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Un grand merci à Lemoncurd!
Episode Troisième : La renaissance du printemps.
IMPORTANT : Remanié récemment, j'y ai intégré le Lemon signé Lemoncurd (profil : comme d'hab et puis lemoncurd)
une belle opération de coopération Snarryesque selon moi… Enjoy!
« La rouge, tu es sûr ? Mmmmhh, 'chais pas, vraiment… ? »
« Mais si… la rouge. » marmonna Harry, effondré dans le canapé de la salle commune en maintenant un œil torve ouvert sur les hésitations de Parvati devant le miroir.
Le calvaire durait maintenant depuis 15 jours. Harry soupira en pensant que le bal n'aurait lieu que la semaine prochaine. Soit encore une semaine de calvaire. Il avait l'impression que les filles ne parlaient plus que de cela depuis un siècle, et les mots « robes », « coiffures » et « maquillages » lui donnaient la migraine.
« Et la bleue ? Tu trouves pas qu'elle me fait un plus beau décolleté ? » minauda Parvati en faisant une moue lascive, les mains fermement plantées sur ses hanches.
Il était maudit. Toutes les filles de Gryffondor semblaient le considérer comme le conseiller technique le plus au fait des escarpins et paillettes dans les cheveux. Tout ça parce qu'il avait accepté de conseiller Hermione pour trouver la tenue adéquate pour faire succomber son meilleur ami Ron.
La rumeur s'était ensuite propagée dans les dortoirs que Harry se prêtait gracieusement aux essayages et autres bigoudis, suscitant le déchaînement de ces demoiselles.
Sans cela, le Gryffondor n'aurait jamais pu soupçonner toutes les intrigues amoureuses et les espoirs que suscitait ce futur bal du printemps chez les demoiselles Rouge et Or.
Quoique, chez Serpentard, cela devait être un peu pareil, vu le regard étrangement compréhensif que Draco lui avait lancé dans la Grande Salle, lorsque les troisièmes années avaient saisi Harry par les deux bras et l'avaient traîné jusqu'à leur table en parlant chiffon, sous l'œil agressif de Pansy Parkinson.
Pour éviter une cohue généralisée, Hermione lui avait suggéré d'inviter le plus vite possible Parvati au bal, ce qu'il fit, lui laissant toutefois comprendre qu'elle ne pourrait rien espérer de lui si ce n'était que quelques douleurs sur les orteils en fin de soirée. Parvati avait acquiescé en arguant que cela rendrait toutes les autres filles vertes de jalousie, ce qui avait grandement étonné Harry, mais paraissait satisfaire largement sa cavalière.
« Alors ? La bleue ? Ou la verte ? Tiens oui, la verte, elle s'accordera mieux avec tes yeux. » se décida la jeune fille qui virevoltait légèrement devant la psyché accrochée au mur.
Enfin ! Une chose de réglée. C'est bon Voldy, tu peux m'attaquer maintenant, Parvati s'est décidée pour la couleur de sa robe !
Harry poussa un soupir de soulagement. Etrangement, toute cette agitation féminine l'exaspérait plus qu'elle ne le troublait.
En fait, il sentait bien que quelque chose clochait car selon Dean, il aurait dû être « sacrément excité de voir toutes ces nanas autour de lui, comme des abeilles autour d'un pot de miel », même si la vision d'une Pansy Parkinson déguisée en Maya l'abeille n'avait vraiment rien de réjouissant.
Toutefois Harry ne s'en faisait pas.
Depuis quelques temps, Voldemort le laissait tranquille la nuit, laissant place à des rêves, dont il oubliait le contenu au réveil, mais qui manifestement ne le laissaient guère indifférent, étant donné l'état de ses draps le matin.
Ron, qui s'était aperçu de ces accidents nocturnes, le chambrait consciencieusement pour découvrir le nom de la créature qui peuplait ses nuits, ce dont Harry était bien en peine de se souvenir. Cependant, une impression bizarre subsistait certains matins, comme un souvenir égaré.
Des mains. Longues et fines. Mais… puissantes aussi….
Ce qui troublait un peu Harry car il sentait bien que ces mains n'étaient pas complètement…comment dire… féminines.
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Deux oubliettes.
Severus passa la main sur le cadre d'un croquis suspendu dans sa chambre.
En moins de 4 mois.
Certes, il n'avait pas eu le choix. Pour la première fois il s'agissait de garder le secret sur certains aspects de sa vie de Mangemort, qu'il avait révélé par négligence.
Severus sourit cependant en repensant à cette nuit unique, faite de confidences. Mais son sourire céda la place à une amertume.
Lui se souvenait de ce qu'Il lui avait confié.
Toutefois, il n'avait pu faire autrement. Le laisser se souvenir, c'était pointer ses faiblesses, laisser à quelqu'un des traces d'un passé que Severus avait voulu si soigneusement effacer. Si seulement il l'avait pu.
