Je reviens avec un deuxième OS toujours sur le même sujet... bon, je sais, il y a plus gai come sujet, mais bon j'y peux rien, j'aime écrire des choses triste... .
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Je me réveille lentement, les yeux encore embués de toutes ces larmes versées. Toutes les nuits, c'est la même chose. Je pleure sans pouvoir m'arrêter. Je me dis que le soir suivant, je n'aurais plus de larmes. Mais chaque soir, je pleure. Je me sens partir dans les bras de Morphée, les doigts serrés autour de ton collier. Les pleurs se tarissent peu à peu et je m'endors enfin. Et je me réveille le matin, le moral plus bas que le jour précédent.

Est-ce que cette peine partira un jour ? J'en doute.

Et mes nuits sont hantées. Hantées de ton souvenir. De ton fantôme, qui me sourit comme au premier jour, qui me regarde avec la même lueur de bienveillance, qui me fait me sentir bien.
Et chaque réveil est plus douloureux que le précédent. Car le vide n'en n'est qu'à chaque fois plus grand.

J'aurais dû être plus courageux. Plus sincère envers moi même et envers toi. Mais j'avais peur. Peur de te perdre. Et de ce qu'on penserait de moi. J'ai toujours eu peur du regard des autres. Et je m'en protégeais grâce aux études. Sauf que là, je n'avais plus les études. Alors j'ai tout enfouit au fond de moi. Me convaincant chaque jour un peu plus que j'étais un monstre, que j'avais tort, que cela ne m'avancerait à rien d'être franc.
Et je ne t'ai rien dit.

Jusqu'à la semaine dernière. Avant que l'on parte sauver Harry au ministère. Tu es venu me chercher, et quand j'ai compris le danger qui te menaçait, j'ai eu peur de te perdre encore une fois. Alors je t'ai tout avoué. Tu m'as souri et enlacé. Notre baiser, le premier et le dernier, avait un goût de cerise. Et ton parfum, cette odeur d'agrumes que je reconnaissais entre mille autres m'envoûtait complètement.
Un poids dans mon cœur s'était enlevé, et je ne pu que sourire aux mots que tu murmura contre mes lèvres.

« Je t'aime aussi. »

Alors pourquoi ? Pourquoi, alors que je te l'avais enfin dit, le destin en avait-il décidé autrement. J'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre, pendant que tu tombais avec une lenteur irréelle derrière le voile. Chacun de tes mouvements, chacune de tes expression se grava dans ma mémoire avec une précision plus que douloureuse.
Puis ce fut fini.

Pardonne moi. Pardonne moi d'avoir tant hésité. D'avoir eu peur de ta réaction. Car au fond, j'ai été égoïste. Je me suis persuadé que tu ne m'aimais pas comme je t'aimais, et je n'ai rien dit pour te garder auprès de moi. Ne m'en veux pas, car ce serait pire que tout.
Pardonne moi de ne pas te l'avoir dit plus tôt,

Je t'aime Sirius.