Devant le nombre de reviews encourageant à continuer (non il n'y aura pas de suite) je vous ai écrit un truc un peu dans le même style ce qui fait que cette fic est devenue un recueil d'OS… Bref je me spécialise dans le conte de fée… Ca a eu l'air de vous plaire… donc en voici un deuxième…
RAR de l'OS les deux princes :
Nardy : merci j'ai fait ce que mes doigts me disaient de faire…
Onarluca : merci…
Gaëlle gryffondor : Et non pas de suite mais une autre adaptation…
Mifibou : et bien si tu es fleur bleu tu vas aimer ceci je pense… euh non j'espère… Sinon merci de ta review.
Zed Oras : et bien j'espère que tu as fait de beau rêves avec plein de jolis cœurs roses partout… Bien pour celui-ci j'espère que ça te plaira…
Andadrielle : Non je ne me mettrai pas à écrire de contes de fées j'ai pas le courage… Je préfère les réécrire à la Drarry…Dans celui-ci y'a un gros clin d'œil au Disney…J'espère que tu les as regardé…Bien bonne lecture… Une dernière chose… moi aussi j'tm fort parce que sans ma revieweuse attitrée je n'irais pas loin…
Corail Zaarea : Je te présente un OS tout aussi choupinnette… il est tout mimi tout plein… Et pour le fait de lire un bon chapitre quand on a pas trop le moral c'est vrai on a tout de suite la pèche après… La vie n'est pas un conte de fées c'est vrai et c'est pour y remédier que j'écris des fics comme celle-ci donc j'espère que celle-ci te plaira…
Julia Aris : Bien vu que ça t'a plu j'en ai écris un autre bon d'accord il est commencé depuis bien longtemps mais quand même…Sinon big merci…
Disclamer : toujours pareil pour JKR et d'après cendrillon de je ne sais plus qui…
Remarque: cette fiction est un Slash pour ceux que ça gène allez voir ailleurs!
READ & ENJOY
HARRY JAMES POTTER
Bip, bip bip bip… le réveil alla s'éclater contre un mur. Il émergeât des couvertures et mis ses lunettes. Il se dirigeât vers la salle de bain se lava et s'habilla prestement. Comme à son habitude, il ouvrit la fenêtre et descendit préparer le petit déjeuner. Il avala un café avant qu'ils ne descendent, au moins il serait réveillé et n'aurait pas à subir les foudres de sa pseudo famille.
Plus qu'une semaine et il serait libre…
Il regarda l'heure et fini de mettre la table. Ils descendirent l'escalier ou plutôt Harry eut l'impression qu'un troupeau d'éléphant descendait l'escalier. Son oncle entra dans la pièce et le toisa du regard. Harry lui servit son petit déjeuner puis servit sa tante et enfin son cousin Dudley. Alors qu'il allait prendre un toast son oncle le regarda.
« Tu en as déjà mangé un hier. » Harry le reposa. « Maintenant va faire les chambres. » Il regarda son oncle avec l'étrange envie de lui dire de le faire lui-même mais se retint, les souvenirs de sa dernière rébellion se faisant encore sentir. Il allait sortir de la pièce lorsque sa tante le retint.
« Ensuite tu feras la lessive puis tu iras faire le marché après tu feras les vitres et pour finir tu tondras la pelouse sans oublier de nous faire à manger. » Il ne pu contenir ses mots.
« Mais j'ai des devoirs à faire et si je ne les fais pas le professeur Rogue me collera jusque la fin de l'année »
« Raison de plus pour que tu ne les fasses pas. Je ne veux pas de magie sous mon toit. Estimes toi heureux que je supporte ton stupide volatile… » Harry regarda son oncle vert de rage. Il devait se contrôler. La dernière fois qu'il ne s'était pas contrôlé il avait tué quelqu'un. Bon d'accord tout le monde en était content, si seulement les Dursley savaient ce qu'il avait fait…
« Au fait Harry, tu feras mes maths je dois rejoindre mes amis tu sais ce que c'est… Ah non suis-je bête les tiens t'ont oubliés… » Harry sortit de la pièce sans dire un seul mot. Ils ne voulaient pas de magie chez eux et bien ils ne seront pas déçus du voyage.