Effacer son passé, comme il avait effacé Sa mémoire.
La deuxième Oubliette avait été portée après un moment d'égarement. Heureusement pour lui, il avait su réfréner ses pulsions.
La sensation de Sa peau chaude et douce lui revînt instantanément en mémoire. Il avait été sur le point de commettre l'irréparable.
Avec son élève.
Un instant il n'était plus le professeur, mais seulement celui qui brûlait d'une passion dévorante de chair. Severus se mordit la lèvre jusqu'à en faire partir tout le sang. Le souvenir était si vif pour lui. Si doux, et si douloureux. Mais il était si seul aussi… Le maître de Potions enfila sa cape et se saisit d'un carnet traînant sur son bureau.
Il trouverait ce dont il avait besoin chez Dumbledore, une fois encore.
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« Oh Severus ! J'ai justement une petite chose à vous demander. »
Le maître de potions n'avait pas encore frappé à la porte du directeur, que celle-ci s'ouvrait déjà. Devançant Severus, Albus Dumbledore l'avait happé vers l'intérieur, ses deux mains sur ses épaules, et l'avait poussé dans un fauteuil. S'épongeant le front, le directeur de Poudlard contourna alors la table où régnait comme d'habitude un désordre savamment orchestré, et s'effondra littéralement dans son fauteuil.
« Severus, vous êtes mon sauveur ! Je pensais justement à vous ! Vous seul êtes capable de régler ce grave problème…. »
Le maître de potions serra les lèvres. Le directeur allait certainement lui confier encore une mission auprès de Voldemort.
Quelque chose de dangereux, à ne pas en douter, vu la tête qu'il faisait. Et il ne pourrait pas refuser, bien entendu, le « service » demandé par le vieil homme, en échange de leur serment d'entraide contracté 18 ans auparavant. Severus soupira d'avance.
« Voyez vous, il ne vous aura pas échapper que ces derniers temps, souffle un petit vent de folie… » commença le directeur.
Severus se demanda par quels chemins tortueux le vieux fou allait le mener une fois de plus.
« Venez en au fait. » dit il froidement.
« Et bien, en préparation du bal du printemps, quelques éléments viennent trop agiter les élèves ces derniers temps. »
Severus réfléchissait à toute vitesse, mais ne voyait pas très bien où le directeur voulait en venir.
« Quelques éléments ? »
« Oui. Et je voudrais que vous nous aidiez à nous en débarrasser. Ou du moins tenter de les apaiser. Ou encore les endormir, comme vous voulez, c'est vous l'expert, après tout, hein ?. »
Des perturbateurs. Ce n'était donc que cela. Severus demanda alors leurs noms.
« Les hormones. »
« Les hormones ? » ne put s'empêcher de répéter, abasourdi, le maître de potions.
« Les hormones. » confirma le directeur.
Severus reprit contenance, et composa un visage volontairement dubitatif. Le directeur eut alors l'air alarmé.
« Quoi, qu'y'a-t-il ? Severus, vous devez m'aider ! »
Le maître de potions vit que le poisson avait mordu, ne restait plus qu'à le ferrer.
« C'est que… » déclara-t-il sur un ton ennuyé « …je travaille depuis plusieurs mois sur un projet, et je suis actuellement en voie de finaliser celui-ci. Il me semble n'avoir guère le temps pour me consacrer à quelques petits travaux annexes tels que celui-ci… »
Ce mensonge était grossier. Severus avait bien sûr la capacité de travailler sur de multiples préparations à la fois, cependant, Albus devait être particulièrement fatigué en ce moment, car il se décomposa presque devant le refus de son interlocuteur.
« Mais.. Mais… voyons Severus, ne pouvez vous remettre pas remettre ce projet à plus tard ? »
« Hum… difficile. Tout est là, fit-il en désignant sa tête, et tout est bien trop complexe pour le mettre sur papier… »
Cette réponse parut satisfaire grandement le directeur qui répondit gaiement.
« Oh… mais si ce n'est que cela ! » Se levant de son fauteuil, il partit ouvrir une armoire derrière Severus.
« Où l'ai-je donc laissé… Ah oui ! La voilà ! J'ai notre solution, vous pourrez comme cela vous consacrez à notre problème sans rien perdre de votre expérience en court !»
Et il brandit l'air victorieux sa pensine, enfin pas si victorieusement que cela quand même, étant donné la taille conséquente de l'objet et sa nature rocheuse, sous le nez du maître de potions.
Severus sourit intérieurement, étrangement soulagé d'avoir pu parvenir à ses fins, sans même exposer son problème au directeur.
