Auteur : olivs
Origine : Gundam Wing.
Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency
Genre : Yaoi – UA – kawaii – mélo – bon sentiments et tout le bastringue.
Rating : PG–13 Il y a des mots assez crus et des caresses. Alors dans le doute ne lisez pas.
Type : fanfiction classique forme Heero/Duo, Quatre/Trowa, Wufei/Meiran.
Réponse aux review anonymes à la fin du chapitre
Note 1 : merci Clôtho
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Histoire de colloque
Cancun le 19 mars 2004
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Dans les couloirs d'un des hôtels les plus monstrueux de Cancun deux hommes regagnaient leurs chambres.
Ils avaient beau être père et fils, ils ne se ressemblaient pas du tout physiquement.
Le plus vieux mesurait un bon mètre soixante–quinze et était châtain foncé, ses yeux noisette, son visage carré et mât.
Le second ne devait pas dépasser le mètre soixante–cinq, son visage était rond presque juvénile, il était blond et ses yeux bleus azur.
Ils marchaient l'un à côté de l'autre sans se dire un mot. Le premier s'arrêta au niveau d'une porte alors que l'autre continuait, se dirigeant vers la suivante.
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Sèchement le père interpella son fils.
– Quatre vient par ici, il faut que je te parle.
Le plus jeune fit alors demi–tour et sans baisser le regard pénétra dans la chambre de son père. Le ton était déjà dur.
– Tu peux m'expliquer ce qui t'a pris de t'emporter de la sorte ?
– Je commence sérieusement à en avoir ma claque d'être pris pour un con.
La question de Winner sonnait comme une réprimande paternelle la réponse du fils sentait la poudre des mousquets révolutionnaires.
– Jamais personne n'a dit ça !
– Non ! Mais tout le monde le pense si fort que j'en ai les oreilles qui bourdonnent.
– Si tu es paranoïaque Quatre, tu ne pourras jamais faire ce métier.
– Je ne suis pas paranoïaque. Tu ne vas pas en plus me faire passer pour fou. Ça a suffi que tu te sois foutu de moi pendant toute la matinée.
– Je ne me suis pas moqué de toi.
– Ah ? À chaque fois que j'avançais une idée, qui forcément ne plaisait pas à tes petits camarades de jeux, tu m'interrompais en disant « excusez le, il est idéaliste », « Quatre il te manque visiblement des données tu ne peux pas avancer des choses comme ça »… Tu veux toute la liste, je les ai tous notés.
Il sortit à ce moment un bloc de feuilles de sa mallette et la brandissait sous le nez de son père, menaçant.
Les phrases avaient fusé.
L'affrontement qui commençait allait être long et viril.
Quatre rongeait son frein depuis déjà quelques jours et sa rage était en train d'exploser. Le jeune homme d'un naturel presque affable avait une sale tendance, quand il s'emportait, à devenir excessif et violent.
Le père connaissait les pulsions caractérielles de son fils.
Il détestait plus que tout ce genre d'affrontement, mais, ce matin là, il ne voulait pas lâcher.
Il se devait de rappeler au jeune homme qui était le père et ce que cela impliquait de devoir de respect de la part de son fils..
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Il reparti donc à la bataille.
– Il est vrai que tes idées ne sont pas réalistes.
– Dis plutôt qu'elles vous font peur, parce qu'elles remettent en cause vos privilèges et votre toute puissance.
– C'est ridicule. Tu sais très bien pourquoi nous sommes là.
– Non ! Je ne sais pas du tout pourquoi vous êtes là. Vous ne faites que baver sur les firmes internationales, jaloux de leur succès.
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Quatre crachait ses mots avec haine et mépris.
Son père tentait en vain de dissimuler son énervement.
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– Je pensais que tu étais de notre côté, pas du leur.
– Justement c'est parce que je ne suis pas du côté de ces négriers que je ne suis plus du vôtre. Vous ne faites que reproduire leurs schémas et accroître vos empires, votre éthique n'est qu'un outil marketing.
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Une gifle vola et la joue du plus jeune, mais cela ne sembla pas l'ébranler.
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– Je t'interdis de dire ça.
– Je me demande vraiment pourquoi tu m'as fait venir ici. J'aurais mieux fait de rester à Boston.
– Je pensais que te retrouver dans ce colloque pourrait te donner une première expérience enrichissante.
