Sensible au désarroi d'Albane quant à l'absence des Touque dans mon
précédent chapitre, en voici un autre qui devrait lui plaire.^^
Merci à celles qui ont déjà rewiewé le précédent et bonne lecture.^^
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« Alors, ma petite Primmie, tu connais bien ton nom ? »
Dans le salon de la Grande Demeure des Touque, Paladin considérait la petite fille assise sur ses genoux avec une expression mêlée de tendresse et de nostalgie.
« Vui ! »
« Dis-moi comment tu t'appelles ! »
« P'imula ! »
« Primula comment ? »
« Za...ket....P'imula Zaket ! »
« C'est bien ! Mais dis-moi, tu es une grande fille ! Qui parle très bien ! Tu sais que ton parrain au même âge n'était pas si doué ? »
« Vui ! Vui ! T'o fo, Pa'ain ! »
« Ah, tu l'aimes bien ton parrain ? »
« Vui ! Est zentil, Pa'ain ! Fais kado P'immie ! »
« Ah, mais ça c'est parce que tu es une gentille petite fille. »
« Eh, ga'de ! Est Pa'ain ! Fit Primula en brandissant son nounours banjoïste. »
« Ca alors ! Je me demande ou il a été dénicher ce truc ! Je n'ai jamais vu de jouet pareil dans toute la Comté. »
« Bonjour, mon Oncle ! Dit Lily en entrant dans la pièce. Primula ne vous a pas trop embêté ? »
« Mais non, pas du tout ! Elle est adorable, comme sa mère ! »
« Vui ! T'o fo'te, Maman ! Est belle ! »
« Et comment va ton mari ? Demanda Paladin. »
« Beaucoup mieux, merci. Allez viens, mon trésor, je vais te coiffer. »
« Nan ! Veux Ma'aine ! »
« Ne fais pas de caprice, Primula ! »
« Veux Ma'aine ! Veux Ma'aine ! »
« Primula, si tu continues, tu vas avoir la fessée ! Laisses Marraine tranquille, elle n'est pas à ta disposition ! »
« Nan ! »
« Primula... »
« Qu'est ce qui se passe ? Demanda Frodon en entrant dans le salon. »
« Bhouuuuuuuuuuu ! Papa ! Gémit Primula en venant se jeter dans les bras de son père. »
« Alors, ma chérie, on a un gros chagrin ? »
« Vuiiiiii ! Pas Zentille, Maman ! »
« Comment ça ? »
« Tu parles ! Ta fille fait un caprice parce qu'elle veut que ce soit Diamant qui la coiffe ! Je l'avais bien dit, qu'elle était trop gâtée ! »
« Mais ce n'est pas si grave, voyons ! »
« Mais c'est ça ! Vas-y, cèdes ! Le gentil Papa et la vilaine Maman ! Comme c'est pratique ! Tout le monde lui passe tout et c'est moi le bourreau ! »
« Mais voyons, calmes-toi, mon amour ! Tu vas voir ; Primmie, tu veux avoir les couettes, comme t'a fait Marraine hier ? »
« Bouhouuuuuuuuuu ! Vuiiii ! »
« Mais ce n'est pas la peine de pleurer et de fâcher Maman ! Elle sait très bien faire, tu sais ? Comme Marraine ! »
« Oh ? »
« Mais oui ! Allez, vas embrasser Maman et demandes-lui pardon ! »
« Nan ! »
« Primula ! Je vais me fâcher ! »
« Bouhouuuuuuuu ! Pa'ain ! »
« Laisses Parrain tranquille et fais ce que j'ai dit ! Ca suffit, maintenant ! »
« Bouhouuuuuuuuu ? »
Voyant que ses plaintes restaient sans effet, Primula cessa immédiatement ses pleurs et courût trouver sa mère.
