En fin d'après-midi, Lily se réveilla d'un long somme et fut surprise de trouver son mari à son chevet.

« Mais tu es resté là tout ce temps, mon chéri ? »

« Mais oui, tu aurais pu avoir besoin de moi. Je ne voulais pas te laisser seule. »

« Oh, comme tu es gentil ! Et moi, je me sens si inutile ! »

« Mais non, mon c?ur, tu es enceinte, c'est normal que tu aies besoin de te reposer ! Tout à fait normal. Si je pouvais souffrir à ta place, crois-moi, je le ferais et je..oh, mais voilà Gandalf ! »

« Vous n'êtes pas raisonnable, Lily, je vous avais dit de vous ménager ! A partir de maintenant, vous laisserez vos tâches quotidiennes à Rosie ou..à Pippin, puisqu'il ne demande que ça. »

« Mais, Monsieur Gandalf.. »

« Il n'y a pas de mais ! Vous voulez nous faire un petit prématuré, c'est ça ? »

« Non, mais... »

« Alors vous devez vous reposer. Laissez donc votre cher mari vous choyer, il en sera ravi. N'est ce pas, Frodon ? »

« Oh, oui, bien sur ! »

« Est ce que je peux me lever, maintenant, Monsieur Gandalf ? »

« Oui, mais pas d'imprudence. votre vie en dépend, vous savez bien ce qu'a dit Galadriel. »

« Oui, oui. »

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« Tiens, comment vas ma petite belle-fille, maintenant ? Dit Bilbon. »

« Beaucoup mieux, merci. »

« Je vais lui préparer un bon bain chaud, dit Frodon. Et je viendrais te gratter le dos, ajoute-t-il à l'adresse de sa femme. »

« Oui, vous avez parfaitement raison, Frodon, intervint Sam. Il faut bien la chouchouter en ce moment. »

« Tu es malade, Sam ? S'écria Lily, interloquée. »

« Pas du tout, il est normal que ton mari ait envie de s'occuper de toi ! »

« Mais tu ne trouves plus ça 'choquant' ? »

« Mais non, pourquoi ? »

« Il se passe des choses que je ne comprends pas, chuchota Lily à l'adresse de Frodon. »

« Oh, ce n'est rien, chérie, je crois que Rosie a entreprit une thérapie de 'décoinçage'. Ça a l'air de bien fonctionner pour l'instant. Et peut-être que notre bébé aura d'ici peu un cousin pour jouer avec. Ce serais bien, non ? Allez, accroches-toi à mon cou, je vais te porter jusqu'à la salle de bain. »

« Mais je peux marcher ! »

« Je sais, mais j'ai envie de le faire. Et puis Gandalf a dit que je devais bien m'occuper de toi. Je peux t'aider à enlever ta robe aussi. »

« Ca te fais plaisir ? »

« Oh, oui ! »

« Hum...alors d'accord. »

« Et je te ferais remarquer que je ne fais que suivre les recommandations de Gandalf. Je ne profite nullement de la situation, ajouta malicieusement Frodon, avant d'embrasser tendrement Lily. »