Harry sortit sa baguette d'une de ses poches sans fonds et commença à nettoyer les chambres et la porcherie de Dudley à coups de sorts. Il passa dans sa chambre nettoyer la cage d'Hedwige. Une lettre était posée sur son bureau, il ouvrit.
'Monsieur Potter,
Nous vous convions au bal donné par Régulus Black à l'occasion des 16 ans de sa file Proserpine. Il se tiendra le 25 Août au manoir de la famille Kreouguilaouenan. Venez à partir de 21H.
Ps : tenue correcte exigée.'
Harry regarda la lettre méfiant. Une invitation pour ce soir…. Un autre petit mot était glissé dans l'enveloppe.
'Harry,
Comme tu le sais mon frère et moi, avons repris contact. Il m'a proposé de t'inviter au bal. Je passerai te chercher que tes moldus le veuillent ou non.
A bientôt
Sirius.'
Il finit rapidement de ranger l'étage, mis la machine à laver en route puis descendit voir son oncle.
« Oncle Vernon, je viens de recevoir un courrier…
-Je suis très content pour toi. Maintenant tu m'importunes.
-Non ce n'est pas cela je suis invité par un bal donné par Rég… » Pétunia entra dans le salon.
« Montre moi l'invitation. » Harry donna l'invitation à sa tante.
« Et bien tu n'iras pas à ce bal. Il en est hors de question. Dudley ira à ta place… Au moins lui il sait se tenir. » L'éléphanteau avachit sur le canapé fit entendre à tout le monde la grâce et la distinction qui régnait en lui en éructant fortement.
« Mais tante Pétunia c'est…
-Tu n'iras pas ! Maintenant finis tes corvées. Si il te reste du temps tu me massera les pieds. En attendant nous allons aller en ville chercher une tenue pour Dudlinou. Qu'est ce que tu attends tu n'as rien à faire ou quoi ! » Harry monta l'escalier et s'enferma dans sa chambre.
Il attrapa un parchemin de l'encre et une plume. Il écrivit une phrase et envoya le courrier à Sirius.
'Alerte rouge les moldus envoient l'hippopotame à ma place…'
Il descendit finir les corvées il était seul. Tout fut fait à coups de baguette. Il fit apparaître l'épicier qui lui délivra tous les produits qu'il avait besoin et le paya. Il rangeât tout et se rendit compte que d'avoir payé en gallions faisait qu'il n'avait utilisé les livres (sterling) laissés par les Dursley. Mais on lui demanderait de la monnaie. Sa seule solution Hermione. Il monta dans sa chambre et attrapa le bocal de poudre de cheminette remerciant Albus Dumbledore de ce cadeau qui lui semblait si ridicule sur le coup. Il alluma un feu et jeta une poignée. Il se retrouva la tête dans le salon d'Hermione.
« Bonjour monsieur Granger, excusez moi de vous déranger est ce qu'Hermione est là c'est urgent.
-Je vais te la chercher Harry.
-Merci » Hermione pénétra dans la pièce totalement paniquée elle bloqua magiquement l'entrée.
« Qu'est ce qui se passe ? C'est Voldemort ?
-Non calme toi je l'ai tué. C'est les Dursley… Voila j'ai fait les courses comme le font les sorciers le problème c'est que je n'ai pas de monnaie en livre sterling pour l'argent qu'ils m'avaient donné.
-Il te faut combien ?
-Je ne sais pas 1£ 33… C'est ce qu'on m'a rendu avant-hier.
-Je vais te chercher cela.
-Je te rembourserais à Poudlard.
-Tiens.
-Merci. Je dois y aller à très vite…
-Salut » Harry éteignit le feu lançât un dernier sort pour tondre la pelouse et un autre pour préparer le repas. Il lui restait deux heures pour faire les devoirs de son professeur préféré Severus Rogue.
