Auteur : Sladana
Disclaimer : rien ne m'appartient si ce n'est l'histoire tordue.
Note : merci à ceux qui me lisent (et arrivent à me suivre)
Chapitre 6 : Une bien curieuse porte.
A force ça me donne envie de vomir, dit Drago.
Pauv' bichon! railla Hermione. Bon, on est où là ?
Il y a une grande maison et on est en face la mer, dit Harry.
Oh ! Et une petite île avec un château en ruine, remarqua Ron.
C'est sympas, avoua Drago, mais ça ne vaut pas mon manoir.
Un taxi s'arrête devant la grille ! s'exclama Hermione.
Un quoi ? demandèrent d'une même voix Ron et Drago.
Vous ne connaissez pas les taxis ? questionna Harry. Laissez tomber, c'est pas important pour le moment.
Harry : Merci monsieur, voilà votre argent. C'est bon Ron tu as sorti toutes les affaires ? Attend Ginny, je vais t'aider.
Ginny : Merci Harry.
Ron : Je suis sûr que notre chère Ernie sera très contente de nous voir.
Harry : Tu sais bien que notre cousine nous adore autant que nous l'adorons.
Ginny : J'ai aussi hâte de revoir ce cher Pattenrond, il nous a beaucoup aidé par le passé .
J'ai pas tout comprit, dit Drago. Vous avez une cousine ou un cousin ? Ernie c'est bien un prénom masculin ?
On est frère avec Harry ! dit Ron. C'est une sacrée nouvelle !
Je crois que vous avez une cousine et que c'est moi, expliqua Hermione. Seulement je dois préférer qu'on m'appelle Ernie.
C'est compliqué cette histoire, râla Drago.
Soudain, une frêle silhouette accourue vers eux, suivi par une boule de poil orange.
Harry : Ernie ! Je suis si heureux de te voir.
C'est moi ça ? s'exclama Hermione. Pourquoi je n'ai plus de cheveux ?
Tu en as encore mais ils sont plus courts, dit Ron, indéniablement plus courts. Tu es très masculine, c'est pour ça que tu te fais appeler Ernie.
En clair t'es siphonnée Granger.
Hermione : Quel plaisir de vous revoir ! Venez goûter, maman a fait un gâteau et il y a de la citronnade.
Ron : Comment va notre tante ?
Hermione : Bien, elle est un peu inquiète de nos vacances à la ferme.
Ginny : Ca ce passera bien, il ne faut pas qu'elle s'inquiète.
Pourquoi vous parlez comme ça ? demanda Drago.
Comment ça « comme ça » ? dit Ron.
Ben aussi neuneu, tellement polis.
C'est sûr que t'es pas habitué à ça Drago, se moqua Hermione.
Nos cinq compagnons furent bientôt prêts pour cette nouvelle aventure. La vie à la ferme des quatre mouettes où ils passeraient quelques jours s'annonçait palpitante.
Harry : Nous avons tout ?
Hermione : Allez Pattenrond, en voiture, nous partons. Merci maman de nous accompagner.
Ron : Oui, c'est très gentil de votre part.
Mme Granger : De rien, c'est tout naturel.
Quelques kilomètre plus loin.
Mme Granger : Nous voilà arrivés.
Harry : Au revoir.
Mme Granger : Au revoir et prenez soin de la petite Ginny. Et pas d'aventure cette fois-ci !
Hermione : Nous essaierons, c'est promis.
Il se passe quelque chose ou je peux dormir ? grogna Drago.
Ginny : Quelle magnifique ferme ! J'aimerais tant y habiter toute l'année !
C'est sûr que c'est mieux que le taudis qui vous sert de maison !
Je vais te tuer Malefoy ! hurla Ron. Ose répéter ça et je te tue !
Mais bien sûr, reprit Drago, tu habites dans…
MALEFOY ! hurla à son tour Hermione. LA FERME !
Wouh ! Tu fais une crise d'hystérie ? Tu sais que ça se soigne ?
Drago, soupira Harry, je t'en pris.
Potter qui me supplie, manquait plus que ça.
Je ne te supplie pas, j'essaie juste de calmer le jeu.
Une femme blonde sort précipitamment de la ferme et s'approche du groupe.
Mme Malefoy : Bienvenue. Je suis Mme Malefoy. Vous avez fait bonne route ?
Ron : Oui, merci beaucoup de nous accueillir ici.
C'est ma mère ? Depuis quand on a une ferme ?
Alors Malefoy ? C'est un choc de te retrouver ici ? railla Ron. Tu t'habitueras vite.
Ta gueule.
Quelle impolitesse ! dit Harry. Fais gaffe où tu vas bientôt parler le patois !
Mme Malefoy : Mon fils sera heureux d'avoir des amis.
Ginny : Nous seront heureux de lui tenir compagnie. Vous n'avez pas d'autres pensionnaires ?
Mme Malefoy : Si, il y a aussi un père et son fils mais Drago le trouve trop arrogant.
Quelqu'un de plus arrogant que toi ? s'étonna Hermione. Je crois qu'on atteint des sommets !
T'inquiète pas mon petit Drago, dit Ron, on va s'occuper de toi.
