Après une absence prolongée, me revoici avec un nouveau chapitre de ma
nouvelle fic. J'espère que le premier opus vous a plu et voici la suite.
Bonne lecture.^^
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Gandalf avait tenu à d'entretenir avec Elrond une dernière fois avant le départ des hobbits. Le magicien se tenait à présent assis à l'autre bout de la salle du conseil, l'air grave, comme perdu dans ses pensées, en face d'un Elrond perplexe.
« Je me demande si....marmonnait dans sa barbe le magicien. »
« Mais enfin, Gandalf, intervint l'elfe, allez-vous me dire, à la fin, ce qui vous tourmente ? »
« C'est Frodon. »
« Comment ? »
« Oui, son état me préoccupe. Au lendemain de ses noces, je l'ai trouvé.....comment dire....changé ! Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Comme transfiguré, voyez-vous. »
« Rien de plus normal, dit en riant Elrond. On voit bien que vous n'avez jamais été amoureux, Gandalf. Cet air niais et hagard est l'apanage de tout jeune marié. Surtout quand l'heureuse épouse est aussi jolie que la jeune Madame Sacquet. Et qu'on attend depuis si longtemps de....enfin, vous voyez ce que je veux dire. »
« Oui, mais ce n'est pas de cela dont je parle. Frodon semble.....euh....apaisé. Il semblerait que cette union l'ai purgé d'une grande douleur. Oui, je dirais que.....que Lily l'a libéré. Et je crois savoir pourquoi. »
« Pourquoi ? »
« Et bien voyez-vous, l'anneau était totalement maléfique. Malgré toute sa bonne volonté, notre hobbit a développé une forte dépendance à l'anneau, dont rien n'aurait pu le guérir totalement, si ce n'est la dépendance à.....à une entité absolument bonne. Et c'est à cela que je veux en venir, maître Elrond. Je pense que Lily est absolument bonne. »
« Que voulez-vous dire ? Demanda Elrond, soudain perplexe. »
« Oui, j'ai parlé à Frodon de Lily, il y a longtemps, avant son départ pour Fondcombe, et il m'avait alors fait certaines révélations.....qui ne m'ont pas marqué à l'époque, mais qui aujourd'hui prennent toute leur importance. Il y a quelques années, dans un moment d'inconscience totale que je lui ai d'ailleurs vivement reproché, Frodon a fait voir l'anneau à Lily. Oui, les femmes sont sensées aimer les bijoux et notre ami ne pensait pas alors que l'anneau fut maléfique. Et savez-vous ce qu'a fait Lily ? Elle a pris l'anneau que lui tendait Frodon, l'a rapidement examiné puis le lui a rendu aussitôt, avec un soulagement manifeste. L'anneau ne lui plaisait pas du tout et provoquait même en elle un sentiment de dégoût. N'est-ce pas étrange ? »
« Oui, en effet. »
« Sam a éprouvé lui aussi ce sentiment de dégoût quant à l'anneau. son hésitation à le rendre à Frodon dans le donjon de Baarad Dhur venait de sa crainte de voir cet objet détruire son maître. Or Sam et Lily sont frère et sœur. Il y a quelque chose, une grandeur d'âme hors norme dans cette famille. Et je me demande si..... »
Le magicien s'interrompit et tira une bouffée de sa pipe.
« Je me demande si je n'aurais pas aussi bien fait de laisser Lily partir avec Frodon. Les choses auraient certainement été plus facile pour lui si Lily avait été à ses cotés. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Frodon avait emporté avec lui un petit ruban rose. Un ruban qu'il avait offert à Lily la veille de ses trente-trois ans. Et Sam m'a dit qu'il ne cessait de tripoter ce ruban chaque fois qu'il en avait l'occasion, pendant sa quête, comme s'il en tirait un grand réconfort. Ce ruban était en quelque sorte antagoniste aux effets maléfiques de l'anneau. et maintenant, il semblerait que Frodon ai déplacé sa dépendance à l'anneau sur Lily. Oui, à partir du moment ou il s'est uni à elle, toutes ses pensées se sont trouvé concentrées sur son épouse. »
« Certes, mais je crois, Gandalf, que l'explication est à la fois plus simple et plus complexe. Il s'agit d'un amour profond, absolu et partagé. Un amour comme on en voit rarement. »
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« Chéri, tu peux m'aider à attacher ma cuirasse ? »
« Je doute que tu en aies besoin immédiatement. »
Assis sur le bord du lit, Frodon contemplait Lily avec un regard chargé d'amour et de mélancolie.
