Voici la suite ! Merci à celle qui m'ont rewiewé ! Et rassurez-vous, je n'ai pas de problème d'ordinateur, juste beaucoup de travail à la fac !
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En revenant de la nurserie, Albane croisa Lily, visiblement incommodé. Toutefois, croyant à un excès de bonne chère, la jeune fille n'y prêta pas attention et courut rejoindre le reste des convives. Quant elle arriva enfin à la grande table du banquet, la fête battait son comble ; la demoiselle trouva en effet Pippin, Merry, Sam et Frodon en train de chanter et de danser au milieu de la table, au grand amusement de Clémence qui disait malicieusement qu'avec quatre olibrius de cette espèce, nul n'était besoin d'un bouffon.
Après plusieurs chansons à boire, les hobbits, passablement échauffés par les efforts qu'ils avaient du produire regagnèrent finalement leurs places. C'est alors que Frodon remarqua l'absence de son épouse. Surpris, il interrogea alors Diamant, sa voisine de table :
« Mais....mais ou est donc passé Lily ? »
« Oh, peu avant votre exhibition, elle a eu l'air de se sentir mal et a quitté précipitamment le banquet. »
« Petite sotte ! Vociféra Frodon. Et tu ne pouvais pas me le dire ? Ou à défaut, l'accompagner à sa chambre ? Et qu'est ce qu'on fait si elle s'évanouit encore, hein ? »
« Frodon, cesse de t'en prendre à Didou ! Intervint Pippin. Ce n'est pas de sa faute ! »
« Allons, allons, calmez-vous, Frodon, dit gentiment Clémence, sincèrement attendrie par l'air désemparé du pauvre hobbit. Je suis sure que ce n'est pas grave ! »
« Mais si, Demoiselle ! S'écria Frodon au bord des larmes. Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive ! La première fois.....c'était de ma faute, et..... »
« Oh, mais voyons, repris la jeune fille, les malaises de ce genre sont monnaie courante chez les femmes enceintes, croyez-moi ! »
« Et qu'en sais-tu, toi ? Lança Albane. »
« Mais tais-toi donc, tu ne vois pas que je tente de rassurer ce pauvre garçon ? »
« Toi ? Rassurer Frodon ? Vraiment, l'amour a des facultés extraordinaires ! Dit Albane en soupirant. »
Lassée par ces paroles qu'elles jugeaient inutiles, Rosie décida d'intervenir :
« Plutôt que de pleurer sur vous-même, Frodon, vous feriez bien mieux d'aller retrouver la pauvre Lily ! Elle a besoin de vous, pas de vos larmes stériles ! »
« Oui, bonne idée, renchérit Sam. Et je vais l'accompagner ! »
« Non, non, toi tu restes là ! Ordonna Rosie en saisissant Sam qui venait déjà de se lever par le col de sa chemise. »
Sans attendre son reste, le pauvre Frodon déguerpit à toute vitesse en direction de son pavillon.
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Assise devant sa coiffeuse, Lily brossait ses longs cheveux tout en contemplant d'un air absent son reflet dans le miroir. Le malaise était passé, mais l'angoisse qui l'avait étreinte quelques instants auparavant était quant à elle loin d'être dissipée. C'était en effet la première fois que la jeune hobbite ressentait une douleur aussi aiguë. En effet, elle n'avait souffert d'aucun désagrément de la sorte lorsqu'elle attendait Primula, et même au terme de cette première grossesse, les malaises qu'elle avait pu avoir ne souffrait aucune comparaison avec cette douleur lancinante et soudaine. Pour la première fois de sa vie, Lily se trouvait face à l'éventualité d'une mort en couche. Comme elle était perdue dans ces funestes pensées, Frodon entra telle une tornade dans la chambre.
« Ah, ma chérie, tu es là ! Eru soit loué, tu as l'air d'aller mieux. Mais pourquoi ne pas m'avoir demandé de t'accompagner ? »
« Tu t'amusais si bien ! Et puis tu sais, je suis une grande fille, ajouta Lily dans un faible sourire que démentait l'apathie de son regard. »
« Peut-être, mais.....Oh, ma chérie, j'ai eu si peur ! Mais je te trouve encore bien pâle...... »
« Ah ? Fit Lily en caressant son ventre, l'air morne. Oui ....oui, peut-être....ce n'est rien, l'angoisse, sans doute. Ne t'inquiète pas, la journée a été longue, et j'ai eu un coup de fatigue, c'est tout. »
Perplexe, Frodon vint s'asseoir sur le bord du lit et considéra son épouse, le regard chargé d'incrédulité.
