Auteur : olivs
Origine : Gundam Wing.
Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency
Genre : Yaoi – UA – kawaii – mélo – bon sentiments et tout le bastringue.
Rating : PG–13 Il y a des mots assez crus et des caresses. Alors dans le doute ne lisez pas.
Type : fanfiction classique forme Heero/Duo, Quatre/Trowa, Wufei/Meiran.
Notes : 1- il y a de concert de conserve les deux étaient prévus dan la fic. Et l'auteur tire la langue à ses copines qui se reconnaîtront. 2- Je pense que ceux qui connaissent l'ont vue arrivée depuis le début du premier chapitre celle–là ! Pour ceux qui connaissent pas cet hôtel c'est un vrai bijou. 3- ok je sais c'est erk mais c'est quelque chose qui arrive souvent à des gens trop bourrés. Pour ceux qui se rappellent de la fic de Penny et bien en voilà un point de départ ce que j'avais fait subir à Duo en écrivant cela il fallait que je le fasse subir à Heero c'était logique ! Mais ce chapitre a été écrit bien avant la fic de Penny.
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Une deuxième histoire d'une journée sans histoire
Uxmal le 24 mars 2004
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De retour dans leur chambre Duo et Heero s'activaient de concert à faire leurs valises. (1)
Enfin un rangeait la sienne tandis que l'autre entassait dans la sienne.
– Hee–chan ça va ?
– Hm
– S'il te plaît pas à moi ! Parle–moi.
Heero se retourna surpris vers Duo.
– Excuse–moi, j'étais un peu contrarié.
Duo marqua une pause.
Il hésita un moment.
– Dis Heero, ça t'embête si on partage notre chambre à Mérida ce soir ?
– Non pourquoi ça m'embêterait ? Et puis on a une bonne raison pour le faire la moitié de tes affaires sont dans ma valise.
Une fois qu'ils eurent fini de ranger leurs affaires, ils sortirent attendre le signal du départ sur la terrasse.
Wufei discutait avec Duo qui regardait tendrement Heero assis dans un fauteuil tapoter sur son ordinateur portable.
Duo se demandait ce que pouvait bien écrire Heero.
Peut–être une espèce de journal intime songeait–il.
Il se demanda alors si Heero parlait de lui et s'il écrivait qu'il l'aime.
Cette question qu'il se posait à lui–même ne lui semblait même pas saugrenue.
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Les deux derniers du groupe mettaient décidément beaucoup de temps à finir leurs valises.
Duo supposa que Trowa devait être en train de remonter le moral de Quatre à sa façon.
Le sourire qu'affichait ce dernier en sortant de sa chambre prouvait que le jeune homme à la natte avait raison.
Et c'est alors qu'ils prirent donc enfin la route pour Mérida.
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Mérida était une ville coloniale typique.
Son centre était matérialisé par le Zocalo.
C'était grande place encadrée par les rues soixante et soixante–deux à l'Est et à l'Ouest et par les rues soixante et un et soixante–trois au Nord et au Sud.
Le centre de la place était planté de palmiers et des bancs y accueillaient les amoureux.
Les quatre façades qui longeaient les avenues accueillaient des administrations et la cathédrale.
Au rez de chaussée des bâtiments administratifs des arcades couvraient des cafés et des glaciers.
L'avenue par laquelle ils étaient rentrés dans la ville, le Paséo Montejo été bordé de somptueuses demeures néoclassiques.
Le reste de la ville se composait de maisons qui s'élevaient rarement sur plus de un étage.
Leurs façades peintes à la chaux colorée aux tons pastel s'ouvraient par de grandes fenêtres grillagées.
Une porte, souvent de grande taille en bois plein, complétait l'ensemble.
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Quatre avait repéré un hôtel dont son guide disait le plus grand bien.
Il était situé sur une petite place qui faisait l'angle entre la rue soixante et cinquante–neuf, le parque Hidalgo (2).
Le bâtiment en lui–même était imposant en comparaison de ceux qui l'entourait.