Moi je change pas de couches ! dit Harry.
Très drôle Potter !
Mme Malefoy : Tiens le voilà. Drago !
Le jeune garçon s'approcha du groupe. Il était blond comme les blés et portait une salopette tachée par le travail de la ferme.
Drago : Bonjour ! J'ai nourri les poules et redonné de l'eau aux vaches.
Mme Malefoy : Merci. Je vais vous laisser et aller préparer le goûter.
Harry : Alors, qu'est-ce qu'il y a à faire dans le coin ?
Drago : Pas grand-chose. On peut aller voir la carrière, il y a quelque chose de sympa là-bas.
Hermione : Qu'attendons-nous ? Aller, viens Pattenrond, prêt pour une ballade.
Drago : C'est ton chat ?
Hermione (fièrement) : Oui.
Drago : Il a l'air…intelligent.
Hermione : Merci.
C'n'est pas vrai ! J'ai pas pu dire ça ! s'écria Drago. Il est moche ce chat et il a l'air affreusement stupide.
Garde ton avis pour toi, répliqua Ron.
Merci Ron, dit Hermione.
De rien, c'est tout normal.
Eh ! Arrêtez de fricotter ! s'exclama Drago.
On fricotte pas, dit Ron.
C'est ça ! A d'autres !
Nos six amis, car n'oublions pas ce cher Pattenrond…
Comment oublier ce monstre ? se moqua drago.
…arrivent rapidement à la clairière ensoleillée. Le petit garçon de ferme leur fit faire le tour.
Alors Drago, un commentaire sur le « petit garçon de ferme » ? demanda Harry.
Disons que « la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe ».
Toi ? La blanche colombe ? J'aurais plutôt dit « le vil serpent ».
Ou « la sale fouine », continua Ron.
Ou…
Ca va ! J'ai compris !
Drago : Regardez ! Voici la porte de les toiles.
Le jeune garçon leur montrait un large cercle de toile pendu à la falaise de la clairière.
Ginny : Pourquoi porte t-elle ce nom ?
Drago : Les anciens du village pensent que c'est une porte qui ouvre sur un monde parallèle et elle est faites de toiles. Donc c'est la porte de les toiles.
Harry : Qu'y a-t-il de l'autre coté ?
Drago : Nul ne le sait. Personne n'en est ressorti. Faut dire aussi que personne y est entré.
Passionnant, soupira Drago. Et évidement une boule ne peut pas faire de sieste ! Quelle vie effroyable !
Arrête de râler, gronda Hermione. C'est déjà assez difficile.
Harry : On y va ?
Ginny : Quoi ? Tu veux passer par ce trou ?
Ron : Ce pourrait être une bonne idée.
Là, on frôle la catastrophe, dit Hermione.
Pourquoi dis-tu ça ? demanda Ron.
Dès que tu penses qu'Harry a une bonne idée on se retrouve dans des situations pas croyables.
C'est faux !
Tu sais très bien que j'ai raison.
Je crois que tu en fais un peu trop Hermione, dit Drago.
Quoi ! s'exclama la jeune fille. J'en fais trop ?
Drago a raison Hermione. Et ce n'est pas la faute de Ron, ce sont les situations pas croyables qui se collent à nous. La preuve :Regarde où nous sommes.
Hermione : Super ! On y va ! Mais pas Ginny, elle est trop petite.
Harry : C'est d'accord mais laissons-lui Pattenrond, il la protègera.
Ainsi, nos quatre aventuriers (car rappelons le, Ginny ne les avait pas accompagné) passèrent à travers le cercle pour un monde inconnu.
Et voilà, maugréa Hermione, on est encore parti à l'aventure.
Boude pas Hermiona, dit Drago.
Je boude pas ! Et je préférais que tu ne m'adresses plus la parole.
Du calme, tenta Harry. On est coincé avec cet abruti alors autant nous y faire. Hé ! On passe aussi à travers le cercle de toiles !
Drago : La porte s'est refermée derrière nous. Que faisons nous ?
Harry : Marchons, nous trouverons peut-être un village.
Je sens qu'on est mal barré, dit Drago.
Tant qu'on reste ensemble on devrait pouvoir s'en sortir, dit Harry.
Ron : Séparons-nous, nous aurons plus de chances de rencontrer quelqu'un.
Là tout est foutu ! dit Ron. Harry tu ferais mieux de suggérer que Drago ne fasse pas une danse du ventre. On aurait sûrement droit à ce spectacle hilarant.
Tu veux dire cauchemar, rectifia Hermione.
Ron : Je part de ce côté avec Ernie et Drago et toi allez de ce côté.
Harry : Et si on ne trouve rien on reviens ici avant la nuit.
Pendant qu'ils ne font rien, dit Hermione, on pourrait essayer de réfléchir à un moyen de rentrer ?
Tu as une idée ? demanda Harry.
Absolument pas mais je déteste rester à rien faire.
Demanda à Weasley il a sûrement pleins d'idées pour occuper vos soirées libres.
C'est quoi ces insinuations Malfoy ? s'énerva Harry. Tu ferais mieux de contrôler tes paroles sinon…
Soudain un faisceau bleu les enveloppa.