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Ce matin là, au réveil, Harry constata qu'il avait eu quelques «émotions » nocturnes. Tout en ronchonnant intérieurement, il se saisit de sa baguette afin de réparer les dégâts. Puis il se demanda quelle était la cause de ces désordres érotico-plumardeux.
Mais puisque aucun souvenir ne daignait remonter à la surface, il décida de passer outre et de descendre prendre son petit-déjeuner.
En arrivant dans la Grande salle, il constata que peu de ses camarades étaient attablés et il se dirigea vers Hermione qui prenait seule son repas. A la table des Serpentards, Pansy Parkinson releva la tête et adressa à Harry un clin d'œil égrillard. Ce dernier fit mine de ne pas comprendre et se dirigea vers sa camarade.
« Salut ! Où sont passés les autres ? »
« Bah, tu sais bien, Harry, ils s'y prennent tous au dernier moment. En plus avec ce bal, ils n'ont plus vraiment de neurones encore valides…Mais je vois que toi, au moins, tu as suivi mes conseils ! Alors, qu'est ce que tu as raconté sur les propriétés de l'essence de Murlop exposé à la pleine Lune ? Pour ma part, je crois que les botanistes français avaient déjà remarqué leurs principes actifs, j'avais lu en vacances quelque chose là-dessus, alors il m'a suffi de…… Oh non, Harry ! Ne me dis pas que tu as oublié de faire le devoir de Snape ? »
Harry avait blémi. C'était le deuxième devoir qu'il oubliait de rendre. Il allait se faire écorcher vif…
C'est d'un pas résigné qu'il se dirigea quelques minutes plus tard vers les cachots, bien décidé à subir dignement son destin. Néanmoins quelque chose le perturbait. La perspective d'être collé, même une semaine entière avec Snape ne lui faisait pas plus horreur que cela. Il y avait même un certain… entrain dans l'acceptation de sa destinée, que tout autre aurait considéré comme funeste.
Et Harry trouvait cela particulièrement bizarre.
« Potter, ne voyez-vous pas que vous bloquer la porte ? A moins que votre ego surdimensionné n'affecte une fois de plus votre capacité de jugement ? »
Cette voix rauque justement, faisait frémir Harry, qui se dégagea vers le côté sans mot dire. Mais ce frémissement n'était pas dû à la peur, ou au dégoût.
C'était ce ton grave, à faire dresser les poils des bras qui bouleversait Harry.
L'inflexion de la voix du professeur de potions prenait une dimension nouvelle pour Harry. Ou plutôt non. Ces sensations lui semblaient étrangement familières. Cependant, il n'eut pas le loisir d'en faire l'exégèse, puisque le professeur sanctionna d'une voix tout aussi grave et froide son « oubli » de devoir.
« Très bien. Vous porterez ce mot au directeur. Et je doute, cette fois-ci que vous n'échappiez à une juste punition, Potter ! »
Toutefois, le directeur semblait réellement préoccupé et ne lui fit que quelques minutes de morale, avant de le renvoyer dans sa salle commune. Soulagé, Harry songea un bref instant à retourner en cours, pour bien montrer à son professeur qu'il ne l'aurait pas cette fois encore… ou bien songeait –il à retourner en classe pour entendre encore cette voix si particulière… ?
Bon, stop, maintenant.
Finalement, il opta pour la première solution, jugeant plus sage de ne pas provoquer la froide colère de Severus Snape, le bien nommé.
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Ca y est.
Des filaments argentés tournaient dans la pensine posée sur son bureau, dans ses appartements. De temps à autres, un son en échappait, et Severus parvenait à capter les sensations qui se dégageaient de ses pensées.
Il se sentait étrangement vidé et inquiet.
Toutefois il ne pouvait conserver par devers lui des souvenirs que ne pouvait plus partager son élève. Caressant le rebord gravé du réceptacle de ses pensées, Severus songea qu'il était plus juste ainsi. Il avait seulement gardé pour lui le souvenir d'avoir lancé les deux oubliettes, comme un avertissement pour lui-même, à ne pas recommencer.
Puis, dans un vol de robes, il se détourna vers son laboratoire, afin d'exécuter la commande de Dumbledore.
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Ce même après-midi, Harry s'était réfugié à la bibliothèque, après avoir échappé à une horde de filles enragées qui tenaient absolument toutes, à ce qu'il les invite au bal. Le Gryffondor n'avait eu d'autre échappatoire que de dire qu'il devait absolument voir Mme Pomfresh, pour soigner un Herpès mal placé, ce qui n'avait pas pour autant dégoûté Pansy Parkinson qu'il avait réussi à semer grâce à ses capacités d'endurance à la course à pied.
Ereinté, Harry s'était effondré dans un rayon déserté de la bibliothèque, où il s'était presque immédiatement assoupi…
Il me semble, Potter que vous vous êtes égaré… fit une voix trop connue.
