Ce chapitre est dédié à mon amie Eryna Khan : Ecce Homo(voici l'homme).
J'en profite au passage pour faire de la pub et vous dire d'aller lire son
recueil de lettres, ça lui fera plaisir et à moi aussi, et c'est vraiment
très bien. Et merci à toutes pour vos rewiews. Maintenant, place au
chapitre.
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« Mais enfin, choupinette, pourquoi ne puis-je manger que de la salade verte ? »
« Tu dois maigrir, mon chéri ! »
« Mais Rosie, je croyais que tu aimais bien mon côté nounours ! »
« Oui, mais tu étais tellement séduisant à ton retour du Mordor ! Tu ne veux pas plaire à ta petite femme ? »
« Heu, si, si, fit Sam en ingurgitant sa salade d'un air dégoûté. Tu me laisseras quand même manger normalement pour le baptême de ma nièce ? »
« Oui, chéri, c'est pour ça que tu dois faire attention avant. »
« Ga ! Ga ! »
« Ah, tu te moques bien de moi, petite coquine, dit Sam à l'attention de Primula. Au moins, ta mère ne te rationne pas ! Dis à ta tante que c'est une tortionnaire ! »
« Ga ! »
« Ah, tu vois, chérie ? La vérité sort de la bouche des enfants ! »
« Oh, à deux mois, on leur fait dire ce qu'on veut ! »
« Dire que je ne peux même pas aller me réfugier chez ma s?ur ! Mais enfin, dis quelque chose, Lily ! »
« Ta femme a raison. »
« Frodon ? Implora Sam. »
« Oh, moi je n'ai pas envie de contrarier ma femme. »
« Monsieur Bilbon ? »
« Ca ne me regardes pas. »
« Je suis un incompris ! »
« Si nous allions voir l'avancée des travaux après le déjeuner ? Dit Frodon pour couper cour à la discussion. »
« Oui, c'est une bonne idée. J'espère que ce sera assez bien pour des elfes et pour un roi ! Dit Lily. »
Vers une heure de l'après-midi, les cinq hobbits et le bébé se dirigèrent vers un grand champ, derrière Cul-de-Sac, ou avaient été construite deux maisons prévues à taille humaine.
« Tu es sur que ce sera bien, chéri ? Demanda Lily, anxieuse. »
« Oui, ne t'inquiètes pas. J'ai fait venir tout le mobilier de Bree. »
« Nous aurions pu loger le roi à la maison. »
« Mais enfin, chérie, il fait plus de deux fois ma taille ! Il ne rentrerait pas dans un lit de hobbit ! »
« Ah. Tu as certainement raison. »
« Par contre, Gimli va loger à la maison, lui. Il sera certainement ravi de te revoir, ajouta Frodon avec un regard malicieux. Mais, dommage pour lui, tu es toute à moi maintenant ! »
« On pourrait peut-être lui présenter une des anciennes conquêtes de Merry ? »
« Ca c'est une idée ! Surtout la fameuse Violette Sonecor ! Elle aime tout le monde, celle-là. Elle m'a même fait des propositions ! »
« Quoi ? ? ? ? »
« Heu..oui, chérie, mais je n'ai pas accepté, tu penses ! Quand on a goûté au filet mignon, on ne veut plus des bas morceaux, dit Frodon d'une vois câline en enroulant son bras autour de la taille de Lily. »
« Hum.bon rattrapage. »
« Ga ! Fit vivement Primula en s'agitant dans les bras de son grand-père. »
« Mon grand, je crois que ta fille n'est pas contente d'être exclue de vos témoignages d'affection. »
« Oh, pardon mon petit amour, dit Frodon en prenant le bébé des bras de Bilbon. Tu sais, j'adore ta maman ! Mais toi aussi je t'adore ! Je vous aime toutes les deux ! Vous êtes les lumières de ma vie ! »
« Moi aussi je t'aime, ma puce, fit Lily en embrassant sa fille. »
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« Les voici ! Les voici ! Ils arrivent ! S'écria Rosie. Oh, je n'ai jamais vu de chevaux aussi grands ! »
« Tu es sur qu'ils seront assez bien logés, chéri ? »
« Mais oui, Lily, ne t'inquiètes donc pas ! »
« Je..je ne marque pas trop mal ? »
« Mais non, tu es ravissante, comme d'habitude. »
« Je pourrais peut-être mettre ma robe rouge ? »
« Pour que Gimli ne te lâche pas des yeux ? Non, merci, il devra porter ailleurs son dévolu ! »
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Je vous assure, Aragorn, c'est la plus jolie créature qui m'ait été donné de voir. Hormis votre reine et la dame de Lorien. Rien de plus parfait, de plus adorable n'a été crée en ce monde. »
« Je vois, cher Gimli, que la jeune Madame Sacquet est à votre goût, répondit Aragorn, amusé. »
« Oui, j'en aurais bien fait la reine de la Moria. Mais il faut croire que les grands yeux bleus de Frodon ont été plus puissants que tout l'or et les bijoux des nains. »
« Si elle a le même caractère que son frère, elle doit être très agréable à vivre, intervint Arwen. Et si j'en crois votre portrait, maître nain, la petite fille doit être ravissante. »
« Humf ! Oui, oui, certainement, grommela Gimli. »
« Oh ! Voici Gandalf, s'écria Arwen. »
« Bonjour, chers amis, dit Gandalf. Frodon va être très heureux de vous présenter sa petite famille. Et vous allez enfin voir ma petite merveille. Vous verrez comme Primula est mignonne ! Un véritable amour ! »
« Vous avez l'air d'un grand-père gâteux, Gandalf, dit en riant Aragorn. »
« Mais pas du tout ! Quand vous la verrez, vous serez certainement de mon avis. Mais voici l'heureux papa ! Et son inséparable beau-frère. »
« Bonjour, sire ! Bonjour, ma reine ! Dit Frodon en s'inclinant. »
« Bonjour, Grand-pas !...euh...excusez moi, Aragorn..euh...sire ! »
« Ne vous excusez pas, Sam, Grand-pas est bien le nom que je préfère. Mais je ne vois pas vos épouses. Ou sont elles ? »
« Dans le salon, avec Primula, répondit Frodon. Venez, je vais faire les présentations. »
Frodon fit entrer Aragorn, Arwen, Gimli et Gandalf à l'intérieur du smial ou Rosie et Lily jouaient avec Primula. Lorsqu'elle vit les visiteurs, Lily se dressa d'un bond et leur adressa son plus gracieux sourire.
