Cht'ite RaR:
Ouahou, 13 reviews pour le premier épisode! C'est trop! n'en jetez plus! Merci en tout cas, à ceux qui me laissent une trace de leur passage!
Ce chapître est dédié à Vif d'Or, Minerve et Artemis, pour leur fidélité toute sympathique!
Mes mémés Maffie et Chif se reconnaîtront.
Galouz et fuschicho: voici une suite qui j'espère vous plaira!
JLG: je fais souffrir Severus par ce que c'est vraiment, vraiment plaisant à écrire!
jenni944 et kiki: merci, vous pouvez pas savoir comme c'est bon d'ouvrir sa bopite au lettre et de voir des reviews!
Mnemesys et Alexiel: membre de l'OF, donc, peut être y'a t-il un moyen pour que harry se souvienne...
Et plus génèralement à ceux et celles qui aiment notre maître de potion sous la douche...
Episode Second : Tentation hivernale.
Petite précision : durant l'épisode Premier, Severus a bien lancé une « oubliette » sur Harry. Harry ne se souvient donc pas de cette petite nuit très spéciale… mais voilà la suite !
Note de l'auteur : quelques emprunts indéniables au Miroir de Peut-être, ma façon de rendre hommage à ce chef d'œuvre Yaoiesque. Petite limonade non graphique… mais quand même !
Harry frissonna et resserra autour de lui sa cape d'invisibilité. Bien que dotée de pouvoirs magico-supers-géniaux, cette cape ne restait qu'un fichu bout de tissu, et les couloirs de Poudlard étaient parcourus de courants d'air particulièrement glacés en cette nuit d'hiver.
Pff, j'aurais mieux fait de me faire une bouillotte moi, au lieu de jouer les Arsène Lupin en goguette !
Un coup d'œil vers la pleine lune à travers les arcades lui confirma que justement Lupin ne devait pas passer une très bonne nuit ce soir. Harry soupira et pensa à quelque chose de plus gai.
Plus gay, plus exactement ! J'espère que Nott n'a pas raconté de carabistouilles…
Car Nott, Théodore de son prénom, et Serpentard de son état, avait justement évoqué quelques jours auparavant, un sujet qui avait attiré irrésistiblement l'oreille de Ron et lui-même, alors que ceux-ci, dissimulés sous la cape d'invisibilité, revenaient d'une visite nocturne aux cuisines.
…Ouais, j'te jure ! Et il met même des petites notes appréciatives !
Et il y avait des élèves ?
Nan. J'aurais reconnu les photos je peux te le dire. Enfin, j'ai pas eu le temps de vraiment regarder, il est revenu une minute après, tu sais…
…. C'est pas croyable ça. Alors Snape est un Styx ? Tu sais quoi, mieux vaudrait qu'on le garde pour nous. Je crois pas que ça collerait vraiment avec l'image de Serpentard, hmm ?
Bahh, fit Nott dans un petit clin d'œil, tu dis pas toujours ça mon chou, non ? »
Ce qui suivit causa un traumatisme irréparable chez Ron, qui était encore vert alors qu'ils entraient dans leur salle commune.
« Il l'a embrassé…. »
« Oui, Ron, » confirma Harry, agacé par l'attitude de son ami.
« .. et Snape est un Styx.. » continua Ron d'une voix blanche.
Bien qu'ayant approximativement deviné de quoi il était question à voir les jolis tons pastels de son camarade, Harry demanda quand même :
« Euh.. Ron ? Eh Ho ? Ron, ici la Terre ! C'est quoi un Styx ? »
« Ben… euh.. c'est un homme qui… » Ron eut du mal à déglutir.
« … en aime un autre, c'est ça ? » s'informa Harry.
« Oui. »
Harry éclata de rire : « Et c'est ça qui te met dans cet état ? »
« Il l'a embrassé… » se contenta d'ânonner Ron, effondré sur le canapé.
« Hum… tu crois qu'ils parlaient de quoi à propos de Snape ? »
« Je sais pas.. une sorte de carnet avec ses conquêtes, il semble. » grimaça Ron, pour qui apparemment, il semblait invraisemblable que le maître de potions ait une vie sentimentale.
« Mais, reprit –il, il l'a embrassé…. »
« .. Intéressant.. » souffla Harry que la curiosité commençait à tenailler.
Et c'est pourquoi, il se trouvait là, dans ce couloir, par ce froid glacial, devant les appartements du professeur de Potions. Non pas parce que le fait que Nott et son « chou » s'étaient roulés un patin mémorable, pourvoyant en salive toutes les limaces du comté par la même occasion, mais parce que la curiosité le tenaillait. Il voulait savoir. Quoi au juste ? Il n'en avait pas trop conscience lui-même, mais quelque chose au fond de lui le poussait à connaître un peu plus la face cachée de son obscur et mystérieux professeur de potions. Et peut-être trouver lui-même ce fameux carnet. Une simple curiosité malsaine, quoi.
