Voici la suite des aventures de nos cinq hobbits. Merci de votre soutien et
place à la suite :
« TUTUTTULULUT ! ! ! ! ! ! ! »
Frodon qui avait fini par s'assoupir après sa nuit mouvementée fut réveillé en sursaut, complètement ahuri, ne sachant d'ou pouvait venir ce bruit tonitruant. Il se détacha à contrecœur de l'étreinte de Lily, encore à moitié endormie, de leva et enfila d'un air absent sa chemise et son pantalon afin d'aller voir ce qui se passait derrière la porte.
« L'ennemi.....attaque ? Demanda Lily, la voix rauque de sommeil. »
« Je ne pense pas, mon amour. Essaie de te rendormir. »
Frodon vint alors ouvrir la porte de la chambre et trouva.....Pippin qui lui souriait, un cor de chasse à la main.
« Ah, Pi....ppin.....Mais......mais quelle heure est-il ? Demanda Frodon en baillant. »
« Il est sept heures du matin ! Répondit joyeusement l'autre. »
« Gandalf a décidé de partir aujourd'hui ? ? ? »
« Non, non, mais j'avais faim. Et Sam ne voulait pas déjeuner sans vous. Alors j'ai emprunté le cor de chasse de Poiredebeurré pour venir vous réveiller ! Bonjour, cousine ! Ajouta Pippin en faisant signe à Lily, pelotonnée dans ses couvertures. »
« Ah....euh....bon...bonjour, Pippin. »
« Bon, dépêchez-vous, les amoureux ! »
« Ca va, ca va, on arrive ! Répliqua Frodon. »
« Vous voulez un coup de main ? »
« Je te remercie, nous allons descendre, répondit Frodon en claquant la porte au nez de son cousin. »
Puis il retourna s'asseoir à côté de Lily, l'embrassa tendrement sur les lèvres et lui caressa les cheveux.
« Je suis désolé, mon cœur, que tu n'aies pas pu dormir davantage ! »
« Oh, ce n'est rien, j'ai l'habitude de me lever de bonne heure, répondit Lily dans un radieux sourire. »
Quelques minutes plus tard, Frodon fit son entrée dans le petit salon de l'auberge ou l'attendaient Gandalf, Pippin, Sam et Merry qui fit semblant de ne pas entendre lorsque son cousin le salua.
« Je t'ai dit bonjour, Merry ! »
« Je refuse de parler aux tricheurs ! »
« Tu m'en veux toujours ? »
Merry ne répondit rien mais hocha la tête en signe d'acquiescement.
« Frodon, ou est votre épouse ? Demanda Gandalf. »
« Elle va arriver, et....tiens, la voilà, dit Frodon en désignant la jeune hobbite qui venait d'apparaître à la porte, vêtue d'une robe bleue. N'est ce pas la plus jolie de toutes les hobbites ? »
« Certainement, certainement, répondit la magicien avec un sourire entendu. »
Soudain, Merry sembla vouloir sortir de sa bouderie. Il leva la tête et adressa un sourire malicieux à Frodon.
« Je te pardonnerais si ma belle cousine vient me faire une bise, Frodon ! »
Sans laisser à son mari le loisir de répondre, Lily fit le tour de la table et distribua une bise à Sam, Pippin, Gandalf et Merry qui afficha alors un immense sourire de contentement. Les dix convives entamèrent alors leur petit déjeuner de bon appétit, car la collation de la veille les avait tous laissé sur leur faim. Après le repas, Gandalf prit la parole.