Il attrapa ses affaires de potions et commençât les 12 parchemins sur l'utilisation courante des herbes de Provence en médicomagie. Alors qu'il entamait le huitième il se rendit compte que Sirius viendrait le chercher mais qu'il n'avait strictement rien à se mettre. Il se leva de son bureau et alla dans la salle d'eau il se regarda longuement dans le miroir s'il voulait ressembler à quelque chose il fallait que Sirius vienne tôt et même très tôt…
Il descendit en courant lorsqu'il entendit la voiture des Dursley dans l'allée du garage. Il attrapa un chiffon et commença à nettoyer les vitres. La porte s'ouvrit sur Dudley suivit par Pétunia et enfin Vernon. Harry commençait à se dire que la famille Ours était de retour lorsqu'il eut une idée. Une idée digne des Serpentards…
« Tante Pétunia.
-Oui que se passe t'il ?
-Je me suis renseigné sur le trajet que vous devrez prendre pour vous rendre au manoir pour le bal.
-C'est très bien. Mais tu ne viendras pas pour autant avec nous.
-Je ne veux pas empêcher Dudley de s'amuser de toute manière. Et vous seriez obligé de me surveiller. » Harry se congratula de ses propres mots.
« Et ?
-Voila d'après mes calculs Il faut plus de trois heures pour s'y rendre. Ce n'est pas très loin de chez tante Marge.
-La soirée commençant à 21H nous partirons vers 17H30… Tu n'as pas intérêt à inviter un de tes amis anormaux pendant que nous serons absent.
-Je dois finir mes corvées avant toute chose, oncle Vernon.
-Attention jeune mal autrui je te surveille… » Le roi des éléphant alla rejoindre son fils devant une de ses séries que seul les moldus peuvent regarder. Pendant que la tante Pétunia inspectait les travaux d'Harry.
« Harry, dis moi il dois rester de la monnaie des sous que nous t'avions donné pour faire le marché.
-Oui il restait 1£33. Tenez.
-J'espère que tu n'as rien n'oublié. » Harry remerciait Hermione de ce geste qui aurait pu lui coûter cher…
Les Dursley passèrent à table pendant qu'Harry continuait les corvées. Il monta dans sa chambre et appela un service de livraison sorcier lui permettant de manger un peu.
Après son repas il descendit arroser le jardin. Le reste de l'après midi passa extrêmement vite. Alors qu'il rentrait se rafraîchir un peu, sa tante descendait l'escalier. Elle portait une robe rose fluo qui la rendait horriblement moche…
« Harry nous allons y aller. Je te rappelle les consignes. Pas de magie. Tu ne regardes pas la télévision. Je t'interdis de t'amuser avec les affaires de Dudley. Si tu veux manger il y a du vieux pain. Et une dernière chose si quoique se soit d'anormal se passe ici on le saura ! » Sa tante ne le regarda même pas.
« Ne vous inquiétez pas je resterais dans ma chambre. » Harry fit un sourire bien vite effacé.
« Tu as des corvées à finir avant ! » Son oncle prononçait cela du haut de l'escalier. Il n'y répondit rien. Il les regarda sortir. Dudley les rejoint dehors accompagné d'un panier de provision. Ils enfermèrent Harry dans la maison et partirent.
§
Il montât dans sa chambre, se reposa une heure et alla prendre une douche. Lorsqu'il revint dans sa chambre encore dégoulinant d'eau, une serviette nouée à sa taille, Sirius apparu.
« Salut mec ! J'espère que tu as la pèche… Parce que la soirée promet d'être chaude…
-Bonjour à toi aussi Sirius. Les Dursley sont partis… Que va-t-il se passer pour eux ?
-Ne t'inquiète pas de cela… Que comptes tu mettre ? Bien sur, si tu y vas comme ça tu risque d'avoir un grand succès…
-Ben en fait, j'ai rien à me mettre. J'ai bien ma vieille robe de bal mais depuis la quatrième année j'ai un peu changé…
-Juste un peu… 20cm de plus, sans compter ta carrure de futur joueur international de Quiddich… Bref. Je n'y avais pas pensé… Et bien sur je ne connais aucun sort qui pourrait aider… Il nous faudrait une femme pour nous aider…
-Pas Molly Weasley. Je l'adore mais j'en ai marre de tout voir en vert sous prétexte que c'est la couleur de mes yeux…
-Je n'en voies qu'une… Je vais la chercher… Essaye de faire quelque chose à tes cheveux…
-Tu sais bien que rien n'y fait… Vas-y sinon je ne serais jamais prêt à l'heure… » Sirius disparu de la chambre et Harry, toujours en serviette, pu enfiler des dessous propres.
