Après une absence prolongée (et oui, je vous ai manqué, hein ?), me
revoilou avec un nouveau chapitre, qui j'espère vous plaira. Bon, je suis
un peu dévariée, alors place au chapitre !
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« Mais tu te rends compte, Frodon ? La pauvre petite chérie ! Elle n'a jamais été séparée comme ça de sa famille ! Peut-être aurais-je du refuser de céder à la requête de la reine ! »
« Ah, non, surtout pas ! Répliqua énergiquement Frodon. »
« Mais...mais enfin, chéri, c'est quoi ce ton ? »
« Ecoutes, Lily, ça fait plus d'un mois que Primula dort tous les soirs avec nous ! Et puis elle est à côté, ta fille, ce n'est pas comme si on l'avait envoyé à l'autre bout du monde ! »
« Ma fille ? Ma fille ? Mais enfin, c'est aussi la tienne, il me semble ! On dirait que tu es heureux de t'en débarrasser ! »
« Mais non, mais non, mon amour, ce n'est pas ça, repris Frodon en se radoucissant. J'aime Primmie de tout mon c?ur et c'est vrai qu'elle est adorable. Seulement, j'aime aussi sa maman et depuis quelques temps...je ne peux plus le montrer comme je le voudrais...tu me manques...tu comprends, Lily ? »
« Oh ! Oh, excuses-moi, mon pauvre chéri, c'est vrai que je t'ai négligé. »
« Oh, oui, beaucoup, gémit Frodon, l'air faussement malheureux. Aussi tu dois te faire pardonner, et pas qu'un peu ! Commences donc par me faire un bisou ! »
Sans répliquer, Lily vint s'asseoir doucement sur les genoux de Frodon et les deux époux partagèrent un baiser langoureux et passionné dans lequel ils mirent tout leur désir mutuel, contenu depuis plusieurs jours.
« Hum ! Bon début, dit Frodon en se détachant doucement de l'étreinte de sa femme. Je crois que je vais finalement te pardonner. Mais tu sais que tu es venue ici dans le but d'accomplir une mission, Lily. »
« Quoi ? ? ? Qu'est ce que TON ami Gandalf a encore inventé ? Il faut aller jeter quoi dans un volcan, cette fois ? Hein ? Peut-être une épée ? Ou ma fille, pourquoi pas ? »
« Mais non, mais non, calmes-toi, ma douce ! Répliqua Frodon en riant. Je parlais du bébé ! Tu dois me faire un bébé ! Tu l'as dit, rappelles-toi ! »
« Mais oui, c'est vrai, répondit Lily en changeant de ton et en adressant à Frodon un regard provocant. »
« Tu es d'accord ? Bon, mettons-nous au travail, Madame Sacquet, dit joyeusement Frodon avant de renverser Lily sur le lit tout en cherchant les lacets de sa robe. »
« Ouille ! »
« Oh, je t'ai fait mal, mon amour ? »
« Non, non. Mais il y a quelque chose de dur, là, dans mon dos. »
Lily se redressa et vit alors qu'un coffret en bois précieux ouvragé avait été déposé sur son oreiller.
« Ca alors ! C'est toi qui m'as fait ce cadeau, Frodon ? »
« Mais non ! Ouvres-le, tu verras bien. »
Lily s'exécuta et vit à l'intérieur du coffret un déshabillé de soie blanche et un billet sur lequel était simplement inscrit : 'Occupez-vous bien de Monsieur Sacquet, il vous aime tant ! Varna.'
« Les elfes sont vraiment des êtres remarquables ! S'enthousiasma Frodon. Tu vois, Lily, Varna compatit à mon désarroi. Vas vite enfiler ce..cet objet, que je puisse admirer ma belle petite épouse ! »
« Mais je te trouve bien empressé ! Répliqua Lily dans un petit sourire. »
« S'il te plaît, mon ange ! »
« Et bien d'accord, si tu insistes ! »
Lily disparût dans le cabinet de toilette et reparût quelques instants plus tard vêtue du cadeau de Varna. Comme tout vêtement elfique, le déshabillé tombait jusqu'aux pieds. Il était finement échancrée jusqu'au milieu du buste et noué entre les seins par un petit ruban.