« Tu....tu sais, Lily, il n'est peut être pas nécessaire que tu ailles te battre. Peut-être devrais-tu rester ici, avec Bilbon, le temps que la Comté soit libérée. »
« Bon, ça suffit, maintenant ! Je vais dire à Sam d'arrêter de se mêler de notre vie ! »
« Mais Sam n'a rien à voir là-dedans. C'est moi ! Je m'en voudrais tellement s'il t'arrivait malheur, mon amour ! »
« Pourquoi m'arriverait-il malheur ? Je suis venue jusqu'ici toute seule, sans encombres ! Je peux bien repartir escortée par quatre hobbits courageux ! Et j'ai ta bizarre chemise brillante que tu m'obliges à porter et qui me gratte horriblement ! Tu vois, il ne peut rien m'arriver ! »
« Oui, peut-être. »
« Certainement. Et cesses de me traiter comme une enfant de dix ans, c'est fatigant ! Je ne me suis pas mariée pour avoir un autre grand frère ! J'en ai déjà quatre, dont un assez envahissant ! »
« Mais chérie, c'est parce que je t'aime ! »
« Oui, je sais, mais il y a d'autres façons de me le montrer, dit Lily d'une voix plus câline. Fais-moi un bisou, plutôt. »
« Oh, ça, tant que tu veux ! »
« Tant que je veux ? Alors tu risques de ne jamais sortir de cette pièce ! »
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« Frodon, vous avez réussi à dissuader ma sœur ? »
« Non, Sam, elle ne veut rien entendre ! Et je pense qu'elle n'a pas tort ! »
« Pfeuh ! Ca ne m'étonne pas ! C'est une vraie bourrique qui veut toujours avoir raison ! Et vous alors ? Quel genre de mari êtes-vous à laisser ainsi votre femme courir les routes ? C'est de l'inconscience ! »
« Oh, mais non, intervint Pippin, elle est si belle avec son armure ! »
« Mais enfin, il ne s'agit pas d'un défilé, protesta Sam, hors de lui. Je suis entouré de fous ! »
« Qu'est ce qui t'arrive, Sam ? Demanda Lily en faisant son entrée dans la grande cour de Fondcombe. »
« Il m'arrive que tu es une petite idiote imprudente, et qui court à sa mort en voulant jouer les guerrières, voilà ce qui m'arrive ! »
« Ah, je vois. Tu crois qu'il serait plus sage que j'attende tranquillement ici d'être veuve, c'est ça que tu me conseille, Sam ? »
« Euh, je...... »
« La prochaine fois, au lieu d'alarmer tout le monde, réfléchis un peu, Sam. »
« Mais vous avez vu comment elle me parle ! Je suis son frère aîné, quand même ! »
« Il semblerait que ta petite sœur ait bien grandi, Sam, dit Merry en se retenant de rire. Et pas que physiquement. »
« Oui, c'est bien ça qui me mine, répondit sombremment Sam. »
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« Nous vous remercions de votre hospitalité, maître Elrond ! Au revoir jusqu'à notre prochaine rencontre ! »
« Au revoir, Gandalf ! Au revoir, mes chers hobbits ! Je suis heureux d'avoir fait votre connaissance, Madame Sacquet. »
Les hobbits saluèrent à leur tour Elrond puis s'éloignèrent à la suite de Gandalf. Le voyage de retour étant moins périlleux, ils étaient cette fois équipés d'une charrette contenant coffres remplis de cadeaux et vivres donnés par les elfes.
« A notre prochaine halte, il serait bon de préciser un plan d'attaque, dit Gandalf. Votre aide nous sera très précieuse, Lily. Vous seule connaissez l'état actuel de la Comté. »
« En tous cas, je suis bien aise d'avoir cette fois des vivres en quantité, dit joyeusement Pippin. Je vais enfin manger à ma faim ! »
« Bah, avec toi, il n'y en a guère que pour deux jours ! Intervint moqueusemment Merry. »
« Menteur ! Tu manges plus que moi ! »
« Bon, vous n'allez pas commencer, tous les deux ! Grogna le magicien. »
Impressionnés par le ton impérieux de Gandalf, les deux cousins se turent jusqu'au moment ou le groupe s'arrêta pour camper.