Quelques secondes plus tard ils apparurent sur le palier.
« Harry on peut entrer ?
-Oui.
SB –Après vous mademoiselle.
NT –Merci Sirius.
HP –Tonks ?
NT -Oui c'est moi. Bien je crois savoir que tu as besoin de mon aide… Comment voudrais tu être ce soir ?
HP –Ben tu sais la mode c'est pas trop mon rayon alors. Je sais pas quelque chose de class et de décontracté qui reflète mon caractère mais pas trop, qui ne fasse pas snob et qui ne soit pas vert…
SB –Rien que cela ? Bon courage !
NT –Je vois… que dirais tu d'un pantalon noir une chemise blanche et une robe noir ouverte. Sinon faut faire quelque chose à tes cheveux… et que dirais tu d'abandonner tes lunettes ?
HP –Je ne sais pas trop… Je les aime bien…
SB –Je ne te l'ai jamais dit mais ça te rend gamin !
HP –Bien va pour le sans lunettes… Je te fais confiance pour le reste également… Mais une chose j'aimerai que ma cicatrice reste cachée j'ai pas envie d'entendre toute la soirée 'T'a vu c'est Harry Potter…'
NT –Je crois que ça va être possible. Tu es prêt ?
HP –Oui.
NT –Sala cadou la magica bou la bibidibabidibou
SB –T'est sur que ça va marcher ? J'ai déjà entendu cela dans Cendrillon le dessin animé de Disney.
NT –Fait moi confiance. Ils ont eu comment l'idée de la formule à ton avis ! J'en étais où… bibidi babidi bou»
Une lumière bleutée entoura Harry. Il ressentait comme une vague de chaleur l'envahir. Il sa retrouva habillé de vêtement le mettant tout à son avantage. Le pantalon retombait sur les dernières baskets sorcière à la mode, le col de la chemise était ouvert et la forme permettait de deviner la musculature du jeune homme. La robe noire touchait le sol mais tombait juste comme il fallait.
NT « Parfait ! Bien les cheveux maintenant. Coiffure totalement irréprochable. » Il sentit ses cheveux bouger sur sa tête.
SB « De mieux en mieux…
NT –Merci. Maintenant enlève tes lunettes. Occulus imago clarum » Harry n'en revenait pas il voyait parfaitement clair.
SB « Si avec ça tu reste célibataire, je veux bien devenir moine…
NT –Tu veux te voir ?
HP –Non, non pas du tout… Bien sur que je veux me voir ! Je vais dans la salle de bain. »
Harry sorti de la petite pièce qui lui servait de chambre et retourna dans la salle d'eau. Il se regarda dans le miroir avec stupéfaction. Il se trouvait beau. Ses cheveux étaient domptés et tombaient sur ses épaules sauf deux mèches qui tombaient sur son front dont l'une masquait sa cicatrice. Sans lunettes ses yeux ressortaient beaucoup plus et c'est vrai qu'il paraissait plus âgé. Quand à sa tenue, il ne regrettait en rien d'avoir fait confiance à Nymphadora. Les seuls mots qu'il fut capable de prononcer furent « Waou c'est génial ». Il retourna auprès de son parrain et de la bonne fée…
SB « Alors ?
HP –Merci Tonks c'est vraiment impec'.
NT – C'est rien. Ca me fait plaisir…
SB –Bien. Deux trois truc avant d'y aller… Reste cool… Ne fait pas ce que je ne ferais pas… Ne pense pas à demain… Et AMUSE TOI ! Par contre retour ici avant 1H du matin…
HP –Bien mon général ! On y va ?
SB –Nymph, tu viens avec nous ?