« Ah ! Je vois que vous n'avez pas menti, maître nain ! Vous avez bon goût, mon cher Frodon. Je vous salue, Madame Sacquet, dit Aragorn en baisant la main de Lily. Et je suppose que voici la petite protégée de Gandalf ? Ajouta-t-il en avisant le bébé dans les bras de Rosie. »
« Oui, intervint Frodon, je vous présente ma belle-s?ur Rosie et ma fille, Primula. »
« Ga ! »
« Comme elle est jolie ! S'exclama Arwen. »
« Oui, c'est tout à fait vous au même âge, plaisanta Aragorn. »
« Puis-je...puis-je la prendre un peu ? Demanda Arwen à Lily. »
« Oh, oui, bien sur, elle est très sociable ! »
« Je vous salue, fille du porteur de l'anneau, dit Arwen en baisant le front de la petite fille. »
« Ga ! »
« Vous lui plaisez, belle dame, dit Frodon. »
« Oui, euh..elle doit aimer les elfes...comme son oncle, dit timidement Sam. »
« Et vous, maître Gamegie, dit Arwen, qu'attendez-vous pour faire comme votre s?ur ? Je trouve votre épouse charmante ! »
« Ben.. »
« C'est vrai qu'elle est bien charmante, la jeune Madame Gamegie, dit Gimli. Vous n'avez pas une s?ur ou une amie célibataire à me présenter, gente dame ? »
« Euh..ma foi, non. »
« Je n'ai décidément pas de chance. Bon, voyons ce bébé, dit le nain en approchant de Lily qui avait repris sa fille dans ses bras. Bonjour, petite.. »
« Ouhin, ouhin, ouhiiiiiiiin ! »
« Mais qu'est ce que tu as, Primula ? »
« Elle a peut être faim ? Demanda Sam. »
« Non, elle vient de prendre son biberon. Et je l'ai changé. Voyons, chérie, dit bonjour à Gimli ! C'est un ami de Papa, tu sais ? »
« Ouhin ! Ouhin ! Fit la petite file en se blottissant dans le giron de sa mère. »
« Euh..Je pense que c'est la barbe, dit Frodon, très gêné. Vous savez, Gimli, personne n'a de barbe autour d'elle. elle ne sait pas ce que c'est. »
« Oh, ne vous fatiguez pas, Monsieur Sacquet, répondit Gimli, moitié triste, moitié riant. Je n'ai pas de succès avec les femmes de cette famille. »
« Tu n'es pas gentille, Primula ! Gronda Lily. Tu fais de la peine à Gimli qui est venu exprès pour te voir ! »
« Ne la grondez pas , Lily, intervint Gimli. Elle est bien petite, sa réaction est normale. Je reconnais qu'il y a plus séduisant pour un bébé. »
« Vous êtes gentil, Gimli. »
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Il avait été convenu que, pendant qu'Aragorn, Arwen, Galadriel, Elrond et Gimli logeraient à Hobbitebourg, Faramir, Eowyn et Legolas logeraient chez Pippin, à Bourg-de-Touque. Aussi, en cette fraîche matinée du mois d'Astron, Pippin guettait avidement à sa fenêtre l'arrivée de ses amis quand soudain il vit arriver un cheval blanc suivi d'un carrosse.
« Legolas ! Faramir ! »
« Bonjour, cher ami, dit Faramir. J'ai une surprise pour vous. Un invité de dernière minute s'est joint à nous. »
Pippin vit alors sortir du carrosse un jeune garçon d'une douzaine d'année.
« Bergil !Ca alors ! Oh, que je suis content de te voir ! »
« Moi aussi, dit le garçon. Je vais pouvoir connaître ta filleule..et ta fiancée ! »
« Ah, oui ! Tiens, d'ailleurs la voilà ! Eh ! Diamant ! »
« Eh ? Tu n'es pas très élégant avec ton 'eh'. Je ne suis pas un poney ! »
« Je veux te présenter, dépêches-toi ! Voici le seigneur Faramir, son épouse Eowyn, Legolas, prince de Mirkwood et mon ami Bergil. »
« Oh, ça alors ! »
« Quoi donc ? »
« C'est juste que je n'ai jamais vu d'aussi grandes gens ! Ils sont aussi grands que Gandalf ! »
Puis la jeune fille se tourna vers Bergil.