« Non, tu me caches quelque chose, Lily. Allons, je t'en prie, dis-moi ce qui se passe. »
« Mais rien, rien, je t'assure, protesta Lily sur un ton trop énergique pour être honnête. Je suis enceinte.....et.....ce n'est pas toujours très agréable, voilà tout ! Je ne suis pas malade ! Je ne veux pas que l'on me traite comme une malade ! »
Mais tout d'un coup, la jeune hobbite n'y tint plus et éclata en sanglots. Bouleversé par ce spectacle, Frodon vint aussitôt la recueillir dans ses bras.
« Oh, mon amour ! Allons, pleure si ça te fait du bien, vas-y. Tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ? »
« Frodon, j'ai eu si mal ! J'ai.....j'ai peur, Frodon ! »
« Mais de quoi as-tu si peur, ma chérie ? »
« Je n'ai jamais eu mal comme ça pour Primula ! Je me sentais très bien, jusqu'à terme. Mais là....j'ai eu l'impression d'être déchirée de l'intérieur ! Et regarde mon ventre ! »
« Et bien quoi ? Il est un peu arrondi, mais c'est normal pour une femme enceinte, non ? »
« Un peu ? Un peu ? Mais lorsque j'attendais Primula, on a rien vu jusqu'au cinquième mois ! Et encore ! Et là, ça fait à peine deux mois ! »
« Mais chérie, tu attends des jumeaux ! »
« Je n'arriverais pas à mener cette grossesse à terme ! Je ne survivrais pas ! »
« Il ne faut pas dire des choses pareilles, mon cœur. Gandalf veillera sur toi ! »
« Non, non, pas cette fois, je le sens ! Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas vous laisser seuls toi et Primula ! »
Devant la détresse de son épouse, Frodon resta un long moment interdit, ne sachant que dire. Puis, il finit par reprendre d'une voix qui se voulait résolue :
« Et bien, si cette grossesse doit te coûter la vie, nous ferons passer les bébés, voilà tout ! »
« COMMENT ? »
« Oui, je ne veux pas que tu les garde s'il s'avère que c'est dangereux pour toi. Je ne veux pas te perdre ! »
« Mais Frodon.... »
« Pardonne-moi, mon amour, j'ai été si égoïste ! Je n'ai pensé qu'à moi ! J'aurais du réfléchir et comprendre qu'une nouvelle grossesse serait dangereuse pour toi ! »
Ce fut alors au tour de Lily de consoler son époux :
« Mais ne dit pas une chose pareille ! Je désirais cette grossesse au moins autant que toi ! Tu sais, j'aurais très bien pu éviter de tomber enceinte si je l'avais voulu ! Ce n'est pas de ta faute, mon chéri, il ne faut pas que tu sois malheureux ! »
« Mais je ne supporte pas de te voir souffrir ! Je ne peux pas imaginer de vivre sans toi ! Je ne veux pas que Primula grandisse sans sa maman ! Je sais trop à quel point c'est dur ! »
« Je ne le veux pas non plus, rassure-toi, répliqua Lily sans pouvoir s'empêcher de sourire légèrement. »
« Bon, je vais aller trouver Gandalf. Il trouvera bien un moyen de te faire avorter ! »
« Non, surtout pas ! »
« Mais, chérie.... »
« Ces bébés, je les ai voulu. Ils font partie de moi, maintenant. Je veux les garder, même si c'est dur. Même si je risque d'y passer. Je n'ai pas le droit de les tuer ! »
« Tu es tellement généreuse, mon amour ! »
« Non, la générosité n'a rien à voir là-dedans. C'est mon rôle de mère. Je vais faire comme Sam dit. Je vais me reposer. Faire attention. Et peut-être n'aurais-je pas de problème. Je vais avoir besoin de ton soutien. »
« Bien sur, mon amour ! Oh, si tu savais combien je t'aime ! Demande-moi n'importe quoi, ma chérie, n'importe quoi et je le ferais ! »
Lily ne répondit pas tout de suite, mais eut cette fois un regard amusé à l'égard de son époux.
« Mais je ne souhaite rien que je n'ai déjà ! »
« Mais si, enfin, toutes les femmes ont envie de quelque chose, c'est forcé ! »
Cette fois, Lily ne pût s'empêcher de rire franchement. Les mots et l'attitude de son mari lui faisaient penser à un adolescent qui veut se faire passer pour un adulte.
