Chapitre 8 :
Une fois qu'ils eurent quittés Hogwarts, le trio apparut à un endroit un peu plus proche d'où le signal venait. De là, ils commencèrent leur recherche, d'abord, dans le ciel, et puis, en courant à travers la dense forêt puisqu'il était impossible de voir quelque chose à travers tant d'arbres. Ils voulaient tellement trouver leurs cibles qu'ils s'apprêtaient à insulter Myrthle lorsqu'elle apparut devant eux. Dragon s'arrêta soudainement, provoquant pratiquement une collision entre lui et Phoenix et Gryffin.
« Myrthle ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Je pensais que tu gardais un œil sur Riddle. »
Le fantôme regarda frénétiquement autour d'elle. « C'est un piège, Harry ! Alors que vous chercher le professeur Snape et son amie, le Seigneur des Ténèbres se dirige vers Hogwarts. Il a d'une certaine façon su que tu avais découvert pour Snape, et que tu étais parti pour le sauver. »
Dragon jura et se tourna vers ses deux amis, qui se regardaient avec inquiétude. « Que devons nous faire ? Nous ne pouvons pas laisser Snape et cette Tonks seuls. »
Phoenix le regarda avec sérieux. « Ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus, Dragon. Ce que nous devons faire, c'est essayer de découvrir comment Riddle en apprend autant à propos du château. Il doit être vraiment sûr de notre départ, et cela ne lui a pas pris longtemps pour le découvrir. »
Griffin acquiesça. « Il semblerai qu'il y est un espion, un Gryffindor en plus. »
Harry dut admettre qu'ils avaient probablement raison, le Seigneur des Ténèbres ne laissait pas beaucoup d'autres options. « Cela ne devrait pas vraiment nous surprendre, tu sais, cela ne l'aiderai pas vraiment d'avoir un espion chez les Slytherin, n'est-ce pas ? Ce n'est pas comme si quelqu'un leur faisait confiance à cause de tous ses préjudices. »
Hermione soupira. « Oui, oui, mais maintenant, nous dérivons. Personne ne peut dire que le Seigneur des Ténèbres n'est pas intelligent, dès le moment où nous ne sommes pas mêlés à cela. » Elle se tourna vers Dragon à temps pour voir un sourire apparaître sur son visage. « De toutes façons, avant de faire quelque chose contre le Seigneur des Ténèbres, nous devons découvrir qui est l'espion et le rendre inoffensif avant qu'il ne fasse plus de dommages. »
Avant que l'un des garçons n'ait pu répondre, la voix de Myrthle brisa le silence. « C'est facile. Ce serpent de Riddle riait du fait que personne ne suspecterait que Creevey ferait n'importe quoi en même temps qu'il prendrait ces photos. »
Dragon en fut bouche bée. « Colin ? Pourquoi aiderait-il les Death-Eaters ? »
Le fantôme haussa des épaules. « Je ne suis pas sûr, Peeves parlait de quelque chose à propos de sa sœur qui n'était pas capable de se défendre contre des muggles, mais c'est tout ce que je vois. »
Phoenix secoua sa tête. « En sachant combien Colin peut être passionné à propos de certaines choses, cela peut être plus que suffisant. Nous devons découvrir plus tard ce qu'il s'est exactement passé, mais, pour le moment, nous devons planifier ce que nous allons faire, nous devons nous assurer que Voldemort ne réussisse pas, et que notre cauchemar ne devienne pas réalité. »
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Quelques heures plus tard, tous les habitants de Hogwarts étaient en train de prendre leur petit déjeuner dans la grande Salle. La table des Gryffindor était étrangement silencieuse, tous avaient remarqué l'absence du trio, et le reste de la Salle essayait de deviner où ils pouvaient être partis. Les Gryffindor avaient tous une sensation, la sensation que quelque chose se passait. À la table des professeurs, Dumbledore avait mis au courant James, Lily, Sirius et Remus de ce qui était arrivé la nuit précédente. Dire qu'ils étaient en colère face au fait de ne pas avoir été prévenu était un euphémisme. Mais, comme Dumbledore le leur avait dit, il ne pouvait rien faire puisque personne ne savait où étaient partis les enfants.
Beaucoup étaient dans leurs pensées ou suivaient des conversations, ainsi, personne ne remarqua que la salle commençait lentement à se remplir de serpents, qui glissaient silencieusement, tout en collectant les baguettes des poches, des sacs, ou des autres endroits où des enfants étaient susceptibles de les conserver. Personne ne les remarqua bouger jusqu'à ce que, soudainement, une Ravenclaw se baissa pour prendre un des livres de son sac pour continuer sa discussions sur des enchantements, et vit alors le petit reptile glisser hors de son sac, sa queue entourant ferment sa baguette.
