Auteur : olivs

Origine : Gundam Wing.

Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency

Genre : Yaoi – UA – kawaii – mélo – bon sentiments et tout le bastringue.

Rating : PG–13 Il y a des mots assez crus et des caresses. Alors dans le doute ne lisez pas.

Type : fanfiction classique forme Heero/Duo, Quatre/Trowa, Wufei/Meiran.

Note : on a (enfin) fini de faire le tour des personnages pour rentrer un peu plus dans le vif de l'histoire. Je n'ai pas eu le temps de répondre aux reviews. Je le fais très très vite c'est promis

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Histoire d'ascenseur

Cancun le 20 mars 2004


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Ce matin–là Quatre s'était levé tôt.

Depuis qu'il était arrivé à Cancun, tous les matins, les séances de travail avec son père débutaient à neuf heures au plus tard et étaient précédées d'un petit–déjeuner d'affaire qui durait au moins une heure et pendant lequel il était en fait impossible d'avaler quoi que ce soit.

Depuis quelques jours Quatre avait donc l'habitude de se lever à six heures et ce décalage l'avait naturellement réveillée ce matin.

De plus il s'était couché exceptionnellement tôt.

Il était bien sorti un moment à la recherche de quelques distractions avec des gens de son âge mais tous ceux qu'il avait croisé n'avaient l'air d'avoir pour seul but que d'être celui de sa bande à être le plus saoul dans un lapse de temps le plus bref.

Un concours de beuverie qui était à des millions de kilomètres des habitudes ludiques du jeune blond.

Il s'était donc résigné au bout de quelques heures à rentrer se coucher et à trouver au plus vite un vol pour Boston.

Il aurait bien sûr pu profiter de sa présence sur les terres yucatèques pour visiter quelques sites, mais l'idée de le faire seul l'attristait plus que tout.

Il s'était donc réveillé tôt ce matin et était descendu prendre son petit–déjeuner au bord de la piscine.

Il n'était pas encore huit heures et il devrait encore patienter quelques heures avant de pouvoir réserver son vol retour.

Mais ce n'était pas comme s'il avait rien à faire, entre son mémoire à rédiger plus quelques autres devoirs en souffrance, il aurait bien de quoi s'occuper jusque–là.

Il quitta donc la piscine pour remonter dans sa chambre.

Lorsqu'il mit les pieds dans l'ascenseur, il manqua de shooter dans une forme vautrée sur le sol qui ronflait.

Quatre leva les yeux au ciel en pensant que définitivement il ne vivait pas sur la même planète que ces gens–là.

La forme générale allongée là était plutôt avenante malgré son état.

La jeune fille qui dormait le visage enfoui dans ses bras avait de très longs cheveux châtains qui lui couvraient le dos et accessoirement sa chemise bleue électrique ornée d'énormes fleurs rouges et jaunes.

Son bermuda laissait voir des jambes extrêmement fines et musclées.

Le corps tout entier semblait être une liane.

Dépliée elle devait bien avoisiner le mètre quatre–vingt.

Quatre se pencha et secoua délicatement l'épaule de l'endormi.

Un visage presque androgyne se tourna vers lui et un œil vitreux violet s'ouvrit.

Le visage était malgré tout trop dessiné pour qu'il s'agisse d'une fille et Quatre pouvait clairement voir sa pomme d'Adam.

– Je peux faire quelque chose pour vous ?

– Oui ! Me laisser dormir !

– Mais vous n'allez pas dormir dans cet ascenseur !

– Ça me berce !

– Laissez moi au moins vous arrêter à votre étage et vous accompagner à votre chambre.

Le jeune ronfleur dévisagea Quatre avant de regarder aussi attentivement que son état lui permettait l'ascenseur dans lequel il était.

– J'suis même pas sûr que c'est mon hôtel, trancha t–il avant de reprendre sa position initiale.

Quatre appuya alors sur le bouton correspondant à son étage et l'ascenseur reparti.

Quand les portes s'ouvrirent, Quatre empoigna le garçon et le chargea sur son épaule.

Celui–ce tenta quelques gestes désordonnés pour montrer son mécontentement.

– Et oh ! Où on va ?

– Dans ma chambre, vous y serez quand même mieux !

L'autre se rebiffa et se décrocha de Quatre.

Il tituba sur moins d'un mètre, manqua de se casser la figure et se réceptionna contre le mur.

