This is the end, my friends…

Alors nous voilà, à la fin de cette épopée qu'était l'écriture de All I Really Want. Ce fut… Périlleux. Long. Je dirais même dur. Mais toujours aussi plaisant. Nous sommes satisfaites du résultat général de cette histoire. Nous avons laissé quelques parties de nous-mêmes ici. Nous espérons vraiment que vous avez autant apprécié que nous, et nous vous remercions de votre patience et vos reviews qui nous ont toujours réchauffées le cœur. Merci encore et bonne lecture une dernière fois : )

Par Cordelune et luna's-shadow

N/A : les pensées d'Harry sont en italique et en # # .

Disclaimer : Voir le chapitre 8.

Titre : All I Really Want (Tout ce que je veux vraiment)

Résumé : Si Harry avait accepté sa main, tout serait-ce si différent? Peut-on vraiment changer nos choix du passé? Maintenant qu'il a une possibilité, une dernière chance, il voit son erreur. Mais est-ce trop tard?

Chapitre 10, Tout ce que je veux vraiment.

––––•(-••-)•––––

–'J'appelle donc Draco Malefoy à la barre.'

Draco se leva, la mort dans l'âme. Alors il arrivait enfin, ce moment… Ce moment où son père ne pouvait rien contre lui, et où il serait définitivement mis hors d'état de nuire. Draco avait presque arrêté d'y croire…

Il avança, lentement, et traversa la salle, tête baissée, ses cheveux constituant une barrière contre les regards pesant de la foule -curieuse de savoir pourquoi le jeune Malefoy avait été appelé à la barre. Enfin arrivé au siège des témoins, il inspira fortement, enfila son masque froid, prit son courage à deux mains et leva la tête. Il ingurgita le véritasérum obligatoire, et se tourna vers Dumbledore, attendant la première question.

–'Monsieur Draco Malefoy, savez-vous pourquoi je vous ai appelé à témoigner?' Commença le Directeur.

–'Oui.'

–'Je vais poser plusieurs questions à propos de votre père et votre vie à ses côtés.'

–'…'

–'Ayant vécu toute votre vie dans le Manoir Malefoy, êtes-vous déjà tombé sur des preuves compromettantes à propos de la vie criminelle de votre père?'

–'J'étais vaguement au courant, mais tout m'avait été caché. J'ai dans l'idée que mon père, connaissant mon caractère vantard, ne voulait simplement pas que je parle de ses exploits.'

–'Objection votre Honneur! Pourquoi ce gamin est-il à la barre s'il n'a rien de concret pour incriminer son père?' Draco tourna se regard de glace vers Vol-de-Marre, qui se figea, mal à l'aise sous ce regard perçant. Celui-ci continua… 'Mais… Si… Si vous avez autre chose à dire…?'

–'Vous avez raison en ce point que je n'ai rien pour incriminer mon père à propos de ses activités auprès de Voldemort, Vol-de-Marre! double frémissement d'horreur de la salle Mais, si vous me le permettez, j'ai autre chose à raconter…'

Draco se tourna vers le Juge, attendant une réponse à sa requête. Fudge approuva de la tête, et Malefoy Junior se lança…

–'J'avais environ cinq ans la première fois… Mon père était saoul. Il ne savait pas ce qu'il faisait. Mais ça ne l'excusait pas, puisque ça n'a pas cessé par la suite. Je n'avais pas compris, au début. La deuxième fois a été bien pire… Et Lucius n'était pas saoul.

C'était trois ans plus tard, en hiver… Mes parents s'étaient une fois de plus disputés. Et, une fois de plus, j'en avais subi les éclats. Ce n'était pas la première fois qu'il me frappait. Mais cette fois avait été beaucoup plus douloureuse. J'en pleurais. Je ne pensais qu'à la douleur et aux larmes qui m'envahissaient. Je ne réalisais pas ce qu'il me faisait. Le même soir, je pleurais encore dans ma chambre. Mais ce n'était plus pour les mêmes raisons… Ces larmes, elles représentaient ma frayeur. À huit ans, j'avais déjà peur de mon père, de ce qu'il pouvait me faire.

