et ça finit comment ces histoires ? demanda Ron.

D'habitude, répondit Hermione, ça se finit par la mort des héros.

Bon ! s'exclama Drago, ça promet. Tiens ! Voilà notre chère Hermiona qui s'avance avec Dumbledore.

Dumbledore : Hermiona ma fille je ne puis t'aider,

Tu sais fort bien vers lequel je te conduirais,

Lequel des deux qui sont pour toi des amants,

Je considère comme mon très cher enfant.

Il était prévu que ce choix te soit donné,

Toi seule est donc en mesure de décider.

Tu le sais ma fille, le destin d'Hermiona,

Est d'épouser celui qui gouvernera.

Notre peuple réclame depuis longtemps son roi,

Et ce roi, seul ton cœur pur leur donnera.

Ben voyons, dit Ron, Dumbledore est le père d'Hermione, manquait plus que ça. Mais je suis qui moi ?

Probablement le confident et l'ami d'Harruys, répondit Hermione, ça se fait beaucoup dans ce genre de situation.

En clair, continua Drago, un second rôle. Ta vie n'est qu'un éternel second rôle.

Ta gueule Malefoy, s'écria Ron, ou dois-je dire Dragodon ?

Hermione : Mon âme aspire ardemment à le leur donner,

Mais mon cœur saigne car il est partagé.

Lequel saura gagner cette étrange querelle,

Lequel saura m'accompagner jusqu'au ciel ?

Je ne peux même pas choisir mon époux,

Je ne mérite d'eux que leur courroux.

La douleur que je leur inflige en doutant,

Résonne en moi. Oh père, je souffre tant !

Dumbledore : Te voir ainsi empli mon cœur de tristesse,

Et le rend enclin à bien trop de faiblesses.

Pour eux tes feux semblent avoir éclatés,

C'est la peur d'un destin trop prompt qui t'a troublé.

Ne voulant assumer ton rôle de reine,

Tu as créé en toi toute cette peine.

Tu n'es pas coupable de tes tendres sentiments,

Ni de ceux auxquels croyait ton cœur innocent.

En toi tu sais qui est digne de ton amour,

Ton cœur le sait, pour lui nul besoin de détours.

Qu'est-ce que c'est lourd cette manière de parler, grommela Drago.

Ca oblige à réfléchir un peu, expliqua Hermione, ça ne te fait pas de mal de temps en temps !

Qui vas-tu choisir ? demanda Ron.

Je ne suis pas cette Hermiona, je ne sais pas qui elle aime. D'ailleurs c'est son problème, pas le mien.

On s'en fout complètement de ses problèmes mentaux, et vas-y que j'en aime deux à la fois, marmonna Drago. C'est vrai quoi, on sait toujours qui on préfère et elle, elle se crée un petit dilemme. C'est trop stupide. Ah ! Elle s'en va avec son vieux, c'est pas trop tôt.

Devinette surprise ! s'écria Harry, qui arrive à ma gauche et qui arrive à ma droite ?

Déjà, commença Ron, tu n'as ni gauche ni droite, tu es une boule !

Tu es de mauvaise humeur depuis quand ? questionna Harry.

Je crois qu'il est pas content parce qu'il a pas un personnage important, dit Drago. Pauvre bichounet, t'inquiète pas c'est toi qui arrive par la gauche. Alors, quel nom stupide tu va avoir ?

Ron : Harruys ! Votre noble nom a été souillé,

Par celui qui toujours se croit mieux né.

Devant tous et toutes il dénigre votre gloire,

Remettant en cause vos victoires.

Harry : Un tel affront ne peut rester impuni,

Ce soir l'un de nous ne sera plus en vie,

Ce soir Hermiona aura un mari,

Ce soir je serais lavé de cette infamie.

Mais qu'il est con ! s'exclama Ron. Elle va être contente Hermiona si celui qu'elle aime se fait tuer.