« Très bien, Lily, nous avons maintenant à parler de choses sérieuses ! »
« C'est vrai, acquiesça Pippin. Tu dois répéter avec moi pour le spectacle de ma sœur ! »
« Il n'est pas question ici de votre petite sauterie, maître Touque, mais de l'avenir de votre patrie ! Répliqua le magicien sur un ton bourru. Et j'aurais besoin de toutes les informations que vous pourrez me fournir, Lily ! »
« Entendu, Monsieur Gandalf. »
« Bien. Vous m'avez dit, à Fondcombe, que Lothon Sacquet de Besace avait fait augmenter le nombre des shiriffes. Mais a-t-il amélioré leur...comment dire....leur efficacité propre ? »
« Vous voulez savoir s'ils sont plus malins ? »
« Heu....c'est à peu près ça, oui. »
« Oh, pour ça, non ! Un joli sourire suffit à les amadouer. »
« Hum. Un joli sourire, oui, mais peut être pas quatre hobbits fortement armés. Il est parfois plus facile d'être seul qu'en groupe. Et combien sont-ils exactement ? »
« Environ une douzaine, mais ce ne sont pas eux les plus dangereux. Il y a maintenant des hommes au service de ce qu'ils appellent le Chef. Ils réquisitionnent toutes les provisions et font fermer toutes les auberges. La Comté est en passe de devenir un état policier ou tout le monde dénonce tout le monde de peur d'être envoyé dans les trous-prisons. Oui, comme cette pauvre Lobelia. Elle ne méritait pas ça, tout de même ! »
« Ben, et toi, comment as-tu fait pour passer ? Demanda Sam, perplexe. »
« J'ai attendu le moment ou tout ce beau monde était ivre pour me frayer un passage. »
« Et....il n'y avait personne à Châteaubouc ? »
« Si, le chef des shiriffes, Robin Petiterrier. Il a toujours eu un faible pour moi..... »
« Ce qui veut dire ? Demanda Sam en fronçant les sourcils. »
« Oui, je suis curieux de l'apprendre ! Renchérit Frodon avec le même air inquisiteur. »
« Oh, que je lui ai fait du charme ! Mais rassurez-vous, tous les deux, j'ai juste battu des cils, un peu pleuré et dit que je devais aller voir ma pauvre tante mourante à Bree ! »
« Mais Lily, la tante May habite Lagrenouillère ! Quant à la tante Pétunia, il y a longtemps qu'elle fume les pissenlits par la racine ! »
« Et bien....disons que j'ai un peu menti ! Répondit Lily, les yeux pétillants de malice. »
« Mais ce n'est pas bien ! Pas bien du tout ! Si j'osais, je me demanderais qui a pu t'élever si mal ! »
« Sam, il fallait bien que je passe ! C'était ça ou retourner à Lothon....qui m'aurait fait je ne sais quoi.....ou plutôt, je ne le sais que trop ! »
« Mouai.....bon, d'accord, tu as bien fait, je pense. »
Soudain, Gandalf tapa du poing sur la table, manifestement impatienté par le bavardage des frère et sœur.
« Sam, quand vous aurez fini de demander ces comptes à Madame Sacquet, nous pourrons peut-être en savoir davantage ! Continuez, Lily, je vous en prie. »
« Et bien, j'ai obtenu de précieux renseignements de Petiterrier. Il m'a dit que j'avais bien choisi le moment de mon voyage, car la surveillance allait être renforcée....et les mesures de répression accrues. »
Gandalf ne répondit d'abord rien. Il se contenta d'allumer sa pipe, puis, pendant un temps, il sembla perdu dans ses pensées, comme coupé du monde, ignorant totalement les cinq hobbits. puis soudain, il reprit la parole, mais son visage affichait cette fois une gravité extrême.
« Bon, dit le magicien, la partie sera plus rude que je ne l'escomptais. car il est certain à présent qu'il y a du Saroumane là- dessous. »
« Mais.....je croyais pourtant qu'il avait perdu tout pouvoir ! intervint Frodon. »
« Tout pouvoir ? Hum, non, pas exactement, sa fourberie est demeuré intacte et sa voix.....puissante. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Qu'il peut charmer n'importe qui. Par exemple, prendre la voix de votre femme et vous pousser à vous enfoncer votre propre épée dans le cœur . »
« Mais c'est terrible ! »
« Oui ! L'aide de Lily ne sera pas superflue, loin de là ! D'ailleurs, Madame Sacquet, vous feriez bien d'aller vous entraîner en prévision des événements à venir ! Et cela, quoi qu'en pensent votre frère et votre époux ! Ajouta Gandalf en adressant un regard en biais à Frodon et Sam. Allez, ma chère enfant, Poiredebeurré met à votre disposition sa salle de banquet. »
« Bien, je serais son instructeur ! Lança Merry. »
« Oui, c'est une bonne idée, maître Meriadoc, dit le magicien. Vous nous avez déjà prouvé votre vaillance. »
« Oui, nous allons commencer par le combat au corps à corps, dit Merry avec un grand sourire. »
« Si tu veux, répliqua Lily, mais je pense être meilleure que toi à ce jeu-là. »
« Hein ? »
« Oui, je sais très bien donner des gifles ! »
« Pff ! Je suis un incompris ! Grommela Merry en quittant la table du petit déjeuner, la démarche traînante et l'air offensé. »
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! si ça vous a plu, laissez-moi une petite rewiew !
