Auteur : Ryu-chan
Source : Tales of symphonia
Titre : Oubli
Type :R, Yaoi,
Disclaimer : les persos de TOS ne m'appartiennent pas. Hélas. Si Alia achète les droits, j'en paye la moitié.

Désolé pour ma longue absence ! j'espère que je vous ai pas trop manqué ! Bon, si je sais Alia, tu as inondé ma boite mail ! j'ai eut quelques ennuis, mais je suis de retour avec un nouveau chapitre, youpi !

Réponses aux reviews :
Sosuke : reviens, lecteur ! c'est juste un petit lime de rien du tout ! Lecteeeeeeeeeeeuuur !
Ma-chan : nan, rêve pas, j'écris beaucoup moins bien, je fais des fautes, et en plus j'ai piqué le style d'Alia, c'est trop nul… Oui, j'ai remarqué que tous les deux on utilisait une structure de phrase relativement semblable, avec une utilisation excessive des participes, l'adoration des « … »… à un moment j'avais le style d'un autre copain, c'était trèèès marrant d'ailleurs …
Alia : non, pas les pieds de zélos, c'est trop… Quoi que…
Lord Ma-koto : cette fic est classée R, c'est peu être pour ça que… enfin bon, j'ai faillé descendre à un PG-13 en TH, avec chapitre lemon bonus… Mais les cartes en ont décidé autrement, donc je fait un lime, mais c'est tout ! Sinon, qu'est ce que vous entendez tous par erreurs de typographie ? je vois pas ce que c'est, je suis vraiment désolé ! sinon, pour la mise en page, j'essaierais de m'appliquer un peu plus…
Julie : merci pour ta rev ! j'ai hâte de lire ta fic … j'adore Zélos… (Alia, il est à moi !)

Oubli, Chapitre 2

Lorsqu'il se réveilla, il remarqua que la nuit était tombée, qu'il était dans une chambre… Il se redressa, s'asseyant sur le lit à baldaquin. Apparemment il était à l'Hotel d'Altamira. Logique… Les lumières de la ville se reflétaient sur la mer noire…
La porte s'ouvrit, faisant sursauter l'Elu. Il se retourna pour faire face à Regal… celui ci tenait un plateau, qu'il posa sur la table de nuit pour venir s'asseoir à coté du rouquin.
- Ca va mieux ? demanda le bleuté.
Zélos cligna des yeux puis suivit le regard de son sauveur vers ses côtes, proprement bandées…
- Je n'ai plus mal… Merci… De m'avoir soigné…
- C'est Raine.

Régal réprima un soupir, regardant l'état de son protégé et attrapa le plateau qu'il avait apporté mais le lui poser sur les genoux n'eut pas l'effet escompté… finalement, en ayant assez de voir Zélos rechigner sur la nourriture (qu'il avait, cela dit en passant, préparé lui même car vu l'heure tardive, l'hôtel ne préparait plus de repas), il se mit à genoux face au roux, lui attrapant la fourchette des mains, pour commencer à le faire manger…
Le bleuet ne put s'empêcher de s'enorgueillir du fait que le jeune homme, initialement partit pour « goûter un peu, par ce qu'il n'avait vraiment pas faim », aie fini tout le plat…
Puis il attrapa le plateau, le posant plus loin pour venir s'installer sur le grand lit double.
-Où sont les autres ? demanda Zélos…
- Couchés.
Le silence s'installa entre les deux nobles, suivit de près par la gêne… repensant à son «sauvetage », Zélos rougit… Finalement, il fut le premier à briser le silence…
- Bon, autant que je m'y mette…

Raine soupira. Régal lui avait clairement fait comprendre qu'il ne voulait pas qu'on dérange Zélos, qu'il avait eut assez d'émotions dans la journée et qu'il avait besoin de calme (arguments qu'il avait aussi utilité pour expliquer le fait que ce soir, ce serait lui qui partagerait la chambre de Zélos), cependant elle ne pouvait s'empêcher de s'inquièter… Comme tout le monde. Lorsque Régal avait ramené l'Elu, celui ci saignait abondement, il était évanoui… elle l'avait soigné mais il n'était pas pour autant revenu à lui…