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Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! je suis heureuse d'être de retour, vous m'avez manqué !^^Si moi aussi je vous ai manqué, laissez-moi une petite rewiew gentille! ^^
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Gandalf avait tenu à d'entretenir avec Elrond une dernière fois avant le départ des hobbits. Le magicien se tenait à présent assis à l'autre bout de la salle du conseil, l'air grave, comme perdu dans ses pensées, en face d'un Elrond perplexe.
« Je me demande si....marmonnait dans sa barbe le magicien. »
« Mais enfin, Gandalf, intervint l'elfe, allez-vous me dire, à la fin, ce qui vous tourmente ? »
« C'est Frodon. »
« Comment ? »
« Oui, son état me préoccupe. Au lendemain de ses noces, je l'ai trouvé.....comment dire....changé ! Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Comme transfiguré, voyez-vous. »
« Rien de plus normal, dit en riant Elrond. On voit bien que vous n'avez jamais été amoureux, Gandalf. Cet air niais et hagard est l'apanage de tout jeune marié. Surtout quand l'heureuse épouse est aussi jolie que la jeune Madame Sacquet. Et qu'on attend depuis si longtemps de....enfin, vous voyez ce que je veux dire. »
« Oui, mais ce n'est pas de cela dont je parle. Frodon semble.....euh....apaisé. Il semblerait que cette union l'ai purgé d'une grande douleur. Oui, je dirais que.....que Lily l'a libéré. Et je crois savoir pourquoi. »
« Pourquoi ? »
« Et bien voyez-vous, l'anneau était totalement maléfique. Malgré toute sa bonne volonté, notre hobbit a développé une forte dépendance à l'anneau, dont rien n'aurait pu le guérir totalement, si ce n'est la dépendance à.....à une entité absolument bonne. Et c'est à cela que je veux en venir, maître Elrond. Je pense que Lily est absolument bonne. »
« Que voulez-vous dire ? Demanda Elrond, soudain perplexe. »
« Oui, j'ai parlé à Frodon de Lily, il y a longtemps, avant son départ pour Fondcombe, et il m'avait alors fait certaines révélations.....qui ne m'ont pas marqué à l'époque, mais qui aujourd'hui prennent toute leur importance. Il y a quelques années, dans un moment d'inconscience totale que je lui ai d'ailleurs vivement reproché, Frodon a fait voir l'anneau à Lily. Oui, les femmes sont sensées aimer les bijoux et notre ami ne pensait pas alors que l'anneau fut maléfique. Et savez-vous ce qu'a fait Lily ? Elle a pris l'anneau que lui tendait Frodon, l'a rapidement examiné puis le lui a rendu aussitôt, avec un soulagement manifeste. L'anneau ne lui plaisait pas du tout et provoquait même en elle un sentiment de dégoût. N'est-ce pas étrange ? »
« Oui, en effet. »
« Sam a éprouvé lui aussi ce sentiment de dégoût quant à l'anneau. son hésitation à le rendre à Frodon dans le donjon de Baarad Dhur venait de sa crainte de voir cet objet détruire son maître. Or Sam et Lily sont frère et sœur. Il y a quelque chose, une grandeur d'âme hors norme dans cette famille. Et je me demande si..... »
Le magicien s'interrompit et tira une bouffée de sa pipe.
« Je me demande si je n'aurais pas aussi bien fait de laisser Lily partir avec Frodon. Les choses auraient certainement été plus facile pour lui si Lily avait été à ses cotés. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Frodon avait emporté avec lui un petit ruban rose. Un ruban qu'il avait offert à Lily la veille de ses trente-trois ans. Et Sam m'a dit qu'il ne cessait de tripoter ce ruban chaque fois qu'il en avait l'occasion, pendant sa quête, comme s'il en tirait un grand réconfort. Ce ruban était en quelque sorte antagoniste aux effets maléfiques de l'anneau. et maintenant, il semblerait que Frodon ai déplacé sa dépendance à l'anneau sur Lily. Oui, à partir du moment ou il s'est uni à elle, toutes ses pensées se sont trouvé concentrées sur son épouse. »
« Certes, mais je crois, Gandalf, que l'explication est à la fois plus simple et plus complexe. Il s'agit d'un amour profond, absolu et partagé. Un amour comme on en voit rarement. »
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« Chéri, tu peux m'aider à attacher ma cuirasse ? »
« Je doute que tu en aies besoin immédiatement. »
Assis sur le bord du lit, Frodon contemplait Lily avec un regard chargé d'amour et de mélancolie.