Quatre le regardait d'un œil navré, se demandant quel plaisir pouvaient trouver ces gens à se saouler de la sorte.

Il s'approcha de nouveau du jeune ivrogne quand l'autre le repoussa d'un geste vague.

– Eh ! j'veux pas être vexant, mais je mange pas de ce pain–là moi.

– Quand bien même j'en aurais envie, je vois vraiment pas ce que je pourrais faire de vous dans cet état.

Le saoulard se tut et accompagna Quatre jusqu'à la porte de sa chambre.

Enfin, il se laissa traîner car visiblement, il avait du mal à mettre un pied devant l'autre.

Quatre ouvrit la porte et lâcha son fardeau sur le lit.

– Et toi tu vas dormir où ?

– Moi j'ai déjà dormi, je revenais de prendre mon petit dej.

Duo se redressa surpris.

– Mais il est quelle heure ?

– A peine huit heures.

Il regarda quatre d'un œil bovin incrédule.

– Et tu es déjà debout à huit heures ? T'es sûr que tu es humain ?

– Oui ! Et dors ! je veux essayer de prendre un avion dans l'après–midi alors je risque te foutre dehors dans quelques heures.

Sur ces mots, Quatre s'installa à son ordinateur et commença à travailler.

Un léger ronflement lui parvenait de son lit, lui indiquant que son ordre avait bien été suivi.

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Un couple d'heure plus tard, il sortit sur le balcon pour appeler la réception.

Après une longue attente, on l'informa que tous les vols étaient complets pour les trois prochains jours.

Il pourrait cependant partir le lendemain en faisant escale à Mexico ou à Miami.

Réfléchissant quelques minutes, il se dit que finalement il n'était pas si mal que ça ici pour écrire son mémoire.

Il revint donc dans sa chambre et se remit devant son ordinateur.

Cependant la présence du jeune homme dans son lit le troublait.

Il repensait à la conversation qu'il avait eue la veille avec son père au sujet de son mariage.

Depuis sa plus tendre enfance, il ne s'était posé aucune question à ce sujet. Il savait qu'il allait se marier et avec qui.

C'était comme si le processus de séduction n'avait jamais été activé chez lui.

Et ce dans un sens comme dans un autre.

Il se sentait soudain complètement perdu.

Ne sachant vraiment pas comment il devrait réagir face à cette case vide dans son avenir.

Son avenir, Il savait qu'il était tracé, il en connaissait les grandes lignes : il connaissait sa future femme et savait qu'au plus tard à trente ans, il aurait la responsabilité des entreprises de son père.

Il l'avait toujours su et cela faisait partie de sa vie comme le fait qu'il soit blond et ait les yeux bleus.

Sa part de créativité dans sa vie tiendrait au fait d'essayer de gérer cela à sa façon.

Seulement depuis hier un trou béant venait de se créer dans son avenir et il n'avait aucune idée de comment il allait le gérer.

Son père avait jusqu'à émettre l'idée qu'il s'intéressait plus aux garçons qu'aux filles.

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Il en avait aucune idée.

Il ne s'était même pas posé la question.

Il regardait le jeune homme allongé sur son lit en réfléchissant à tout cela.

Il se disait aussi qu'il trouvait ce garçon plutôt mignon.

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Etait–il attiré par lui ?

Non sûrement pas.

Il en était même certain.

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Pourtant physiquement, il le trouvait agréable.

Cela le troublait au plus haut point.

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Il en était là de ses réflexions quand une voie le ramena au moment présent.

– Eh oh t'es pédé ou quoi ?

– Ça va pas non ? Répondit Quatre plus gêné que vexé.

Duo s'assit sur le lit, continuant à toiser le bond suspicieusement.

– Tu crois que j'ai pas vu que tu me matais quand je dormais.

Quatre pris une profonde inspiration pour tenter de se calmer et ne pas être méchant avec son invité.

– Je ne te matais pas, je réfléchissais. Et je te trouve vraiment pas sympa de réagir comme ça alors que je n'ai voulu qu'être aimable avec toi.

– Bon Ok oublie ! Je suis désolé. Je vais pas abuser de ton hospitalité plus longtemps.

Les excuses du jeune homme semblaient sincères et il s'en voulait effectivement d'avoir été aussi désagréable avec quelqu'un qui n'avait que chercher à l'aider.

– C'est bon tu dois avoir tes raisons pour réagir ainsi et on va mettre ça sur le compte de ta gueule de bois.

