Après maintes mésaventures informatiques, résolues de main de maître par
votre servante, voici la suite des aventures de nos cinq fabuleux
hobbits(et de Gandalf, oui, c'est vrai :-S) .je m'excuse par avance de la
crudité de certains passages. C'est de la faute d'Albane qui ne trouvait
pas la version d'origine assez violente. Je décline aussi toute
responsabilité. Ne me frappez pas !
Après plusieurs jours de marche, les hobbits et Gandalf arrivèrent enfin aux abords de Bree. Cette nouvelle réjouit tout le monde car ils en avaient assez de dormir à la belle étoile et parce que le chariot de vivres était sur le point de devenir désespérément vide.
« Je vais vous accompagner jusqu'au « Poney Fringuant », dit Gandalf, car j'ai encore des choses à mettre au point avec Poiredebeurré. Mais dès que nous serons assez proches de la Comté, nos routes se sépareront. »
« Mais pourquoi ? Demanda Frodon, visiblement affecté. »
« Cette tâche n'est pas la mienne. Mon rôle dans cette histoire est fini. Et puis vous êtes à présent en charmante compagnie, ajouta Gandalf en adressant un gentil regard à Lily. Mais pour l'heure, continuons notre route. Il serait bon d'arriver à l'auberge avant la nuit.
En fin d'après-midi, ils arrivèrent enfin au « Poney Fringuant » et extérieurement du moins, celui-ci paraissait inchangé il y avait des lumières derrières les rideaux rouges des fenêtres du bas et des voix joyeuses se faisaient entendre. Ils sonnèrent et quelques instants plus tard, Nob vint leur ouvrir. Quand il vit Lily, ce dernier resta prostré pendant plusieurs minutes, ce qui eut pour résultat d'exaspérer Frodon au plus haut point, de faire enrager Sam, et rire Merry et Pippin. Enfin, le pauvre hobbit sortit de son mutisme.
« Bonjour, Messieurs, dit-il. Mais...mais qui est cette radieuse apparition ? »
« Cette radieuse apparition est MA femme ! Répondit Frodon d'un ton bourru. »
« Oh ! Félicitations, alors. Vous...vous êtes vraiment très belle, Madame ! »
« Merci, répondit gentiment Lily avec un joli sourire. »
« Bon, ça suffit, Nob ! S'écria Frodon presque méchamment. Vas donc chercher ton maître ! »
« Et bien, quelle jalousie ! Chuchota Pippin à l'intention de Sam et de Merry. Il est encore pire qu'avec l'anneau ! Et en plus, il ne se cache pas pour l'embrasser et la serrer dans ses bras à tout moment ! »
« Vous ne devriez pas plaisanter avec ça, Monsieur Pippin ! Le réprimanda vertement Sam. Ma sœur n'est pas mauvaise, loin de là ! Et elle est bien plus belle que ne l'était ce morceau de métal ! »
« Ah, ben là, on est bien d'accord ! S'écria Merry. Le vieux Frodon a bien gagné aux changes, c'est sur ! On peut dire que là, il n'y a vraiment rien à jeter ! »
« Oh, vous, faites attention à la façon dont vous parler de ma sœur ! »
« Bon, bon ! Et bien, avec les deux beaux-frères, on est pas encore sortis de l'auberge, c'est le cas de le dire. »
Fort heureusement, Poiredebeurré fit son entrée au moment ou la conversation commençait à vraiment s'envenimer. il adressa un large et bon sourire aux quatre hobbits et à Gandalf et considéra un moment Lily avec une curiosité mêlée de bonhomie.