« Pa'don, Maman ! T'aime ! »
« Mais moi aussi je t'aime, ma puce ! Dit Lily en embrassant sa fille. Mais je ne veux pas que tu te fâches et que tu me fasses des scènes, comme ça, sans raison ! »
« Et puis tu sais, tu n'es pas jolie quand tu te mets en colère ! Ajouta Frodon. »
« Vui ! Zoulie, P'immie ! Y dit Pa'ain ! »
« Non ! Quand tu t'énerves comme ça, tu ressembles à...tu ressembles à Gollum ! »
« Qua za ? »
« Un pauvre malheureux qui n'a pas eu la chance de rencontrer quelqu'un comme ta Maman, dit Frodon en adressant un tendre regard à Lily. »
« Veux pas ! »
« Alors sois toujours gentille ! »
« Vui ! Maman, peut avoi quette ? Mizi zi te pait ! »
« Oui, bien sur, mon amour. Et bientôt, on pourra aussi les faire à Papa. Tu vas bientôt ressembler à une jolie jeune fille, mon chéri, dit Lily en riant. »
« Oh, ce n'est pas ce que tu disais hier soir...répondit malicieusement Frodon. »
« Frodon, enfin ! Pas devant la petite ! »
« Tu n'avais qu'à pas me chercher ! Renchérit Frodon en tirant la langue avant de s'approcher de Lily pour l'embrasser. »
« Et mua ? Veux bisou auzi ! »
« Oui, viens faire un câlin à Papa ! Dit Frodon en prenant sa fille dans ses bras. »
Puis après l'avoir embrassé, il la relit debout sur ses pieds et Primula vint rejoindre sa mère qui l'attendait, brosse en main.
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« Regardes, Diamant, ce que je viens de retrouver ! Mon premier pantalon ! Et ça, c'est ma première chemise ! »
« Mais c'est fascinant, mon Pippounet ! Répondit Diamant en se mordant les lèvres pour ne pas rire. »
« Tu te moques de moi ! Et tu te moques complètement de mes affaires, aussi ! »
« Oui, comme de ma première robe, en effet ! »
« Pourtant, tout ce qui vient de moi devrait te passionner ! »
« Pippin, tu m'as déjà entreprit plus de deux heures sur ton nounours, l'autre jours ! Je sais que tu étais un enfant charmant ! Ta mère le dit ! Tes s?urs le disent ! Tout le monde le dit ! »
« Mais c'est pour te prouver à quel point le fils que nous aurions serait un être d'exception ! »
« Je n'ai pas besoin de tout cela pour le savoir ! »
« Vrai ? »
« Mais oui ! C'est bien pour ça que je t'aime, non ? »
« Oh, ma Didou chérie ! Je peux avoir un bisou ? »
« Si tu le demandes poliment et bien gentiment. »
« S'il te plaît, amour de ma vie ? »
« Hum...D'accord, dit joyeusement Diamant en se pendant au cou de Pippin. Dis, je pourrais voir ton armure, mon Pippounet ? »
« Mais ça t'intéresse ? »
« Oui, bien sur ! C'est tellement noble, tellement chevaleresque ! »
« Bon, d'accord. mais ne me demandes pas de la mette, hein ? C'est trop lourd ! »
« Non, non. »
Pippin se dirigea vers une armoire qu'il ouvrit en grand, révélant l'armure qui lui avait été offerte par Denethor.
« Oh ! Que c'est beau ! S'écria Diamant . »
« Beau ? On voit bien que tu n'as pas fait la guerre ! C'est impressionnant, je le reconnais. Merry aussi en a une. Frodon et Sam aussi. Lily également. Mais la sienne lui a été donnée par Elrond en personne. »
« Ah oui ? »
« Oui. Il pensait qu'elle en aurait besoin pour le voyage de retour vers la Comté. A juste titre. Mais la sienne est beaucoup plus fine et légère. Elle est très belle avec, d'ailleurs et... »
« Pippin, pourquoi me parles-tu sans arrêt de Lily ? »
« Mais... »
« J'en ai assez, on croirait que tu es amoureux d'elle ! »
« Oh, mais non, ma Didou ! Je n'aime que toi, voyons ! Et puis Lily est soudée à Frodon comme l'écorce l'est à l'arbre. 'Oh, mon Frodon, tu es si beau ! Si noble ! Si courageux ! Je t'aime tant !' Dit Pippin en contrefaisant la voix de Lily. Alors, tu vois ? »
« Hi, hi, oui, tu as raison. Ils font plaisir à voir tous les deux. »
« Oui, Frodon le méritait vraiment, il a tellement souffert, répondit sombrement Pippin. Heureusement, tout ceci ne s'est pas trop mal terminé. »
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Assise à l' « Auberge du Pont », Pimprenelle sirotait tranquillement son thé, l'air songeur, l'esprit occupé par mainte et mainte choses. Un instant sortie de sa rêverie, la jeune hobbite leva la main pour faire signe au garçon.
