Chap 4
A 19h45 les trois amis se rendirent au bureau du professeur Rogue. Hermione frappa et entra dans la tanière du maître des cachots.
Hermione referma la porte derrière elle. Le professeur Rogue était en train de corriger une pile de copies. Il ne leva pas la tête vers elle.
« Au fond de la pièce, à droite, il y'a ma réserve, vous allez le nettoyer. Oh bien sûr, avant, vous allez me remettre votre baguette magique. »
Tien une nouveauté, pensa Hermione, c'est plus les chaudrons maintenant. Quoi que chaudrons ou réserve je m'en moque royalement.
Elle se dirigea vers une grande porte en bois qu'elle supposa être la réserve. Elle poussa la porte et se retrouva dans une pièce qui ressemblait à un véritable capharnaüm. Finalement il aurait mieux valu les chaudrons.
« Bon aller au travail. Plus vite je commence plus vite je fini, » s'encouragea Hermione.
Au bout d'une heure, elle commença à avoir chaud, comme elle avait mis un débardeur en dessous de son uniforme et qu'elle se doutait que le professeur ne viendrait pas avant longtemps, elle enleva sa chemise, laissant ses bras nus. Et elle se remit à l'ouvrage. Après avoir enfin réussi à enlever la couche de poussière qui recouvrait tous les objets de la réserve, elle s'attaque au rangement de bocaux pleins de mixtures non identifiables. Hermione ne voyait pas le temps passait.
Rogue voyant qu'elle ne revenait pas, décida d'aller lui dire de s'en aller et de revenir le lendemain. Il fut surpris de trouver la salle entièrement rangée, jamais il n'aurait pensé que quelqu'un fut capable de mettre cette pièce en ordre en une seule soirée. Encore une fois cette petite Gryffondor avait réussi à le surprendre. Elle y arrivait toujours à le surprendre même s'il faisait tout pour que cela n'arrive plus.
Hermione s'était endormie sur le sol froid. L'homme se demanda s'il n'y était pas allé un peu fort avec elle. Il s'approcha d'elle pour la réveiller mais son regard se posa sur ses bras au niveau des marques. Marques qui maintenant avaient virées au bleu. Sans faire de bruit, il s'agenouilla et examina les marques, se rendant compte qu'il s'agissait en fait de traces de doigts. Il fallait qu'il sache qui lui avait fait ça. C'était inadmissible ! Il était peut être froid et distant mais au fond il avait quand même un cœur, et contre toutes attentes, les hématomes sur les bras de la jeune fille le troublaient. Il la secoua doucement pour la faire sortir de son sommeil. Quand Hermione remarqua où, avec qui, et dans quelle tenue elle se trouvait, elle se leva brusquement manquant de peu de faire tomber son professeur. Elle voulu tendre une main vers sa chemise mais Rogue l'en empêcha en posant sa main sur son avant-bras.
« Qui vous a fait
cela ?
-Personne. »
Maintenant Hermione comprenait la réaction de Pansy l'année dernière. C'était injuste ! Pourquoi était-ce plus dur pour les victimes que pour les coupables ? Elle ne voulait même pas en parler, pourtant elle savait que ça l'aiderai. Mais c'était trop dur, la blessure était encore trop récente.
«
Miss Granger, je sais que vous êtes assez intelligente pour
savoir que cette personne doit payer. Peut importe qui c'est. Alors
soit vous répondez à ma question soit vous y répondrez
quand votre directrice de maison vous le demandera.
-Non ! Elle ne
me croirait pas , d'ailleurs personne ne me croirait.
-Moi je suis
prés à vous croire mais pour cela il faut que vous me
parliez.
-C'est une très longue histoire et il est très
tard…
-Je vois. Dans ce cas je vous dis à demain même
heure. »
Hermione hocha la tête en signe d'acceptation. Elle salua son professeur et quitta son bureau.
Dehors, Drago et Pansy s'étaient endormis l'un contre l'autre, ses bras à lui entoura sa taille à elle. Hermione les enleva aux bras de Morphée et leur raconta sa soirée.
« Demain soir je lui dis la vérité
? demanda Hermione à Drago, après qu'ils aient laissé
Pansy devant la salle commune des Serpantard
-Il vaut mieux, de
toute façon si tu mens il le saura. Et puis parle lui aussi de
Pansy. Avec un peu de chance Ron Weasley ne sera bientôt plus
qu'un souvenir.»
Ils se séparèrent chacun le cœur un peu plus léger face à l'espoir qui se présentait.
Arrivé devant sa chambre, Hermione se rendit compte qu'elle n'avait pas choisit son mot de passe personnel pour sa chambre. Elle choisit credendo vides(1), après tout un mot de passe en latin n'en est que plus dur à trouver. Et elle préférait être sûre que personne ne la surprenne pendant son sommeil.
SALLE COMMUNE DES GRYFFONDORS, (pendant la retenue d'Hermione)
Un garçon au cheveux bruns et aux yeux vert réfléchissait. Sa meilleure amie l'avait évité et ne lui avait pas adressé la parole une seule fois depuis qu'ils avaient quitté le Poudlard Express. Est-ce qu'il avait fait quelque chose qui l'avait vexée. Il trouvait certaine choses incompréhensibles : Ron qui semblait se moquer royalement de l'attitude d'Hermione et cette dernière qui se mettait avec Parkinson et en plus elle ratait sa potion. Mais que ce passait-il donc en ce moment ? Ses deux meilleurs amis semblaient avoir complètement perdu la tête. S'en était trop, il voulait des explications, et il les aurait, même si pour cela il devait remuer ciel et terre et interroger tout Poudlard. Il alla se coucher bien décidé à en découdre avec ce mystère.
(1):
peut être pourras tu voir si tu y crois. J'adore cette phrase
il fallait que trop que je la case
quelque part lol
RAR
Kyana LD : Tu crois quand même pas que je vais te le dire ! Non mais oh ! Mon histoire repose ne partie la dessus ! Mais tu le saura bientôt, promis ! Bisous.
Ti-Ni.Nani : Tu le saura mais pas tout de suite ! Bisous.
Sweety : Tu connais peut être la fin mais certaines choses vont changer dans cette version. Je trouve qu'il n'y avait pas assez de rebondissements dans la première version. Alors va falloir relire cette version lol. ! Bisous.
Hermione Malefoy : Mais pourquoi tout le monde veux savoir ce que cache Malefoy ? La patience est une grande vertu lol. Bisous.
Natalia : Voilà la suite.
Lupini-filiae : Le secret ? Et bien la réponse n'est pas encore pour cette fois. Bisous.
Shizumi :Merci, voilà la suite.
Diabolik : Et bien elle est maintenant la suite.