NT –Volontiers. Laisse moi trente secondes et je suis prête… » Harry et Sirius sortirent de la pièce et laissèrent la métamorphomage seule. Elle en sortit quelques instants plus tard, plus époustouflante que jamais. Sirius la regarda bouche pendante. Il commençait à arborer une teinte cramoisie.
HP « bon on y va ?
SB –Hein ? Euh… oui. J'ai préparé un portoloin » Sirius attrapa une feuille de parchemin. Ils se mirent tout les trois à la toucher et se retrouvèrent dans un immense jardin.
SB « Et bien nous voici chez mon frère. Je vais me changer à l'étage. Vous trouverez le chemin je penses. A tout à l'heure. » Sirius laissa Tonks et Harry seuls.
Ils avançaient dans le jardin s'émerveillant de tout ce luxe. Ils finirent par entrer dans le château accueillis par deux majordomes qui leur montra le chemin de la salle de bal.
§
Il y avait foule. Harry se sentait quelque peu mal à l'aise. A part Sirius et Tonks il ne connaissait personne. Il repéra quelques serpentards qu'il ne connaissait pas plus que cela. Personne ne semblait le reconnaître, et ça l'arrangeait bien…
Il se servit un verre et s'adossa à une des colonnes le long de la piste. Il observait les gens s'amuser. Il remarquât qu'il n'était pas le seul à ne pas se prendre réellement à la fête. Le regard de cet homme croisa le sien.
Il ressenti un frisson lorsque leurs yeux plongèrent l'un dans l'autre, ce frisson fut vite remplacé par une immense chaleur… Des gens passèrent devant eux. Le contact fut rompu. Il chercha le regard de l'autre mais il ne se trouvait plus à sa place.
Une fille vint l'aborder et lui demanda de danser avec elle. Il accepta. Il apprit d'elle qu'elle non plu ne connaissait personne qu'elle était de Serdaigle et allait rentrer en sixième année. Elle lui demanda quel était son nom, Harry sentant que la nouvelle de sa présence se répandrait comme une traînée de poudre il se présenta comme étant James Evans. Après tout ce n'était pas totalement faux son nom n'est il pas Harry James Potter et sa mère était une Evans. La fille lui répondit que son visage lui était familier. Il se sentait pris au piège et répondit prestement qu'il était un lointain cousin de Harry Potter et que certains lui disaient qu'il lui ressemblait. La fille lui répondit que ce devait être pour cela. Puis la conversation se tourna sur le soit disant cousin du danseur, qui se sentait vraiment de plus en plus mal à l'aise… A la fin de la chanson il s'excusa prétextant avoir soif et la laissa sur la piste.
Il se dirigeât vers le bar et se servi un punch. Il sentit un regard se planter dans son dos. Une main vint lui frôler les cheveux. Il frissonna mais ne se retourna pas. Il sentit ensuite un souffle dans son cou qui venait mourir sur son oreille.
« Tu sais que tu es vraiment très beau… Si Apollon était un sorcier ce serait toi… » Une phrase murmurée appuyant sur chaque mot. Il commençait à perdre le contrôle. Une sensualité sans nul pareil se dégageait de cette voie douce. Une douce chaleur l'envahi de nouveau. Ses sentiments se confondaient, ses jambes flageolaient.
Il se retourna pour voir qui lui parlait mais plus personne n'était là. Pourtant il n'avait pas rêvé cet homme était venu lui parler. Cette voie lui paraissait connue mais ils ne se rappelait plus où il l'avait entendu. Si tout ceci n'était qu'un rêve, il ne souhaitait se réveiller…
La lumière s'alluma le ramenant brusquement à la réalité. Un énorme gâteau fit son apparition sous les yeux ébahis de tout le monde. Proserpine Black pris la parole suivi par son père, Régulus, qui souhaita à sa fille au nom de tout le monde un merveilleux anniversaire. Puis l'on coupa le gâteau et tout le monde se servit. La lumière se tamisa rapidement laissa à tout le monde l'occasion de rejoindre la piste.