Disons qu'on appellera ça de la curiosité scientifique, Valàà !
Des pas résonnèrent dans le couloir, et Harry se plaqua contre le mur, toujours dissimulé sous sa cape, alors qu'apparurent deux silhouettes.
« Réflechissez Severus, cela pourrait vous apporter un certain soulagement. »
Harry reconnut la voix du directeur. Le maître de potions avait déverrouillé sa porte et la tenait largement ouverte, mais attendait visiblement que le directeur lui lâche les basques pour rentrer enfin chez lui.
« Pour ma part, cela m'a fait beaucoup de bien. Voyez-vous j'ai réussi à baisser très sensiblement les doses ! »
C'est le moment ou jamais, pensa Harry.
Il s'approcha doucement de la porte et n'était plus qu'à quelques centimètres de celle-ci. Mais un bras surgit devant sa route. Le bras du directeur qui tendait un papier à Severus.
« Prenez au moins son adresse. Je ne connais pas de Tisanologue plus réputé que lui ! » sourit bienveillamment Albus Dumbledore.
Severus se saisit papier en soupirant, permettant à Harry de se faufiler, dès la barrière du bras abaissée, juste avant son professeur dans l'appartement.
« Merci. Bonne nuit ! » lança-t-il avant de claquer la porte au nez du directeur, nez qu'il avait fort crochu par ailleurs.
Alors que Severus Snape se plongeait dans son canapé avec un soupir de soulagement, Harry pensa soudainement que le directeur l'avait peut-être vu pénétrer dans les appartements de son professeur. Après tout, Dumbledore était bien le sorcier le plus puissant de son temps. Le plus puissant, mais considérablement myope tout de même. Harry décida de ranger ses soupçons dans un coin de sa tête pour le moment, car un tout autre spectacle se déroulait devant lui. Il était chez son prof. Il pouvait l'observer comme personne ne l'avait auparavant observé jusque là : en privé et seul ! Harry s'installa le plus discrètement possible dans l'ombre de la massive cheminée et sortit son carnet de notes en tirant la langue.
« Le Severus Snapus, mammifère homme-nivore, aime à installer son habitat dans des lieux sombres et clos. Le soir, alors qu'il revient de ses occupations quotidiennes, il s'étire et s'installe sur son canapé en étendant le plus loin possible ses longues jambes. Se saisissant d'une bonne bouteille de Firewhiskey, il se verse une généreuse rasade, aussitôt ingurgitée dans un bruit discret de déglutition….
Harry dû changer de position pour écrire plus confortablement, sous peine d'attraper une crampe.
… c'est dans cet instant, les paupières mi-closes, que le Severus Snapus relâche ses tensions dûes à une contraction trop fréquente de ses muscles faciaux dans la journée. Déboutonnant les premières attaches de sa robe, il se passe une main sur le haut de son torse, pour enfin assouvir ce besoin de gratouillage qui le tenaille depuis le début du jour. Le Severus Snapus s'abîme parfois à la contemplation de son feu de cheminée… et là, il ne se passe plus grand-chose…. »
Constatant que l'objet de son étude ne bougeait plus depuis quelques minutes, Harry se risqua à jeter un œil aux alentours, pour voir si le « fameux » carnet ne traînait pas par là. Mais nada. Rien. Que dalle. Reprenant ses notes, il observa de nouveau son professeur qui n'avait pas bougé depuis.
Il roupille ?
Mais non. Il ne roupillait pas, puisque sa main se leva pour venir se caler derrière sa tête. A vrai dire, il était beaucoup plus confortablement installé que ne l'était Harry à cet instant. Mais les nécessités de la Science valent parfois quelques concessions avec le confort. Rassemblant le plus lentement possible ses jambes, il trouva enfin une position tenable, et s'installa en tailleur, sa tête formant l'extrémité sommitale du tipi improvisé avec sa cape.
Le maître de potions n'avait pas bougé d'un cil. Une statue. Une statue alanguie, certes, comme un modèle dont le drapé de la robe rappelait à Harry quelques effigies de la Renaissance Italienne. Cette réflexion le décida. Il prit une nouvelle feuille de son bloc et commença le croquis de l'homme qu'il avait en face de lui.
Toujours sous couvert scientifique, hein ?
