L'Excilor
Tout est né de l'œuvre de JKR (esprit génial, mais j'aimerai bien qu'elle me donne quelques perso ; pourquoi pas Remus ? nan j'arrête je rêve les yeux ouverts)
Ce chapitre est dédié à Owlie Wood … (ne t'inquiète pas Ann. O'Nyme, le prochain, promis-juré-craché il est pour toi, tu as bien fait d'insister - mais trouver des trucs moches sur tonton Dumbie, c'est pas hype facile, mais j'y suis presque arrivée...).
Réponse aux reviews :
Adriatik : Ben... en fait si tu veux bien, j'ai envie de me le garder. Mais c'est vrai qu'il est pas tout à fait humain (j'ai un peu trop lu les fics de Lychee moi...) Sinon, c'est aussi un peu pour Ron que je fais ça aux Canons. Pauvres Weasley...merci pour ta review
Owlie Wood : Bon, je crois savoir que l'article sur le quidditch t'a plu, et que tu attends avec impatience l'article l'article sur Olivier Wood. J'espère que notre petite c² aura un peu de succès. Merci pour ta review ( ha les joies de la collectivité : je te comprends, avec ta bibliothéquére en cousine de Mrs Pince)( Moi c'est ma prof de français qui est la jumelle d'Ombrage).
Ann O'Nyme : Yes, mrs. Le chateau de Hurle. (superbe bouquin d'ailleurs que j'encourage à lire). Je trouvais que Calcifer était un nom qui allait bien à mon personnage, car d'une certaine manière, le vrai Calcifer a quelques ressemblances avec le mien. Insiste, insiste !Le prochain article est pour toi ! Merci
merci aussi à Cosmo : oui, il y avait un petit hommage à Bernard Weber. Et si il y a un ton polémique, c'est justement l'essence même de l'Excilor...
(oh! 17 reviews pour mes 17 ans ... ¤ happy in my heart ¤ )
Encore une dernière annonce : il y aura dans la semaine une mise à jour de « Au Pays des Vivants » (une histoire qui devrait te plaire chère Ann. O'Nyme)
Silence, on massacre
L'Histoire avec un grand H est belle et forte. On n'aurait envie de ne connaître que celle-ci. Pourtant, il existe toujours une version officieuse, bis voir ter. L'histoiressssss, celle avec beaucoup de petits « s » à la fin fait donc partie des contes & légendes. Bien sûr, au fur et à mesure que le temps passe, les gens l'enjolivent, la modifient, l'agrémentent … mais la magie que procure cette histoire-là est toujours la même, demeure inchangée.
Elle repose toujours sur une base qui pourrait s'appeler « vérité ». Quant l'édifice se construit, on a tendance à toujours oublier les fondations, pourtant si chères et si précieuses, toujours la partie élémentaire et originelle de toute construction. Il faut malheureusement souvent attendre que l'édifice s'écroule, entraînant dans sa chute désolation et chaos, pour redécouvrir la vérité. Mais parfois quelqu'un d'assez sensé pense redonner son éclat d'antan à la légende et à l'histoire. Je ne prétends pas être ce « quelqu'un ». Simplement je pense pouvoir apporter ma contribution à l'entreprise de la vérité. Si chacun apporte une pierre, qu'il aura façonnée, bichonnée, taillée, polie ou je-ne-sais-quoi encore, c'est vers le chemin de la réussite que nous nous orientons.
Ainsi, laissez-moi vous conter une petite histoire que me racontait ma Grandma auprès du feu. Beaucoup n'y verront qu'une fable ; pourtant je ne pourrais pas vous la raconter si je ne la croyais pas. Le massacre du 18 août, que l'on appelle désormais « Enola Gay Hilaïra » depuis la parution de l'Excilor, en honneur et en hommage de cette petite fille moldue tuée par la folie des hommes, m'a poussée à sortir de ma réserve habituelle.
Nous avons quasiment tous oublié d'où venaient les Astrales, ces Brigades de la Mort. Je les crains mille fois plus que les Mangemorts ; et mon jugement est pourtant objectif. Mais revenons-en à nos moutons. Je commencerais donc par le commencement, soit le récit de ma Grandma…
« Il y fort bien longtemps, dans les bas quartiers de Londres, vivaient des gens de petites fortunes, des malfrats, les orphelins, les filles de joie, les pasteurs n'ayant plus l'aval hiérarchique … Bref, ils avaient tous deux choses en commun. La première, fut-elle évidente, était une vie misérable que nul bon chrétien, cédant à la charité et à l'amour de son prochain, ne s'aventurait en ces lieux, préférant ô combien passer son chemin et le rallonger. La deuxième n'était pas si bizarre que cela…
Il existait entre tous ces gens, une réelle entr'aide. Dans ce monde si rude, on avait deux choix. Soit on se tapait dessus, créant ainsi des querelles interminables (ce qui était le cas le plus fréquent, toujours de mise aujourd'hui si j'en crois mon expérience) ; soit on se serait les coudes on devenait des « frères de rue ». Si chacun arrivait à survivre à cette vie misérable, c'était grâce à l'espoir, à l'amitié, à l'amour, aux 400 coups faits ensemble quand on n'était encore que des gamins, tout juste des chenapans chapardant pommes & patates sur les étalages … En vérité, toutes ces petites choses qui font qu'un jour, on se lèvera comme un seul homme contre l'ennemi, non pas parce que l'on sera identique (çà, jamais !) mais parce que l'alchimie entre tous les hommes, femmes et enfants sera totale, que la symbiose sera totale.