« Vous êtes sûrement un hobbit de Bree ? »
« Non, demoiselle. Je m'appelle Bergil, fils de Beregond et j'ai bientôt treize ans ! Répondit fièrement le garçon. »
« Treize ans ? Mais vous êtes donc un enfant ! Ca alors ! »
Puis soudain, Diamant se rendit compte que, dans sa stupeur, elle avait oublié de saluer ses hôtes.
« Bonjour, Messeigneurs ! Bonjour, belle dame ! »
« Bonjour, princesse des semi-hommes, répondit Faramir en s'inclinant devant Diamant. »
« Princesse ? »
« Je t'expliquerais, répondit Pippin avec un petit sourire. »
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« Elle est mignonne, ta fiancée, dit Bergil en cheminant vers Cul- de-Sac. »
« N'est ce pas ? »
« Oui, mais..c'est curieux. »
« Quoi donc ? »
« Ben elle fait la même taille que ma petite s?ur, elle a l'ait très jeune, et pourtant..on dirait une femme..tu vois ce que je veux dire ? »
« Oui, très bien. Mais attends de voir la femme de Frodon. Elle est encore plus belle. Mais ne dis pas à Diamant que j'ai dit ça, hein ? »
« Non, promis. Mais il y a autre chose qui m'étonne.. »
« Quoi ? »
« Son prénom. C'est bizarre d'avoir un nom de bijou. »
« C'est courant ici ; les filles ont des noms de fleur ou de bijou. Par exemple, ma s?ur aînée s'appelle Perle, la femme de Frodon s'appelle Lily, celle de Sam, Rose. C'est beau, non ? »
« Oh, oui. »
« Tiens, nous arrivons. Tu vas voir ma filleule. C'est la merveille des merveilles ! Dit Pippin en poussant la porte ouverte du Smial. »
« BONJOUR TOUT LE MONDE ! Ou est ma filleule ? »
« Elle dormait, mais je pense que tu l'as réveillé, dit Lily. »
« Aaaaaah ! »
« En effet, le cristal clignote et je l'entend, dit Frodon. Je vais la chercher. »
« Bergil, je te présente ma cousine Lily. »
« Bonjour, Madame Sacquet. »
« Bonjour. Vous êtes un ami de Pippin ? »
« Oui. Puis-je me joindre à vous pour le baptême de votre petite fille ? »
« Mais bien sur ! Avec grand plaisir. Tiens, d'ailleurs la voilà. »
« Ga ! Ga ! »
« Bonjour, ma Primmie ! Tu viens voir Parrain ? »
« Ga ! »
« Je te présente Bergil, fit Pippin en prenant la petite fille des bras de Frodon. »
« Ga ! »
« Comme elle est jolie ! S'exclama le petit garçon. Elle vous ressemble beaucoup, Monsieur Sacquet ! »
« Oui, c'est ce qu'on dit, répondit Frodon en souriant. »
« Elrond et Galadriel ne sont pas arrivés ? Demanda Pippin. »
« Non, ils seront là demain. »
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« Pourquoi mets-tu ces affreux sacs aux pieds de ma filleule, Lily ? »
« Ce ne sont pas des sacs mais des chaussons. Et je te signale que c'est ta fiancée qui les a fait. »
« Et alors ? Diamant n'a pas que des bonnes idées ! Ca lui fait mal ! »
« Mais non, elle n'a pas encore de poils aux pieds, ça lui tiendra chaud. Tiens, regardes comme elle est belle ! Dit fièrement Lily en présentant la petite fille vêtue de sa robe blanche à Pippin. »
« Oui, c'est vrai. Ou est Frodon ? »
« Je suis là ! S'écria ce dernier en entrant dans la chambre du bébé. »
« Oh, comme tu es beau, mon chéri ! Si tu n'étais pas déjà mon mari, je t 'épouserais ! »
« Mais j'espère bien ! »
« Attends, fit Lily en s'approchant de Frodon pour réajuster sa cravate. Voilà, c'est parfait ! »
« Suis-je assez beau pour ma fille ? »
« Je ne sais pas, mais pour moi oui, en tous cas. »
« Bon, allons-y. »
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Au milieu du champ de la fête, sur une grande estrade ornée de mille fleurs, Pippin et Diamant tenaient fièrement leur filleule, accompagnés de Frodon et de Lily. Après les traditionnelles bénédictions du Thain et du maître du Pays de Bouc, un peu plus longues que de coutume, le roi Elessar s'approcha de la petite fille :
« Je vous bénie, fille du porteur de l'anneau. puisse la protection de tous les hommes de la Terre du Milieu vous épauler en toutes circonstances. »
Aragorn fit un signe sur le front de l'enfant et descendit de l'estrade pour laisser place à Galadriel.
« Petite elfe, que la grâce des Valars soit toujours sur votre tête. Je vous offre en cadeau l'esprit et la beauté. »
« Je vous offre ce médaillon, ajouta Elrond en passant une chaîne en mithril autour du cou de Primula. Que ce bijou vous rappelle sans cesse ce que votre père a fait pour cette Terre. »
Gandalf s'avança en dernier pour offrir sa bénédiction à l'enfant.
« Primula, je t'offre la bonté et la modestie, de sorte que tu ne tireras jamais d'orgueil de tes dons »
Puis Gandalf effleura de son bâton le visage de la petite fille et se retira.