Et avec raison! Il me l'a refait, de plus en plus fréquemment, sachant que j'étais une parfaite petite source de plaisir, et sachant que je ne parlerais pas. À onze ans, ce fut une des pires fois… Il avait emmené des amis. Et ils m'ont pris et repris mon innocence, l'un après l'autre.

J'ai cru que mon père s'était, calmé après cette fois… Il n'est pas revenu me voir pour plusieurs mois. Grâce à l'école, je suppose. Elle m'offrait chaleur et protection. J'étais bien, j'étais libre! Mon père ne me persécutait plus… Jusqu'aux vacances, où il rattrapait sans répit le temps perdu. Ma vie a continué ainsi pendant toutes mes études.

Jusqu'à tout récemment… Où mon père est venu me harceler! Même pendant ma scolarité! Tu as osé me violer!' S'exclama Draco en se levant et se tournant vers son agresseur. 'Tu m'as violé! Encore une fois! Et le jour de mes dix-huit ans! Le jour de mon anniversaire! Tu es ignoble… Comment oses-tu encore me regarder, comment oses-tu garder la tête haute après tout ce que tu m'as fait… ?' Lucius se contenta de lâcher un soupir méprisant.

Des coups de marteau retentirent dans la salle déjà attentive, stoppant la rage de Draco.

–'Draco Malefoy, insinuez-vous que votre père vous aurait violé pendant toutes ces années?' Demanda enfin Fudge.

–'Je ne l'insinue pas, Monsieur. Je le dénonce haut et fort! Mon père m'a violé des dizaines de fois!'

Aussitôt, un torrent de voix scandalisées par cet inceste s'élevèrent, s'échouant contre les murs du tribunal. Un seul regard de Fudge les fit taire, le cou renfoncé dans leurs épaules.

–'Merci pour ce témoignage, nous en avons assez entendu. Dumbledore, Vol-de-Marre frémissement de la salle- mais vous n'avez pas fini avec ces frémissements!- en avez-vous fini avec vos questions… Et vos objections?' Ajouta Fudge à l'adresse de Vol-de-Marre.

Dumbledore acquiesça de la tête, et Vol-de-Marre… Eh bien le piètre avocat qu'il faisait n'eût rien à ajouter.

–'Je vais donc maintenant me retirer avec le jury pour délibérer la sentence de M. Lucius Malefoy.'

Dès que Fudge eut quitté la pièce, le murmure de la salle s'amplifia jusqu'à devenir brouhaha général. Draco ne se fit pas prier pour rejoindre ses amis, et ainsi, éviter de se faire approcher par les curieux. Il se sentait vide d'énergie… Dévoiler ses plus grandes hontes au monde entier n'était pas chose évidente. Et Harry le savait. C'est pourquoi il prit Draco dans ses bras et l'amena hors de la salle, sachant de toute évidence que Lucius serait jugé coupable.

Ils marchèrent dans un silence confortable. Un silence qu'on apprécie, un silence qu'on déguste. Un silence pensif, où chacun des occupants choisi de garder ses pensées pour soi. Un silence bien vite interrompu par un Harry impatient…

–'Tout s'est bien passé. Je suis heureux que ce soit enfin fini! Plus rien ni personne ne pourra nous nuire, à présent. Tu as gagné, Draco. Tu as gagné!'

C'est alors que Draco leva la tête et surprit Harry en lui offrant un sourire radieux.

–'Je sais bien, Harry! Maintenant, rien ne m'empêche plus de profiter des petits plaisirs de la vie… Et de ceux de mon petit-ami…' ajouta-t-il, l'air malicieux.

Harry fut un instant incertain. Est-ce que Draco venait vraiment de faire un sous-entendu plus ou moins lubrique? Ce n'était pas dans ses habitudes, pourtant… Draco dû lire dans ses pensées, car un rire léger et doux résonna dans le corridor vide.

–'Eh oui, Potter! Tu as bien compris! Je compte bien profiter de toi… Sous toutes les coutures!'

Harry, quoique toujours surpris, fut étrangement souriant à l'idée d'être utilisé par Draco Malefoy… LE Draco Malefoy! Oui oui! Celui-là! Le sex-symbol, le Grand, le Magnifique, le Captivant Draco! Son petit-ami… À lui tout seul!
Alors, pour ne pas être laissé en reste question sous-entendu, Harry répliqua :

–'Je veux bien jouer au docteur… Mais je deviens impatient, à la longue! Tu comptes te décider un jour?'