Dans les brumes de son rêve, Harry ressentit pourtant une vive émotion lorsque son professeur, torse nu, le plaqua contre la paroi carrelée. Un tatouage en forme de serpent ondulait lascivement devant ses yeux, tandis qu'une main fine et puissante se glissait sous sa robe de sorcier.
La même voix reprit, sur un ton délicieusement dangereux.
Il paraît improbable que vous puissiez échapper à votre sentence, cette fois-ci.
Et se saisissant de sa nuque, une autre main vigoureuse lui maintint le visage en arrière, menton relevé, tandis qu'une bouche affamée croquait ses lèvres. Harry ne put s'empêcher alors de gémir et de rendre les caresses de son assaillant, en parcourant à son tour son torse dénudé.
Se dégageant pour respirer, il dessina du bout des doigts le tracé du serpent sur la peau d'albâtre tout en sussurant un nom en Fourchelang.
Severussss…..
« Harry ? »
Il n'était plus contre le carrelage froid. Ses doigts se crispèrent autour de la forme brumeuse de son assaillant, mais ne rencontrèrent que du vide.
« Harry ! »
Quelqu'un s'agrippait à sa robe sans ménagement.
« Réveille-toi ! C'est fini ! »
Le Gryffondor ouvrit les yeux et distingua une masse touffue devant lui.
« Hermione … » dit-il d'une voix ensommeillée
« Oui. Je suis là, tout va bien. »
A peu près réveillé, Harry réalisa qu'il était allongé sur le sol de la bibliothèque, et que toute trace de carrelage avait disparu.
« Ca va. Ne t'inquiète pas. »
« Tu rêvais, et tu étais agité dans ton sommeil. A moment donné tu t'es mis à parler Fourchelang. On aurait dit qu'on… te torturait. »
« Hu ? »
« Oui, tu gémissais et je croyais que…. Oh ! » s'exclama-t-elle en rougissant soudain.
Harry se remémorait parfaitement sa vision et semblait encore troublé par des sensations vacillantes, qui suivent généralement un réveil un peu trop brutal.
« Pardon Harry ! Je suis vraiment désolée, et euh… tu ne m'en veux pas au moins, hein ? » bafouilla sa camarade. « J'espère que… hum… enfin…que j'ai pas gâché quelque chose.. »
Un instant Harry remercia Merlin de l'avoir fait parler en Fourchelang. Si Hermione avait su…
« Bon, je ne sais pas ce que tu as fait Harry, mais sache que Pansy Parkinson te cherche partout ! » reprit elle d'un ton léger autant pour faire diversion, que pour dévier d'un sujet qui la gênait quelque peu.
« Oh non… C'est pas vrai ! Encore cette histoire de bal ? Mais elles vont me lâcher, toutes ! »
Harry s'était redressé et fulminait contre les 10 jours à venir.
« Bah… T'as qu'à leur dire que t'es pas intéressé par les filles. Ca les calmera, crois moi. »
Cependant, comme Harry ne répondait rien, Hermione le dévisagea et rougit de plus belle.
« Ne me dit pas que le rêve… Ouahhh ! J'ai raison ! Qui c'est ? Non, non, ne me dis pas ! C'est quelqu'un du château ? Ouah Harry ! »
« Hermione, je… » commença Harry d'une voix mal assuré.
« Non, mais c'est parfaitement normal, à notre âge Harry ! » continua Hermione d'une voix docte. « Les hormones nous poussent à nous poser pleins de questions, à vouloir expérimenter de nombreuses choses…. Moi-même, je.. »
« Hermione ! Non, merci ! » s'écria Harry en se bouchant les oreilles. Il ne tenait pas plus que ça à savoir si sa camarade en pinçait pour Mme Pince, ou fantasmait sur les connaissances doctorales de Mac Gonagall…
« Bon, très bien ». Dit-elle un peu vexée. « Sache que Dumbledore t'attend dans son bureau. »
Puis elle se détourna et alla s'installer près de volumineux ouvrages d'Arithmancie recouverts d'une épaisse couche de poussière.
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Une, deux, trois. J'ajoute le bromure dans 3 secondes, voilà…
Un dernier blop sonore vînt confirmer aux oreilles du maître de potion que son Bride-passion était fin prêt. Il en remplit un gros flacon, puis stocka le reste en le solidifiant d'un coup de baguette magique.
La formule solide était moins souple à utiliser, mais présentait l'avantage de se conserver plus longtemps. Il suffisait d'en raper quelques grammes dans un plat pour transformer un dahut en rut, en gentil chat castré, et ceci pour plusieurs jours. C'était du beau boulot en somme.
Repassant dans son bureau, ses yeux tombèrent inévitablement sur la pensine.