Harry invita Tonks à valser. Bien que ses capacités en danse soit plus réduite que celle développées en défense contre les forces du mal, il ne lui écrasa pas les pieds. Bien vite, Sirius s'approcha d'eux et vola sa cavalière à Harry. Il lui mit sa nièce dans les bras. Ce dernier ressortit son charabia comme précédemment et l'abandonna pour un autre verre.
Et il était là, seul, mystérieux. Harry n'avait pas remarqué comme lui aussi était beau. Il semblait mystérieusement attirant. Il le détailla de loin. Il était plutôt grand et assez mince. Sa tenue était parfaite. Même Harry qui n'y connaissait strictement rien se rendit compte qu'il était à la dernière mode du Paris sorcier. Son visage était angélique. Il portait des lunettes qui lui allaient parfaitement bien. Ses cheveux blonds tombaient au niveau de ses épaules et étaient parsemées de mèches plus foncées. Il paraissait avoir une vingtaine d'année mais son regard encore enfantin montrait qu'il était un peu plus jeune.
Harry se sentit envahis d'un feu ardant. Il se dirigeât vers le jardin respirer un peu l'air frais et sucré des soirées d'été. Le parfum des fleurs lui emplissait les poumons. Il ferma les yeux pour se calmer son cœur battait la chamade, ses mains étaient moites. Bien que n'étant jamais réellement été amoureux il se le définissait ainsi…
Depuis quelque temps, il avait remarqué son inclinaison pour les hommes. En fait il s'en était rendu compte lorsqu'il avait pénétré dans l'esprit de Rogue lors d'un cours d'occlumencie et avait surpris un souvenir un peu dérangeant incluant de la crème chantilly, des cerises confites, son professeur et Remus Lupin, un des meilleurs amis de son père. Mais cela s'était arrêté là. Il n'avait jamais été plus loin que des pensées… Et là il se sentait tomber amoureux…
Il avança dans les allées du jardin et s'allongeât sur un banc. Il observait les étoiles lorsqu'une voie lui parvint aux oreilles.
« En ce moment, la constellation la plus brillante c'est Sirius…
-Je sais… C'est superbe ce ciel étoilé, n'est ce pas ?
-Je pourrais passer des heures à les regarder cherchant à deviner combien elles peuvent bien être… » Harry s'assit et releva ses yeux vers ceux de celui qui parlait.
« Moi j'en voie deux plus brillantes que celles suspendues là-haut. » Son regard d'argent le troublait. Il semblait l'avoir déjà vu.
« La soirée est bien n'est ce pas ?
-Oui, la meilleure à laquelle je n'ai jamais participé. Et…
-Il y a toi…
-Je ne sais pas ce qui m'arrive.
-Moi non plus. » Comme deux aimants ils se rapprochaient l'un de l'autre… Harry se leva remarquant qu'ils mesuraient la même taille. Ils se rapprochèrent encore plus.
« Je ne sais pas si…
-chut… » Leurs souffle s'abandonnait sur les lèvres de l'autres.
Une force les guida encore plus l'un vers l'autre. Ils ne réfléchissaient plus, leurs instincts les guidaient l'un vers l'autre. Leurs lèvres se frôlèrent puis s'unirent. Harry sentit comme de l'électricité entre eux. Ils approfondirent le baiser. Leurs langues se mêlaient désespérées de goûter un peu plus à l'autre. Ils se séparèrent à regret. Harry se recula reprenant son souffle. Il entendit une horloge sonner l'heure du départ. Il devait rentrer sinon les Dursley se rendraient compte de son absence…
Il se retourna et parti en courant vers la salle de bal sans donner d'explication. L'autre le rattrapa.
« Où vas tu comme cela ?
-Je dois rentrer… Je ne peux plus rester…
-Je ne connais même pas ton nom…
-Cela n'importe pas laisse moi partir… Je vais avoir des problèmes sinon… Je te promets que l'on se retrouvera…
-Vas alors. Je t'aime bel inconnu. »
Harry retourna dans la salle demanda à Sirius le portoloin et se retrouva dans sa chambre.