Duo le regarda et lui souri.

– Merci ! C'est clair qu'hier j'ai dû battre mon record, je ne me souviens pas d'avoir été aussi bourré de ma vie. Et toi ta soirée ?

– Moi je bois très rarement de l'alcool.

Duo le dévisagea de nouveau de son œil incrédule.

– Ben qu'est–ce que tu fais à Cancun ?

– J'assistais avec mon père à un colloque altermondiste. Sauf que l'on est pas tous les deux tout à fait d'accord sur ce sujet et il m'a demandé de ne plus l'accompagner. C'est pour ça que je pensais partir, lui fut il expliqué par une voix morne.

Duo haussa les épaules et fit une petite moue.

– Ce serait con ! Tu peux rester t'amuser.

– J'ai essayé hier soir, mais tout le monde était bourré et c'est pas facile de rentrer dans un groupe quand tu es à jeun.

– C'est vrai que c'est un peu le principe ! Mais bon maintenant tu me connais ! T'es plus tout seul.

Quatre laissa échapper un éclat de rire en refermant son ordinateur portable.

– Tu sais que tu es vachement plus sympa qu'au réveil d'un coup.

– Vraiment désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai été con. Au fait je m'appelle Duo, Duo Maxwel.

– C'est bon c'est oublié. Moi c'est Quatre Raberba Winner.

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Ils restèrent là un long moment encore à parler. Duo racontant sa vie et Quatre la sienne.

Au bout d'un moment le jeune blond proposa à son nouvel ami de profiter de son séjour pour aller visiter des sites mayas.

Duo fit une grimace comme si on venait de lui présenter une cuillerée d'huile de foie de morue.

– Bah les cailloux, c'est pas trop mon truc.

– Dommage, lâcha le jeune homme quelque peu déçu baissant les yeux sur la table devant lui.

Duo se trouvant un peu négatif sur le coup, se leva et vint se mettre à genoux devant Quatre. Le prenant par les épaules, il le secoua amicalement.

– Whoua fait pas cette tête! Je ferai p't'être un effort, mais bon, je sais même pas à quoi ça ressemble ces sites en question.

Le jeune arabe aux yeux bleu regarda et lui fit un demi sourire.

– Tu rigoles ? Tu connais pas ?

– Ben non, tu sais moi j'étudie dans une fac de commerce pour devenir le prince du matelas de Pittsburgh, alors tu sais les civilisations exotiques qui n'existent plus c'est pas vraiment au programme.

Les yeux de quatre se firent plus ronds.

– Le prince du matelas ?

– Je sais c'est pas la folie ! Mais c'est mon père adoptif qui a cette affaire et je pense qu'il voudrait que l'on travaille ensemble.

– Et ben, ça nous fait un point commun ! Moi j'étudie les finances pour reprendre la boîte de mon père.

Duo ne savait pas s'il devait ressentir de la résignation ou de l'ironie dans les paroles de Quatre.

Il se releva et s'assit sur le coin de la table à côté de son ami.

– Ben j'avais cru comprendre que tu étais dans la politique ou un truc du genre ? Une organisation où l'on veut faire sauter la planète.

Quatre le fusilla du regard.

– Non ! Mon père fait fabriquer à moindre coût des chaussures par de la main d'œuvre qu'il sous–paye et les revend partout en Europe et en Amérique du Nord. Mais pourquoi tu voulais que l'on fasse sauter la planète.

– Tu as parlé d'un machin, une espèce de congrès anti–mondialisation. Je ne comprends pas ce que tout le monde a avec ça en ce moment.

Duo vit alors de la colère et de la rage passer dans les yeux bleu de son ami.

Il savait que cela n'était nullement dirigé contre lui, mais qu'il avait mis le doigt sur un point sensible.

– Mais parce que c'est un scandale. Parce que les industries des pays les plus riches n'ont aucun droit de réduire les travailleurs de pays les plus pauvres à l'esclavage.

Quatre s'était enflammé.

– Mais au contraire ça leur permet de manger et de vivre décemment.

Duo essayait de le raisonner, mais son argument semblait avoir produit l'effet inverse de ce qu'il escomptait.

– Tu viens de quelle planète toi ?

– Pourquoi tu dis ça ?

– Parce que tu penses vraiment que gagner 20c de l'heure et faire travailler des enfants de huit ans, c'est décent ?

