Titre : Merci pour tout professeur.
Disclaimer : les personnages et l'Univers d'Harry Potter appartiennent comme tout le monde le sait à la meurtrière de Sirius, j'ai nommé J.K. Rowing ! je lui emprunte et je lui rends après promis !
Note : Voilà une fic qui m'ait passé par la tête en plein pendant mes révisions de concours ! Que voulez vous c'est quand le temps nous manque que l'inspiration décide de venir à nous ! Faudra que je lui en touche deux mots !
En tout cas il s'agit d'une fic qui me tient à cœur car j'y met en scène (dans le chapitre 2) un personnage que je n'ai encore jamais manipulé !
En espérant que t'es contente ma ptite Xyra ! qu'est ce que je ne ferais pas pour toi ! hein ?
Chapitre 1 :
Une fois de plus Harry ne trouvait pas le sommeil. Il se leva, s'assit sur le rebord de la fenêtre et observa le parc de Poudlard. Tout était si calme. Le lac reflétait une lune parfaitement ronde. Lupin allait avoir une nuit agitée. Un léger vent faisait trembler les arbres de la forêt interdite. De la lumière filtrait à travers les fenêtres de la cabane du demi-géant à la lisière de la forêt et une fumée blanche s'élevait de la cheminée.
Harry suivait des yeux cette fumée qui fuyait vers le ciel, libre et légère. Que n'aurait-il donné pour être comme elle ? Il aurait tant voulu s'échapper de cette vie qui était la sienne. Cette vie qui l'obligeait à porter un si lourd poids sur ces frêles épaules. Il avait l'impression qu'il allait s'effondrer à chaque pas.
Dès qu'il repensait à la prophétie son estomac se contractait, les battements de son cœur s'accéléraient, il avait peur tout simplement. Oh oui horriblement peur d'échouer, de décevoir tous ceux qui croyaient en lui, de laisser le monde aux mains d'un être sans pitié et de provoquer la fin du monde sorcier. Il en avait perdu le sommeil. Dès qu'il fermait les yeux il voyait deux fentes rouge sang qui le dévisageaient, deux pupilles remplies de haine.
Il en était arrivé à un point où il avait peur de la nuit, peur d'être prisonnier, d'être étouffé par les ténèbres « Et si le jour ne se levait plus. Si la nuit durait éternellement ». Des pensées incohérentes s'insinuaient dans son esprit, il divaguait. Il se sentait si petit la nuit, et si seul. Oh Merlin tout le monde le croyait si fort ! Alors qu'il n'était encore qu'un adolescent. Et s'il n'était pas le héros dont parlait la prophétie, s'il s'agissait de Neville ou de n'importe qui d'autre…
Il décida de sortir faire un tour. Il ne supportait plus de ressasser des pensées qui ne menaient à rien et qui ne faisaient que le faire douter un peu plus chaque nuit.
Il s'habilla, enfila une cape et rétrécit son éclair de feu qu'il glissa dans sa poche. Rien de mieux pour s'évader et tout oublier qu'une partie de chat avec son vif d'or. Il saisit dans sa valise une petite boite qui contenait le vif que Ron et Hermione lui avaient offert pour son seizième anniversaire. Puis il quitta silencieusement son dortoir pour se glisser dans sa Salle Commune et c'est une Grosse Dame toute ensommeillée qui lui donna accès aux couloirs de l'école.
Il n'avait pas pris sa cape d'invisibilité, Dumbledore l'avait autorisé à se promener dans Poudlard lorsqu'il lui avait refusé l'utilisation quotidienne de potion de sommeil sans rêve. Cette potion si elle était prise trop souvent, avait-il dit, devenait non seulement inefficace mais surtout entraînait une dépendance de l'organisme.
Harry poussa la porte de château et sortit sur le perron où il rendit sa taille originale à son balai. Il l'enfourcha et vola en direction du terrain de quidditch. La lumière de chez Hagrid était maintenant éteinte. Il était une fois de plus seul dans la nuit mais cette fois il n'avait plus peur. Voler lui apportait toujours la paix. Le vent froid qui lui cinglait le visage l'empêchait de penser à quoi que ce soit. Il se sentait libre.
Arrivé sur le terrain, il déposa la petite boite sur les gradins et s'échauffa. Il fit plusieurs fois le tour du terrain, prit de l'altitude, descendit en piqué, fit quelques vrilles et autres figures de son crut puis il alla retirer la petite balle dorée de sa boite, lui laissa un peu d'avance et se lança à sa recherche. Il prit de l'altitude et examina le terrain qui n'était éclairé que par la lune et les étoiles disséminées à travers le ciel. Il aperçut un éclat doré en contre bas, plongea et n'eut aucun mal à l'attraper.
Il recommença ainsi quatre fois lorsqu'il se sentit assez fatigué pour s'arrêter et retourner au château.
Il franchit la Grande Porte et allait se diriger vers sa Salle Commune lorsqu'il changea d'avis. Il n'avait aucune envie de se retrouver seul dans son dortoir sachant qu'il ne trouverait pas le sommeil.
Il errait depuis une demi-heure déjà lorsque ses pas le conduisirent au pied de la plus haute tour de Poudlard. Il en gravit les nombreuses marches et arriva au sommet. De là il pouvait voir tous les alentours du collège. C'était sans aucun doute le plus haut point de vue qu'offrait le château.
Sur sa droite se dressait la forêt interdite plus sombre que jamais, devant lui il distinguait le village de Près-au-Lard où les lampadaires ressemblaient à de petites lucioles et sur sa gauche se trouvaient les hautes grilles de Poudlard.
Il s'assit sur l'un des créneaux, s'adossa à un merlon et se contenta d'observer la nature. Il rabattit les bords de sa cape et replia ses genoux contre son torse pour moins ressentir les effets du vent. Il murmura un sort de réchauffement tout en contemplant la lune. Puis il posa son regard sur l'étoile la plus brillante de la constellation de Canis Major : Sirius.
Si seulement il était encore là ! Il aurait pu se confier, lui avouer toutes ses peurs et se soulager. Mais il n'était plus et Harry devait tout garder pour lui. Il ne pouvait pas se confier à ses deux meilleurs amis de peur de leur transmettre ses doutes. De plus il ne voulait alarmer personne. Il ne pouvait se résoudre à aller voir une de ces personnes qui croyait tant en lui et à avouer qu'il voulait se défiler, laisser la place à un autre, qu'il ne voulait pas être un héros. Il déclencherait une crise de panique sans précédant ! Non, non, il devait tout garder pour lui, il n'avait pas d'autre choix.
Il était perdu dans ces sombres pensées quand des bruits de pas se firent entendre dans l'escalier qui menait à la tour..
voilà c'est tout pour aujourd'hui ! en espérant que ça vous ai plu !
bye à toutes et à tous !
Violette