Une dernière fois encore…
Se plongeant avec délice dans les entrelacs lumineux de ses pensées, Severus s'abandonna une fois encore à l'ivresse de ses souvenirs. C'était si bon.
Encore une toute petite fois…
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« Oh Harry. Merci d'être venu. »
« Que se passe-t-il ? Vous semblez très inquiet… » C'était pour le moins inhabituel, le directeur suait à grosse goutte. Sans doute une rupture de strock chez son fournisseur de bonbons citronné. Pourtant il semblait à Harry que le noble Albus Dumbledore possédait un stock assez important, comme fond de roulement.
« Ce n'est rien Harry. J'ai juste besoin que tu ailles cherche une potion pour moi. C'est une solution pour te débarrasser de tes ennuis, concernant le bal du printemps. »
Le visage de Harry s'éclaira : « Vous avez enfin concocté un sortilège de silence pour toutes les filles de Poudlard ! »
Le directeur eut un sourire de conspirateur :
« Mieux ! »
Et c'est ainsi que Harry se dirigea vers les appartements de Severus Snape, non sans une légère appréhension. En effet, son rêve de l'après-midi lui avait laissé une impression si réelle, qu'il était difficile à Harry de contenir son trouble à l'approche des cachots.
« Et si Hermione avait raison ? Et si je préférais les hommes… »
Le doute s'insinua en lui.
Non. Je ne préfère pas les hommes, je le préfère.
Toutefois, savoir cela ne l'avançait pas beaucoup. Surtout qu'il se rapprochait dangereusement des appartements de son professeur. Il frappa à la massive porte. Rien. Il recommença une seconde fois, déjà tenté de s'enfuir et d'envoyer quelqu'un d'autre à sa place, lorsque la porte s'entrebâilla légèrement. Elle n'était pas fermée !
Harry glissa sa tête par l'interstice, puis voyant que la voie était libre, il pénétra doucement dans la pièce.
Mais qu'est ce que je fais ? Pourquoi j'agis comme un voleur ! Après tout Dumbledore m'a bien demandé de venir ici…
La pièce était sombre et il fallut à Harry quelques secondes pour adapter ses yeux. Les lieux lui paraissaient familiers bien qu'il n'ait jamais eu l'occasion de venir très souvent ici. Il tourna la tête et sursauta. Le professeur était assis dans un coin, la tête plongée dans un flot argenté qui s'échappait de ce qui semblait être une Pensine.
Complètement absorbé par son activité, Severus n'avait pas entendu l'intrus. Harry considéra qu'il était plus sage de déranger en sursaut un ancien Mangemort aux réflexes sans doutes vifs et commença à faire marche arrière. Cependant ses pieds se prirent dans le tapis et Harry s'étala violemment sur le sol, sa tête heurtant la commode.
A ce bruit, Severus s'éloigna de la source argentée et considéra étonné le spectacle. Son élève gisait dans son salon, à moitié assommé et gémissant. Le rapprochement entre ce qu'il venait d'observer dans sa pensine et la réalité se fit instantanément.
« Potter ? »
« Ouilllllleuhhhh…. » Il allait se prendre une sacrée engueulade….
Au lieu de cela, Severus s'accroupit à côté de son élève et commença à examiner sa plaie. Puis sans un mot il se releva et sortit de la pièce. D'un œil, Harry regarda alors le flot argenté qui entourait la Pensine. Il lui semblait que quelqu'un chuchotait. Puis en écoutant plus attentivement, il écarquilla les yeux.
C'était lui !
C'était sa voix, et il parlait en Fourchelang…mais que disait-il ? Et pourquoi Severus gardait des souvenirs le concernant ?
Tout ceci troubla un peu plus Harry qui était déjà bien sonné. La coïncidence avec son rêve était trop forte, et ses années à Poudlard lui avaient bien montré qu'il n'y avait jamais de fumée sans feu. Quelque chose devait être tiré au clair. En attendant, il était planté là, en proie à son professeur de potions.
Harry fut tenté de s'enfuir et esquissa un mouvement pour se relever, mais sa jambe semblait ne plus vouloir le porter. A cet instant Severus revint dans la pièce.
« Ne bougez pas. Vous avez le genou déboîté. » Puis. « Remontez votre robe, je vais vous le remettre en place. »
Harry grimaça, mais obéit.
Severus posa alors ses mains de part et d'autre du genou du Gryffondor.
Des mains, fines et puissantes, se souvint Harry.
Et dans un tressaillement de ses lèvres, le professeur le prévint.
« Ca risque d'être un peu douloureux. »
Sa voix avait perdu ses accents sarcastiques et sonnait comme une douce musique à l'oreille d'Harry.
Le professeur examinait attentivement le genou, puis remonta ses manches jusqu'à ses épaules. Un sifflement se fit alors entendre.