Le jeune américain le regarda incrédule et secoua la tête en signe de protestation.

– Ça n'existe pas ça, c'est pas possible !

– Ben si ça existe, le contredit–il.

– Mais qui fait ça ? les sociétés américaines ne feraient jamais ça !

Quatre avait vraiment l'impression de parler à un extra–terrestre.

– Nike ça t'évoque quelque chose ?

Et quatre se mit à lui énumérer tous les types d'esclavage légal que l'on pouvait trouver à travers le monde.

Duo était perdu.

Toutes ses valeurs et les choses en lesquelles il croyait étaient en train de partir en fumée.

Pour lui les Etats Unis était un pays généreux que tout le monde ne pouvait qu'aimer.

Comme des millions d'américains, il n'avait pas compris quelques années plus tôt que des terroristes s'en prennent à eux.

Quatre était en train de lui expliquer que le pays qui l'avait vu naître exploitait le reste du monde sans scrupule et polluait la planète sans se soucier des conséquences désastreuses que cela pouvait avoir.

Un sentiment de dégoût teinté de haine montait en Duo au fur et à mesure que son ami lui donnait les exemples du néo impérialisme américain.

– Mais c'est pas possible ! Il faut faire quelque chose !

– C'est ce que l'on essaye de faire dans les groupes de discussions altermondialistes.

Duo était triste.

– Désolé, tu dois vraiment me prendre pour un gros con.

Quatre lui souri et le rassura.

– Mais non ! J'ai un peu l'habitude, j'étudie au MIT, j'ai pu constater à quel point on vous intoxique en vous faisant croire que vous êtes le peuple le plus merveilleux dans le monde.

– Si tu dis vrai, je commence à comprendre pourquoi il y en a qui nous aiment pas.

– Bienvenue dans le monde réel Duo.

Duo secoua la tête en soupirant, assommé par tout ce qu'il venait d'entendre.

– Bon pour me faire pardonner, je t'invite prendre le petit–déjeuner à mon hôtel, enfin pour toi ce sera plutôt le déjeuner.

– Tu n'as pas à te faire pardonner. Mais j'accepte l'invitation.

– Alors, va enfiler ton maillot de bain, on va déjeuner dans la piscine. Pendant ce temps, j'appelle Hilde, c'est une amie.

Quatre fouilla dans sa valise et en extrait un short de bain, puis il se dirigea vers la salle de bain pour aller se changer.

Pendant ce temps, Duo téléphonait à Hilde sur le balcon.

– Allo Hilde c'est moi Duo, tu te souviens ?

– Comment j'aurais pu oublier après le spectacle que tu nous as offert hier !

– Je crois que j'ai eu un petit moment d'absence ! Je me souviens que j'étais bourré dans la piscine et après je me suis fait réveiller par un type dans un ascenseur qui m'a proposé de m'héberger le temps que je dessoule. Je sais même pas dans quel hôtel je me trouve, à vue de nez c'est celui qui est juste à côté du mien.

– Ça colle. Tu t'es endormi dans la piscine et quand je t'ai réveillé pour te dire bonne nuit tu as insisté pour me raccompagner à ma chambre. Tu as dû t'endormir dans l'ascenseur en repartant. Lui confirma la jeune allemande assez amusée.

– Oups ! Heu il s'est passé quelque chose entre nous ?

– Non rassure–toi, tu as été un parfait gentleman !

– Excuse moi de ma question, mais bon comme j'étais pas dans mon état normal…

Hilde éclata de rire avant de le rassurer complètement.

– Visiblement tu n'étais pas bourré à ce point là.

– Le type qui m'a ramené dans sa piaule est hyper sympa, je lui ai proposé de descendre déjeuner dans mon hôtel tu te joins à nous ?

– Tu as décidé de continuer à me trouver le petit ami idéal ?

– Ah j'avais oublié ça ! Non celui–là à mon avis, il te fera pas grand mal. Je suis à peu près certain qu'il s'intéresse qu'aux garçons.

– On dit dans dix minutes dans le hall ?

– Ça me semble parfait.

Sur ces mots Duo raccrochât et alla rejoindre Quatre dans sa chambre.

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Dix minutes plus tard il présentait la jeune fille brune à son nouvel ami.

Ils se dirigèrent ensuite vers l'hôtel voisin. Duo leur proposa de s'installer dans la piscine pendant qu'il montait prendre une petite douche et se changer.