« Ah, voici donc la belle Madame Sacquet ! Dit Prosper. Mais vous savez que vous avez complètement chamboulé le pauvre Nob ! Il est arrivé dans la cuisine les yeux pleins d'étoiles, comme s'il venait de voir passer une troupe entière d'elfes ! Mais c'est pourtant vrai, votre épouse est fort charmante, Monsieur Sacquet ! Mais je ne savais pas que votre voyage avait pour but de prendre femme ! »
« Et bien non, en fait, répondit Frodon. Mais ce serait une histoire trop longue à vous expliquer. »
« En effet, vous avez raison, Monsieur Sacquet. Bon, je vais faire préparer vos chambres. Une pour vos amis, et une pour vous et votre épouse. J'ai justement une très jolie chambre nuptiale pour hobbit. Oui, je l'ai faite faire après l'attaque des nazguls. Figurez-vous que cette histoire a développer le tourisme. Elle est même équipée d'une salle de bain indépendante. »
« Merci, Monsieur Poiredebeurré, dit gentiment Lily. »
« Oh, mais voyons, ce n'est rien. Il est normal de soigner une hôte aussi charmante ! »
Gandalf passa tout le début de la soirée en compagnie des hobbits, écoutant avec un certain plaisir les plaisanteries de Merry et de Pippin, puis partit s'entretenir avec Poiredebeurré dans l'office de l'auberge, laissant les cinq amis en compagnie de leurs pintes. Les hobbits décidèrent alors de commencer une partie de cartes, sous le regard distrait de Lily. Pippin jouait avec Frodon et Merry avec Sam. Au bout d'un moment, le jeu sembla s'orienter en faveur de Sam et de Merry.
« Bon, c'est là que la partie se gagne ou se perd, déclara solennellement Frodon. »
« Moi, je connais très bien le jeu de la Manille et je n'hésiterais pas une minute si j'avais la certitude que Merry coupe à cœur, poursuivit Pippin. »
Pendant que l'équipe adverse jouait, Frodon ne cessait d'adresser des signes à Pippin qui ne les voyait évidemment pas, trop absorbé qu'il était par son propre jeu. Cependant, Merry, quant à lui, remarqua rapidement le manège de son cousin.
« Frodon, j'en ai assez, arrête ton cirque maintenant ! Dit Merry avec humeur. »
« Quoi ? ? ? »
« Je vois bien que tu essaies de tricher ! »
« Moi ? Ah, et bien merci, Merry ! Après une amitié vieille de trente-sept ans, tu oses me traiter de tricheur ! Et bien laisse-moi te dire que tu me fends le cœur, Merry ! »
« Excuse-moi, Frodon, je ne voulais pas te faire de peine ! Je.... »
« Non, non, c'est trop tard ! Qu'est-ce que tu en penses, Pippin ? A moi, il me fend le cœur, mais à toi, il ne te fait rien ? »
« Ah, j'ai compris ! S'écria Pippin. Tiens, je joue cœur ! ! »
« Oh, vous n'êtes qu'une bande de traîtres ! Cria Merry. Je vais aller prendre l'air ! Je refuse de rester en compagnie de malhonnêtes pareils ! Tu ne viens pas, Sam ? »
« Ben moi je trouvais ça plutôt drôle, répondit l'autre. »
« Bon, toi aussi, tu es un vendu ! Ca va, j'ai compris. Bonne nuit, Lily ! Je ne te félicite pas d'avoir un mari pareil ! »
Sur ce, le jeune hobbit quitta vivement la grande salle commune en claquant des pieds, l'air visiblement furieux.
« Eh bien, quel caractère ! Dit Frodon en riant. Enfin, ça lui servira de leçon pour les fois ou c'est lui qui triche ! »
« En tous cas, je suis heureux de vous voir rire à nouveau, Frodon ! Dit Sam, attendri. »
« Bon, je crois que je vais aller me coucher, dit finalement Lily. »
La jeune hobbite fit une bise à Pippin et à Sam puis s'attarda un moment sur les lèvres de son mari et disparût à l'étage, laissant les trois hobbits soudain silencieux. Au bout d'un moment, Sam prit la parole.