« Miam ! En fin de compte, ça valait le coup d'attendre un mois, dit Frodon. Tu es encore plus belle que dans mon souvenir, mon amour ! »
« Ton souvenir ? Mais tu me vois tous les jours, Frodon, ne sois donc pas ridicule ! »
« Euh..oui, mais...mais pas dan cette tenue. Et puis tu sais...je crois que je ne pourrais jamais assez te regarder, ma princesse ! »
« Comment ça ? »
« Viens près de moi, mon amour, j'ai des choses à te dire, dit Frodon en prenant un air plus grave. »
« Que vas-tu encore m'apprendre ? »
« Et bien, tu sais, ma chérie, pendant ma quête, je parvenais à garder l'espoir parce qu'une image restait perpétuellement gravée dans ma tête et dans mon c?ur.ton image. C'est elle qui me donnait la force d'aller de l'avant sans me plaindre, sans faire cas de la faim, du froid ou de la douleur. Oui, dans mes moments de déprime, je fermais les yeux et je revoyais la Comté..et puis toi..tes beaux yeux noirs, ton joli sourire, tes boucles qui flottaient dans le vent..Pour un instant, j'étais à nouveau heureux et le courage revenait. Et puis un jour, nous étions Sam et moi dans le Mordor, et nous n'avions plus ni vivres ni eau. Alors j'ai essayé de voir ton image, mais je n'ai pas pu. J'avais oublié ton visage, ton sourire, le son de ta voix. Je n'ai eu alors qu'une seule envie ; achever au plus vite la mission dont on m'avait chargé et mourir, mourir très vite, car la seule joie qui me restait dans l'existence avait disparue elle aussi. Mais quand je t'ai vue à Fondcombe..je ne sais comment l'expliquer..je me suis senti renaître. J'ai compris alors qu'il y avait peut-être encore quelque chose pour moi, sur cette terre. Et je crois ne pas m'être trompé. Je suis si heureux avec toi, mon amour ! Si heureux ! Mais c'est un fait, je ne peux plus vivre sans te voir. La moindre minute sans te voir m'est insupportable. Et je ne peut rester une journée entière sans te toucher. C'était déjà vrai avant mon départ mais ça l'est plus encore maintenant. Tu sais, je n'aurais jamais cru qu'il fût possible de ressentir cela pour quelqu'un. Mais c'est pourtant vrai. »
« Oh, mon amour ! Mais pourquoi me dis-tu cela ? »
« Mais parce que c'est la vérité, Lily, et il faut que tu le saches. Tu sais, même Sam, Merry et Pippin , avec tout leur amour ne pourront jamais aimer leur femme comme moi je t'aime. Sans toi, je ne serais pas devenu ce que je suis aujourd'hui. Tu comprends ? »
« Oui, je comprend ! S'écria Lily en se jetant au cou de Frodon. »
« Et c'est pour ça que je veux tellement que tu portes mes enfants, Lily. Mais..euh...si Primula reste sans arrêt avec nous, il sera difficile de lui faire un petit frère, repris Frodon sur un ton plus malicieux. Oh, par Eru, que tu es belle ! Mais comment fais-tu pour être chaque jour de plus en plus belle ? »
« Il est inutile de me flatter, chéri ! »
« Mais je me contente de dire la vérité ! Je t'assure que Perle et Rosie qui passent pourtant pour être parmi les plus jolies filles de la Comté sont bien ternes à côté de toi ! »
« Que tu es gentil, mon amour ! »
« Et bien, je ne sais pas si je suis gentil, mais en tous cas, je sais que j'ai beaucoup de chance ! »
« Pas moi ! »
« Co..comment ça ? »
« Oui, dans son zèle, Varna aurait pu penser aussi à toi ! Ce pyjama est parfaitement hideux ! »
« Hideux, mon pyjama ! Mais je t'en prie ! Il m'a été donné par le roi lui-même à mon retour du Mordor ! Et d'ailleurs, Sam a le même ! »
« Sam fait bien ce qu'il veut, mais à moi, il ne me plaît pas du tout ! »
« Et bien, tu n'as qu'à l'enlever ! »
« Oh, oui, tiens, c'est une bonne idée, dit malicieusement Lily en déboutonnant la chemise de Frodon. »
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Arwen était assise sur un banc au milieu du petit jardin attenant à la nurserie, Primula sur ses genoux. La reine s'amusait à natter les longues boucles sombres de la petite fille tandis qu'Eldarion s'amusait avec une balle de cuir.