– Tu parles tu m'as fait venir pour m'exhiber devant tes semblables en espérant que j'approuverais tout ce que tu dis.
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La première claque n'avait vraiment en rien déstabilisé le jeune homme.
Le père arma son bras une seconde fois et le reposa.
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– Je pensais effectivement que l'on serait du même côté.
– Et bien non, on ne l'est pas. Moi je ne pense pas que le fait de racheter une exploitation agricole, d'y mettre ses hommes à sa tête et de redonner les subsides des bénéfices comme une obole aux curés soit une preuve d'une volonté anti–mondialiste. À aucun moment, ils ne pourront reprendre vraiment leur destinée en main.
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Le père que Quatre avait décidément du mal. Son fils ne se démontait pas.
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Il repartait constamment à l'assaut faisant claquer son argumentation comme son père avait fait claquer sa main sur sa joue.
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Il avait fait mouche.
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Winner père était déstabilisé.
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Il lui fallu quelques secondes avant de répondre.
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Déjà Quatre sentait qu'il pouvait gagner la partie.
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– Ta grande idée de ce matin, c'est ça ! Créer des microsociétés dont les travailleurs seraient actionnaires et dont ils pourraient racheter des parts pour devenir majoritaires.
– Je comprends que ça te déplaise, car ça veut dire que à ce jeux–là tous les jours des sociétés pourraient prendre leur indépendance et toi perdre une partie de ton empire. Sauf que en leur donnant la possibilité à terme de gérer eux–mêmes leurs exploitations, tu les rends libres et autonomes.
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Quatre marquait un point supplémentaire pour la deuxième fois consécutive son père était touché.
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Il chercha plus longuement comment répliquer.
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Il y eut un blanc dans la conversation.
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Le regard de Quatre, glacial, vint une fois de plus directement défier celui qui lui faisait face.
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– Et on vit de quoi, nous ?
– C'est vrai, j'oubliais, je vais me mettre à pleurer ! Tu crois que je ne sais pas que tous les bénéfices viennent de la distribution ? Tu sais très bien que si les exploitations sont indépendantes elles auront toujours besoin de toi et des autres pour vendre leur production.
– Si on suit ta logique jusqu'au bout on devrait aussi permettre aux chauffeurs de camion qui collectent les productions de devenir indépendants.
– Ça ne me choquerait pas. Tu ne penses pas qu'il y ait déjà assez de Nike et compagnie qui exploitent les gens, font bosser les enfants, et les saignent jusqu'au sang, pour que nous on en fasse pas autant.
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Ils auraient pu être sur un ring, un combat de boxe. Un jeune espoir combattant un vieux champion. Le plus jeune laissait partir tous les coups qu'il avait dans ses poings, l'autre avait visiblement bien du mal à les esquiver.
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– Mais on en fait pas autant ! contesta le PDG
– Tu sais très bien que si ! Tu sais très bien que si tu mets un de tes hommes à la tête d'une exploitation, tu n'auras jamais la capacité de savoir s'il n'essaye pas de s'en foutre plein les poches, si pour se faire bien voir de toi et augmenter sa productivité il ne va pas faire bosser des enfants. La seule solution pour qu'ils regagnent un peu de dignité c'est qu'ils puissent choisir de produire moins. Et là on pourra parler de dé–mondialisation. Ton grand père vendait des babouches dans un souk, tu devrais te souvenir comment il vivait. C'est ce que tu veux pour tous ces gens qui aujourd'hui fabriquent tes chaussures, qu'ils connaissent la même misère.
– Ton arrière grand père vendait dans un souk, ton grand père s'est mis à exporter. On s'en est sorti nous–même du souk !
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Ils étaient sur un ring.
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Les coups fusaient.
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– Oui mais il a bien fallu que quelqu'un lui tende la main un jour. Alors fais en autant : tend leur la main.
– Ok admettons que sur ce point tu aies raison.
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Reddition ? (1)
Fin du premier round Quatre mène au point.
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Les regards se lâchent la tension décroît un instant.
Quatre regarde par la fenêtre, son père relève la tête.
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– Ça n'explique pas ta crise quand on s'est mis à parler de développement durable.
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Reprise du combat.
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– Tu rigoles là ? Tu l'as trouvé crédible l'autre quand il a dit qu'il fallait se battre contre les OGM ?