« TUTUTTULULUT ! ! ! ! ! ! ! »
Frodon qui avait fini par s'assoupir après sa nuit mouvementée fut réveillé en sursaut, complètement ahuri, ne sachant d'ou pouvait venir ce bruit tonitruant. Il se détacha à contrecœur de l'étreinte de Lily, encore à moitié endormie, de leva et enfila d'un air absent sa chemise et son pantalon afin d'aller voir ce qui se passait derrière la porte.
« L'ennemi.....attaque ? Demanda Lily, la voix rauque de sommeil. »
« Je ne pense pas, mon amour. Essaie de te rendormir. »
Frodon vint alors ouvrir la porte de la chambre et trouva.....Pippin qui lui souriait, un cor de chasse à la main.
« Ah, Pi....ppin.....Mais......mais quelle heure est-il ? Demanda Frodon en baillant. »
« Il est sept heures du matin ! Répondit joyeusement l'autre. »
« Gandalf a décidé de partir aujourd'hui ? ? ? »
« Non, non, mais j'avais faim. Et Sam ne voulait pas déjeuner sans vous. Alors j'ai emprunté le cor de chasse de Poiredebeurré pour venir vous réveiller ! Bonjour, cousine ! Ajouta Pippin en faisant signe à Lily, pelotonnée dans ses couvertures. »
« Ah....euh....bon...bonjour, Pippin. »
« Bon, dépêchez-vous, les amoureux ! »
« Ca va, ca va, on arrive ! Répliqua Frodon. »
« Vous voulez un coup de main ? »
« Je te remercie, nous allons descendre, répondit Frodon en claquant la porte au nez de son cousin. »
Puis il retourna s'asseoir à côté de Lily, l'embrassa tendrement sur les lèvres et lui caressa les cheveux.
« Je suis désolé, mon cœur, que tu n'aies pas pu dormir davantage ! »
« Oh, ce n'est rien, j'ai l'habitude de me lever de bonne heure, répondit Lily dans un radieux sourire. »
Quelques minutes plus tard, Frodon fit son entrée dans le petit salon de l'auberge ou l'attendaient Gandalf, Pippin, Sam et Merry qui fit semblant de ne pas entendre lorsque son cousin le salua.
« Je t'ai dit bonjour, Merry ! »
« Je refuse de parler aux tricheurs ! »
« Tu m'en veux toujours ? »
Merry ne répondit rien mais hocha la tête en signe d'acquiescement.
« Frodon, ou est votre épouse ? Demanda Gandalf. »
« Elle va arriver, et....tiens, la voilà, dit Frodon en désignant la jeune hobbite qui venait d'apparaître à la porte, vêtue d'une robe bleue. N'est ce pas la plus jolie de toutes les hobbites ? »
« Certainement, certainement, répondit la magicien avec un sourire entendu. »
Soudain, Merry sembla vouloir sortir de sa bouderie. Il leva la tête et adressa un sourire malicieux à Frodon.
« Je te pardonnerais si ma belle cousine vient me faire une bise, Frodon ! »
Sans laisser à son mari le loisir de répondre, Lily fit le tour de la table et distribua une bise à Sam, Pippin, Gandalf et Merry qui afficha alors un immense sourire de contentement. Les dix convives entamèrent alors leur petit déjeuner de bon appétit, car la collation de la veille les avait tous laissé sur leur faim. Après le repas, Gandalf prit la parole.