« Dis, zais quoua ? »
« Quoi, ma chérie ? »
« Elle a un bébé, ma maman ! »
« Mais oui, chérie, c'est toi, son bébé ! »
« Hi, hi ! Nan ! Pas bébé, moua ! »
« Ah, oui, c'est vrai, tu es une grande fille ! Mais alors de quoi parles-tu ? »
« Z'est mon papa ! »
« Il est beau, mon papa, hein ? »
« Oui, très beau, ma chérie ! Il a les plus beaux yeux du monde. Et ta maman est très jolie aussi. »
« Vui ! Ben mon papa, il est zentil ! »
« Bien sur, chérie, bien sur, acquiessa Arwen, curieuse de savoir ou voulait en venir la petite fille. »
« Mon papa, il a donné un bébé à ma maman ! Il est dans zon ventre ! »
« Comment ça ? »
« Vui, mais il est petit ! Plus qu'Elanore ! On peut pas le voir ! »
« Oh, mais comment le sais-tu ? »
« Hi, hi, z'est Mamou ! »
« Mamou ? »
« Vui ! Z'est la maman à mon papa. Elle est venue, et elle a dit que Maman, et ben, elle avait un bébé dans son ventre ! Z'est zouette ! »
« Oh, mais oui, bien sur ! Et elle le sait, ta maman ? »
« Nan ! Faut pas le dire ! »
« Ah, d'accord. vas jouer avec Eldarion, Primmie, je reviens. »
Arwen confia les deux enfants à une servante et courût informer Gandalf de ce qu'elle venait d'entendre. curieusement, Gandalf ne sembla pas surpris par cette nouvelle, à la grande stupéfaction de la reine.
« Rien d'anormal à tout cela, les dons de Primula se précisent. »
« Comment ? »
« Oui, ses dons de voyance. Sa grand-mère lui est apparût en songe et lui a révélé que Frodon et Lily allait avoir un deuxième enfant. Tant mieux. Je suis très heureux pour eux. »
« Mais Primula a dit que Frodon avait 'donné' un bébé à Lily. »
« Cela veut dire que cet enfant a été conçu hier soir. Notre cher hobbit est décidément très productif ! Et ce mariage une réussite totale ! Pourtant..je n'en étais pas bien persuadé, au début. »
« Vous doutiez de Frodon ? »
« Pas de Frodon, mais de Lily. Elle est si jeune ! Mais je me trompais. Cette jeune personne est décidément surprenante. C'est extraordinaire de voir à quel point ces deux-là s'aiment ! »
« Bonjour, fit une petite voix. »
« Tiens, bonjour, Madame Sacquet ! Répondit jovialement Gandalf. Vous avez une mine superbe ! L'air du Gondor semble vous réussir ! »
« L'air du Gondor..oui, certainement, répliqua Lily dans un petit sourire. »
« Alors, Lily, avez-vous retrouvé votre fille en bon état ? La taquina Gandalf. »
« Oui, et elle m'a d'ailleurs demandé à rester dans la nurserie la nuit prochaine. Son père a raison. Il faut que j'apprenne à me détacher d'elle. »
« Oui, d'autant que vous aurez bientôt fort à faire, dit Gandalf en adressant un sourire d'intelligence à Arwen. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Oh, mais rien. Mais profitez donc de l' 'émancipation' de Primula pour choyer votre cher époux. »
« Oh, mais je m'y emploie, Monsieur Gandalf, je m'y emploie. »
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« Bouzour, Pa'ain ! »
« Bonjour, ma copine ! Ca va ? »
« Vui ! Z'ai vu Mamou, moua ! »
« Ah oui ? »
« Vui ! »
« Et qu'est ce qu'elle t'a dit ? »
« Z'est un zecret ! »
« Et tu ne peux pas le dire à Parrain ? »
« Nan ! »
« Ah, bon ! Alors je boude ! »
« Nan, Pa'ain ! Ze peux dire autre zose ! »
« Ah, chouette ! C'est quoi, c'est quoi ? »
« Ze vais me marier, moua ! »
« Oui, quand tu seras grande. Avec le fils de Parrain ! »
« Hi, hi ! Nan ! Ave Edarion ! »
« Ce grand machin ? Mais non, Primula, ce n'est pas possible ! »
« Vui ! Z'est Mamou qui l'a dit ! »
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Voilà ! Je suis revenue et les choses se précisent !^^ Ce retour vaut bien quelques rewiews, sans doute ?lol !