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Quatre faisait de nouveau face à son père, son ton encore plus cassant que sur le dernier échange.
L'ironie et les sarcasmes lui donnaient une force plus nuisible.
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– Il y est farouchement opposé.
– Et pourquoi il y est opposé ? Parce qu'on risque foutre en l'air la biodiversité en rayant de la surface de la terre des dizaines d'espèces d'insectes ? Parce que l'on ne sait pas ce que c'est espèce de bombes à retardement en puissance pourront faire exactement comme dégâts sur nos organismes ? Parce qu'on a aucune idée de comment contrôler leur diffusion et leurs mutations ?
– Oui je pense que cela fait partie de ses raisons.
– Ne sois pas si crédule, tu deviens pathétique. Si c'était le cas, pourquoi il continue à utiliser des pesticides et des engrais chimiques qui dévastent le sol, les nappes phréatiques et des espèces animales qui n'ont jamais mis en danger ses cultures.
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Quatre continuait à enchaîner ses arguments alors que son père en pouvait que le contrer de quelques mots.
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– Tu sais parfaitement que s'il veut continuer à être rentable et s'aligner sur le marché, il faut qu'il puisse produire beaucoup et que cela ne peu pas aller sans quelques conséquences mineures sur l'environnement.
– Mineures ? Il est contre les OGM tout simplement parce qu'il n'a pas les moyens de se payer son propre labo de recherche et qu'il est obligé d'acheter les brevets, ce qui fait qu'il a toujours un temps de retard par rapport à ses concurrents.
– Son ranch en Patagonie est un exemple de respect de l'environnement.
– C'est surtout un exemple d'égoïsme. Il y vit dans ce ranch, c'est le seul endroit de la planète que ce type n'a pas pollué.
– C'est déjà ça !
– Je suis certain que s'il avait pu avoir l'autorisation, il aurait fait construire une centrale nucléaire plutôt que de planter des éoliennes. Quant au engrais naturels qu'il utilise, il n'a pas trop le choix : il y a quelques années dans son précédent ranch, il a pollué sa nappe phréatique et ça a fait crever l'intégralité de ses troupeaux. Du coup il y a des centaines d'hectares qui sont incultivables en argentine grâce à lui.
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Le père avait essayé de défendre son acolyte, en vain. Il avait sous–estimé les arguments de Quatre et sa connaissance des dossiers.
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– Je ne savais pas !
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Nouvelle reddition (1). Mais cette fois ci Quatre ne laisserait pas son père reprendre son souffle et assénait un uppercut supplémentaire.
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– Alors si tu ne savais pas pourquoi tu n'as pas cherché à savoir. Pourquoi quand j'ai pris la parole tu es aller le défendre plutôt que de me faire confiance.
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L'homme soupira. Il semblait avoir du mal à trouver ses mots. Il baissa son regard.
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– Quatre on ne peut pas entrer en guerre contre ces gens–là ce sont nos alliés, souffla t'il après un long silence.
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Quatre le regardait presque avec mépris.
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– Papa, tu me désoles. Vous êtes pareil que les autres, tu est juste un petit marocain qui a bien réussi, qui a épousé une québécoise pour percer le marché américain et qui aujourd'hui reproduit les schémas de ceux que l'on est censés combattre.
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Son père se ressaisit.
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Son corps se crispa.
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Une autre gifle vola.
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– Je t'interdis de dire cela. J'ai épousé ta mère parce que je l'aimais. J'ai toujours aimé ta mère.
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Quatre était allé trop loin il le savait.
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Il rangea son mépris et sa violence avant de poursuivre.
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Le coup qu'il avait porté était bas et s'était retourné contre lui.
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– Je n'ai pas dit le contraire. Mais je suis certain qu'elle ne t'aurais jamais laissée agir ainsi et qu'elle aurait été de mon côté, aujourd'hui.
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La giffle avait touché le jeune blond.
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On sentait des larmes percer dans sa réponse.
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– Dans pas longtemps tu pourras faire ce que tu veux de cette société. Tu as toujours su que je ne m'en occupais que dans le but de te la transmettre le jour où tu aurais fini tes études. Tu joueras les Che Guevara, si cela te dit. Mais ce n'est pas ma manière de penser ni de faire. D'ici là je me contenterai juste de ne pas être pire que les autres.