« Très bien, Lily, nous avons maintenant à parler de choses sérieuses ! »
« C'est vrai, acquiesça Pippin. Tu dois répéter avec moi pour le spectacle de ma sœur ! »
« Il n'est pas question ici de votre petite sauterie, maître Touque, mais de l'avenir de votre patrie ! Répliqua le magicien sur un ton bourru. Et j'aurais besoin de toutes les informations que vous pourrez me fournir, Lily ! »
« Entendu, Monsieur Gandalf. »
« Bien. Vous m'avez dit, à Fondcombe, que Lothon Sacquet de Besace avait fait augmenter le nombre des shiriffes. Mais a-t-il amélioré leur...comment dire....leur efficacité propre ? »
« Vous voulez savoir s'ils sont plus malins ? »
« Heu....c'est à peu près ça, oui. »
« Oh, pour ça, non ! Un joli sourire suffit à les amadouer. »
« Hum. Un joli sourire, oui, mais peut être pas quatre hobbits fortement armés. Il est parfois plus facile d'être seul qu'en groupe. Et combien sont-ils exactement ? »
« Environ une douzaine, mais ce ne sont pas eux les plus dangereux. Il y a maintenant des hommes au service de ce qu'ils appellent le Chef. Ils réquisitionnent toutes les provisions et font fermer toutes les auberges. La Comté est en passe de devenir un état policier ou tout le monde dénonce tout le monde de peur d'être envoyé dans les trous-prisons. Oui, comme cette pauvre Lobelia. Elle ne méritait pas ça, tout de même ! »
« Ben, et toi, comment as-tu fait pour passer ? Demanda Sam, perplexe. »
« J'ai attendu le moment ou tout ce beau monde était ivre pour me frayer un passage. »
« Et....il n'y avait personne à Châteaubouc ? »
« Si, le chef des shiriffes, Robin Petiterrier. Il a toujours eu un faible pour moi..... »
« Ce qui veut dire ? Demanda Sam en fronçant les sourcils. »
« Oui, je suis curieux de l'apprendre ! Renchérit Frodon avec le même air inquisiteur. »
« Oh, que je lui ai fait du charme ! Mais rassurez-vous, tous les deux, j'ai juste battu des cils, un peu pleuré et dit que je devais aller voir ma pauvre tante mourante à Bree ! »
« Mais Lily, la tante May habite Lagrenouillère ! Quant à la tante Pétunia, il y a longtemps qu'elle fume les pissenlits par la racine ! »
« Et bien....disons que j'ai un peu menti ! Répondit Lily, les yeux pétillants de malice. »
« Mais ce n'est pas bien ! Pas bien du tout ! Si j'osais, je me demanderais qui a pu t'élever si mal ! »
« Sam, il fallait bien que je passe ! C'était ça ou retourner à Lothon....qui m'aurait fait je ne sais quoi.....ou plutôt, je ne le sais que trop ! »
« Mouai.....bon, d'accord, tu as bien fait, je pense. »
Soudain, Gandalf tapa du poing sur la table, manifestement impatienté par le bavardage des frère et sœur.
« Sam, quand vous aurez fini de demander ces comptes à Madame Sacquet, nous pourrons peut-être en savoir davantage ! Continuez, Lily, je vous en prie. »
« Et bien, j'ai obtenu de précieux renseignements de Petiterrier. Il m'a dit que j'avais bien choisi le moment de mon voyage, car la surveillance allait être renforcée....et les mesures de répression accrues. »
Gandalf ne répondit d'abord rien. Il se contenta d'allumer sa pipe, puis, pendant un temps, il sembla perdu dans ses pensées, comme coupé du monde, ignorant totalement les cinq hobbits. puis soudain, il reprit la parole, mais son visage affichait cette fois une gravité extrême.
« Bon, dit le magicien, la partie sera plus rude que je ne l'escomptais. car il est certain à présent qu'il y a du Saroumane là- dessous. »
« Mais.....je croyais pourtant qu'il avait perdu tout pouvoir ! intervint Frodon. »
« Tout pouvoir ? Hum, non, pas exactement, sa fourberie est demeuré intacte et sa voix.....puissante. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Qu'il peut charmer n'importe qui. Par exemple, prendre la voix de votre femme et vous pousser à vous enfoncer votre propre épée dans le cœur . »
« Mais c'est terrible ! »
« Oui ! L'aide de Lily ne sera pas superflue, loin de là ! D'ailleurs, Madame Sacquet, vous feriez bien d'aller vous entraîner en prévision des événements à venir ! Et cela, quoi qu'en pensent votre frère et votre époux ! Ajouta Gandalf en adressant un regard en biais à Frodon et Sam. Allez, ma chère enfant, Poiredebeurré met à votre disposition sa salle de banquet. »
« Bien, je serais son instructeur ! Lança Merry. »
« Oui, c'est une bonne idée, maître Meriadoc, dit le magicien. Vous nous avez déjà prouvé votre vaillance. »
« Oui, nous allons commencer par le combat au corps à corps, dit Merry avec un grand sourire. »
« Si tu veux, répliqua Lily, mais je pense être meilleure que toi à ce jeu-là. »
« Hein ? »
« Oui, je sais très bien donner des gifles ! »
« Pff ! Je suis un incompris ! Grommela Merry en quittant la table du petit déjeuner, la démarche traînante et l'air offensé. »
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! si ça vous a plu, laissez-moi une petite rewiew !