Mais hélas ! Comme vous vous en doutez, rien de ce qui n'est beau un jour ne perdure face aux temps sans rencontrer opposants et ennemis. Certains riches notables londoniens portèrent leurs regards sur ces bas quartiers si longtemps ignorés de tous, pour déverser leurs flots de cupidité et de soif d'argent, en autre. Quand il n'y a plus d'argent, c'est qu'il y en a encore ! Telle était leur devise.
Mais personne ne voulu donner aux notables plus un sou. Peut-être parce qu'ils n'avaient plus d'argent. Mais surtout parce que c'était faire atteinte à leurs valeurs. Jamais ils n'auraient permis cela !
C'est alors que furent créées les Brigades Autonomes Londoniennes des Forces Astrales, aujourd'hui réduit au nom de Brigades Astrales.
« Astrales ». On pourrait trouver ce nom poétique, voir romantique, comme certains le voient pour les Aurors. Mais rien n'est comparable, entre Aurors et Astrales. RIEN !
Un jour, je suis tombée sur le « carnet de bord » de ton arrière-grand-père. Mon père avait toujours été pour moi le plus grand de tous les héros. Depuis ce jour, je le considère comme le pire des rats. Les Astrales avaient à respecter un mode de conduite stricte, militaire. Totalitaire. Les Astrales ne se plaisaient que dans un temps, celui du chaos, qui leur permet de laisser libre-cour à leurs pulsions et fantasmes meurtriers. J'ai été sidérée quand j'ai lu les commandements auxquels mon père avait le serment de toujours les servir. En voici quelques uns, non pas les plus marquants, ô non, simplement les moins dures …
¤ L'Astrale ne doit pas croire à la paix perpétuelle.
¤ On sert toujours la Brigade, même en montant la garde autour d'un bidon d'Hydromel.
¤ Les jours de punitions aux Cachots sont toujours mérités.
¤ La Discipline est le soleil des Brigades Astrales.
¤ Le Lutigo a toujours raison.
¤ Une chose doit être au-dessus de tout, la vie du Latigo.
¤ Un camarade doit être pour toi un frère car il vit avec toi, car il pense comme toi. »
Mon père suivait ces principes !
Mais une particularité des Astrales est de ne jamais se conformer à loi. Il est interdit de créer de nouveaux sortilèges ? Pas nous ! L'exemple le plus frappant est celui du désormais tristement célèbre Grausamkeit.
Ce nom me fait trembler. Si vous saviez véritablement ce pourquoi il a été créé, jamais plus vous ne pourriez vous regarder dans une glace. Mais je peux vous en expliquer le principe de fonctionnement : on utilise leGrausamkeit seulement s'il y a une grande foule, car il puise son énergie au plus profond de nous-même. Il se sert de nos peurs, de nos haines, de nos pulsions, de nos fantasmes, de nos désirs, de nos passions … bref, tout ce qui pourrait nous amener à faire du mal à autrui. Nos secrets cachés, enfouis au plus profond de nous même servent ainsi à notre propre destruction. D'ailleurs, les Astrales se sont inspirés des Détraqueurs, avec lesquels ils ont une alliance privilégiée, ô combien plus forte, plus grande, plus durable, que toute autre espèce vivant sur cette planète.
La vie est ainsi, que voulez-vous. Mais si jamais vous vous retrouvez dans la situation ô combien inextricable et impossible, d'être partagé à choisir entre Astrales et Voldemort, n'hésitez plus. On ne vous jettera pas la pierre parce que vous serez devenu Mangemorts, car on ne peut pas demander à chacun de se faire Hara-kiri dans une telle situation. Je prie pour que cela ne se produise jamais. Jamais. Croyez-en mon expérience. Mais sachez et retenez ceci : le Mal n'est pas toujours là où on l'attendait …
J'ai été si contente quand j'ai appris que mon petit-fils était devenu Auror. D'une certaine manière, Frank vengeait et lavait notre famille de l'affront que nous avions connu à cause de mon père. Je laisse maintenant la parole à mon arrière petit-fils, Neville. Je m'appelle Edmée Londubat. »
Voici le récit de ma Grandma. Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai entendu. Mais je conclurai par cette phrase désormais célèbre, à propos du mal « Vigilance constante ! »
Neville Longbottom
J'espère que ce chapitre vous aura plus. Dites le moi. Merci. Pour la prochaine mise à jour, guettez la venue de Euxin (mon hiboux perso) qui viendra se poser sur le rebords de votre fenetre...