« Hob ! Vous me porterez l'addition, s'il vous plaît ? »
« Tout de suite, Mademoiselle Touque, dit le garçon en approchant de la table, son plateau en main. »
« Mais vous ne m'avez pas tout compté, dit Pimprenelle en examinant la note. Je ne voudrais pas vous voler ! »
« Ah, je demande votre pardon, Mademoiselle, c'est le Monsieur, là, qui a dit que le thé était pour lui. »
« Ah ? Bon, merci, Hob, répondit Pimprenelle en adressant au hobbit assis en face d'elle un regard interrogateur. »
Ce dernier profita alors de l'occasion pour s'approcher d'elle.
« Bonjour, Mademoiselle Touque. Puis-je m'asseoir un moment avec vous ? »
« Heu..si vous voulez, balbutia Pimprenelle. Avant toute chose..merci. »
« Ce n'est rien. Un moyen maladroit que j'ai trouvé pour pouvoir vous parler. Cela fait un certain temps que je vous voie ici. Mais toujours seule ! Comment est-ce possible ? »
« Et bien..ma mère dirait que je sus trop absorbée par mes études pour trouver quelqu'un qui me supporte. Je suppose qu'elle a raison. Mais j'avoue que la solitude me pèse. Ma s?ur aînée se marie dans moins de deux mois, mon petit frère est fiancé, ainsi que mon cousin Merry, quant à ma jeune s?ur, ça ne saurait tarder. Même mon cousin Frodon s'est marié. On croyait pourtant que tant de lutte l'aurait anéanti. »
« Frodon ? Frodon Sacquet ? Le porteur de l'anneau ? Le sauveur du monde ? »
« Oui, c'est lui. Il a épousé Lily Gamegie, la s?ur de son jardinier et ami, Sam. »
« Mais savez-vous que je rêves de rencontrer ce fameux Sam ? J'aimerais beaucoup m'entretenir avec lui ! »
« Vous êtes jardinier ? »
« Pas exactement. Je m'occupe d'organiser des plans de réhabilitation pour les fermiers de la Comté. Métier florissant, si l'on peut dire ! Lothon Sacquet de Besace a fait tant de dégâts dans notre beau pays ! »
« Oui, c'est vrai. Mais est ce pour cela que vous vouliez me parler, Monsieur ? Pour rencontrer Sam ? Il serait plus simple d'aller trouver mon cousin Frodon ! »
« M'auriez-vous écouté, Mademoiselle, si je vous avais entreprise d'emblée sur l'éclat de vos beaux yeux ? Répondit le hobbit. »
« Oh, Monsieur ! »
« Depuis des semaines, je vous regarde, je vous admire, sans oser vous aborder. »
« Mais.. »
« Mes paroles vous choquent, je le vois bien. Pardonnez mon audace, j'aurais du me taire. »
« Pas du tout ! Je vous trouve vraiment...charmant. »
« Oh, grâce soit rendue à Eru de m'avoir donné le bonheur de ne pas vous déplaire ! Puis-je vous inviter à dîner un soir ? »
« Oh, oui, oui, volontiers, mais vous ne m'avez pas dit votre nom, Monsieur ? »
« Je m'appelle Sigismond Maggot. Je suis le neveu du fermier qui, si ma mémoire est bonne, a tant tourmenté votre petit frère. »
« La réciproque est vrai, répliqua en riant Pimprenelle. Et bien à bientôt, Monsieur Maggot. »
« Sigismond, rectifia le hobbit en baisant la main de Pimprenelle, Sigismond. Au plaisir de vous revoir très vite, charmante Pimprenelle.
Puis le jeune hobbit quitta l'auberge, laissant Pimprenelle submergée de stupeur et d'émerveillement.