« Vous attendez quoi, Frodon ? »
« Hein, pardon ? Répliqua l'autre, interloqué. »
« Voyons, ce n'est pas bien de laisser une jeune mariée toute seule ! Vous devriez aller la rejoindre au lieu de rester là, planté avec nous ! »
« Mais Sam, tu l'as entendue, elle est allée dormir. »
« Ah, sauf votre respect, elle n'a pas sommeil ! Pas sommeil du tout ! Et je sais de quoi je parle !Quand Lily a sommeil, elle se gratte le bout du nez. Là, elle ne l'a pas fait et elle avait un drôle de petit regard malicieux....Allez la retrouver, Frodon. »
« Mais Sam, je..... »
« Allez-y ! Répliqua Sam sur un ton injonctif. »
« Bon. Merci, Sam. »
Puis Frodon se leva, adressa un radieux sourire à Sam et Pippin et se dirigea vers l'escalier qu'avait précédemment emprunté Lily.
« Je te félicite, Sam, déclara Pippin. Pour une fois, tu n'as pas dit que... »
« Bouhouuuuuuuu ! Ma petite sœur ! ! ! ! ! ! »
Arrivé dans sa chambre, Frodon trouva Lily assise devant la fenêtre dans un état d'extrême perplexité. Mais quand elle vit son mari, tout son visage s'illumina.
« Oh, Frodon, j'ai cru que tu ne viendrais jamais ! »
Mais tout à coup, le doux sourire de Frodon se mua en un rictus de prédateur et ce dernier s'avança vers Lily comme un animal prêt à se jeter sur sa proie. Il la saisit violemment dans ses bras, l'immobilisa contre le mur, déchira avec férocité le devant de son corsage et se mit à dévorer sa bouche dans un baiser avide et rude qui n'avait plus rien de tendre. Puis sa main vagabonda sous sa jupe dans un mouvement rude et brutal. Sa bouche avide glissa sur la poitrine de Lily et il se mit à lui mordre les seins comme un chien enragé. Surprise et effrayé, Lily se laissa faire mais sentit de grosses larmes lui monter aux yeux, malgré elle. Le visage qu'elle avait devant elle n'était plus celui, beau et serein de son mari. A la place se trouvait l'image d'un être misérable, décharné dont les traits n'exprimaient que violence, fourberie et désespoir. Le corps et l'âme brisée, Lily s'effondra en larmes sur le plancher comme si elle était vidée de toute sa force vitale. Mais soudain, au contact des larmes de sa femme sur sa poitrine, Frodon revint à lui. Son expression féroce se mua alors en une mine désolée d'enfant fautif .
« Oh, pardon, pardon, mon amour ! »
« Pou...pourquoi m'as-tu fait ça ? Oh, j'ai eu si peur ! c'était pareil que la fois ou Lothon a essayé de....de....Il a déchiré ma robe, et.... »
« Je suis si navré ! Oh, ma chérie ! Mon petit cœur ! »
« Mais enfin, Frodon, qu'est ce que.....qu'est ce qui t'a pris ? »
« Je n'en sais rien, je.....je pense que ça doit être encore une des répercussions de ce maudit anneau, dit Frodon, en larmes à son tour. Mais....pourquoi m'avoir laissé faire ? »
« Tu es mon mari et.....je dois.....me soumettre. »
« Mais non ! Pas quand je perds ainsi la tête ! Si tu veux, je....je m'en vais, Lily. »
« Snif ! Non, non, reste avec moi, mais.....ne recommence pas. Jamais. »
« Je te le promets ! Mais tu n'as rien mangé, mon amour. Je vais aller demander à Nob de nous apporter quelque chose. Je prendrais bien moi- même un morceau. »
« Oh, mais tu vas mieux, alors ! Répliqua Lily en séchant ses larmes et en retrouvant son sourire. »
« Oui. Et met ta belle chemise de nuit. Enfin, si ça ne t'ennuie pas ! »
« De toute façon, vu ce que tu as fait de ma robe, je suis un peu obligée ! »
« Oh, mon amour, pardon, pardon ! s'écria Frodon en embrassant Lily, cette fois avec toute la tendresse possible. »
Après que Nob leur eut apporté un repas froid dans leur chambre, Frodon et Lily dînèrent de bon cœur. Ils occupèrent ensuite leur nuit à nombre de choses sans rapport avec le sommeil.