Un sourire éclaira les yeux du blond, envoyant des papillons dans le ventre d'Harry.

–'Le plus tôt sera le mieux, mon cher Potter! Le plus tôt sera le mieux…'

Et sur ce, il tourna les talons en riant, le cœur plus serein, plus léger. Harry, de son côté, resta immobile, regardant son petit ami d'un air émerveillé, comme s'il venait de déballer le plus beau des cadeaux. Ce qui n'était pas très loin de la vérité…

°°°°

Poudlard étant ce qu'il est, le lendemain tout le monde savait pour Draco. Certains compatissaient, certains avaient pitié… Et d'autres félicitaient Lucius, pensant que le jeune Malefoy n'avait reçu que ce qu'il méritait. Comme les gens sont prompts aux jugements!
Mais c'est une autre histoire.
Le jeune blond, bien qu'un peu exaspéré que tout le monde se taise dès qu'il était en vue, savait tirer profit de toute situation. Autant profiter de l'attention tournée vers lui pour regagner un peu de sa dignité perdue! Étrangement, c'est en la personne d'Harry qu'il retrouva sa fierté. C'est vrai, après tout! Personne n'avait jamais pu complètement dompter le Gryffondor. Il n'y avait que lui qui avait réussi. Alors, à chaque occasion, il exposait fièrement son 'trophée'. On les voyait constamment, dans un des coins plus ou moins sombre des nombreux couloirs, se bécotant tendrement et/ou s'embrassant torridement. La plupart tournait les yeux, pudiques. Mais d'autres les regardaient, amusés, pariant sur le nombre de temps qu'ils tiendraient sans reprendre leur souffle.
Mbref…! La vie reprenait tranquillement son cours, avec ses hauts et ses bas. Les rumeurs et les potins changèrent de cible, et le jeune couple fut vite oublié. Ce qui n'était pas plus mal, étant donné qu'ils avaient maintenant plus d'intimité…

–'Mais enfin, Draco…! J'ai un cours dans quinze minutes, je n'ai pas le temps!'

–'Je suis sûr que tu peux trouver un peu de temps, pour moi…'

–'Je te jure que j'adorerais rester plus longtemps, mais je dois vraiment y aller!'

Les protestations d'Harry furent étouffées par un baiser. D'ailleurs, il n'avait plus tellement envie de répliquer… Ce ne fut pas très long avant qu'un léger sourire victorieux apparaisse sur les lèvres de Draco, tandis qu'Harry les entraînait tous les deux dans une vieille salle de classe.

–'Et enlève-moi tout de suite ce sourire!' rajouta tout de même Harry, agacé. Seul un éclat de rire lui répondit.

Le reste est histoire de drap.

°°°°

C'est alors un Harry à la cravate détachée et à la chemise mal boutonnée qui entra, légèrement en retard, dans la classe du Grand, du Cruel, du Partial Severus Snape. Celui-ci était tourné vers le tableau noir, écrivant les ingrédients nécessaires pour une nouvelle potion. Ne croyant pas à sa chance, Harry entreprit de se rendre à sa place sans se faire remarquer.
Joignant ses mains en une piètre imitation d'un fusil, le Gryffondor fut soudain prit d'une adrénaline à la Mission Impossible (1). Il fléchit les genoux, faisant des roulades silencieuses sur le sol froid des cachots, tentant de joindre Ron à leur place habituelle. Toute la classe le regardait maintenant comme s'il était cinglé (ce qui est très possible, quand on y pense…), sauf Hermione et quelques autres élèves moldus connaissant le fameux film d'action, qui essayaient de retenir les éclats de rire menaçant de faire repérer Harry.
Plus que trois mètres, deux, un… Et, agilement, toujours dans le silence le plus complet, le brun se glissa sur son banc d'école. Il dévisagea un instant la trentaine d'élève qui le fixait, puis se mit à l'œuvre de retranscrire les ingrédients. Tout à sa fierté d'avoir déjoué Snape, Harry avait à peine sorti son pot d'encre que…

–'10 points d'enlevés à Gryffondor pour votre retard, Monsieur Potter.'