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« Mais tu te rends compte, Frodon ? La pauvre petite chérie ! Elle n'a jamais été séparée comme ça de sa famille ! Peut-être aurais-je du refuser de céder à la requête de la reine ! »
« Ah, non, surtout pas ! Répliqua énergiquement Frodon. »
« Mais...mais enfin, chéri, c'est quoi ce ton ? »
« Ecoutes, Lily, ça fait plus d'un mois que Primula dort tous les soirs avec nous ! Et puis elle est à côté, ta fille, ce n'est pas comme si on l'avait envoyé à l'autre bout du monde ! »
« Ma fille ? Ma fille ? Mais enfin, c'est aussi la tienne, il me semble ! On dirait que tu es heureux de t'en débarrasser ! »
« Mais non, mais non, mon amour, ce n'est pas ça, repris Frodon en se radoucissant. J'aime Primmie de tout mon c?ur et c'est vrai qu'elle est adorable. Seulement, j'aime aussi sa maman et depuis quelques temps...je ne peux plus le montrer comme je le voudrais...tu me manques...tu comprends, Lily ? »
« Oh ! Oh, excuses-moi, mon pauvre chéri, c'est vrai que je t'ai négligé. »
« Oh, oui, beaucoup, gémit Frodon, l'air faussement malheureux. Aussi tu dois te faire pardonner, et pas qu'un peu ! Commences donc par me faire un bisou ! »
Sans répliquer, Lily vint s'asseoir doucement sur les genoux de Frodon et les deux époux partagèrent un baiser langoureux et passionné dans lequel ils mirent tout leur désir mutuel, contenu depuis plusieurs jours.
« Hum ! Bon début, dit Frodon en se détachant doucement de l'étreinte de sa femme. Je crois que je vais finalement te pardonner. Mais tu sais que tu es venue ici dans le but d'accomplir une mission, Lily. »
« Quoi ? ? ? Qu'est ce que TON ami Gandalf a encore inventé ? Il faut aller jeter quoi dans un volcan, cette fois ? Hein ? Peut-être une épée ? Ou ma fille, pourquoi pas ? »
« Mais non, mais non, calmes-toi, ma douce ! Répliqua Frodon en riant. Je parlais du bébé ! Tu dois me faire un bébé ! Tu l'as dit, rappelles-toi ! »
« Mais oui, c'est vrai, répondit Lily en changeant de ton et en adressant à Frodon un regard provocant. »
« Tu es d'accord ? Bon, mettons-nous au travail, Madame Sacquet, dit joyeusement Frodon avant de renverser Lily sur le lit tout en cherchant les lacets de sa robe. »
« Ouille ! »
« Oh, je t'ai fait mal, mon amour ? »
« Non, non. Mais il y a quelque chose de dur, là, dans mon dos. »
Lily se redressa et vit alors qu'un coffret en bois précieux ouvragé avait été déposé sur son oreiller.
« Ca alors ! C'est toi qui m'as fait ce cadeau, Frodon ? »
« Mais non ! Ouvres-le, tu verras bien. »
Lily s'exécuta et vit à l'intérieur du coffret un déshabillé de soie blanche et un billet sur lequel était simplement inscrit : 'Occupez-vous bien de Monsieur Sacquet, il vous aime tant ! Varna.'
« Les elfes sont vraiment des êtres remarquables ! S'enthousiasma Frodon. Tu vois, Lily, Varna compatit à mon désarroi. Vas vite enfiler ce..cet objet, que je puisse admirer ma belle petite épouse ! »
« Mais je te trouve bien empressé ! Répliqua Lily dans un petit sourire. »
« S'il te plaît, mon ange ! »
« Et bien d'accord, si tu insistes ! »
Lily disparût dans le cabinet de toilette et reparût quelques instants plus tard vêtue du cadeau de Varna. Comme tout vêtement elfique, le déshabillé tombait jusqu'aux pieds. Il était finement échancrée jusqu'au milieu du buste et noué entre les seins par un petit ruban.