Cet établissement qui avait accueilli quelques grands de ce monde, de Porfiro Diaz à Fidel Castro, était haut de deux étages et ses façades vert pâle aux appareils de pierre blanche étaient rehaussées de balustres.
De grandes fenêtres, donnant sur de petits balcons structuraient l'ensemble en lui donnant une touche de majesté.
Quatre avait donc réservé avant leur départ d'Uxmal, trois chambre dans cet hôtel.
Deux seraient avec un grand lit une pour Wufei et une pour Trowa et lui.
Il avait réservé la troisième avec deux lit pour les deux autres.
L'idée de les coller dans les mêmes draps lui avait bien trotté dans la tête un moment, mais son altercation avec le japonais, l'incitait à marcher sur des œufs.
Le réceptionniste de l'hôtel lui avait indiqué qu'un parking pour leur voiture se trouvait a quelques rues de l'hôtel.
Il lui avait tout de même conseillé de débarquer leurs valises avant de s'y rendre.
Duo s'était proposé pour jouer les gardes bagages sur la petite place sur laquelle donnait le bâtiment.
Heero naturellement était resté avec lui.
Attendant leurs amis, ils s'étaient installés sur un des bancs en pierre de la place, à l'ombre des palmiers, au pied de la statue du fameux Hidalgo.
En passant devant la marquise s'avançant devant l'entrée de l'hôtel, Duo nota la date qui y était dessinée en vitraux.
Cela l'amusa.
Quand le reste de l'équipée arriva, Duo charria le blond.
– 1902, tu ne pouvais pas trouver plus vieux comme hôtel ? On a de la chance qu'il n'y ait pas de grottes préhistoriques dans le coin !
Quatre le regarda mélangeant une mine de déception et un regard ironique.
Ils pénétrèrent dans l'hôtel en empruntant un petit couloir encombré de meubles art déco.
Duo qui ouvrait la marche, ne pu s'empêcher une nouvelle remarque.
– T'es sûr que c'est bien un hôtel et pas un antiquaire ?
Il émit cependant un sifflement admiratif en contemplant la porte qui lui faisait face.
Ses montants encadraient des panneaux de verre dépoli aux motifs transparents de végétaux s'entrelaçant, le dessin était d'une finesse absolue.
Il poussa la lourde poignée de cuivre et pénétrant dans le patio, s'arrêta net.
– Quatre, tu oublies tout ce que j'ai dit jusque–là !
Le jeune arabe bouscula les autres pour s'avancer jusqu'à hauteur de Duo qui semblait être incapable d'avancer.
– C'est magnifique ! c'est juste magnifique, répétait l'américain.
Devant lui l'intérieur de l'hôtel apparaissait.
Sur les deux étages supérieurs, des profondes coursives entouraient le patio.
Sur chaque façade intérieure, des balustrades de fer forgé vert sombre rehaussées d'une main courante en bois clair allaient de colonne en colonne.
Les bases de ces dernières étaient blanches décorées d'un ornement en bronze, leurs fûts cannelés étaient du même vert pâle que les murs.
Un peu partout un mobilier contemporain à la construction de l'hôtel distrayait cet ensemble.
Au fond, en face de lui, Duo pouvait apercevoir un large escalier qui se divisait en deux volées à mi–étage.
Sortant de sa contemplation, l'américain traversa le patio, permettant à ses amis de contempler à leur tour le décor.
Après êtres passés à la réception, on leur indiqua leurs chambres.
Elles se trouvaient toutes au second étage.
Là encore, arrivant sur la coursive, il fallut au garçon à la natte un temps d'adaptation.
Il était comme essoufflé, cela n'avait bien sur rien à voir avec le fait d'avoir monté l'escalier.
Les portes des chambres étaient composées de quatre grands vantaux de bois qui montaient jusqu'au plafond.
Chaque vantail était ajouré de petites persiennes.
On pouvait imaginer que dans les premières années toutes ces portes restaient constamment ouvertes permettant à la lumière et à l'air de circuler librement dans tout l'hôtel.
Duo fut donc déçut de constater que ces huisseries magnifiques avaient été découpées pour reconstituer des portes plus standard qui fermaient à clé.