« Sigismond...Quel joli nom ! »
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que cela vous a plu^^. Laissez-moi quelques rewiews !^^
Merci à celles qui ont déjà rewiewé le précédent et bonne lecture.^^
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« Alors, ma petite Primmie, tu connais bien ton nom ? »
Dans le salon de la Grande Demeure des Touque, Paladin considérait la petite fille assise sur ses genoux avec une expression mêlée de tendresse et de nostalgie.
« Vui ! »
« Dis-moi comment tu t'appelles ! »
« P'imula ! »
« Primula comment ? »
« Za...ket....P'imula Zaket ! »
« C'est bien ! Mais dis-moi, tu es une grande fille ! Qui parle très bien ! Tu sais que ton parrain au même âge n'était pas si doué ? »
« Vui ! Vui ! T'o fo, Pa'ain ! »
« Ah, tu l'aimes bien ton parrain ? »
« Vui ! Est zentil, Pa'ain ! Fais kado P'immie ! »
« Ah, mais ça c'est parce que tu es une gentille petite fille. »
« Eh, ga'de ! Est Pa'ain ! Fit Primula en brandissant son nounours banjoïste. »
« Ca alors ! Je me demande ou il a été dénicher ce truc ! Je n'ai jamais vu de jouet pareil dans toute la Comté. »
« Bonjour, mon Oncle ! Dit Lily en entrant dans la pièce. Primula ne vous a pas trop embêté ? »
« Mais non, pas du tout ! Elle est adorable, comme sa mère ! »
« Vui ! T'o fo'te, Maman ! Est belle ! »
« Et comment va ton mari ? Demanda Paladin. »
« Beaucoup mieux, merci. Allez viens, mon trésor, je vais te coiffer. »
« Nan ! Veux Ma'aine ! »
« Ne fais pas de caprice, Primula ! »
« Veux Ma'aine ! Veux Ma'aine ! »
« Primula, si tu continues, tu vas avoir la fessée ! Laisses Marraine tranquille, elle n'est pas à ta disposition ! »
« Nan ! »
« Primula... »
« Qu'est ce qui se passe ? Demanda Frodon en entrant dans le salon. »
« Bhouuuuuuuuuuu ! Papa ! Gémit Primula en venant se jeter dans les bras de son père. »
« Alors, ma chérie, on a un gros chagrin ? »
« Vuiiiiii ! Pas Zentille, Maman ! »
« Comment ça ? »
« Tu parles ! Ta fille fait un caprice parce qu'elle veut que ce soit Diamant qui la coiffe ! Je l'avais bien dit, qu'elle était trop gâtée ! »
« Mais ce n'est pas si grave, voyons ! »
« Mais c'est ça ! Vas-y, cèdes ! Le gentil Papa et la vilaine Maman ! Comme c'est pratique ! Tout le monde lui passe tout et c'est moi le bourreau ! »
« Mais voyons, calmes-toi, mon amour ! Tu vas voir ; Primmie, tu veux avoir les couettes, comme t'a fait Marraine hier ? »
« Bouhouuuuuuuuuu ! Vuiiii ! »
« Mais ce n'est pas la peine de pleurer et de fâcher Maman ! Elle sait très bien faire, tu sais ? Comme Marraine ! »
« Oh ? »
« Mais oui ! Allez, vas embrasser Maman et demandes-lui pardon ! »
« Nan ! »
« Primula ! Je vais me fâcher ! »
« Bouhouuuuuuuu ! Pa'ain ! »
« Laisses Parrain tranquille et fais ce que j'ai dit ! Ca suffit, maintenant ! »
« Bouhouuuuuuuuu ? »
Voyant que ses plaintes restaient sans effet, Primula cessa immédiatement ses pleurs et courût trouver sa mère.