« Miam ! En fin de compte, ça valait le coup d'attendre un mois, dit Frodon. Tu es encore plus belle que dans mon souvenir, mon amour ! »
« Ton souvenir ? Mais tu me vois tous les jours, Frodon, ne sois donc pas ridicule ! »
« Euh..oui, mais...mais pas dan cette tenue. Et puis tu sais...je crois que je ne pourrais jamais assez te regarder, ma princesse ! »
« Comment ça ? »
« Viens près de moi, mon amour, j'ai des choses à te dire, dit Frodon en prenant un air plus grave. »
« Que vas-tu encore m'apprendre ? »
« Et bien, tu sais, ma chérie, pendant ma quête, je parvenais à garder l'espoir parce qu'une image restait perpétuellement gravée dans ma tête et dans mon c?ur.ton image. C'est elle qui me donnait la force d'aller de l'avant sans me plaindre, sans faire cas de la faim, du froid ou de la douleur. Oui, dans mes moments de déprime, je fermais les yeux et je revoyais la Comté..et puis toi..tes beaux yeux noirs, ton joli sourire, tes boucles qui flottaient dans le vent..Pour un instant, j'étais à nouveau heureux et le courage revenait. Et puis un jour, nous étions Sam et moi dans le Mordor, et nous n'avions plus ni vivres ni eau. Alors j'ai essayé de voir ton image, mais je n'ai pas pu. J'avais oublié ton visage, ton sourire, le son de ta voix. Je n'ai eu alors qu'une seule envie ; achever au plus vite la mission dont on m'avait chargé et mourir, mourir très vite, car la seule joie qui me restait dans l'existence avait disparue elle aussi. Mais quand je t'ai vue à Fondcombe..je ne sais comment l'expliquer..je me suis senti renaître. J'ai compris alors qu'il y avait peut-être encore quelque chose pour moi, sur cette terre. Et je crois ne pas m'être trompé. Je suis si heureux avec toi, mon amour ! Si heureux ! Mais c'est un fait, je ne peux plus vivre sans te voir. La moindre minute sans te voir m'est insupportable. Et je ne peut rester une journée entière sans te toucher. C'était déjà vrai avant mon départ mais ça l'est plus encore maintenant. Tu sais, je n'aurais jamais cru qu'il fût possible de ressentir cela pour quelqu'un. Mais c'est pourtant vrai. »
« Oh, mon amour ! Mais pourquoi me dis-tu cela ? »
« Mais parce que c'est la vérité, Lily, et il faut que tu le saches. Tu sais, même Sam, Merry et Pippin , avec tout leur amour ne pourront jamais aimer leur femme comme moi je t'aime. Sans toi, je ne serais pas devenu ce que je suis aujourd'hui. Tu comprends ? »
« Oui, je comprend ! S'écria Lily en se jetant au cou de Frodon. »
« Et c'est pour ça que je veux tellement que tu portes mes enfants, Lily. Mais..euh...si Primula reste sans arrêt avec nous, il sera difficile de lui faire un petit frère, repris Frodon sur un ton plus malicieux. Oh, par Eru, que tu es belle ! Mais comment fais-tu pour être chaque jour de plus en plus belle ? »
« Il est inutile de me flatter, chéri ! »
« Mais je me contente de dire la vérité ! Je t'assure que Perle et Rosie qui passent pourtant pour être parmi les plus jolies filles de la Comté sont bien ternes à côté de toi ! »
« Que tu es gentil, mon amour ! »
« Et bien, je ne sais pas si je suis gentil, mais en tous cas, je sais que j'ai beaucoup de chance ! »
« Pas moi ! »
« Co..comment ça ? »
« Oui, dans son zèle, Varna aurait pu penser aussi à toi ! Ce pyjama est parfaitement hideux ! »
« Hideux, mon pyjama ! Mais je t'en prie ! Il m'a été donné par le roi lui-même à mon retour du Mordor ! Et d'ailleurs, Sam a le même ! »
« Sam fait bien ce qu'il veut, mais à moi, il ne me plaît pas du tout ! »
« Et bien, tu n'as qu'à l'enlever ! »
« Oh, oui, tiens, c'est une bonne idée, dit malicieusement Lily en déboutonnant la chemise de Frodon. »
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Arwen était assise sur un banc au milieu du petit jardin attenant à la nurserie, Primula sur ses genoux. La reine s'amusait à natter les longues boucles sombres de la petite fille tandis qu'Eldarion s'amusait avec une balle de cuir.