« Bien ! Je pense que la fête peut commencer, à présent, s'écria joyeusement Bilbon. »
La fête se poursuivit tard dans la nuit, si bien que la principale intéressée se trouvait dormir dans un petit pavillon dressé pour l'occasion alors que les festivités battaient leur plein. Après un repas qui aurait pu rassasier l'intégralité de la Terre du Milieu, Gandalf tira des feux d'artifices spécialement conçus pour l'occasion. l'un d'eux représentait Lily et Frodon le jour de leur mariage à Fondcombe, un autre Primula jouant avec son nounours, puis Primula avec ses grands-parents, et encore un autre, Pippin allongé par terre, faisant faire l'aigle à sa filleule.
« C'est extraordinaire ! S'écria Diamant. Monsieur Gandalf, pourrais-je avoir la même chose pour mon mariage ? »
« Mais bien sur, ma chère enfant, répondit Gandalf, radieux. »
Assise dans le pavillon d'honneur, près des époux Sacquet, Galadriel s'adressa gaiement à Lily.
« Tenez, Lily, ceci est un cadeau supplémentaire, dit-elle en tendant à la jeune hobbite un objet ciselé très lumineux. »
« Merci, gente dame. Qu'est ce donc ? »
« Rien de plus qu'un jouet ! Répondit Galadriel dans un rire franc et cristallin. Il s'agit d'un hochet elfique. Il émet une douce musique quand l'enfant le secoue. C'est aussi agréable aux parents qu'au bébé. »
« Bon, avant de rejoindre l'orchestre, je vais aller hanter une berceuse à ma filleule ! Dit joyeusement Pippin en s'approchant de ses cousins. »
« Mais elle dort, ta filleule ! Répliqua Frodon. »
« Pas du tout ! Ces idiots de Sanglebuc l'ont réveillée ! »
Sans plus attendre, Pippin s'approcha du berceau et se mi à chanter :
« Le vieux Tom Bombadil est un gai luron Bleu vif est sa veste, et ses bottes sont jaunes. »
« Pippin est un excellent parrain, dit Legolas. »
« Oui, il prend son rôle très à c?ur. Il fera sûrement un excellent père, répondit Frodon. »
Après le feu d'artifice, l'orchestre annonça le début du bal.
« Tu dois être heureuse, Eglantine, que ta cadette se soit remise de sa rupture avec Adelard, dit Esmeralda Brandebouc à sa belle s?ur en désignant d'un air attendri Pervinca qui évoluait sur la piste avec Jolly Cotton, un radieux sourire aux lèvres. »
« Hum...oui et non..Je dois avouer que j'espérais mieux pour ma fille que le fils d'un fermier. »
« Ne sois pas si rigide ! Regardes comme Frodon et Lily sont heureux ! »
« Ce n'est pas pareil ! L'ancien est une personnalité de la Comté...et puis c'est le mari de Dora maintenant, et.. »
Soudain, Eglantine Touque éclata de rire.
« Oh, après tout, tu as raison, Esmée ! Je suis une vieille coincée ! Si Pervinca est heureuse, alors je le suis aussi. Et puis Jolly est un gentil garçon, très honnête..et tout à fait charmant. »
« Oui, je suis d'accord. »
Plus loin, Gimli discutait avec Merry et Fredegar Bolger en buvant une pinte.
« Alors, maître nain, vous avez trouvé votre bonheur ? Demanda Merry. »
« Ma foi, je crois que oui. J'ai rencontré une jeune personne tout à fait délicieuse."
« Qui est-ce ? »
« Violette Sonecor. »
« Ah oui, elle est en effet très gentille, dit Freddy en se mordant les lèvres pour ne pas rire. Elle en a rendu heureux plus d'un. »
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« Alors, tu es heureuse, mon amour ? Demanda Frodon, tenant sa femme tendrement enlacée au milieu de la piste de danse. »
« Oh oui ! Et ça me rappelle... »
« Quoi ? Demanda-t-il malicieusement, bien qu'il connût déjà la réponse. »
« Notre premier baiser. C'est comme dans un rêve ! »
« Ah, oui, mais il manque quelque chose, dit Frodon avant d'embrasser tendrement les lèvres entrouvertes de Lily. Voilà, maintenant c'est parfait. Et mon père ne va pas disparaître. Je ne vais pas quitter la Comté. Pippin va peut être enlever Primula, mais c'est tout ce qui peut arriver. Je suis si heureux ! Je t'aime tant ! Il me semble que je t'ai toujours aimé, toujours !Et tu m'a donné la plus merveilleuse des petites filles ! Est-ce que tu sais à quel point je t'aime, mon amour ? »
« Oh oui ! Dit Lily avant de rendre son baiser à Frodon. Mais cette fois-ci, il s'agissait d'un baiser beaucoup plus sensuel et passionné. »
Frodon Sacquet avait l'impression de goûter pour la première fois de sa vie un bonheur absolu, partagé entre son amour pour Lily et son amour pour sa fille. Pourtant, ce bonheur n'allait pas tarder à s'assombrir. accoudée au buffet, Angelica Sacquet regardait le jeune couple, un sourire mauvais aux lèvres.
« Attends un peu, Frodon chéri, je vais te faire passer le goût des petites paysannes, murmura-t-elle pour elle-même... »
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Voilà, je reconnais que c'est un chapitre hyper long, mais je ne voulais pas le couper car il forme un tout. Vous voulez savoir ce que complote Angelica ? Alors laissez-moi une petite rewiew, s'il vous plaît !^^
PS : les longues rewiews seront également acceptées !lol PS2 : je pense à ce que tu m'a demandé, Miriel.