Harry pouvait se vanter d'avoir un trait de crayon assez fidèle, maîtrisant plus particulièrement les ombres qui savaient donner du relief à ses dessins. Il ne s'était jamais aventuré à montrer ceux-ci à quiconque, car il souhaitait préserver quelque chose, de sa vie qui semblait dévouée entièrement à l'avenir du monde sorcier. Et de fait, le dessin lui procurait une liberté à la mesure de son imagination.
Toutefois, ici, il fut attentif à son modèle. C'est à ce propos qu'il remarqua plus précisément que les proportions de son maître de potions étaient très équilibrées, et que cette pose, qui aurait pu donner un résultat avachi avec d'autres, laissait au contraire chez le maître de potion, une impression de sensualité vacillante, comme les flammes de la cheminée qui se reflétaient dans le tissu noir de son habit. Il était méconnaissable. Le Snapus Privatus ne ressemblait en rien au Snapus Publicus.
La respiration apaisée de Severus soulevait régulièrement le haut de son torse, découvert par un pan de la robe qui retombait dans un pli. Ce dernier formait un étrange dessin avec le muscle pectoral visible.
Un cœur ?
Harry passa inconsciemment sa main sur le dessin. Il s'estimait assez satisfait du résultat, mais était également un peu frustré à cause de la largeur des vêtements de son modèle, qui ne laissait pas percevoir des formes que Harry devinait être artistiquement intéressantes.
A cet instant, Severus soupira bruyamment et esquissa un mouvement d'élan pour se redresser. Dans un geste ample, il s'arracha à sa contemplation et se dirigea vers ce qu'Harry devinait être sa chambre.
Bon, j'ai eu quand même le temps de finir le dessin, soupira Harry, un peu déçu.
Severus s'arrêta près de la porte et regarda quelque chose sur son bureau, qu'il rangea aussitôt en grognant dans son tiroir. Puis Harry écarquilla les yeux. Le professeur avait tout bonnement décidé de se déshabiller, sans doute dans le but de prendre une douche ou un bain, à moins que ce soit pour entamer une carrière dans le nudisme, carrière dont Dumbledore se faisait le chantre depuis son célèbre « Naked Time ! ».
Le maître de potions faisait face à sa porte, et de ce fait Harry ne voyait que son dos. Le tissu remontait le long de l'échine de son professeur, en même temps qu'un frisson chez l'artiste. Il avait deviné que son maître de potions devait être d'une constitution solide, mais ça ! Les muscles étaient secs comme chez un marin, mais tout en longueur comme pour un gymnaste. Le rêve de tout dessinaeur… Et Harry ne fut pas au bout de ses surprises lorsqu'il entraperçut quelque chose bouger au creux des reins.
On dirait…un tatouage… un tatouage vivant !
Harry ignorait tout de ce type de tatouage. Mais à la réflexion, c'était bien possible. Le serpent ondula lentement le long de la colonne vertébrale du maître de potions jusqu'à la base de son cou, soulignant dans son mouvement la cambrure de son propriétaire.
« Ah. Tu es là, toi. » dit simplement Severus en tournant la tête.
Le cœur battant Harry crut un instant qu'il s'adressait à lui, mais un sifflement répondit à son maître. Le serpent parlait à Severus.
« Je crois qu'une douche s'impose, hum ? » continua-t-il à voix haute, alors que le serpent se glissait à présent vers le torse du maître de potions.
« Non.. pas là.. ça chatouille, tu le sais bien ! »
« Ssssss SSSSSssss »
Harry prit subitement des couleurs écarlates. Il venait de comprendre ce que le tatouage disait et surtout, où il se trouvait à présent. La chaleur lui monta aux joues et ses mains moites s'agrippèrent à sa cape. Il poussa malgré lui un gémissement.
« Bon, ça suffit, laisse moi tranquille. Peux-tu disparaître un instant ?» Le tatouage eut un sifflement vexé mais se fondit dans le dos de son propriétaire. Et les mains de Severus se glissèrent dans le bas de son dos. Puis il s'arrêta brusquement, et se retourna, lançant un regard suspicieux vers le fond de la pièce.
Harry retint son souffle. Merlin, il m'a entendu ! pensa-t-il, en bloquant sa main devant sa bouche. Cependant, Severus, toujours torse nu, ne fit pas un geste en sa direction. Il ouvrit brusquement la porte de sa chambre et claqua la porte sur lui.
Soulagé et déçu de ne plus voir son modèle et son étrange tatouage, Harry reprit sa respiration. Son professeur était enfermé dans sa chambre, le laissant seul dans le salon. Harry se releva et s'approcha, toujours dissimulé sous sa cape, du bureau près de la porte. Le tiroir dans lequel Severus avait glissé quelque chose semblait verrouillé à clé.