Le Maître des Potions, sans même avoir cessé d'écrire et encore moins s'être retourné, déclencha par cette simple phrase les rires de toute la classe. Comment! Mais comment! Il n'avait fait aucun bruit pourtant! Il en était certain! Cet homme avait un sixième sens… Ledit Monsieur Potter, dans sa barbe, se jura alors qu'un jour il l'aurait, ce serpent! Mais, pour l'instant, il ne fit que laisser tomber sa tête sur son bureau sous le coup de l'humiliation en un gros bruit sonore. Du fait, il manqua le léger sourire étirant les lèvres fines du Professeur Snape.

°°°°

Un peu plus tard, vers la fin du cours de Potion, Snape recueillit les échantillons de potions, comme à son habitude. Quand vint le tour d'Harry, il lui demanda de rester à l'avant de la classe. Intrigué, Harry se tut, tenant toujours l'échantillon de la potion quelconque (il n'était probablement pas encore arrivé en cours quand Snape avait annoncé le titre de la potion. De toute façon, elles n'étaient jamais vraiment intéressantes, les potions qu'ils faisaient cette année…). Ayant passé tous les élèves, Snape revient vers l'avant de la classe lui aussi. Contrairement à son habitude, il garda les élèves quelques minutes après que la classe soit terminée. C'était, dit-il, pour une observation scientifique.

–'Alors, Monsieur Potter… Pensez-vous avoir réussit votre potion?'

#Mais qu'est-ce qu'il veut…#

–'Euh… Oui, je crois bien que oui.'

–'Eh bien, c'est ce que nous verrons tous à l'instant.'

Toute la classe s'exclama. Certains car ils anticipaient la réaction d'Harry, d'autres car ils étaient choqués que le Professeur puisse faire boire à Harry une potion… telle que celle-là! Ce n'était pas tellement professionnel…!

#…Pourquoi tout le monde me regarde comme ça? Ce n'est pourtant pas la première fois que Snape me prends comme cobaye pour une potion. Je ne vois pas ce que celle-là a de spécial…#

–'Qu'est-ce que vous attendez, Potter? Je ne la boirai pas à votre place…!', 'Oh non, certainement pas.' Rajouta-t-il alors, pour lui-même.

Regardant avec scepticisme les nombreux élèves qui le fixaient tels des vautours ayant repéré un cadavre dégoulinant et alléchant couvert de mouches et de nombreux vers blanchâtre, Harry se dit que, dans le fond, il était habitué de recevoir ce genre d'attention. Alors, il but cul-sec sa potion. La classe avait peine à croire le geste plein de courage et… d'inconscience (!) que venait d'accomplir Harry-bientôt-en-rut-Potter (Rut : Manque sexuel, chaleurs, désir sexuel).

–'Non… Il ne l'a pas vraiment fait… Si!' s'étonna Ron.

–'Faites qu'un miracle ne se soit pas produit et qu'il n'ait pas réussi sa potion!' ajouta Hermione.

Le Professeur Snape ne faisait qu'élargir son sourire…

–'Alors, Potter… Comment vous sentez-vous?'

#Pourquoi tout le monde regarde vers mes pieds…?#

–'Je me sens… bien…'

Harry bien qu'il mentait… Tout comme les autres personnes de la pièce! Tout le monde voyait plus que bien la gigantesque bosse se formant sous les habits d'école du Gryffondor.

–'Vous n'avez pas un peu… Comment dire… Un peu chaud?'

–'Oui, un peu…'

#Pourquoi tout le monde est soudainement nu? Pourquoi je vois tout le monde nu! Qu'est-ce que c'est que cette potion!#

Harry baissa la tête pour voir ce qu'il y avait de si intéressant à regarder et croisa… La plus formidable érection qu'il ait jamais eue! Alors, du coup, il se tourna vers Snape en criant :

–'QU'EST-CE QUE C'EST QUE CETTE POTI…!'

Première seconde : Il s'interrompit lui-même.

Deuxième seconde : Il réalisa son erreur.

Troisième seconde : Il réalisa l'horreur de son erreur!

–'AAAAH VOUS ÊTES NUUUUUS!'