L'enfant se pencha sur le berceau, regardant le nourisson… déjà, une mèche de cheveux roux tronait fièrement au milieu de son crâne… Il releva les yeux vers sa mère…
- C'est Sélès, ta petite sœur. Répondit la blonde jeune femme.
Lorsque Zélos était partit à l'académie, en pension, elle était encore enceinte…
Vite, il avait adoré sa petite sœur, apprenant ses tours à l'adorable gamine qu'elle devint rapidement…
Il ne la voyait pas souvent, pendant les vacances tout au plus, car l'enfant, malade, devait suivre des cures régulières, dans un lieu où l'air marin…
Cela avec continué jusqu'à l'âge des 3ans de Sélès. Là, le pontife avait fait une découverte. Il savait déjà qu'un des enfants Wilder serait le nouvel Elu… et à présent, il savait que ce serait l'enfant aîné.
Et lorsqu'elle avait apprit que sa fille ne pourrait pas être l'Elue, que sa maladie serait donc incurable, Mme Wilder était tombée malade…
Trois ans plus tard, elle ne quittait plus le lit, et sa fille fut placée dans un monastère : l'air était bon pour ce qu'elle avait, et de toute façon, sa mère n'avait plus la force de s'en occuper… (on oubliera les serviteurs, hein ?). Zélos, âgé de 13 ans alors, se retrouva avec une sœur absente et une mère mourante…

Il avait terminé son enseignement religieux… Aussi, dans sa solitude, avait-il prit l'habitude d'aller se cacher dans l'église… et lorsque celle ci était enfin vide, il se mettant à genoux devant l'autel, joignant ses mains… Les prières ne le rassuraient pas beaucoup, mais imaginer que Martel pouvait l'entendre le rendait moins seul…
Un soir –il s'était endormi dans l'église- il se retrouva enfermé… pas gêné pour autant, Zélos s'agenouilla comme à son habitude…

Puis il était arrivé.

Sursautant, l'adolescent se retourna, faisant face au pontife… Il bredouilla une formule de politesse, rougissant comme s'il avait été pris en faute…
Le pontife l'avait alors emmené dans son bureau, lui offrant un chocolat chaud… Peu a peu, au fil de la conversation, il réussit à faire avouer à Zélos son sentiment de solitude, d'impuissance… (…) il avait laissé échapper une larme… le pontife avait pris le garçon dans ses bras…

Zélos s'interrompit brutalement, incapable de continuer. C'était, 9ans plus tard, toujours comme à vif, et il avait du mal à en reparler… Régal posa une main sur son épaule… Une main chaude, brûlante même par rapport à la froidure de la peau de l'Elu…

Il n'en avait jamais parlé. Que ce soit à ses trois meilleures amies à l'académie impériale, à un de ses proche, son maître d'arme.. ou même Martel. Personne ne sut jamais.
Et il ne revint plus jamais dans la petite église de Meltokyo…
Quelques mois plus tard, sa mère était morte… Pas d'une maladie, non… On l'avait assassiné, criblant son corps gracieux de coups, la défigurant, la rendant presque méconnaissable… le coupable s'était fait prendre, un demi elfe du laboratoire de recherche…
Il fut alors confié jusqu'à ses 18ans à l'académie…

C'est là que les tests commencèrent. On avait sous la main un Elu en parfaite santé… Le cristal du cruxis réagissait parfaitement avec lui…
On l'avait laissé tranquille par ce que sa mère s'opposait à ce qu'on fasse des expériences sur lui, mais son tuteur, lui, ne se gênait pas pour laisser les scientifiques jouer à leur guise avec lui…
Il se rappelait encore de la douleur qu'il avait ressenti lorsqu'on lui avait fait une greffe de cellules hématopoïétique elfiques… depuis, du « sang » d'elfe coulait aussi dans ses veines… sans pour autant se mélanger au sien… les réglages, comme osait appeler cela Hojo (le chef de service diront nous ), l'équilibre entre moelle humaine et moelle d'elfe avait été dur à atteindre…
Mais par chance, Zélos n'était pas seul… La journée, il avait ses louloutes… Elles l'aidaient, sans savoir ce qu'il subissait… Lorsque, épuisé, il manquait un cours, elles le lui refaisaient travailler…

Dans un sens, quand il disait qu'elles avaient passé les examens à sa place, il ne mentait pas… Sans elles, sans leur bachotage intensif, il n'aurait jamais pu réussir l'examen final…
Puis il y avait eut le fameux soir. Une expérience de trop… Il avait eut un pied de table à portée de main…
Il les avait tous massacré.
Et lorsqu'il était rentré dans sa chambre d'étudiant, Anna, Sylvia et Bomba (le premier qui trouve d'où vient ce trio de nom à gagné… je sais pas encore quoi !) l'attendaient… Il était blessé, tremblant… il s'était écroulé sur son lit, sanglotant…
Et à nouveau, il s'était confié.
Il leur avait parlé des expériences qu'il subissait… C'est là que la blonde, Anna, avait eut l'idée de rendre Zélos plus fort… IL était si timide, si vulnérable… Peu à peu, ils avaient mis au point le personnage de Zélos Wilder, coureur de jupons, arrogant et bouffi d'orgueil… c'était tellement plus facile… Plus personne ne devait pouvoir le blesser… Ca avait mis du temps à marcher, il se rappelait encore de nombreuses fois où, après avoir été « agressé » et rétorqué qu'il avait mieux à faire avec une de ses louloute, qu'il s'était retrouvé dans les jupes de celles ci, en larmes…