Il s'assit sur son lit le cœur en joie de ce récent souvenir mais avec l'âpre sensation d'avoir raté quelque chose. Les larmes s'écoulaient sur ses joues. Il se changeât rangeant soigneusement ses affaires et se coucha. Il rejoint bien vite Morphée avec un sourire sur les lèvres…
§
Le réveil fut bien difficile. Il descendit l'escalier comme un zombie. Il fit le petit déjeuner à l'aide de la magie et s'assit. Il se sentait morose. Pourquoi avait-il du partir ? Et si cela n'était qu'un rêve ? Il ne remarqua même pas qu'il n'avait pas mit ses lunettes ce matin là. Les Dursley descendirent et le regardèrent étonnés et plutôt énervé…
« Harry tu as voulu te moquer de nous n'est ce pas ? » Son oncle le regardait avec fureur. « Nous avons cherché pendant des heures ce soit disant manoir et tout ce que nous avons trouvé c'est de vieilles ruines… Tu vas payer… »
Harry regarda son oncle dans les yeux et perdit son sang froid…
« C'est dommage que vous n'ayez trouvé le chemin… Moi j'y étais et c'était très bien… Enfin si vous aviez écouté ce que je cherchais à vous dire, vous auriez appris que c'était une grande famille sorcière qui donnait cette réception ! Vous savez des gens comme moi soit disant anormaux ! Mais c'est vous les anormaux pour moi… Vous ne vous rendez même pas compte que vous hébergez un meurtrier homosexuel ! Ne faites pas cette tête je suis un gentil meurtrier, j'ai tué la plus grande menace du monde sorcier comme moldu, vous savez celui qui a tué mes parents !» Harry s'énervait vraiment il leur disait enfin ce qu'il voulait leur dire depuis des années… Il finit sa tirade à bout de souffle et monta les escaliers sans attendre une réponse de son oncle. Il attrapa sa valise, libéra Hedwige lui disant d'aller à Poudlard et redescendit.
« Ne vous inquiétez pas je ne resterai pas une minute de plus. »
Son oncle explosa de rage et de fureur. « Si tu crois que l'on comptait te laisser vivre une minute de plus ici… Je ne veux pas de toi chez moi espèce de petit ingrat. Ne compte plus mettre un pied ici. N'espère pas une aide de notre part à la sortie de ta soit disant école… » Ce dernier essaya de le frapper mais Harry dégaina sa baguette, et le tint en joug
« Mais voyons vous croyez que je vous aurais demandé quelque chose alors que je suis actuellement plus riche que vous ! Et si vous voulez savoir je l'ai toujours été… Le pauvre petit orphelin s'en va et la tête haute… Adieu ! » Harry alluma un feu lançât une poignée de poudre de cheminette et cria 'sniffle pad'
§
Il n'en revenait pas. Il l'avait fait ce qui hier lui paressait impossible. Il réalisa alors que plus rien ne le retenais il était libre jeune et amoureux. Il se remémora le proverbe qui dit que l'amour donne des ailes… Et dans son cas c'était vrai…
Il s'installa dans le salon attendant le réveil de son parain. Il restait là, les yeux dans le vague pensant à son inconnu. Il se savait amoureux. Il n'avait encore jamais ressenti cela. Plus qu'une simple attirance, c'était tout son être qui réclamait cette présence, ce regard, cette odeur… Il lui manquait tel une déchirure dans son cœur, tel un poignard dans ses reins.
Il repensait à ce baiser lorsque quelqu'un passa devant lui.
« 'lut Harry. Ca va ? Tu as l'air tout triste.
-Salut Tonks. Ouai ça va… » Harry retourna à la contemplation de ses chaussures. Sirius débarqua à son tour
SB « Harry, qu'est ce que tu fait ici ?
HP –Parti de chez les Dursley. Je ne les supporte plus…
SB –Tu sais que Dumbledore ne veut pas que tu passes les vacances ici…
HP –Tant pis pour lui…
NT –Tu es sur que ça va ? »Harry leva les yeux vers ses deux interlocuteurs, remarquant ainsi que Nymphadora portait la chemise de Sirius et que ce dernier était en caleçon.