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« Mais enfin, choupinette, pourquoi ne puis-je manger que de la salade verte ? »
« Tu dois maigrir, mon chéri ! »
« Mais Rosie, je croyais que tu aimais bien mon côté nounours ! »
« Oui, mais tu étais tellement séduisant à ton retour du Mordor ! Tu ne veux pas plaire à ta petite femme ? »
« Heu, si, si, fit Sam en ingurgitant sa salade d'un air dégoûté. Tu me laisseras quand même manger normalement pour le baptême de ma nièce ? »
« Oui, chéri, c'est pour ça que tu dois faire attention avant. »
« Ga ! Ga ! »
« Ah, tu te moques bien de moi, petite coquine, dit Sam à l'attention de Primula. Au moins, ta mère ne te rationne pas ! Dis à ta tante que c'est une tortionnaire ! »
« Ga ! »
« Ah, tu vois, chérie ? La vérité sort de la bouche des enfants ! »
« Oh, à deux mois, on leur fait dire ce qu'on veut ! »
« Dire que je ne peux même pas aller me réfugier chez ma s?ur ! Mais enfin, dis quelque chose, Lily ! »
« Ta femme a raison. »
« Frodon ? Implora Sam. »
« Oh, moi je n'ai pas envie de contrarier ma femme. »
« Monsieur Bilbon ? »
« Ca ne me regardes pas. »
« Je suis un incompris ! »
« Si nous allions voir l'avancée des travaux après le déjeuner ? Dit Frodon pour couper cour à la discussion. »
« Oui, c'est une bonne idée. J'espère que ce sera assez bien pour des elfes et pour un roi ! Dit Lily. »
Vers une heure de l'après-midi, les cinq hobbits et le bébé se dirigèrent vers un grand champ, derrière Cul-de-Sac, ou avaient été construite deux maisons prévues à taille humaine.
« Tu es sur que ce sera bien, chéri ? Demanda Lily, anxieuse. »
« Oui, ne t'inquiètes pas. J'ai fait venir tout le mobilier de Bree. »
« Nous aurions pu loger le roi à la maison. »
« Mais enfin, chérie, il fait plus de deux fois ma taille ! Il ne rentrerait pas dans un lit de hobbit ! »
« Ah. Tu as certainement raison. »
« Par contre, Gimli va loger à la maison, lui. Il sera certainement ravi de te revoir, ajouta Frodon avec un regard malicieux. Mais, dommage pour lui, tu es toute à moi maintenant ! »
« On pourrait peut-être lui présenter une des anciennes conquêtes de Merry ? »
« Ca c'est une idée ! Surtout la fameuse Violette Sonecor ! Elle aime tout le monde, celle-là. Elle m'a même fait des propositions ! »
« Quoi ? ? ? ? »
« Heu..oui, chérie, mais je n'ai pas accepté, tu penses ! Quand on a goûté au filet mignon, on ne veut plus des bas morceaux, dit Frodon d'une vois câline en enroulant son bras autour de la taille de Lily. »
« Hum.bon rattrapage. »
« Ga ! Fit vivement Primula en s'agitant dans les bras de son grand-père. »
« Mon grand, je crois que ta fille n'est pas contente d'être exclue de vos témoignages d'affection. »
« Oh, pardon mon petit amour, dit Frodon en prenant le bébé des bras de Bilbon. Tu sais, j'adore ta maman ! Mais toi aussi je t'adore ! Je vous aime toutes les deux ! Vous êtes les lumières de ma vie ! »
« Moi aussi je t'aime, ma puce, fit Lily en embrassant sa fille. »
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« Les voici ! Les voici ! Ils arrivent ! S'écria Rosie. Oh, je n'ai jamais vu de chevaux aussi grands ! »
« Tu es sur qu'ils seront assez bien logés, chéri ? »
« Mais oui, Lily, ne t'inquiètes donc pas ! »
« Je..je ne marque pas trop mal ? »
« Mais non, tu es ravissante, comme d'habitude. »
« Je pourrais peut-être mettre ma robe rouge ? »
« Pour que Gimli ne te lâche pas des yeux ? Non, merci, il devra porter ailleurs son dévolu ! »
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Je vous assure, Aragorn, c'est la plus jolie créature qui m'ait été donné de voir. Hormis votre reine et la dame de Lorien. Rien de plus parfait, de plus adorable n'a été crée en ce monde. »
« Je vois, cher Gimli, que la jeune Madame Sacquet est à votre goût, répondit Aragorn, amusé. »
« Oui, j'en aurais bien fait la reine de la Moria. Mais il faut croire que les grands yeux bleus de Frodon ont été plus puissants que tout l'or et les bijoux des nains. »
« Si elle a le même caractère que son frère, elle doit être très agréable à vivre, intervint Arwen. Et si j'en crois votre portrait, maître nain, la petite fille doit être ravissante. »
« Humf ! Oui, oui, certainement, grommela Gimli. »
« Oh ! Voici Gandalf, s'écria Arwen. »
« Bonjour, chers amis, dit Gandalf. Frodon va être très heureux de vous présenter sa petite famille. Et vous allez enfin voir ma petite merveille. Vous verrez comme Primula est mignonne ! Un véritable amour ! »
« Vous avez l'air d'un grand-père gâteux, Gandalf, dit en riant Aragorn. »
« Mais pas du tout ! Quand vous la verrez, vous serez certainement de mon avis. Mais voici l'heureux papa ! Et son inséparable beau-frère. »
« Bonjour, sire ! Bonjour, ma reine ! Dit Frodon en s'inclinant. »
« Bonjour, Grand-pas !...euh...excusez moi, Aragorn..euh...sire ! »
« Ne vous excusez pas, Sam, Grand-pas est bien le nom que je préfère. Mais je ne vois pas vos épouses. Ou sont elles ? »
« Dans le salon, avec Primula, répondit Frodon. Venez, je vais faire les présentations. »
Frodon fit entrer Aragorn, Arwen, Gimli et Gandalf à l'intérieur du smial ou Rosie et Lily jouaient avec Primula. Lorsqu'elle vit les visiteurs, Lily se dressa d'un bond et leur adressa son plus gracieux sourire.