« Ma baguette ! »
À son cri, la plupart essayèrent de prendre la leur par pur réflexe, découvrant alors que beaucoup avaient disparu. Les professeurs se levèrent aux cris de colère et de détresse parcourant la salle, mais, avant qu'ils ne puissent faire quelque chose, un groupe formé de sixième et de septième années Slytherin se leva de leurs sièges, et pointèrent leurs baguettes vers leurs professeurs, criant alors le sortilège de désarmement.
Alors que leur pouvoir combiné n'était en aucun cas proche de celui de Dumbledore, ils réussirent à désarmer la plupart des professeurs. Puis, comme s'ils avaient attendus ce moment-là, les portes s'ouvrirent à grand fracas et un grand groupe d'hommes habillés de noir entrèrent dans la salle, prenant rapidement position autour de la pièce, leurs baguettes pointées vers les enfants.
Les enfants, qui avaient hurlé lorsque les Death-Eaters étaient entrés dans la pièce, devinrent silencieux lorsqu'une silhouette menaçante entra dans la grande pièce. Lucius Malfoy et Peter Pettigrew se tenaient de chaque côté, et ainsi, le Seigneur des Ténèbres présentait une image terrifiante. Dumbledore serra un peu plus sa baguette, mais Voldemort ne fit que lui sourire.
« Essayes, vieil homme, et la plupart de ces enfants mourront au même instant. Mes loyaux sujets ont reçu l'ordre de jeter le sortilège de la mort dès que l'un de vous essayera de me tuer. Alors, pourquoi ne poses-tu pas cela ? Nous ne voudrions pas faire du mal à vos précieux bébés, n'est-ce pas ? »
Avec reluctance, Dumbledore baissa sa baguette, et la jeta sur le sol devant lui, faisant un signe à Sirius, James, Minerva et Filius de faire de même, puisqu'ils étaient les seuls à avoir encore leur baguette.
« Maintenant, laissez les enfants partir. »
Voldemort sembla amusé par ses mots. « Je ne penses pas que tu sois en position de faire des requêtes, vieil homme, et, de toute façon, je ne suis pas suffisamment stupide pour faire cela, après tout, ils sont l'assurance pour que vous ne fassiez rien, et pour que Potter, lorsqu'il reviendra ici, ne fasse rien contre moi. » Avec un mouvement de baguette, il fit disparaître la table des professeurs, et força les professeurs à aller à la table des étudiants. Une fois qu'ils furent assis, il métamorphosa le siège de Dumbledore en un trône et y prit place, regardant la pièce avec un sourire satisfaisant.
Son attention se déplaça à nouveau sur le vieux Directeur, qui était assis en face de la table des Ravenclaw.
« Tout semble être prêt, maintenant, nous n'avons plus qu'à attendre que Potter et ses petits amis trouvent le traître et la femme, puis qu'ils reviennent ici. Je suis sûr qu'ils seront surpris lorsqu'ils découvriront cela. » Son regard se déplaça vers la table des Gryffindor. « Pour l'instant, je crois qu'il est temps que mes enfants les plus loyaux me rejoignent. »
Après cela, un par un, des Slytherin, quelques Ravenclaw et des Hufflepuff furent appelé vers le Seigneur des Ténèbres, et, après avoir juré leur loyauté totale envers lui, ils furent marqué comme tous ses autres serviteurs. Lorsque les derniers Ravenclaw prirent leur place à côté du groupe de Death-Eaters à côté de la porte, Voldemort se tourna vers la dernière table.
« Et dernièrement, les fiers Gryffindor, loyaux jusqu'à la fin, symbole de lumière, mais, même ici, mes petits serpents les atteignent, me donnant ainsi mon serviteur le plus utile. » Après une interruption, afin que cela marque les esprits de chacun, il éleva à nouveau sa voix, appelant le dernier de ses serviteurs. « Creevey ! »
Le Gryffindor se leva fièrement, alors que son entourage ne montrait que des regards incrédules. Ignorant le cri horrifié de son frère, il se dirigea vers son futur maître et s'agenouilla devant lui.
« Ton sang n'est peut-être pas aussi pur que celui des autres, mais ta loyauté a été prouvée sans aucun doute. Sans tes indices, nous ne serions pas ici en ce moment, donc, j'ai décidé de te marquer comme l'un des miens. Est-ce que tu jures de me servir et de me protéger jusqu'à ta mort ? »
La voix du garçon ne trembla pas alors qu'il parlait. « Je le jure, Maître. »
Avec un petit sourire, Voldemort tendit sa main et Colin y mit son bras. Au moment même où le Seigneur des Ténèbres commença à chanter le chant de la marque, le bras dans sa main bougea d'un coup. Voldemort perdit sa voix, alors qu'il fut soudainement poussé vers le garçon, en un mouvement qui usa la force de l'adolescent. Avant que quelqu'un n'ait pu faire quoi quez se soit, l'autre main de Colin se plaça sur le dos de l'homme, et sans arrière-pensée, il le poignarda avec la dague qui était apparue dans sa main.