Puis il avait eut 18ans, et son diplôme… Depuis qu'il avait massacré tous les chercheurs, on ne lui avait plus imposé les diverses soirées dans le laboratoire…
La première chose qu'il avait fait, ce fut d'aller voir sa sœur…
Mais le rejet fut la seule chose qu'il reçut de cette visite…
Il s'était alors retrouvé seul, dans son immense manoir.. Ses amies étaient parties chacune de leur côté pour les vacances… et Il était revenu… Il s'était assis en face de lui, comme si de rien n'était, comme s'il ne remarquait pas les tremblements du jeune rouquin face à Lui… Il passa une bonne heure à vanter les qualités de Zélos, devenu d'après Lui un jeune homme accompli… Puis Il avait sortit quelques dates, puis une en particulier, suivie d'une liste de noms… L'Elu avait pâli, reconnaissant le nom de chercheurs qu'il avait… la menace était simple… Il n'avait pas d'autres choix…
Mais cela n'empêchait rien, le pontife l'avait souillé à nouveau…
Cette nuit fut ce qu'il croyait être la dernière pour lui. Zélos avait alors attrapé sa dague… Le pontife l'avait laissé au milieu d'un lit trop grand, taché entre autre de sang, de sueur… Lui qui était pourtant très douillet, celui lui faisait presque du bien de s'ouvrir lentement les veines, cherchant toujours plus profondément les artères vitales, palpitantes… les recherches étaient hésitantes, l'obligeant avec fascination à faire à chaque fois une nouvelle plaie, une nouvelle source de sang carmin…
Puis il passa à l'autre bras, avec moins de forces déjà, mais toujours autant d'émerveillement… il avait mal, mais ce n'était rien par rapport à ce qu'il ressentait, la douleur profonde qu'il avait, ancrée en lui…
Il s'était arrêté quand il n'eut plus la force de tenir son arme… Il tomba peu après dans l'inconscience…