« Naja, marmonna-t-il, c'est vraiment pas le moment…. »
Harry ouvrait à présent des grands yeux. Tout ceci lui semblait réellement familier. Il glissa encore un coup d'œil vers la Pensine et …
« OUIIILLEEE ! »
La douleur qui venait de lui traverser la jambe était fulgurante. Il se mit à jurer des insultes, tout en pestant contre sa formidable capacité à être douillet. Devant lui, blême, Severus le fixait, les mains toujours posées sur sa jambe.
« Mais quoi euhh ? »
« Vous venez de crier en Fourchelang. »
« Oh, peut-être, oui… » répondit hésitant Harry, que le trouble de son professeur mettait mal à l'aise. Puis il suivit le regard de Severus qui s'était posé sur la Pensine vers son bureau.
Un déclic se fit dans son esprit.
Se saisissant de sa baguette, Harry s'exclama précipitamment : « Accio Pensine ! » tandis que le maître de potions écarquillait des yeux devant une telle audace. Harry eut en même temps la sensation d'y lire une certaine amertume.
La Pensine entre ses mains, Harry n'hésita pas une seule seconde avant d'y plonger la tête. Severus poussa un soupir, mais ne l'en empêcha pas. Il aurait tant voulu qu'Harry ne le déteste pas pour cela…
Après une dizaine de minutes, Harry émergea de la Pensine. Son visage n'exprimait rien. Le sang de Severus se glaça.
« Pourquoi ? »
« Je n'avais pas le choix. »
« Pourquoi ? »
« Je ne pouvais pas te laisser connaître tous les détails de ma vie d'avant. Tu aurais fait une cible de choix pour les partisans de Voldemort. »
« JE suis déjà une cible de choix. Alors pourquoi ? » le ton de Harry était calme, presque suppliant.
Severus ne répondit pas.
« Pourquoi ? » cria Harry alors que les objets atour de lui se mirent à voler. Mais le maître de potions resta impassible.
La puissance magique du Gryffondor déferlait par vague dans la pièce, au gré de ses battements de cœur. Severus agrippa sa robe, comme on mord un bout de bois pour ne pas hurler à son tour.
« Pourquoi ? » répéta encore Harry, se faisant plus désespéré, ses lèvres écarlates à peine entrouvertes.
S'approchant de Severus toujours immobile, effondré sur le tapis, Harry glissa une main vers son bras dénudé où ondulait un tatouage serpent.
« Naja… » siffla-t-il.
Tout lui était revenu en mémoire, souvenirs encore vivaces de sa mémoire effacée, sensations troublantes d'un espionnage qui avait été découvert. Et par-dessus tout, par-dessus la rancœur et la déception, le désir dominait.
Un feu brûlant dans son ventre, aussi puissant qu'une haine qu'il croyait éprouver jusqu'alors. Harry esquissa un mouvement vers Severus, mais ce dernier le précéda et lui saisit le visage entre ses deux mains.
« Pourquoi… » murmura une dernière fois le Gryffondor. Dans son regard, Severus pouvait y lire tout le désir qu'il avait déjà entraperçu dans la Pensine.
« Parce que ce désir ne peut rester inassouvi.. » gronda la voix du maître de potions. Se relevant lestement, Severus dégrafa sa robe et souleva Harry, l'emportant dans sa chambre.
OOO
Harry, porté par les bras puissants de Severus, oublia aussitôt la douleur qui lui vrillait la jambe quelques secondes plus tôt.
Severus le portait. Severus venait d'admettre qu'il le désirait. Severus l'entraînait dans sa chambre et le déposait avec précaution sur son lit.
Harry était chez lui, sur sa couche, au cœur de son intimité. Il se sentait à la fois surpuissant d'avoir réussi, une fois encore, à briser les défenses de son professeur, fasciné de le voir dévoiler devant lui un corps qu'il avait tant désiré que malgré les sorts d'oubliettes qu'il avait subit il lui avait été impossible de le sortir de son esprit, mais aussi mort de peur à l'idée de le toucher.
Merlin savait qu'il en avait envie mais il n'avait comme maigre expérience qu'un baiser raté avec une fille sans intérêt et s'il se rappelait avec plus de netteté au fur et à mesure que Severus se déshabillait devant lui les sensations qu'il avait su lui procurer sous sa douche…et il se sentait bien incapable de lui rendre de telles caresses.
Severus le rejoignit sur la couche, se plaçant au dessus de lui pour retirer avec douceur son uniforme puis sa chemise. Le regard du gryffondor ne pouvait se détacher de la virilité dressée du directeur des serpentards. Il la trouvait belle et en fixant sa texture lisse il se mit inconsciemment à lécher ses lèvres en s'imaginant ce qu'il ressentirait s'il l'embrassait.