« Ah ! Je vois que vous n'avez pas menti, maître nain ! Vous avez bon goût, mon cher Frodon. Je vous salue, Madame Sacquet, dit Aragorn en baisant la main de Lily. Et je suppose que voici la petite protégée de Gandalf ? Ajouta-t-il en avisant le bébé dans les bras de Rosie. »
« Oui, intervint Frodon, je vous présente ma belle-s?ur Rosie et ma fille, Primula. »
« Ga ! »
« Comme elle est jolie ! S'exclama Arwen. »
« Oui, c'est tout à fait vous au même âge, plaisanta Aragorn. »
« Puis-je...puis-je la prendre un peu ? Demanda Arwen à Lily. »
« Oh, oui, bien sur, elle est très sociable ! »
« Je vous salue, fille du porteur de l'anneau, dit Arwen en baisant le front de la petite fille. »
« Ga ! »
« Vous lui plaisez, belle dame, dit Frodon. »
« Oui, euh..elle doit aimer les elfes...comme son oncle, dit timidement Sam. »
« Et vous, maître Gamegie, dit Arwen, qu'attendez-vous pour faire comme votre s?ur ? Je trouve votre épouse charmante ! »
« Ben.. »
« C'est vrai qu'elle est bien charmante, la jeune Madame Gamegie, dit Gimli. Vous n'avez pas une s?ur ou une amie célibataire à me présenter, gente dame ? »
« Euh..ma foi, non. »
« Je n'ai décidément pas de chance. Bon, voyons ce bébé, dit le nain en approchant de Lily qui avait repris sa fille dans ses bras. Bonjour, petite.. »
« Ouhin, ouhin, ouhiiiiiiiin ! »
« Mais qu'est ce que tu as, Primula ? »
« Elle a peut être faim ? Demanda Sam. »
« Non, elle vient de prendre son biberon. Et je l'ai changé. Voyons, chérie, dit bonjour à Gimli ! C'est un ami de Papa, tu sais ? »
« Ouhin ! Ouhin ! Fit la petite file en se blottissant dans le giron de sa mère. »
« Euh..Je pense que c'est la barbe, dit Frodon, très gêné. Vous savez, Gimli, personne n'a de barbe autour d'elle. elle ne sait pas ce que c'est. »
« Oh, ne vous fatiguez pas, Monsieur Sacquet, répondit Gimli, moitié triste, moitié riant. Je n'ai pas de succès avec les femmes de cette famille. »
« Tu n'es pas gentille, Primula ! Gronda Lily. Tu fais de la peine à Gimli qui est venu exprès pour te voir ! »
« Ne la grondez pas , Lily, intervint Gimli. Elle est bien petite, sa réaction est normale. Je reconnais qu'il y a plus séduisant pour un bébé. »
« Vous êtes gentil, Gimli. »
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Il avait été convenu que, pendant qu'Aragorn, Arwen, Galadriel, Elrond et Gimli logeraient à Hobbitebourg, Faramir, Eowyn et Legolas logeraient chez Pippin, à Bourg-de-Touque. Aussi, en cette fraîche matinée du mois d'Astron, Pippin guettait avidement à sa fenêtre l'arrivée de ses amis quand soudain il vit arriver un cheval blanc suivi d'un carrosse.
« Legolas ! Faramir ! »
« Bonjour, cher ami, dit Faramir. J'ai une surprise pour vous. Un invité de dernière minute s'est joint à nous. »
Pippin vit alors sortir du carrosse un jeune garçon d'une douzaine d'année.
« Bergil !Ca alors ! Oh, que je suis content de te voir ! »
« Moi aussi, dit le garçon. Je vais pouvoir connaître ta filleule..et ta fiancée ! »
« Ah, oui ! Tiens, d'ailleurs la voilà ! Eh ! Diamant ! »
« Eh ? Tu n'es pas très élégant avec ton 'eh'. Je ne suis pas un poney ! »
« Je veux te présenter, dépêches-toi ! Voici le seigneur Faramir, son épouse Eowyn, Legolas, prince de Mirkwood et mon ami Bergil. »
« Oh, ça alors ! »
« Quoi donc ? »
« C'est juste que je n'ai jamais vu d'aussi grandes gens ! Ils sont aussi grands que Gandalf ! »
Puis la jeune fille se tourna vers Bergil.