Se couvrant les yeux, Harry sortis en courant de la classe d'un Snape… Un peu vexé. Les élèves, eux, éclatèrent d'un rire sonore quand ils entendirent...

–'MES YEUX SONT SOUILLÉS!'

Malgré son humiliation personnelle, Snape devait admettre que le jeune Potter méritait un 10 sur 10 pour sa potion… aphrodisiaque.

°°°°

Continuant à courir, Harry décida de se cacher pour les trente prochaines années. Après plusieurs couloirs et des dizaines de personnes offusquées de s'être fait poussées, il entra par une porte quelconque. Il venait à peine de se retourner pour lancer un sort dans le but de barrer cette foutue porte que Draco y entra, mi-frustré mi-inquiet.

–'Mais qu'est-ce qui te prends, Harry! Ça fait des kilomètres que je te suis à la course!'

Harry s'apprêtait faire partir son petit-ami qu'il voyait toujours aussi…nu! lorqu'une idée de génie germa dans son esprit perturbé. Avec un sourire prédateur, il barra la porte à quadruple tour. Draco se tourna, le doute se frayant un chemin en lui alors qu'il vit l'étincelle perverse dans les yeux verts de son aimant.

–'Harry…' dit-il d'une voix rauque, commençant à être allumé par le simple regard du Gryffondor.

Ce fut le déclencheur. Draco eut à peine le temps de remarquer l'énorme érection d'Harry que toutes pensées cohérentes quittèrent son esprit. Il était sur mode Sexy Beast .

Alors, tels des lapins dans les prés, telle l'abeille et la fleur… Ils s'en donnèrent à cœur joie pendant des heures et des heures et des heures et des heures… et plus encore. En fait, pour être exact, ils baisèrent jusqu'à ce que la potion ait fini de faire effet. Ce fut la plus intense des scènes sexuelles de tout Poudlard.

°°°°

Quand l'aube pointa le bout de son nez quelques heures plus tard, les deux jeunes amants se réveillèrent dans les bras l'un de l'autre. Tout doucement, Draco passait et repassait sa main sur le dos lisse d'Harry, s'émerveillant de sa douceur.

–'Je t'aime Draco, tu le savais?'

–'Oui, mais ça fait chaud au cœur de te l'entendre dire.'

Harry se retourna, de sorte qu'ils soient face à face. Ils se fixaient en silence, se complaisant dans la présence de l'autre. Draco se pencha lentement et lui donna le plus doux des baisers. Harry referma ses yeux, ressentant son bonheur si fort et si pleinement qu'il n'était pas certain sur le coup de pouvoir utiliser sa voix. Alors se fut Draco qui parla…

–'Et moi, je t'avais déjà dit que j'étais bien avec toi?'

Seul un sourire lui répondit. Mais ça suffisait.

Ils restèrent ainsi, décidant que les cours ne valaient pas la peine de briser cet instant magique. C'est alors qu'Harry rouvrit ses yeux. Ils cherchèrent automatiquement le regard de Draco, mais il trouva le sien à sa place. Fronçant des sourcils, le Gryffondor reconnu bien assez rapidement ce miroir qu'il avait tant observé autrefois. Pourtant, l'image de ses parents n'apparaissait plus aujourd'hui.

Suivant le regard d'Harry, Draco se tourna pour voir l'objet à l'apparence ancienne. Un miroir. Une simple réflexion de la réalité. Pourquoi intriguait-il autant son compagnon? Il s'assit sur le lit de fortune qu'il avait occupé avec Harry. Celui-ci fit de même.

–'Draco, que vois-tu dans ce miroir?'

–'Que veux-tu que je vois? Notre reflet, pardi.'

Harry se leva pour toucher les lettres gravées sur le contour. C'était bien lui. C'était le miroir du Riséd.

–'Et toi? Qu'est-ce que tu vois?'

–'Je nous vois aussi… Et c'est tout ce que je veux vraiment.'

––––•(-••-)•––––

(1) La trilogie cinématographique américaine Mission Impossible ( I, II et III) est produit par John Woo et met en vedette Tom Cruise (Commentaire: Ils sont assez bons, si vous voulez les voir... Un film d'action américain, quoi!).