« Hum, tu as trouvé cette brillante théorie tout seul ? »
Conscient du comique de ses dernières paroles, Frodon esquissa à son tour un sourire amusé.
« Non, j'avoue que je cite Merry. Mais j'insiste, je voudrais vraiment te faire plaisir. Dis-moi ce que tu veux ; je ne sais pas, moi, des robes, des bijoux, une nouvelle maison...... »
« Et pourquoi pas la Comté entière ? »
« Mais si tu veux, mon amour ! »
« Je plaisantais, Frodon. »
« Pas moi ! Dis-moi ce que tu veux, je t'en prie ! »
Lily cessa alors de sourire et son visage fit place à une expression d'intense réflexion. Depuis son mariage, elle n'avait plus eu à formuler aucun souhait ; Frodon allait au devant de tous ses désirs et elle avait du mal à se souvenir de l'époque ou elle devait travailler toute la semaine et économiser sous après sous pour pouvoir se payer le moindre petit ruban. Comme ce temps lui paraissait loin ! Mais justement...
« Frodon, je sais ce qui me ferait plaisir....et qui ne coûte pas d'argent.... »
« Dis-moi ! Dis-moi vite ! S'écria avidement le hobbit. »
« Frodon, je voudrais travailler. »
« QUOI ? »
« Tu as bien entendu, je voudrais travailler. Recommencer à coudre. Ca me manque. »
« Mais enfin, tu fais déjà de la couture pour toute la famille ! C'est suffisant ! »
« Mais, Frodon, ce n'est pas pareil ! »
« C'est suffisant ! Tu es la femme du Sacquet ! Et la femme du Sacquet n'a pas besoin d'abîmer ses jolies mains sur les robes de vieilles rombières stupides pour être heureuse !Dit Frodon avec humeur. »
Loin de se formaliser du ton bourru de son époux, Lily eut un petit sourire ironique, s'éloigna de Frodon et vint s'asseoir à côté de sa coiffeuse. Puis, croisant les bras, elle dit d'une voix faussement contrariée :
« La belle façon de me prouver votre amour, Monsieur Sacquet ! Je croyais pourtant que je pouvais demander tout ce que je voulais ! »
« Oui, mais..... »
« Et bien, c'est la seule chose que je n'ai déjà et dont j'ai envie ! »
« Enfin....... »
« Et qui ne coûtera rien. »
« Mais Lily..... »
« Et qui en plus te rapportera de l'argent. Tu sais, j'avais beaucoup de clientes avant de me marier ! »
A court d'argument, Frodon eut un sourire résigné, vint se planter devant les genoux de son épouse, lui prit les mains et dit :
« Bon, bon, d'accord, tu es trop forte pour moi ! C'est..... »
« C'est ? »
« C'est d'accord, voilà, tu as gagné ! Je suis vraiment d'une faiblesse étrange avec toi et Primula ! »
A ces mots, Lily bondit de sa chaise et se mit à sauter de joie dans toute la pièce avec un enthousiasme de petite fille.
« YOUPIIIIIIIIII ! Merci, mon amour, merci, fit elle en gratifiant Frodon d'un long baiser langoureux. »
« Eh, on se calme, Madame Sacquet, j'ai quelques conditions à poser...... »
« Oh.... »
Frodon prit son temps pour reprendre, amusé par l'air perplexe de son épouse.
« Oui, pour commencer, tu va attendre d'avoir accoucher pour reprendre ton travail. Jusque là, je veux que tu te reposes. Je veux te faire plaisir, pas risquer de te tuer. »
« Bien sur. »
« Ensuite, tu n'iras pas chez tes clientes. Ce sont elles qui viendront chez toi. Je vais acheter un smial et y faire faire la plus jolie boutique de la Comté. Je vais demander à Rosie et Margot de m'y aider. »
« Oh, mon chéri, tu es tellement gentil ! S'écria Lily en sautant au cou de Frodon. Mais cette entreprise risque de te coûter cher ! »
« Oui, mais à terme, elle me rapportera beaucoup, c'est ce que tu as dit, répliqua Frodon avec un clin d'œil. Bon, dernière condition, puisque je suis si gentil, il me semble que je mérite une petite récompense..... »
« Oui.... »
« Il est tard. Je voudrais me coucher. Allons, viens dans mes bras, ma chérie..... »
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !Rassurées pour Lily ? Si oui et si ce chapitre vous a plu, laisser-moi une petite rewiew !