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Le ton du père s'était réassuré.
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Il avait repris le dessus de l'affrontement.
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Quatre était dans les cordes à la merci des coups de son père.
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Sa fougue et sa jeunesse ne l'avait pas fait se méfier assez de l'endurance de l'homme qu'il affrontait.
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– Et d'ici là, je préfère ne rien à voir à faire avec la société.
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Quatre se défilait à présent espérant mettre fin au combat qu'il sentait lui échapper.
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Sa voix s'était calmée et ses yeux s'étaient baissés.
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Mais le PDG de la Winner corp. ne semblait pas vouloir laisser son fils s'en tirer à si bon compte et il continua, brutal.
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– Je pense qu'il vaut mieux effectivement que tu ne viennes pas assister aux débats cette après–midi.
– Je vais rentrer à Boston.
– Ok. Tu penses partir quand ?
– Je ne sais pas demain certainement. Je vais aller profiter de la plage cette après–midi et me bourrer la gueule comme tous les étudiants de mon âge présents ici.
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Quatre avait lancé son sarcasme essayant d'atteindre d'une dernière pichnette son père pour lui montrer que s'il avait gagné cette fois il ne se sentait pas définitivement vaincu.
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– Tu bois de l'alcool ? Demanda le père choqué.
– Je te charrie ! j'ai pris quelques distances avec notre religion, mais je ne bois pas d'alcool et je ne mange pas de porc. On dîne ensemble ce soir ?
– Je ne peux pas tu sais bien qu'il y a un dîner de prévu.
– Tu sais, je pense que l'on est vraiment ridicule ! On est là dans un des plus beaux coins du monde, habillés comme des pingouins à se faire des ronds de jambes.
– Tu voudrais que l'on se trimbale comme ces américains, en bermuda et chemise hawaïenne ?
– Il y a de la marge entre la tenue d'échappé de Wall Streat et celle de touristes américains.
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Les deux hommes étaient calmés.
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Les phrases assénées comme des coups de poings l'étaient maintenant comme des chatouilles.
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Les regards froids avaient laissé place à des sourires.
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– Tu es vraiment comme ta mère.
– Tu m'en veux de ne pas être comme toi ?
– Au début ça m'a fait de la peine, mais maintenant je m'y suis habitué. Je pense que tu feras un très bon PDG des entreprises Winner.
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L'affection que le père portait à son fils et l'amour que ce dernier lui portait étaient de nouveau parfaitement perceptibles.
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– En parlant de cet avenir funeste comment va ma future épouse et fille du géant du costume trois pièces grand public, ironisa Quatre.
– Elle se marie dans trois mois.
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La réponse du père était plate et naturelle. Celle de son fils le serait moins.
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– QUOI ?
– Tu as toujours eu une aversion profonde pour l'idée de te marier avec elle. Ne me dit pas que tu es déçu.
– Non franchement je ne suis pas déçu. Mais un peu sonné. Vous aviez planifié ça à notre naissance pour rapprocher vos deux sociétés. Ça me fait bizarre de me dire qu'elle se marie avec un autre. Qu'est–ce qu'il s'est passé ?
– Je me suis dit que l'on été plus au moyen âge et que si vous vouliez faire fusionner les deux sociétés, vous pouviez le faire par des échanges de capitaux et non en vous mariant. Et j'avais remarqué qu'elle flirtait plus où moins avec un garçon, je me suis dit que c'était mieux de vous rendre à tous les deux votre liberté.
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Quatre était réellement sonné.
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Son père l'avait toujours habitué à un conservatisme bouleversant, le voir ainsi se libérer l'effrayait presque.
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– Il a réagi comment son père ?
– Il a tiré la gueule pendant un mois et après il a accepté. Maintenant il est très content, le flirt de sa fille fait partie de la famille royale saoudienne.
– Ah ben, je comprends mieux pourquoi il a accepté si facilement.
– Donc tu vois mon fils tu es totalement libre de faire ce qu'il te chante. Et pour être totalement honnête, je m'en fous totalement que tu boives de l'alcool et que tu manges du porc du moment que tu ne le fais pas au Maroc et que tu n'exagères pas pour l'alcool. Tu as la double nationalité marocaine et canadienne, tu peux avoir une double vie.