« Vous êtes sûrement un hobbit de Bree ? »
« Non, demoiselle. Je m'appelle Bergil, fils de Beregond et j'ai bientôt treize ans ! Répondit fièrement le garçon. »
« Treize ans ? Mais vous êtes donc un enfant ! Ca alors ! »
Puis soudain, Diamant se rendit compte que, dans sa stupeur, elle avait oublié de saluer ses hôtes.
« Bonjour, Messeigneurs ! Bonjour, belle dame ! »
« Bonjour, princesse des semi-hommes, répondit Faramir en s'inclinant devant Diamant. »
« Princesse ? »
« Je t'expliquerais, répondit Pippin avec un petit sourire. »
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« Elle est mignonne, ta fiancée, dit Bergil en cheminant vers Cul- de-Sac. »
« N'est ce pas ? »
« Oui, mais..c'est curieux. »
« Quoi donc ? »
« Ben elle fait la même taille que ma petite s?ur, elle a l'ait très jeune, et pourtant..on dirait une femme..tu vois ce que je veux dire ? »
« Oui, très bien. Mais attends de voir la femme de Frodon. Elle est encore plus belle. Mais ne dis pas à Diamant que j'ai dit ça, hein ? »
« Non, promis. Mais il y a autre chose qui m'étonne.. »
« Quoi ? »
« Son prénom. C'est bizarre d'avoir un nom de bijou. »
« C'est courant ici ; les filles ont des noms de fleur ou de bijou. Par exemple, ma s?ur aînée s'appelle Perle, la femme de Frodon s'appelle Lily, celle de Sam, Rose. C'est beau, non ? »
« Oh, oui. »
« Tiens, nous arrivons. Tu vas voir ma filleule. C'est la merveille des merveilles ! Dit Pippin en poussant la porte ouverte du Smial. »
« BONJOUR TOUT LE MONDE ! Ou est ma filleule ? »
« Elle dormait, mais je pense que tu l'as réveillé, dit Lily. »
« Aaaaaah ! »
« En effet, le cristal clignote et je l'entend, dit Frodon. Je vais la chercher. »
« Bergil, je te présente ma cousine Lily. »
« Bonjour, Madame Sacquet. »
« Bonjour. Vous êtes un ami de Pippin ? »
« Oui. Puis-je me joindre à vous pour le baptême de votre petite fille ? »
« Mais bien sur ! Avec grand plaisir. Tiens, d'ailleurs la voilà. »
« Ga ! Ga ! »
« Bonjour, ma Primmie ! Tu viens voir Parrain ? »
« Ga ! »
« Je te présente Bergil, fit Pippin en prenant la petite fille des bras de Frodon. »
« Ga ! »
« Comme elle est jolie ! S'exclama le petit garçon. Elle vous ressemble beaucoup, Monsieur Sacquet ! »
« Oui, c'est ce qu'on dit, répondit Frodon en souriant. »
« Elrond et Galadriel ne sont pas arrivés ? Demanda Pippin. »
« Non, ils seront là demain. »
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« Pourquoi mets-tu ces affreux sacs aux pieds de ma filleule, Lily ? »
« Ce ne sont pas des sacs mais des chaussons. Et je te signale que c'est ta fiancée qui les a fait. »
« Et alors ? Diamant n'a pas que des bonnes idées ! Ca lui fait mal ! »
« Mais non, elle n'a pas encore de poils aux pieds, ça lui tiendra chaud. Tiens, regardes comme elle est belle ! Dit fièrement Lily en présentant la petite fille vêtue de sa robe blanche à Pippin. »
« Oui, c'est vrai. Ou est Frodon ? »
« Je suis là ! S'écria ce dernier en entrant dans la chambre du bébé. »
« Oh, comme tu es beau, mon chéri ! Si tu n'étais pas déjà mon mari, je t 'épouserais ! »
« Mais j'espère bien ! »
« Attends, fit Lily en s'approchant de Frodon pour réajuster sa cravate. Voilà, c'est parfait ! »
« Suis-je assez beau pour ma fille ? »
« Je ne sais pas, mais pour moi oui, en tous cas. »
« Bon, allons-y. »
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Au milieu du champ de la fête, sur une grande estrade ornée de mille fleurs, Pippin et Diamant tenaient fièrement leur filleule, accompagnés de Frodon et de Lily. Après les traditionnelles bénédictions du Thain et du maître du Pays de Bouc, un peu plus longues que de coutume, le roi Elessar s'approcha de la petite fille :
« Je vous bénie, fille du porteur de l'anneau. puisse la protection de tous les hommes de la Terre du Milieu vous épauler en toutes circonstances. »
Aragorn fit un signe sur le front de l'enfant et descendit de l'estrade pour laisser place à Galadriel.
« Petite elfe, que la grâce des Valars soit toujours sur votre tête. Je vous offre en cadeau l'esprit et la beauté. »
« Je vous offre ce médaillon, ajouta Elrond en passant une chaîne en mithril autour du cou de Primula. Que ce bijou vous rappelle sans cesse ce que votre père a fait pour cette Terre. »
Gandalf s'avança en dernier pour offrir sa bénédiction à l'enfant.
« Primula, je t'offre la bonté et la modestie, de sorte que tu ne tireras jamais d'orgueil de tes dons »
Puis Gandalf effleura de son bâton le visage de la petite fille et se retira.