Il leur commanda des boissons et les laissa faire plus ample connaissance.

Quatre et Hilde se racontèrent l'un et l'autre les grandes lignes de leur passé.

Après avoir expliqué à Quatre ses errances sentimentales et l'acharnement leur ami à la natte la nuit précédente à lui trouvé un petit ami elle conclu par ces mots :

– Et avec Duo, c'était juste un coup d'un soir où c'est du sérieux ?

Quatre devint rouge écarlate devant question.

Cela faisait trois fois en vingt–quatre heures qu'on le soupçonnait de préférer les garçons.

– Mais, pas du tout, il ne s'est rien passé avec Duo.

Hilde se voulu rassurante.

– Tu sais pour moi c'est pareil tu peux me le dire, je m'en fous que vous soyez gay toi et Duo.

Duo s'était approché sans bruit de la jeune allemande par–derrière pour la faire basculer dans l'eau.

Mais resta figé en entendant ses derniers mots.

Puis après quelques secondes, il se ressaisit et s'en prit violement à Quatre.

– Non mais t'es un vrai pourri toi ! Faut pas prendre tes désirs pour des réalités ! Qu'est–ce que tu as été lui raconter ? Qu'on avait couché ensemble ?

Quatre paniqua un instant avant de répondre, mais fût coupé pas Hilde.

– Et oh ! Tu te calme Duo. Il a rien dit du tout et si tu veux pas que l'on parle de ton homosexualité, tu n'a qu'à commencer par ne pas parler de celle des autres. C'est bien toi qui m'a dit que Quatre était gay.

Quatre était éberlué, la situation devenait tout simplement grotesque.

– Mais je suis pas gay ! Enfin j'en sais rien ! Depuis la première échographie de ma mère et que mon père a su qu'allait naître un garçon, il a décidé que je me marierais à la fille de son meilleur ami pour que les deux sociétés fusionnent. J'ai toujours vécu avec cette idée, je ne me suis jamais posé de question sur ma sexualité. Hier matin, mon père m'a annoncé qu'il avait renoncé à me marier avec cette fille. Laissez– moi un peu de temps pour que je me pose les questions avant de me donner des réponses ! Pourquoi tu penses que je suis homo Duo ?

Duo réfléchit un instant avant de répondre

– J'en sais rien moi pasque tu en a l'air !

– Mais tu es gay toi ? demanda Quatre en réponse.

Les yeux de l'américain se firent assassins et ses poings se crispèrent

– Ça va pas non ! Tu veux mon poing dans ta gueule ?

Le jeune homme blond paniqua de nouveau devant la réaction excessive de son nouvel ami.

– Et mais calme toi ! C'était une simple question ! C'est pas une tare que je sache ! Pourquoi tu réagis aussi violement ?

– Parce qu'il refoule, crue bon de répondre la Hilde.

Duo explosa.

– Mais ça va pas ? Je suis pas pédé !

Quatre s'approcha de lui et le pris par les épaules pour l'amener à s'asseoir devant le bar de la piscine.

– Allez c'est rien calme–toi. De toute façon on n'a pas envie de coucher les uns avec les autres ici. Alors la sexualité de chacun on s'en tape. OK ?

– Mais je ne veux pas être pédé !

– Personne ne t'oblige à rien mon grand ! On se connaît depuis quelques heures, on a des a priori c'est stupide mais ces comme ça, plus on se connaîtra plus on s'appréciera. Hilde ne voulait pas te vexer en disant cela.

Duo mis encore quelques longues minutes avant de reprendre son contrôle et d'afficher de nouveau son sourire habituel.

Durant tout ce temps personne n'avait rien dit. Il reprit alors la parole.

– Il y a Quatre qui m'a proposé d'aller visiter des sites, on pourrait y aller tous les trois, ce serait sympa.

Hilde approuva.

– Génial, je te préfère comme ça, s'enthousiasma le blond.

Il se mirent rapidement d'accord tous les trois.

Il était un peu tard pour aller louer une voiture et partir pour Chichen Itza aujourd'hui.

Ils le feraient demain.

Hilde asticota alors une nouvelle fois le jeune américain.

– Tache juste de boire un peu moins qu'hier parce que si on doit faire le tour de tous les ascenseurs de Cancun pour te mettre la main dessus on n'est pas parti.

– Hilde je vais te couler.

Et Duo joignit le geste à la parole.

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A suivre