Voilà, j'espère que ça vous a plu ! si vous aimez, j'en ai d'autres en réserve mais pour cela, il faut me mettre une petite rewiew !
Après plusieurs jours de marche, les hobbits et Gandalf arrivèrent enfin aux abords de Bree. Cette nouvelle réjouit tout le monde car ils en avaient assez de dormir à la belle étoile et parce que le chariot de vivres était sur le point de devenir désespérément vide.
« Je vais vous accompagner jusqu'au « Poney Fringuant », dit Gandalf, car j'ai encore des choses à mettre au point avec Poiredebeurré. Mais dès que nous serons assez proches de la Comté, nos routes se sépareront. »
« Mais pourquoi ? Demanda Frodon, visiblement affecté. »
« Cette tâche n'est pas la mienne. Mon rôle dans cette histoire est fini. Et puis vous êtes à présent en charmante compagnie, ajouta Gandalf en adressant un gentil regard à Lily. Mais pour l'heure, continuons notre route. Il serait bon d'arriver à l'auberge avant la nuit.
En fin d'après-midi, ils arrivèrent enfin au « Poney Fringuant » et extérieurement du moins, celui-ci paraissait inchangé il y avait des lumières derrières les rideaux rouges des fenêtres du bas et des voix joyeuses se faisaient entendre. Ils sonnèrent et quelques instants plus tard, Nob vint leur ouvrir. Quand il vit Lily, ce dernier resta prostré pendant plusieurs minutes, ce qui eut pour résultat d'exaspérer Frodon au plus haut point, de faire enrager Sam, et rire Merry et Pippin. Enfin, le pauvre hobbit sortit de son mutisme.
« Bonjour, Messieurs, dit-il. Mais...mais qui est cette radieuse apparition ? »
« Cette radieuse apparition est MA femme ! Répondit Frodon d'un ton bourru. »
« Oh ! Félicitations, alors. Vous...vous êtes vraiment très belle, Madame ! »
« Merci, répondit gentiment Lily avec un joli sourire. »
« Bon, ça suffit, Nob ! S'écria Frodon presque méchamment. Vas donc chercher ton maître ! »
« Et bien, quelle jalousie ! Chuchota Pippin à l'intention de Sam et de Merry. Il est encore pire qu'avec l'anneau ! Et en plus, il ne se cache pas pour l'embrasser et la serrer dans ses bras à tout moment ! »
« Vous ne devriez pas plaisanter avec ça, Monsieur Pippin ! Le réprimanda vertement Sam. Ma sœur n'est pas mauvaise, loin de là ! Et elle est bien plus belle que ne l'était ce morceau de métal ! »
« Ah, ben là, on est bien d'accord ! S'écria Merry. Le vieux Frodon a bien gagné aux changes, c'est sur ! On peut dire que là, il n'y a vraiment rien à jeter ! »
« Oh, vous, faites attention à la façon dont vous parler de ma sœur ! »
« Bon, bon ! Et bien, avec les deux beaux-frères, on est pas encore sortis de l'auberge, c'est le cas de le dire. »
Fort heureusement, Poiredebeurré fit son entrée au moment ou la conversation commençait à vraiment s'envenimer. il adressa un large et bon sourire aux quatre hobbits et à Gandalf et considéra un moment Lily avec une curiosité mêlée de bonhomie.