Je suis sûr que c'est le carnet, pensa Harry avec l'instinct du chasseur. Il s'apprêtait à lancer un sort de déverrouillage, lorsque la porte à côté de lui se rouvrit brusquement, obligeant Harry à se plaquer contre le mur. Severus était de retour dans le salon, une serviette à la main, et intégralement nu cette fois. Et cette fois Harry eut tout le plaisir scientifique d'admirer sans retenue les fesses de son maître de potion, alors que celui-ci traversait à grande enjambée la pièce en direction d'une autre porte.
La salle de bain ! Pourvu qu'il laisse la porte ouverte !
Harry se glissa doucement à sa suite, découvrant une pièce entièrement carrelée de noir, à l'image de son sombre professeur. Des lumières provenant du sol éclairaient la pièce sans éblouir. L'atmosphère était intimiste, un peu mystérieuse. Dans l'angle, une baignoire encastrée dans le sol faisait face à une douche, sans rideau. Severus, toujours de dos, ouvrit pleinement le robinet d'eau chaude, diffusant aussitôt dans la pièce une vapeur suffocante. Harry, qui avait déjà chaud se retrouva quasiment en nage, adossé contre le mur qui faisait face à son professeur. Celui-ci n'hésita pas et s'exposa, la gorge offerte, au jet brûlant de la douche.
Tiens, je suis curieux de connaître sa marque de shampoing… tenta Harry, pour penser à autre chose.
Comme pour répondre à ses pensées, Severus se saisit d'un flacon et commença à se savonner énergiquement, éclaboussant les lieux sans ménagement. Harry reçut une giclée d'eau parfumée au musc. Mais trop hypnotisé pour réagir, il laissa les gouttes lui dégouliner entre les sourcils.
Ses mains… si fines…
Des mains que Harry avait déjà vu manipuler avec dextérité quantité de flacons, éprouvettes… sans jamais vraiment remarquer leur ligne, leur vigueur et leur délicatesse. Des mains, qui à présent, couvertes de mousse, passaient lentement sur tous le corps de Severus, qui les yeux fermés, semblait réellement apprécier cet instant de détente… et presque d'abandon, à en juger par l'ombre de ce sourire qui passait à présent sur son visage.
Harry se laissa glisser jusqu'au sol. Il avait besoin de respirer, de ressentir le contact froid du carrelage sous ses fesses, afin d'apaiser le feu qui montait en lui. Mais loin d'apaiser quoi que ce soit, le contact dur du sol contre ses reins évoqua chez Harry une autre rencontre, plus dure encore, qu'il appelait inconsciemment de ses vœux.
Et lorsque une main passa sur les lèvres de Severus, Harry mordit les siennes jusqu'au sang.
Et lorsque la langue de Severus pointa au rebord de sa bouche rougit par la chaleur de l'eau, il porta sa main à la sienne.
Severus glissa soudainement son regard vers l'angle où Harry était dissimulé, le transperçant, sans le voir de ses yeux noirs.
La possibilité ne serait-ce que minime de pouvoir être découvert par l'objet de ses désirs en cet instant provoqua chez Harry un raz de marée indescriptible.
Trouve-moi, semblait-il penser. Trouve-moi Severus…
Le tintement de l'eau sur le carrelage couvrit le gémissement de Harry lorsque son maître de potions porta sa main à ce qu'il mit une infinie précaution à savonner. Il ferma les yeux et s'adossa à la paroi de la douche. La lenteur de ses mouvements fit suffoquer Harry, mit au supplice par cette vision surréelle. Il ferma les yeux à son tour, recréant pour lui les gestes accomplis par le maître de potions. Lorsqu'il se libéra enfin, il laissa échapper un gémissement de trop.
« SSSSsssss. » Le tatouage avait réapparu sur l'épaule de son propriétaire.
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Harry ne vit que trop tard Severus se rapprocher et ne pu rien faire lorsque la cape glissa de côté.
« Tiens tiens…. Naja a bien entendu quelqu'un il me semble… Vous êtes perdu, Potter ? »
La voix du maître de potions ne possédait pas sa morgue habituelle. Et plus étrange encore, un sourire presque franc ornait son visage.
« Euh… professeur, je peux vous expliquer… » balbutia Harry qui tentait de reprendre ses esprits en se remettant debout, et éventuellement, sauver sa peau.
« Voyez-vous ça… On dirait que vous avez eu quelques problèmes… »
Rouge de confusion, Harry baissa les yeux vers le spectacle de son pantalon maculé de son récent égarement.