« Tu....tu sais, Lily, il n'est peut être pas nécessaire que tu ailles te battre. Peut-être devrais-tu rester ici, avec Bilbon, le temps que la Comté soit libérée. »
« Bon, ça suffit, maintenant ! Je vais dire à Sam d'arrêter de se mêler de notre vie ! »
« Mais Sam n'a rien à voir là-dedans. C'est moi ! Je m'en voudrais tellement s'il t'arrivait malheur, mon amour ! »
« Pourquoi m'arriverait-il malheur ? Je suis venue jusqu'ici toute seule, sans encombres ! Je peux bien repartir escortée par quatre hobbits courageux ! Et j'ai ta bizarre chemise brillante que tu m'obliges à porter et qui me gratte horriblement ! Tu vois, il ne peut rien m'arriver ! »
« Oui, peut-être. »
« Certainement. Et cesses de me traiter comme une enfant de dix ans, c'est fatigant ! Je ne me suis pas mariée pour avoir un autre grand frère ! J'en ai déjà quatre, dont un assez envahissant ! »
« Mais chérie, c'est parce que je t'aime ! »
« Oui, je sais, mais il y a d'autres façons de me le montrer, dit Lily d'une voix plus câline. Fais-moi un bisou, plutôt. »
« Oh, ça, tant que tu veux ! »
« Tant que je veux ? Alors tu risques de ne jamais sortir de cette pièce ! »
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« Frodon, vous avez réussi à dissuader ma sœur ? »
« Non, Sam, elle ne veut rien entendre ! Et je pense qu'elle n'a pas tort ! »
« Pfeuh ! Ca ne m'étonne pas ! C'est une vraie bourrique qui veut toujours avoir raison ! Et vous alors ? Quel genre de mari êtes-vous à laisser ainsi votre femme courir les routes ? C'est de l'inconscience ! »
« Oh, mais non, intervint Pippin, elle est si belle avec son armure ! »
« Mais enfin, il ne s'agit pas d'un défilé, protesta Sam, hors de lui. Je suis entouré de fous ! »
« Qu'est ce qui t'arrive, Sam ? Demanda Lily en faisant son entrée dans la grande cour de Fondcombe. »
« Il m'arrive que tu es une petite idiote imprudente, et qui court à sa mort en voulant jouer les guerrières, voilà ce qui m'arrive ! »
« Ah, je vois. Tu crois qu'il serait plus sage que j'attende tranquillement ici d'être veuve, c'est ça que tu me conseille, Sam ? »
« Euh, je...... »
« La prochaine fois, au lieu d'alarmer tout le monde, réfléchis un peu, Sam. »
« Mais vous avez vu comment elle me parle ! Je suis son frère aîné, quand même ! »
« Il semblerait que ta petite sœur ait bien grandi, Sam, dit Merry en se retenant de rire. Et pas que physiquement. »
« Oui, c'est bien ça qui me mine, répondit sombremment Sam. »
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« Nous vous remercions de votre hospitalité, maître Elrond ! Au revoir jusqu'à notre prochaine rencontre ! »
« Au revoir, Gandalf ! Au revoir, mes chers hobbits ! Je suis heureux d'avoir fait votre connaissance, Madame Sacquet. »
Les hobbits saluèrent à leur tour Elrond puis s'éloignèrent à la suite de Gandalf. Le voyage de retour étant moins périlleux, ils étaient cette fois équipés d'une charrette contenant coffres remplis de cadeaux et vivres donnés par les elfes.
« A notre prochaine halte, il serait bon de préciser un plan d'attaque, dit Gandalf. Votre aide nous sera très précieuse, Lily. Vous seule connaissez l'état actuel de la Comté. »
« En tous cas, je suis bien aise d'avoir cette fois des vivres en quantité, dit joyeusement Pippin. Je vais enfin manger à ma faim ! »
« Bah, avec toi, il n'y en a guère que pour deux jours ! Intervint moqueusemment Merry. »
« Menteur ! Tu manges plus que moi ! »
« Bon, vous n'allez pas commencer, tous les deux ! Grogna le magicien. »
Impressionnés par le ton impérieux de Gandalf, les deux cousins se turent jusqu'au moment ou le groupe s'arrêta pour camper.
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Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! je suis heureuse d'être de retour, vous m'avez manqué !^^Si moi aussi je vous ai manqué, laissez-moi une petite rewiew gentille! ^^