« Pa'don, Maman ! T'aime ! »
« Mais moi aussi je t'aime, ma puce ! Dit Lily en embrassant sa fille. Mais je ne veux pas que tu te fâches et que tu me fasses des scènes, comme ça, sans raison ! »
« Et puis tu sais, tu n'es pas jolie quand tu te mets en colère ! Ajouta Frodon. »
« Vui ! Zoulie, P'immie ! Y dit Pa'ain ! »
« Non ! Quand tu t'énerves comme ça, tu ressembles à...tu ressembles à Gollum ! »
« Qua za ? »
« Un pauvre malheureux qui n'a pas eu la chance de rencontrer quelqu'un comme ta Maman, dit Frodon en adressant un tendre regard à Lily. »
« Veux pas ! »
« Alors sois toujours gentille ! »
« Vui ! Maman, peut avoi quette ? Mizi zi te pait ! »
« Oui, bien sur, mon amour. Et bientôt, on pourra aussi les faire à Papa. Tu vas bientôt ressembler à une jolie jeune fille, mon chéri, dit Lily en riant. »
« Oh, ce n'est pas ce que tu disais hier soir...répondit malicieusement Frodon. »
« Frodon, enfin ! Pas devant la petite ! »
« Tu n'avais qu'à pas me chercher ! Renchérit Frodon en tirant la langue avant de s'approcher de Lily pour l'embrasser. »
« Et mua ? Veux bisou auzi ! »
« Oui, viens faire un câlin à Papa ! Dit Frodon en prenant sa fille dans ses bras. »
Puis après l'avoir embrassé, il la relit debout sur ses pieds et Primula vint rejoindre sa mère qui l'attendait, brosse en main.
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
« Regardes, Diamant, ce que je viens de retrouver ! Mon premier pantalon ! Et ça, c'est ma première chemise ! »
« Mais c'est fascinant, mon Pippounet ! Répondit Diamant en se mordant les lèvres pour ne pas rire. »
« Tu te moques de moi ! Et tu te moques complètement de mes affaires, aussi ! »
« Oui, comme de ma première robe, en effet ! »
« Pourtant, tout ce qui vient de moi devrait te passionner ! »
« Pippin, tu m'as déjà entreprit plus de deux heures sur ton nounours, l'autre jours ! Je sais que tu étais un enfant charmant ! Ta mère le dit ! Tes s?urs le disent ! Tout le monde le dit ! »
« Mais c'est pour te prouver à quel point le fils que nous aurions serait un être d'exception ! »
« Je n'ai pas besoin de tout cela pour le savoir ! »
« Vrai ? »
« Mais oui ! C'est bien pour ça que je t'aime, non ? »
« Oh, ma Didou chérie ! Je peux avoir un bisou ? »
« Si tu le demandes poliment et bien gentiment. »
« S'il te plaît, amour de ma vie ? »
« Hum...D'accord, dit joyeusement Diamant en se pendant au cou de Pippin. Dis, je pourrais voir ton armure, mon Pippounet ? »
« Mais ça t'intéresse ? »
« Oui, bien sur ! C'est tellement noble, tellement chevaleresque ! »
« Bon, d'accord. mais ne me demandes pas de la mette, hein ? C'est trop lourd ! »
« Non, non. »
Pippin se dirigea vers une armoire qu'il ouvrit en grand, révélant l'armure qui lui avait été offerte par Denethor.
« Oh ! Que c'est beau ! S'écria Diamant . »
« Beau ? On voit bien que tu n'as pas fait la guerre ! C'est impressionnant, je le reconnais. Merry aussi en a une. Frodon et Sam aussi. Lily également. Mais la sienne lui a été donnée par Elrond en personne. »
« Ah oui ? »
« Oui. Il pensait qu'elle en aurait besoin pour le voyage de retour vers la Comté. A juste titre. Mais la sienne est beaucoup plus fine et légère. Elle est très belle avec, d'ailleurs et... »
« Pippin, pourquoi me parles-tu sans arrêt de Lily ? »
« Mais... »
« J'en ai assez, on croirait que tu es amoureux d'elle ! »
« Oh, mais non, ma Didou ! Je n'aime que toi, voyons ! Et puis Lily est soudée à Frodon comme l'écorce l'est à l'arbre. 'Oh, mon Frodon, tu es si beau ! Si noble ! Si courageux ! Je t'aime tant !' Dit Pippin en contrefaisant la voix de Lily. Alors, tu vois ? »
« Hi, hi, oui, tu as raison. Ils font plaisir à voir tous les deux. »
« Oui, Frodon le méritait vraiment, il a tellement souffert, répondit sombrement Pippin. Heureusement, tout ceci ne s'est pas trop mal terminé. »
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Assise à l' « Auberge du Pont », Pimprenelle sirotait tranquillement son thé, l'air songeur, l'esprit occupé par mainte et mainte choses. Un instant sortie de sa rêverie, la jeune hobbite leva la main pour faire signe au garçon.