« Ah, voici donc la belle Madame Sacquet ! Dit Prosper. Mais vous savez que vous avez complètement chamboulé le pauvre Nob ! Il est arrivé dans la cuisine les yeux pleins d'étoiles, comme s'il venait de voir passer une troupe entière d'elfes ! Mais c'est pourtant vrai, votre épouse est fort charmante, Monsieur Sacquet ! Mais je ne savais pas que votre voyage avait pour but de prendre femme ! »
« Et bien non, en fait, répondit Frodon. Mais ce serait une histoire trop longue à vous expliquer. »
« En effet, vous avez raison, Monsieur Sacquet. Bon, je vais faire préparer vos chambres. Une pour vos amis, et une pour vous et votre épouse. J'ai justement une très jolie chambre nuptiale pour hobbit. Oui, je l'ai faite faire après l'attaque des nazguls. Figurez-vous que cette histoire a développer le tourisme. Elle est même équipée d'une salle de bain indépendante. »
« Merci, Monsieur Poiredebeurré, dit gentiment Lily. »
« Oh, mais voyons, ce n'est rien. Il est normal de soigner une hôte aussi charmante ! »
Gandalf passa tout le début de la soirée en compagnie des hobbits, écoutant avec un certain plaisir les plaisanteries de Merry et de Pippin, puis partit s'entretenir avec Poiredebeurré dans l'office de l'auberge, laissant les cinq amis en compagnie de leurs pintes. Les hobbits décidèrent alors de commencer une partie de cartes, sous le regard distrait de Lily. Pippin jouait avec Frodon et Merry avec Sam. Au bout d'un moment, le jeu sembla s'orienter en faveur de Sam et de Merry.
« Bon, c'est là que la partie se gagne ou se perd, déclara solennellement Frodon. »
« Moi, je connais très bien le jeu de la Manille et je n'hésiterais pas une minute si j'avais la certitude que Merry coupe à cœur, poursuivit Pippin. »
Pendant que l'équipe adverse jouait, Frodon ne cessait d'adresser des signes à Pippin qui ne les voyait évidemment pas, trop absorbé qu'il était par son propre jeu. Cependant, Merry, quant à lui, remarqua rapidement le manège de son cousin.
« Frodon, j'en ai assez, arrête ton cirque maintenant ! Dit Merry avec humeur. »
« Quoi ? ? ? »
« Je vois bien que tu essaies de tricher ! »
« Moi ? Ah, et bien merci, Merry ! Après une amitié vieille de trente-sept ans, tu oses me traiter de tricheur ! Et bien laisse-moi te dire que tu me fends le cœur, Merry ! »
« Excuse-moi, Frodon, je ne voulais pas te faire de peine ! Je.... »
« Non, non, c'est trop tard ! Qu'est-ce que tu en penses, Pippin ? A moi, il me fend le cœur, mais à toi, il ne te fait rien ? »
« Ah, j'ai compris ! S'écria Pippin. Tiens, je joue cœur ! ! »
« Oh, vous n'êtes qu'une bande de traîtres ! Cria Merry. Je vais aller prendre l'air ! Je refuse de rester en compagnie de malhonnêtes pareils ! Tu ne viens pas, Sam ? »
« Ben moi je trouvais ça plutôt drôle, répondit l'autre. »
« Bon, toi aussi, tu es un vendu ! Ca va, j'ai compris. Bonne nuit, Lily ! Je ne te félicite pas d'avoir un mari pareil ! »
Sur ce, le jeune hobbit quitta vivement la grande salle commune en claquant des pieds, l'air visiblement furieux.
« Eh bien, quel caractère ! Dit Frodon en riant. Enfin, ça lui servira de leçon pour les fois ou c'est lui qui triche ! »
« En tous cas, je suis heureux de vous voir rire à nouveau, Frodon ! Dit Sam, attendri. »
« Bon, je crois que je vais aller me coucher, dit finalement Lily. »
La jeune hobbite fit une bise à Pippin et à Sam puis s'attarda un moment sur les lèvres de son mari et disparût à l'étage, laissant les trois hobbits soudain silencieux. Au bout d'un moment, Sam prit la parole.
« Vous attendez quoi, Frodon ? »
« Hein, pardon ? Répliqua l'autre, interloqué. »
« Voyons, ce n'est pas bien de laisser une jeune mariée toute seule ! Vous devriez aller la rejoindre au lieu de rester là, planté avec nous ! »
« Mais Sam, tu l'as entendue, elle est allée dormir. »
« Ah, sauf votre respect, elle n'a pas sommeil ! Pas sommeil du tout ! Et je sais de quoi je parle !Quand Lily a sommeil, elle se gratte le bout du nez. Là, elle ne l'a pas fait et elle avait un drôle de petit regard malicieux....Allez la retrouver, Frodon. »
« Mais Sam, je..... »
« Allez-y ! Répliqua Sam sur un ton injonctif. »
« Bon. Merci, Sam. »
Puis Frodon se leva, adressa un radieux sourire à Sam et Pippin et se dirigea vers l'escalier qu'avait précédemment emprunté Lily.