Puis son regard remonta le long de son ventre, de son torse puissant et alors que l'objet de son étude finissait de dégager le haut de son corps de toute étoffe superflue, il se sentit assez d'audace, malgré ses mains tremblantes, pour toucher du bout des doigts la poitrine de celui qui le dominait.
Il ferma un instant les yeux, pris de panique à l'idée de décevoir celui à qui il voulait tout donner quand, comme pour répondre à ses interrogations silencieuses, il entendit une petite voix s'adresser à lui en même temps qu'il sentit sous la pulpe de ses doigts un très léger mouvement, comme une veine palpitante.
« SSSSssss……N'aie pas peur, Harry, ce n'est qu'un homme, comme toi, regarde le dans les yeux et tu verras que sans rien faire tu l'incendie déjà… Et puis je peux t'aider si tu le veux ! »
Surpris d'entendre une voix étrangère, il ouvrit brusquement les yeux pour se retrouver face au regard de Severus qu'il avait évité délibérément depuis qu'il l'avait conduit dans la chambre.
Et il oublia la voix pour se noyer dans ce noir. Plus il fixait les orbes ténébreuses, plus il se sentait fondre. Son regard exprimait un désir presque sauvage retenu avec peine, une émotion intense qui allait bien au delà du simple désir comme le prétendait le professeur.
Severus le dévorait des yeux et il en ressentait une joie immense en même temps qu'une frustration de plus en plus vive de n'être qu'à moitié nu : son érection était de plus en plus comprimée sous ses vêtements et sans le quitter des yeux il retira rageusement ses chaussures en se jetant sur la braguette de son pantalon, pressant sa bouche à l'endroit qu'avaient délaissé ses mains.
Il soupira en sentant contre ses lèvres cette peau fine et pâle qui le troublait tant. Son esprit, avide de tout retenir, enregistrait précieusement la finesse et la chaleur du grain de peau, l'odeur délicatement musquée qui s'en dégageait, son goût un peu salé que recueillait sa langue dont le bout pointait de sa propre volonté en entendant Severus haleter au dessus de lui, ses cheveux longs et fins chatouillant sa nuque.
Libéré de son pantalon, il fit glisser ses mains dans le dos de son professeur pendant que celui ci faisait serpenter la sienne le long de sa hanche puis autour de son sexe impatient. Quand il s'en saisit, la tête de Harry partit en arrière. Sa tête tournait quand il commença de lents va et vients. Les caresses de l'homme en étaient autant la cause que Severus lui-même. Harry , intimidé par cette soudaine intimité fit cependant remonter ses mains le long de son dos, elles tremblèrent un peu le long de ses épaules puis se dirigèrent vers les tétons dressés, mais il ne les avait pas encore atteint que la voix se fit entendre de nouveau.
«SSS….. Non, il n'aime pas vraiment ça. Caresse plutôt sa nuque, ça le fait craquer à chaque fois ! »
Harry choqué, vit alors le serpent tatoué qui s'était lové dans le creux de la clavicule droite du maître de potion se redresser d'un air docte.
« Naja ! » grogna Severus sur un ton menaçant sans pour autant cesser ses mouvements
« Quoi ? Il est bien ce garçon : c'est l'homme sur lequel tu fantasmes à longueur de temps et en plus il parle fourchelangue : il mérite bien qu'on l'aide un peu ! »
« Je ne fantasme pas sur… »
« A d'autres ! Je serpente depuis assez longtemps sur ton corps pour savoir ce qui te plait et tu es sacrément accro à lui. »
« NAJA ! » s'exclama Severus outré. « Va voir sur ma fesse si j'y suis, tu veux ! »
Il avait arrêté ses douces caresses, rendant son sens commun à Harry qui, malgré sa frustration, était amusé par l'échange entre l'homme et son tatouage.
Naja se tut mais fit un clin d'œil à Harry et effectua un petit mouvement de tête. Le jeune homme comprit et s'enhardit, suivant de ses mains le trajet effectué par le serpent qui semblait bien décidé à rendre fou son propriétaire, occupé à caresser de la bouche son torse haletant.
Il le fit passer sur sa nuque, suscitant un frisson le longe de la colonne vertébrale de Severus, puis couler ses mains le long de ses flancs, s'attarder sur ses fesses et quand Harry, sous les conseils silencieux de l'animal, caressa avec application l'intérieur de ses cuisses, il laissa échapper un long gémissement.
Cependant, il saisi les mains du jeune homme en l'embrassant dans le cou, puis se tourna vers lui pour murmurer contre sa bouche :
« Ne le regarde pas, regarde moi… »
Harry oublia jusqu'à l'existence du reptile en plongeant de nouveau dans ces orbes sombres et ne se fiant plus qu'à son instinct, prit le visage de son aimé en coupe pour l'embrasser et l'attirer à lui. Il poussa un profond soupir de satisfaction en sentant la peau pâle et chaude de l'homme contre lui et ses lèvres fines se mouvants sur les siennes attisaient son envie. Il poussa alors une langue timide que Severus s'empressa de suçoter avec passion en les faisant rouler sur le lit.