C'est toujours comme ça dans les tragédies, expliqua Harry, à la fin tu peux être sûr que c'est celui là qui meurt. Alors elle va se tuer et l'autre amant se tue aussi et peut-être aussi le père.

Pas très gais ces trucs moldus, dit Drago.

Harry : Va voir celle qui possède mon âme,

Et conte lui ce qui se trame.

Assure lui que même dans le pire néant,

L'amour que je lui porte sera vivant.

Ca y est, on repart encore, grommela Ron.

Arrête de râler, dit Drago, on va enfin me voir mettre la pâtée du siècle à Potter.

Rêve pas, intervint Harry, on va sur le terrain de quidditch, rien n'est encore gagné.

Regardez ! s'écria Ron. On bifurque ! On me suit chez Hermione...Hermiona.

T'es content, hein ? demanda Malefoy. Qu'on ne suive pas le « grand héros » mais plutôt toi.

N'importe quoi ! T'as vraiment de la chance que je n'ai aucun moyen de te tuer.

Du calme, tenta Hermione, voici le retour de l'héroïne et de son dilemme.

Hermione : Je t'en supplie valet fidèle,

Rapporte moi vite tes nouvelles.

Dis moi pourquoi le ciel prend la teinte du sang.

Ron : Ma reine, vos deux amant, tout deux aussi puissants,

Vont en finir ce soir en un violent combat,

Qui entraînera au moins l'un dans le trépas.

Hermione : Voilà qui est de trop pour mon coeur,

Plus rien ne pourra arrêter mes pleurs.

Si je perds l'être si puissamment aimé,

Je devrais épouser son meurtrier.

Ron : Révélez moi son nom et je courrais,

Mettre fin à ce combat et annoncerais,

L'identité de notre nouveau roi,

Que tous sachent qui gouvernera.

Je le sens mal, annonça Hermione.

Quoi ? dit Ron. Tout va bien se passer maintenant.

Pas du tout, affirma Harry. C'est dans ce moment là que le pire arrive.

Pourquoi ? demanda Drago. Pour une fois que j'étais d'accord avec tête de carotte.

Hé !

C'est pour rappeler aux humains qu'ils ne contrôlent rien que les tragédies finissent mal, expliqua Hermione. Pour qu'ils sachent que les dieux contrôlent tout.

Seamus : Princesse ! Un drame affreux,

Viens de se passer sous mes yeux.

Qu'est-ce que je disais ! dit Hermione. Je le savais !

Chut ! coupa Drago. Il va dire comment j'ai écrabouillé Potter.

Seamus : Engagés dans un combat sanglant,

Vos deux amants ont péris dans le sang,

Chacun transpercé par l'épée ennemie,

Votre nom mourrant sur leurs lèvres bleuies.

Hermione : Je ne puis en supporter d'avantage,

Mon âme mourra après ce carnage.

Où va t-elle ? demanda Ron.

Se suicider probablement, répondit Harry.

J'en ai franchement marre, râla Drago. Tiens ! On bouge encore et...et on retrouve le vieux croûton.

Parle pas de Dumbledore comme ça ! s'écria Harry. Où je me ferais un plaisir de te renfoncer une épée dans le corps dès qu'on sera de retour.

Du calme preux chevalier ! railla Ron.

Dumbledore : Ma fille unique viens de mourir,

Je ne puis supporter de tant souffrir.

Mon âme rongée par tant de peine,

Voudrais rejoindre l'enfant qu'elle aime.

Je ne puis que prendre le même poison,

Qu'a prit celle qui me gardait à la raison.

Et voilà, murmura Hermione. Leur destin était scellé.

Tu maîtrises bien les tragédie, reconnu Ron.

Ouais tout le monde est mort ! s'écria Drago. Je dois dire que c'est hyper gai !

Ta gueule Malefoy ! coupa Hermione. Tu peux pas nous foutre la paix !

J'irais bien promener ma boule ailleurs mais je ne la contrôle pas. Alors vous devez me supporter encore pendant un petit moment.

Soudain, un faisceau bleu les enveloppa.