« Hob ! Vous me porterez l'addition, s'il vous plaît ? »
« Tout de suite, Mademoiselle Touque, dit le garçon en approchant de la table, son plateau en main. »
« Mais vous ne m'avez pas tout compté, dit Pimprenelle en examinant la note. Je ne voudrais pas vous voler ! »
« Ah, je demande votre pardon, Mademoiselle, c'est le Monsieur, là, qui a dit que le thé était pour lui. »
« Ah ? Bon, merci, Hob, répondit Pimprenelle en adressant au hobbit assis en face d'elle un regard interrogateur. »
Ce dernier profita alors de l'occasion pour s'approcher d'elle.
« Bonjour, Mademoiselle Touque. Puis-je m'asseoir un moment avec vous ? »
« Heu..si vous voulez, balbutia Pimprenelle. Avant toute chose..merci. »
« Ce n'est rien. Un moyen maladroit que j'ai trouvé pour pouvoir vous parler. Cela fait un certain temps que je vous voie ici. Mais toujours seule ! Comment est-ce possible ? »
« Et bien..ma mère dirait que je sus trop absorbée par mes études pour trouver quelqu'un qui me supporte. Je suppose qu'elle a raison. Mais j'avoue que la solitude me pèse. Ma s?ur aînée se marie dans moins de deux mois, mon petit frère est fiancé, ainsi que mon cousin Merry, quant à ma jeune s?ur, ça ne saurait tarder. Même mon cousin Frodon s'est marié. On croyait pourtant que tant de lutte l'aurait anéanti. »
« Frodon ? Frodon Sacquet ? Le porteur de l'anneau ? Le sauveur du monde ? »
« Oui, c'est lui. Il a épousé Lily Gamegie, la s?ur de son jardinier et ami, Sam. »
« Mais savez-vous que je rêves de rencontrer ce fameux Sam ? J'aimerais beaucoup m'entretenir avec lui ! »
« Vous êtes jardinier ? »
« Pas exactement. Je m'occupe d'organiser des plans de réhabilitation pour les fermiers de la Comté. Métier florissant, si l'on peut dire ! Lothon Sacquet de Besace a fait tant de dégâts dans notre beau pays ! »
« Oui, c'est vrai. Mais est ce pour cela que vous vouliez me parler, Monsieur ? Pour rencontrer Sam ? Il serait plus simple d'aller trouver mon cousin Frodon ! »
« M'auriez-vous écouté, Mademoiselle, si je vous avais entreprise d'emblée sur l'éclat de vos beaux yeux ? Répondit le hobbit. »
« Oh, Monsieur ! »
« Depuis des semaines, je vous regarde, je vous admire, sans oser vous aborder. »
« Mais.. »
« Mes paroles vous choquent, je le vois bien. Pardonnez mon audace, j'aurais du me taire. »
« Pas du tout ! Je vous trouve vraiment...charmant. »
« Oh, grâce soit rendue à Eru de m'avoir donné le bonheur de ne pas vous déplaire ! Puis-je vous inviter à dîner un soir ? »
« Oh, oui, oui, volontiers, mais vous ne m'avez pas dit votre nom, Monsieur ? »
« Je m'appelle Sigismond Maggot. Je suis le neveu du fermier qui, si ma mémoire est bonne, a tant tourmenté votre petit frère. »
« La réciproque est vrai, répliqua en riant Pimprenelle. Et bien à bientôt, Monsieur Maggot. »
« Sigismond, rectifia le hobbit en baisant la main de Pimprenelle, Sigismond. Au plaisir de vous revoir très vite, charmante Pimprenelle.
Puis le jeune hobbit quitta l'auberge, laissant Pimprenelle submergée de stupeur et d'émerveillement.
« Sigismond...Quel joli nom ! »
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que cela vous a plu^^. Laissez-moi quelques rewiews !^^