HP « Excusez moi, je pars, je vais vous laisser seuls…
SB –Ouh là ! Ça va pas… raconte ce qui se passe.
HP –Je crois que je l'aime… »
§
Harry passa la semaine restante cloîtré chez Sirius. Il passait du rire aux larmes. Sirius commençait à s'inquiéter sur l'identité de la personne et avait épluché plusieurs fois et infructueusement la liste des invités, personne ne correspondait à la description d'Harry. Mais le matin de la rentrée il semblait aller mieux…
Ils arrivèrent à King cross et se retrouvèrent sur la voie 9 ¾. Ils retrouvèrent Hermione et Ron qui ne le reconnurent pas de suite à cause de son changement. Il est vrai qu'il avait conservé la même apparence depuis la soirée et que Nymphadora Tonks lui avait fait refaire sa garde robe. Ils dirent au revoir à Sirius et allèrent prendre place dans le train.
Ils trouvèrent un compartiment vide et s'installèrent. Ils reçurent la visite de plusieurs amis, heureux de les retrouver pour cette dernière année à Poudlard. Le train commença à ralentir. Ils enfilèrent leurs uniformes et descendirent du train pour rejoindre les calèches.
Hermione et Ron montèrent dans une calèche qui se trouvait devant eux pendant qu'Harry parlait avec Hagrid. Il monta dans le dernier carrosse. Il ferma la porte. Celle-ci ne démarra pas. Il se dit qu'il devait encore y avoir des élèves au dehors et qu'ils ne partiraient avant qu'ils ne montent à bord.
Quelques instants après, la porte s'ouvrit. IL entra. Harry le regardait. Il aurait pu le reconnaître au milieu d'une foule de plusieurs millions de gens sans se tromper de personne. Lui n'avait pas remarqué sa présence. Il prit place. La calèche démarra et avança sous le pas du cortège de sombrals.
« Je t'avais dit que l'on se retrouverait…
-C'est toi… » Harry plongeât ses émeraudes dans les yeux argent de l'autre. Ils se regardèrent longuement sans prononcer un seul mot. Une tension s'emparât d'eux les forçant à se rapprocher plus que ce n'était déjà possible. Leurs lèvres se scellèrent en un baiser passionné. La calèche s'arrêta. Ils restaient là à s'embrasser oubliant tout...
Rien n'existait à part l'autre ses lèvres, ses mains, son odeur, son corps, son âme…
§
Quelques minutes après la calèche s'arrêta à l'entrée de l'école de Poudlard. Hermione et Ron attendaient patiemment qu'Harry descende mais rien. Alors que le dernier coche était stationné depuis un moment déjà, Hermione s'impatienta… Elle ouvrit la porte. Elle observa un instant et referma la porte surprise, ne réprimant pas un sourire satisfait. Ron la regarda interrogatif.
« Qu'est ce qu'il fait ?
-Euh… Il est occupé… » Ron ouvrit la porte à la volée.
« Harry, tu as intérêt d'avoir une bonne raison de nous faire poireauter ainsi… »Il monta dans le coche et tomba dans les pommes en étouffant un : « Tout mais pas lui ! »
Harry consenti à se reculer de son autre. Ce dernier avait ôté ses lunettes. Il le regarda et lui sourit. Il remonta sa mèche de cheveux. L'autre eut un sourire complice. Ils sortirent de la calèche main dans la main… Et se quittèrent à regret pour rejoindre leurs tables respectives.
§
Trente minutes plus tard au cours du repas de la rentrée, un fantôme prétendu farceur, dénommé Peeves criait à qui voulait bien l'entendre.
« Potter et Malfoy s'aiment. Où va le monde ?»
§§§
THE END
"All you need is love… All you need is love… All you need is love... love... love is all you need"
Je crois que je vais finir en flacon d'eau de rose parce que c'est de plus en plus romantique ce que j'écris… un concentré d'amour… L'auteur regarde son écran des petits cœurs flottant autour d'elle les yeux dans le vague…
Bref Comment avez-vous trouvé ceci ? Reviews !
Zibouxxxx
Dinoushette…