« .. je ne puis vous laisser comme cela. Déshabillez-vous. Vous avez besoin d'une douche, vous aussi. » ordonna Severus, les yeux brillants.
Le désir remonta aussi sec dans le sang d'Harry, qui ne se le fit pas dire deux fois. Il ne lui restait plus que les chaussettes, lorsque le torse humide de Severus le bloqua contre le mur.
« Vous pourriez être poli, Potter, il me semble. Dites bonjour à Naja… »
Le tatouage était à présent sur le torse de Severus, sa tête remontant dans son cou. Harry hésita, puis en Fourchelang se présenta. Le serpent lui répondit aussitôt, provoquant un frisson chez Severus et une rougeur incroyable chez Harry.
« Je suis du même avis qu'elle… il est dangereux de se promener le soir dans ma salle de bain, jeune inconscient… » dit Severus d'une voix rauque.
« Vous… vous parlez Fourchelang ? »
« Je comprends seulement Naja, c'est elle qui m'a averti de votre présence… indiscrète. » répondit la voix dangereuse.
Ce faisant, Severus rapprocha ses lèvres de celles d'Harry qui étaient à présent gonflés d'un désir qu'il ne cherchait plus à dissimuler.
Et lentement, très lentement, Severus entraîna Harry sous la douche. Il fit glisser dans sa main un peu de ce liquide musqué, puis commença à frotter le dos, les épaules et le ventre d'Harry.
« Vous savez que je pourrais vous faire payer cette petite intrusion, Potter ? » l'informa dans un murmure la bouche de Severus qui se promenait près de son oreille.
N'y tenant plus, Harry se retourna et se saisit violemment des lèvres ironiques de son professeur.
Celui-ci se détacha de l'étreinte, pour ajouter dans un halètement: « C'est à moi de vous punir, petit insolent. », avant de reprendre possession de sa bouche.
Et le tatouage, un peu jaloux, alla se réfugier dans le dos de Severus.
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Un peu plus tard, la salle de bain était entièrement envahie de vapeur d'eau. Severus, dont le désir ne faisait pas non plus de mystère, s'écarta pourtant de Harry.
« Il me semble que vous êtes propre, à présent Potter. »
Ce dernier écarquilla les yeux, mais suivit le professeur hors de la salle de bain, en attrapant la serviette que celui-ci lui tendait, sans le regarder.
« J'ai envie de vous professeur. » déclara-t-il soudain. « Et je sais que vous aussi. » ajouta-t-il plus doucement.
Severus, qui avait revêtu une sortie de bain verte, se laissa tomber dans ce canapé.
« Vous ne savez pas ce que vous dites, Potter. Tenez. Voici vos vêtements. Je les ai séché. »
Harry semblait hésiter entre le désarroi et la colère.
« Pourquoi ? »
Severus soupira : « Parce que vous êtes mon élève. Voilà pourquoi. »
« J'ai 17 ans. Je suis majeur chez les sorciers. » répliqua fraîchement Harry.
« Vous ne pouvez rien attendre de moi, Potter, je suis désolé. Je…» Severus sembla hésiter, puis se ravisa.
« Très bien. J'ai compris. Je ne vous importunerai plus à l'avenir. » ajouta Harry, qui tentait de dissimuler des larmes naissantes.
« J'en suis sûr. » Severus était mortifié. Il n'avait pas pû résister. Pas su faire face à ce regard qui le hantait chaque nuit. Et maintenant, une fois encore, il devait… effacer ses erreurs. Il ouvrit la porte d'entrée, et fit malgré lui un signe à Harry. Celui-ci se précipita vers l'extérieur. Au dernier moment, alors qu'il était déjà dans le couloir, Severus le rappela :
« Harry…. Oubliettes ! » et referma la porte.
Harry resta déboussolé un instant. Des gloussements lui parvinrent sur sa droite. Dans un angle du couloir, Nott chuchotait des mots doux à son copain, ce qui fit sourire Harry.
Puis il se souvînt qu'il avait très faim. Une faim de loup. Il se précipita vers les cuisines où il rencontra un Ron, hébété, qui ne cessait de répéter : « ….Ils se sont embrassés…. ».
Quelques jours plus tard, alors qu'une tempête de neige faisait rage dehors, Harry retrouva sa cape d'invisibilité, accompagnée d'une note. Elle disait : Vous avez du talent. Vous devriez montrer vos esquisses… signé Naja.
Valààààààà... prêts pour épisode 3? (La revanche des Sith... euh non, ça c'est encore autre chose...) Sincèrement, j'aimerais vraiment avoir vos avis sur ce chapître, qui est décisif pour la suite... mwouahaha