« Bien ! Je pense que la fête peut commencer, à présent, s'écria joyeusement Bilbon. »
La fête se poursuivit tard dans la nuit, si bien que la principale intéressée se trouvait dormir dans un petit pavillon dressé pour l'occasion alors que les festivités battaient leur plein. Après un repas qui aurait pu rassasier l'intégralité de la Terre du Milieu, Gandalf tira des feux d'artifices spécialement conçus pour l'occasion. l'un d'eux représentait Lily et Frodon le jour de leur mariage à Fondcombe, un autre Primula jouant avec son nounours, puis Primula avec ses grands-parents, et encore un autre, Pippin allongé par terre, faisant faire l'aigle à sa filleule.
« C'est extraordinaire ! S'écria Diamant. Monsieur Gandalf, pourrais-je avoir la même chose pour mon mariage ? »
« Mais bien sur, ma chère enfant, répondit Gandalf, radieux. »
Assise dans le pavillon d'honneur, près des époux Sacquet, Galadriel s'adressa gaiement à Lily.
« Tenez, Lily, ceci est un cadeau supplémentaire, dit-elle en tendant à la jeune hobbite un objet ciselé très lumineux. »
« Merci, gente dame. Qu'est ce donc ? »
« Rien de plus qu'un jouet ! Répondit Galadriel dans un rire franc et cristallin. Il s'agit d'un hochet elfique. Il émet une douce musique quand l'enfant le secoue. C'est aussi agréable aux parents qu'au bébé. »
« Bon, avant de rejoindre l'orchestre, je vais aller hanter une berceuse à ma filleule ! Dit joyeusement Pippin en s'approchant de ses cousins. »
« Mais elle dort, ta filleule ! Répliqua Frodon. »
« Pas du tout ! Ces idiots de Sanglebuc l'ont réveillée ! »
Sans plus attendre, Pippin s'approcha du berceau et se mi à chanter :
« Le vieux Tom Bombadil est un gai luron Bleu vif est sa veste, et ses bottes sont jaunes. »
« Pippin est un excellent parrain, dit Legolas. »
« Oui, il prend son rôle très à c?ur. Il fera sûrement un excellent père, répondit Frodon. »
Après le feu d'artifice, l'orchestre annonça le début du bal.
« Tu dois être heureuse, Eglantine, que ta cadette se soit remise de sa rupture avec Adelard, dit Esmeralda Brandebouc à sa belle s?ur en désignant d'un air attendri Pervinca qui évoluait sur la piste avec Jolly Cotton, un radieux sourire aux lèvres. »
« Hum...oui et non..Je dois avouer que j'espérais mieux pour ma fille que le fils d'un fermier. »
« Ne sois pas si rigide ! Regardes comme Frodon et Lily sont heureux ! »
« Ce n'est pas pareil ! L'ancien est une personnalité de la Comté...et puis c'est le mari de Dora maintenant, et.. »
Soudain, Eglantine Touque éclata de rire.
« Oh, après tout, tu as raison, Esmée ! Je suis une vieille coincée ! Si Pervinca est heureuse, alors je le suis aussi. Et puis Jolly est un gentil garçon, très honnête..et tout à fait charmant. »
« Oui, je suis d'accord. »
Plus loin, Gimli discutait avec Merry et Fredegar Bolger en buvant une pinte.
« Alors, maître nain, vous avez trouvé votre bonheur ? Demanda Merry. »
« Ma foi, je crois que oui. J'ai rencontré une jeune personne tout à fait délicieuse."
« Qui est-ce ? »
« Violette Sonecor. »
« Ah oui, elle est en effet très gentille, dit Freddy en se mordant les lèvres pour ne pas rire. Elle en a rendu heureux plus d'un. »
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« Alors, tu es heureuse, mon amour ? Demanda Frodon, tenant sa femme tendrement enlacée au milieu de la piste de danse. »
« Oh oui ! Et ça me rappelle... »
« Quoi ? Demanda-t-il malicieusement, bien qu'il connût déjà la réponse. »
« Notre premier baiser. C'est comme dans un rêve ! »
« Ah, oui, mais il manque quelque chose, dit Frodon avant d'embrasser tendrement les lèvres entrouvertes de Lily. Voilà, maintenant c'est parfait. Et mon père ne va pas disparaître. Je ne vais pas quitter la Comté. Pippin va peut être enlever Primula, mais c'est tout ce qui peut arriver. Je suis si heureux ! Je t'aime tant ! Il me semble que je t'ai toujours aimé, toujours !Et tu m'a donné la plus merveilleuse des petites filles ! Est-ce que tu sais à quel point je t'aime, mon amour ? »
« Oh oui ! Dit Lily avant de rendre son baiser à Frodon. Mais cette fois-ci, il s'agissait d'un baiser beaucoup plus sensuel et passionné. »
Frodon Sacquet avait l'impression de goûter pour la première fois de sa vie un bonheur absolu, partagé entre son amour pour Lily et son amour pour sa fille. Pourtant, ce bonheur n'allait pas tarder à s'assombrir. accoudée au buffet, Angelica Sacquet regardait le jeune couple, un sourire mauvais aux lèvres.
« Attends un peu, Frodon chéri, je vais te faire passer le goût des petites paysannes, murmura-t-elle pour elle-même... »
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Voilà, je reconnais que c'est un chapitre hyper long, mais je ne voulais pas le couper car il forme un tout. Vous voulez savoir ce que complote Angelica ? Alors laissez-moi une petite rewiew, s'il vous plaît !^^
PS : les longues rewiews seront également acceptées !lol PS2 : je pense à ce que tu m'a demandé, Miriel.