« Je te félicite, Sam, déclara Pippin. Pour une fois, tu n'as pas dit que... »
« Bouhouuuuuuuu ! Ma petite sœur ! ! ! ! ! ! »
Arrivé dans sa chambre, Frodon trouva Lily assise devant la fenêtre dans un état d'extrême perplexité. Mais quand elle vit son mari, tout son visage s'illumina.
« Oh, Frodon, j'ai cru que tu ne viendrais jamais ! »
Mais tout à coup, le doux sourire de Frodon se mua en un rictus de prédateur et ce dernier s'avança vers Lily comme un animal prêt à se jeter sur sa proie. Il la saisit violemment dans ses bras, l'immobilisa contre le mur, déchira avec férocité le devant de son corsage et se mit à dévorer sa bouche dans un baiser avide et rude qui n'avait plus rien de tendre. Puis sa main vagabonda sous sa jupe dans un mouvement rude et brutal. Sa bouche avide glissa sur la poitrine de Lily et il se mit à lui mordre les seins comme un chien enragé. Surprise et effrayé, Lily se laissa faire mais sentit de grosses larmes lui monter aux yeux, malgré elle. Le visage qu'elle avait devant elle n'était plus celui, beau et serein de son mari. A la place se trouvait l'image d'un être misérable, décharné dont les traits n'exprimaient que violence, fourberie et désespoir. Le corps et l'âme brisée, Lily s'effondra en larmes sur le plancher comme si elle était vidée de toute sa force vitale. Mais soudain, au contact des larmes de sa femme sur sa poitrine, Frodon revint à lui. Son expression féroce se mua alors en une mine désolée d'enfant fautif .
« Oh, pardon, pardon, mon amour ! »
« Pou...pourquoi m'as-tu fait ça ? Oh, j'ai eu si peur ! c'était pareil que la fois ou Lothon a essayé de....de....Il a déchiré ma robe, et.... »
« Je suis si navré ! Oh, ma chérie ! Mon petit cœur ! »
« Mais enfin, Frodon, qu'est ce que.....qu'est ce qui t'a pris ? »
« Je n'en sais rien, je.....je pense que ça doit être encore une des répercussions de ce maudit anneau, dit Frodon, en larmes à son tour. Mais....pourquoi m'avoir laissé faire ? »
« Tu es mon mari et.....je dois.....me soumettre. »
« Mais non ! Pas quand je perds ainsi la tête ! Si tu veux, je....je m'en vais, Lily. »
« Snif ! Non, non, reste avec moi, mais.....ne recommence pas. Jamais. »
« Je te le promets ! Mais tu n'as rien mangé, mon amour. Je vais aller demander à Nob de nous apporter quelque chose. Je prendrais bien moi- même un morceau. »
« Oh, mais tu vas mieux, alors ! Répliqua Lily en séchant ses larmes et en retrouvant son sourire. »
« Oui. Et met ta belle chemise de nuit. Enfin, si ça ne t'ennuie pas ! »
« De toute façon, vu ce que tu as fait de ma robe, je suis un peu obligée ! »
« Oh, mon amour, pardon, pardon ! s'écria Frodon en embrassant Lily, cette fois avec toute la tendresse possible. »
Après que Nob leur eut apporté un repas froid dans leur chambre, Frodon et Lily dînèrent de bon cœur. Ils occupèrent ensuite leur nuit à nombre de choses sans rapport avec le sommeil.
Voilà, j'espère que ça vous a plu ! si vous aimez, j'en ai d'autres en réserve mais pour cela, il faut me mettre une petite rewiew !