Chapitre 2

-Ah vous vous réveillez enfin, fit une voix de femme.

James ouvrit complètement les yeux et aperçut un doux visage penché au-dessus du sien.

-Je suis au paradis, c'est ça…

-Non, pas encore.

-Vous avez l'air d'un ange…

Elle rougit un peu puis plongea une compresse dans un mélange douteux avant de lui reposer sur le front.

-Où suis-je ?

-A l'infirmerie du palais.

-Et qu'est-ce qui m'est arrivé ?

-Vous avez été blessé au cours d'un de vos combats.

-Comment se fait-il que je ne sois pas mort alors ?

-Vous devez être aimé des Dieux car…

-…Ca c'est sûr, pour me retrouver en si bonne compagnie.

-C'est une habitude chez vous de coupez les gens quand….?

-…Oui.

Elle laissa échapper un petit rire cristallin et poursuivit.

-Enfin, je disais que vous étiez fort chanceux car c'est le roi Romulus lui-même qui a fait arrêter le combat et vous a fait transporter ici.

-Et pourquoi ?

-Je suppose que c'est parce qu'il ne voulait pas perdre un de ses plus prestigieux guerriers.

-Et où est Sirius ?

-Il est rentré chez lui après vous avoir veillé toute la nuit.

James toucha son ventre déchiqueté et remarqua avec surprise qu'il était déjà complètement cicatrisé.

-Depuis combien de jours suis-je ici ?

-Seulement deux.

-Comment…comment se fait-il que…que je ne sente déjà presque plus rien ?

-Je vous ai soigné à l'aide d'onguents de ma composition.

-Vous êtes une…

-Sorcière, oui tout le monde le dit…

-Non…Vous êtes une fée, dit-il en caressant sa main.

Elle la retira et rougit violemment.

-Comment êtes-vous arrivée à Rome? Demanda-t-il.

-Ca se voit tellement que je ne suis pas du coin ?

-Vous savez, ici personne n'est vraiment du coin.

-C'est vrai. J'ai été enlevée à mon peuple, les Sabins, il y a à peu près trois ans pour que Rome compte plus de femmes.

-Vous devez être mariée alors, fit James en se renfrognant.

-Non.

-Ouf…

-Mais j'ai un fiancé.

-L'aimez-vous ?

-Pas vraiment.

-Qui est-il ?

-Romulus.

-Quoi ? « Le » Romulus.

-Oui.

-Rien que ça…

-Et vous, d'où venez-vous ?

-De Grèce.

-Ca doit vous manquer, il paraît que c'est un superbe pays.

-Oui.

-Je suppose que si un jour vous êtes affranchi vous y retournerez.

-Je pourrais déjà y retourner, je suis un homme libre.

-Pourquoi diable êtes-vous gladiateur si vous n'y êtes pas obligé ?

-Parce que c'est bien payé et que j'aime me battre.

-Vous êtes fous ?

-Oui, de vous.

Elle ignora sa dernière réplique et reprit :

-Mais pourquoi êtes-vous aller vous enterrer dans une ville comme Rome ?

-Pour ne pas rester enterrer dans une ville comme Athènes.

-Mais Athènes est bien différente de Rome, à Athènes, la paix règne. C'est le pays des oliviers, de l'entraide…

-Ca se voit que vous n'y êtes jamais allée.

-C'est vrai, mais c'est la réputation qu'on lui donne. Ce n'est pas comme ça ?

-Pas partout.

-Que voulez-vous dire par là ?

-Que même à Athènes il y a des meurtres ignobles et injustifiés, des meurtres commis par goût du sang.

-Avez-vous déjà connu des personnes assassinées dans ces conditions?

Il la regarda droit dans les yeux et murmura :

-Oui.

-De…de qui s'agissait-il ?

-De mes parents…De mes frères….De mes soeurs…

Elle plaqua une main contre sa bouche et murmura:

-C'est affreux…

-Maintenant vous devez comprendre pourquoi Athènes ne me manque pas tant que ça.

-Bien sûr…

Ils se turent un moment puis elle demanda :

-Et comment avez-vous connu Sirius?

-C'était un orphelin que mes parents avaient recueilli. Il a toujours été comme un frère pour moi, le seul qu'il me reste à présent.

Elle se leva et regarda par la fenêtre le crépuscule qui venait de tomber.

-Vous sauriez vous lever ?

-Oui, pourquoi ?

-Parce qu'on vous attend.

-Qui ?

-Je ne sais pas, votre ami Sirius m'a dit qu'il fallait que vous alliez le rejoindre une fois la nuit tombée.

-Il n'a pas dit pourquoi ?

-Si, il a dit que quelqu'un voulait vous parler.

A ce moment, la vision de l'homme encapuchonné lui revint en mémoire.

-Bon, dans ce cas il faut que j'y aille.

-Oui…allez-y.

Ils s'approchèrent tous les deux de la porte.

-Et bien, merci et à bientôt j'espère.

-Oui…

Il sortit puis se ravisa :

-Comment vous appelez-vous ?

-Lily.

-Je vous aime Lily.

Et sur-ce, il posa ses lèvres contre celles de la jeune fille avant de s'enfuir rapidement dans la nuit noire.

Merci beaucoup à:

Virg05

Faby.fan

Zofia

Steph

Lennesjk

Jamesie-Cass

Phany

Gody

Désolée de pas prendre le temps de répondre aux reviews parce que en plus elles m'ont fait très plaisir mais j'ai vraiment pas beaucoup de temps pour poster se ce chapitre!