Severus était envahi par une vague de félicité indescriptible qui faisait chavirer son cœur. Lui qui avait jusque là eu presque honte de son corps face à celui juvénile de Harry ne s'était jamais senti aussi beau que depuis que celui ci avait posé un regard admiratif sur son anatomie, éprouvant un plaisir évident à le toucher.
Il avait envie de baisers fougueux, de ravager ce corps offert et fragile, de le faire sien mais contenait encore un peu ses pulsions pour ne pas l'effrayer. Lui revenait en mémoire les caresses qu'il lui avait donné sous la douche sous prétexte de le laver, l'excitation qui avait été la sienne de le voir perdu entre ses mains, si vulnérable, et le mal qu'il avait eu à le pousser à partir ensuite pour ne pas succomber à la tentation.
Toute cette frustration accumulée comme un ressort remonté lui serrait la gorge d'émotion.
Il sentait contre sa cuisse le désir du gryffondor durcir davantage, mu parfois par de lentes élévations sous certaines de ses caresses. Il apprenait son corps par cœur, souffrant déjà de savoir qu'il arracherait lui-même de sa mémoire ce moment au lieu de le conserver comme un de ses rares instants de bonheur, essayant aussi de ne pas penser que cette fois il allait trop loin et que, oubliettes ou pas, le corps de Harry garderait en lui le souvenir de son passage.
Il embrassa avec passion le torse du jeune homme qui, guidé par son tatouage dont il s'était fait un complice, laissait courir ses mains légères sur lui avec une sensualité qui ne pouvait lui être dictée et quand elles atteignirent ses cuisses, il ne put retenir plus longtemps un gémissement de pure extase.
Si Harry continuait de le toucher ainsi c'est lui qui, malgré son expérience, exploserait avant l'heure comme un débutant sous ses doigts agiles.
Alors il s'adressa à lui, conscient que son regard qui semblait le troubler l'empêcherait un temps d'agir, juste assez de temps pour qu'il reprenne le contrôle de lui même.
Et Harry lui avait rendu un regard troublé mais déterminé avant de se saisir de son visage et de réunir sa bouche et la sienne pour le baiser le plus tendre et le plus passionné de sa vie. Il avait alors définitivement perdu l'esprit et s'était roulé avec lui sur le lit pour mieux se coller à sa peau, pour mieux le faire sien, oubliant ses craintes et ses doutes.
Son corps agissait de lui même, il aurait été bien incapable de dire ce qu'il faisait, il ne savait plus que ressentir, goûter à ce qu'Harry lui donnait avec dévotion, entendre les sons délicieusement érotiques que la gorge d'Harry produisait.
Sa seule certitude dans la folie qui l'avait envahie, c'était qu'à aucun moment les lèvres du jeune homme ne s'étaient détachées des siennes. Même lorsque le plaisir les submergea, même lorsqu' Harry murmura « je vous aime » sur un ton entre la confidence et le désespoir, même lorsque leurs corps, enfin repus l'un de l'autre, se reposèrent côte à côte sans vouloir se séparer, même lorsqu'ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
OOOOOO
Au petit matin, Severus regarda par la fenêtre les étoiles s'éteindre une à une, puis il se détourna et observa la forme allongée sur son lit. Ainsi ils étaient allés au bout de leur désir. Mais Severus ne pouvait pas imposer ce fardeau à Harry, et ne souhaitait pas gâcher son avenir, qui lui semblait suffisamment chargé comme cela. Se dirigeant vers son placard, il en sortit une fiole qu'il déposa dans la main d'Harry. Puis d'un sort, il le rhabilla et le transporta devant la porte de ses appartements.
Puis, se saisissant de la Pensine il y déversa soigneusement jusqu'aux derniers délices de ces dernières heures et la posa à côté de Harry.
Il ne devait garder que le souvenir de ces Oubliettes. Toujours assoupi, Harry côtoyait sur le sol la Pensine gravée et débordante de ce flux argenté.
Pointant sa baguette sur la forme allongée, Severus prononça dans un soupir un « Oubliette » à peine chuchoté, puis dans un même mouvement, lança un « Anihilo » sur la Pensine, qui vit instantanément son contenu disparaître.
Récupérant le bassin en pierre, il referma la porte de ses appartements et s'installa devant sa fenêtre. Une nouvelle journée de printemps commençait.
Pansy Parkinson ne tarderait pas à trouver Harry dans le couloir et Dumbledore récupèrerait enfin sa potion.
Quand à Severus, il remarqua pour la première fois que son Serpent - Naja avait les yeux verts.