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Dans un premier temps Quatre manqua de s'étouffer.
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Puis reprenant ses esprits, il se souvint que l'homme qui lui faisait face était son père, celui qui l'avait élevé et toujours aimé.
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Il savait qu'il n'avait pas eu une éducation aussi rigide que celle de ses camarades.
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Il savait que au fond de lui son père était bon.
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Oui c'était un homme bon.
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C'est sans doute pour cela qu'il avait cru qu'il arriverait à le convaincre de suivre ses idées.
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Il avait du vouloir aller trop vite.
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Taper trop fort.
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– Papa, j'ai pas envie d'avoir une double vie. Je suis très bien comme je suis. J'ai juste un nouveau paramètre à gérer : mon cœur est libre.
– Allez, je te laisse, il faut que j'y retourne. Tu peux rester à Cancun si tu veux profiter d'être là pour visiter un peu, proposa gentiment son père.
– J'ai peur de me faire un peu chier tout seul., grimaça Quatre en réponse.
– Tu vas bien trouver à te faire des amis.
– Parmi les américains cuités du matin au soir et du soir au matin ?
– Il doit y en avoirs de charmants. Après tout celui qui s'est foutu de notre tête et de nos costumes quand on est rentré à l'hôtel, il était plutôt mignon, même s'il était bizarre avec son espèce de tresse.
– Papa !
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Les yeux de Quatre étaient écarquillés.
Il avait mal compris ce qui était sous entendu dans la phrase de son père.
C'était évident !
Que son père accepte qu'il boive de l'alcool.
Pourquoi pas ?
La sobriété en public de certains marocains était une hypocrisie qui se cachait mal.
Que sont père tolère qu'il mange du porc déjà lui semblait plus suspect.
Il n'avait même pas relevé.
De toute façon cette viande l'avait toujours dégoûté.
Mais ce que suggérait son père maintenant le laissait sans voix.
Il le fixait, choqué !
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– Tu aimes vraiment les filles toi ?
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Il insistait en plus !
Quatre en perdait sa mâchoire.
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– Mais pourquoi tu dis ça ?
– Je ne sais pas je pensais que tu préférais les garçons. C'est la raison principale pour laquelle j'ai fait annuler ton mariage. Tu n'es jamais allé avec un garçon ?
– Non ! Enfin pas plus que jouer à touche–pipi comme tout le monde.
– Et avec des filles ?
– Ben rien non plus. J'étais quasiment marié ! Pourquoi je me serai posé des questions sur ma sexualité ?
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Quatre avait répondu en mode automatique, sans même réfléchir à ce qu'il disait.
Son père maintenant affichait la même stupéfaction que le jeune homme blond.
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– Alors là je suis vraiment super fier de toi ! Moi qui pensais que tu passais ta vie à faire le contraire de ce que j'attendais de toi.
– Ben non tu vois, pas à tous les coups, rigola Quatre
– Mais tu m'en veux pas pour ton mariage ?
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Il avait plus posé la question pour officialiser l'acceptation de Quatre que par doute.
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– Oh que non ! Bon allez file tu vas être à la bourre.
– Au revoir Quatre à bientôt
– Oui c'est ça on essayera de se croiser avant que je rentre à Boston.
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Les deux homme s'embrassèrent et alors que Quatre rejoignait sa chambre essayant de se souvenir du visage du jeune homme dont venait de lui parler son père, le PDG de la Winner corp. rejoignait le centre des congrès pour une nouvelle série de réunion.
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A suivre
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Réponse à la review de Lutin Maléfique:
Je réponds aux reviews par mail mais comme je n'ai pas le tien…
Déjà merci pour ta review cela fait toujours très plaisir d'en recevoir.
Je suis très contant que cela ait piqué ta curiosité et j'espère que ce chapitre a continué en ce sens
Le mystérieux touriste… surprise mais vous le saurez bientôt lol
Pour ce qui est de rendre les rencontres plausibles là je m'en remet aux hasards de la vie.
Tu disais aussi que je t'avais transporté au Mexique c'est promis tu auras plus chaud dans les autres chapitres, je suis désolé pour celui là qui ne te réchauffra pas puisqu'il se passe dans une chambre d'hôtel climatisée.
Et enfin pour répondre à ta question la fic est finie d'écrire donc oui tout est prévu jusqu'à la fin.