« Dis, zais quoua ? »
« Quoi, ma chérie ? »
« Elle a un bébé, ma maman ! »
« Mais oui, chérie, c'est toi, son bébé ! »
« Hi, hi ! Nan ! Pas bébé, moua ! »
« Ah, oui, c'est vrai, tu es une grande fille ! Mais alors de quoi parles-tu ? »
« Z'est mon papa ! »
« Il est beau, mon papa, hein ? »
« Oui, très beau, ma chérie ! Il a les plus beaux yeux du monde. Et ta maman est très jolie aussi. »
« Vui ! Ben mon papa, il est zentil ! »
« Bien sur, chérie, bien sur, acquiessa Arwen, curieuse de savoir ou voulait en venir la petite fille. »
« Mon papa, il a donné un bébé à ma maman ! Il est dans zon ventre ! »
« Comment ça ? »
« Vui, mais il est petit ! Plus qu'Elanore ! On peut pas le voir ! »
« Oh, mais comment le sais-tu ? »
« Hi, hi, z'est Mamou ! »
« Mamou ? »
« Vui ! Z'est la maman à mon papa. Elle est venue, et elle a dit que Maman, et ben, elle avait un bébé dans son ventre ! Z'est zouette ! »
« Oh, mais oui, bien sur ! Et elle le sait, ta maman ? »
« Nan ! Faut pas le dire ! »
« Ah, d'accord. vas jouer avec Eldarion, Primmie, je reviens. »
Arwen confia les deux enfants à une servante et courût informer Gandalf de ce qu'elle venait d'entendre. curieusement, Gandalf ne sembla pas surpris par cette nouvelle, à la grande stupéfaction de la reine.
« Rien d'anormal à tout cela, les dons de Primula se précisent. »
« Comment ? »
« Oui, ses dons de voyance. Sa grand-mère lui est apparût en songe et lui a révélé que Frodon et Lily allait avoir un deuxième enfant. Tant mieux. Je suis très heureux pour eux. »
« Mais Primula a dit que Frodon avait 'donné' un bébé à Lily. »
« Cela veut dire que cet enfant a été conçu hier soir. Notre cher hobbit est décidément très productif ! Et ce mariage une réussite totale ! Pourtant..je n'en étais pas bien persuadé, au début. »
« Vous doutiez de Frodon ? »
« Pas de Frodon, mais de Lily. Elle est si jeune ! Mais je me trompais. Cette jeune personne est décidément surprenante. C'est extraordinaire de voir à quel point ces deux-là s'aiment ! »
« Bonjour, fit une petite voix. »
« Tiens, bonjour, Madame Sacquet ! Répondit jovialement Gandalf. Vous avez une mine superbe ! L'air du Gondor semble vous réussir ! »
« L'air du Gondor..oui, certainement, répliqua Lily dans un petit sourire. »
« Alors, Lily, avez-vous retrouvé votre fille en bon état ? La taquina Gandalf. »
« Oui, et elle m'a d'ailleurs demandé à rester dans la nurserie la nuit prochaine. Son père a raison. Il faut que j'apprenne à me détacher d'elle. »
« Oui, d'autant que vous aurez bientôt fort à faire, dit Gandalf en adressant un sourire d'intelligence à Arwen. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Oh, mais rien. Mais profitez donc de l' 'émancipation' de Primula pour choyer votre cher époux. »
« Oh, mais je m'y emploie, Monsieur Gandalf, je m'y emploie. »
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« Bouzour, Pa'ain ! »
« Bonjour, ma copine ! Ca va ? »
« Vui ! Z'ai vu Mamou, moua ! »
« Ah oui ? »
« Vui ! »
« Et qu'est ce qu'elle t'a dit ? »
« Z'est un zecret ! »
« Et tu ne peux pas le dire à Parrain ? »
« Nan ! »
« Ah, bon ! Alors je boude ! »
« Nan, Pa'ain ! Ze peux dire autre zose ! »
« Ah, chouette ! C'est quoi, c'est quoi ? »
« Ze vais me marier, moua ! »
« Oui, quand tu seras grande. Avec le fils de Parrain ! »
« Hi, hi ! Nan ! Ave Edarion ! »
« Ce grand machin ? Mais non, Primula, ce n'est pas possible ! »
« Vui ! Z'est Mamou qui l'a dit ! »
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Voilà ! Je suis revenue et les choses se précisent !^^ Ce retour vaut bien quelques rewiews, sans doute ?lol !