Régal regardait la main du rouquin, crispée sur son autre bras, sur ce qu'il y avait sous les gants qu'il ne lui avait jamais vu enlever… (structure compliquée pour moi, ça…)
Le silence perdura un instant…
- Pourquoi voulais tu savoir tout ça ?
Régal s'approcha de lui, il pouvait presque sentir son souffle mesuré contre son épaule…
- Par ce que je n'en pouvait plus de t'entendre pleurer chaque nuit sans savoir pourquoi… Je ne savais pas comment t'en parler avant.
Zélos vint se nicher dans les bras du bleuet, qui les rabaissa automatiquement, serrant le jeune homme contre lui, délicatement… le contact de l'acier contre sa hanche fit sursauter le rouquin… un éclair de tristesse passa dans ses yeux et il s'écarta de Régal…
- De toute façon, je ne mérite pas ton attention… je suis… j'ai toujours été souillé…
Raffermissant sa prise sur la taille de l'Elu, le duc eut un imperceptible soupir (mais l'auteur a quand même réussi à le remarquer, rien que pour vous !).
- Zélos… Pour moi, tu seras toujours plus pur que la neige… Tu ne vois donc pas… Que malgré tout ce qu'on aura pu te faire subir, tu es toujours aussi immaculé qu'un ange… Tout ce qui est important, c'est ce que tu ressens, ce en quoi tu crois, ton cœur… Personne ne te juge sali, il n'y a que toi pour le penser… et je ne te rejetterais pas… je veux juste te protéger… Faire que tu sois un peu heureux… que tu te pardonnes… et je serais là autant de temps qu'il le faudra… Si tu m'acceptes, si tu acceptes mon aide…
L'Elu se blottit un peu plus dans le giron offert…
- Bien sur… Que j'accepte ton aide…
Sa voix sonnait étrangementà ses oreilles… serrée par l'émotion…
Légèrement gêné d'avoir autant parlé, Régal toussota, proposant au rouquin de passer sous les couvertures… Délicatement, il se plaça dans le dos de Zélos, attrapant une main de celui ci pour lui retirer son premier gant… Malgré la légère crispation du jeune roux, il fit de même avec l'autre bras, dévoilant les lourdes cicatrices à la lumière de la lune… Apparemment, aucun mage n'était passé derrière… Il y avait eut une mauvaise cicatrisation, sûrement due à une intervention rapide et affolée… il laissa courir un doigt sur la peau plus sensible de Zélos, éprouvant la texture plus lisse, bien que plissée au niveau de la jonction avec la peau, de chaque cicatrice, oubliant peu à peu l'idée de les compter : il y en avait trop pour ça, pour pouvoir le faire sans mettre mal à l'aise son protégé… Il finit de le déshabiller, laissant ensuite Zélos faire de même avec lui, savourant le contact hésitant des mains de l'Elu sur son corps, aussi délicates qu'il l'avait imaginé… Lorsqu'ils ne furent plus qu'en sous vêtements, Régal ouvrit le lit, se glissant devant avant que le roux ne fasse pareil dans ses bras…
Régal sursauta, sentant un contact glacé au niveau de ses chevilles… Il mit quelques temps à comprendre que ces deux glaçons qui s'étaient collés à lui n'étaient d'autres que les pieds de l'Elu, en quête de chaleur… Il décida alors de les coincer entre ses deux mollets, resserrant un peu son étreinte sur le corps froid du jeune homme…
- Régal ?
- Oui ? répondit celui ci en tournant la tête vers le source de la question.
Zélos en profita pour embrasser doucement le bleuet, posant juste ses lèvres sur la bouche de son aîné… ne trouvant pas de rejet, il attrapa délicatement la lèvre inférieure de Régal entre les siennes, passant l'extrémité de sa langue dessus, lentement… Ce contact électrisa le duc, qui entrouvrit les lèvres pour accueillir, savourant ce nouveau baiser, perdant peu à peu le contrôle de ses sens…
Sans trop savoir comment, Zélos se retrouva sous le président, entraîné dans un baiser passionné qui le laissa à bout de souffle… une légère vague de remords tenta de submerger Régal lorsqu'il vit les lèvres enflées du roux, signe de la violence de leur échange… Il recommença alors plus doucement, tendrement même, tandis que les doigts de Zélos se perdaient dans le chevelure azurée du duc…
Puis ses baisers dérivèrent, retournant à la recherche de la clavicule qu'il avait abandonné plus tôt dans l'après midi, interdisant d'un geste toute initiative de la part du rouquin. Il descendit un peu plus, embrassant chaque parcelle de peau qu'il découvrait, jusqu'à tomber sur le premier téton du jeune homme, sur lequel il fit doucement passer sa langue, jouant, dès que celui ci fut dressé, avec ses dents, mordillant la chair tendre, juste assez doucement pour ne pas faire mal…
Il pouvais sentir contre son ventre que son traitement ne laissait pas Zélos indifférent… mais que dire de lui, de ce que son protégé sentait contre sa cuisse ?

Désolé, mais je n'arrivais pas à dormir, je voulais voir si Zélos allait bien…
La voix de Lloyd fit sursauter les deux hommes.
- Je...je vérifiait justement que ses bandages étaient correctement mis. Assura Régal en toussotant et se redressant.
- Zélos, tu vas mieux ?
Soupirant et maudissant intérieurement Lloyd, mais bénissant la couverture qui pouvait cacher leur état, le roux se releva, souriant au jeune homme.
- Ne t'inquiète pas, il en faut plus pour m'avoir !
- Tant mieux ! sourit Lloyd. Bon, je suis rassuré ! je vous laisse !

Et il referma la porte, laissant les deux hommes un peu gênés, ne sachant plus trop quoi faire…
- On ferait mieux de dormir, il faut que tu te repose. Trancha l'aîné, s'allongeant dos au roux. Il avait honte. Comment avait-il pu perdre à ce point le contrôle de lui même ? Sans l'intervention de Lloyd, ils auraient sûrement… Après ce que lui avait avoué son protégé, il se serait mis au même niveau que le pontife, l'écoutant et… Après avoir tué Alicia, il aurait trompé Zélos…
Soupirant, l'Elu passa un bras timide autour de la taille du bleuet, fourrant la tête dans la masse de cheveux face à lui, respirant leur parfum…
Mais Régal se retourna, laissant le rouquin se blottir contre lui pour tomber dans un sommeil réparateur…
Après tout, ils avaient le temps…

A suivre pour un ultime chapitre en théorie !

Notes : finalement, pas de lemon dans ce chapitre, ni de lime… je suis désolé ! mais quand je fait une scène qui caramélise trop, je trouve qu'après rajouter du citron, ça donne mauvais goût à la fic !
Enfin bon, on verra dans le chapitre 3 !
Alia : tu vois, tu l'as eut ta scène avec les pieds de Zélos!