Une porte sur trois avait même été condamnée pour permettre d'adjoindre une salle de bain à chaque chambre.
Mais là où l'américain fut encore plus dépité c'est en constatant que leur chambre donnait sur la rue et non sur la place comme celles de leurs camarades.
Il insista donc lourdement pour en obtenir une autre.
L'employé qui avait déjà tiqué en donnant leur clé à Quatre et Trowa, expliqua que cela était impossible car toutes les chambres donnant sur la place ne contenait qu'un seul lit.
La réplique de Duo ne se fit pas attendre.
– Bah c'est pas grave on dormira dans le même lit, ça ne nous dérange pas. Pas vrais Hee–chan ?
Le Hee–chan en question ne sembla pas contester l'affirmation de son ami.
Le réceptionniste du donc se contraindre à leur donner une nouvelle chambre, la vingt–neuf, avec un seul lit et une vue superbe sur la petite place.
Duo était très satisfait.
Heero ne semblait pas l'être moins.
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Après que tout le monde se soit installé dans sa chambre, et qu'ils eurent encore attendu un long moment deux d'entre eux – les mêmes qui s'étaient faits désirés au moment de quitter Uxmal – ils s'étaient rendu dans un restaurant voisin afin de partager le dernier de dîner que Wufei aurait avec eux.
Le départ du chinois fut dignement célébré.
Ils firent plusieurs fois la tournée des bars et si Quatre accepta de goûter de la tequila añeja, il fut le seul à boire des jus de fruits.
Heero qui de tous avait le moins d'entraînement s'en sortait très bien, il avait eu la bonne idée de se contenter de panacher margarita et Piña colada.
Wufei et Trowa étaient allé plus loin dans les mélanges, mais tenaient le coup.
Un seul était vraiment totalement bourré : Duo.
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Ils en étaient maintenant à leur troisième tournée de bar et étaient installés à la terrasse ce celui qui se trouvait sur le trottoir en face de leur hôtel.
Heero et Trowa devant une margarita.
Quatre devant un jus de mangue.
Wufei et Duo sirotaient une tequila.
Ce dernier rigolait en racontant des histoires que plus grand monde était en état d'écouter.
Seul Heero semblait faire attention à lui.
Mais dans son état, il ne pouvait pas s'en offusquer.
À moment donné,
en plein milieu d'une phrase,
il s'interrompit dans son discours,
son visage s'empourpra et son élocution devint plus hachée.
Personne ne sembla se rendre compte de quoi que ce soit sauf le garçon japonais.
Ce dernier scruta du regard son ami pour comprendre l'origine de son trouble.
Quand ses yeux descendirent sur Duo,
il y aperçut une tache sombre au niveau son entre jambe que les deux mains du garçon n'arrivaient pas dissimuler.
La crainte de Heero fut confirmée quand il vit qu'une flaque était apparue sous la chaise de son ami.
«le baka. Il a pissé dans son froc» pansa t–il en levant les yeux au ciel. (3)
Au bout de quelques minutes, l'américain avait retrouvé toute sa superbe et vidait son verre d'un trait.
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Quelques minutes plus tard, Trowa proposa de changer de bar.
Tout le monde allait se lever quand Heero sortit du mutisme dans lequel il s'était enfermé depuis son altercation avec Trowa.
Il prononça sa première phrase en posant sa main sur la cuisse de Duo, le contraignant à rester assis.
– Duo et moi, nous sommes un peu fatigués, on va rester encore un peu ici et on va rentrer.
– Dans ce cas, on peut rester avec vous, suggéra Quatre.
Heero le regarda amicalement en affichant une légère grimace.
– Désolé, on va vous laisser, vous avez peut–être envie de rester seuls, se reprit le blond.
– Merci. Lui répondit le japonais.
Quand leurs amis se furent éloignés, Heero regarda enfin Duo avec un air navré.
– Désolé Hee–chan, je crois que j'ai fait pipi dans ma culotte, lui annonça finalement un américain plus amusé et saoul que réellement embarrassé.
Heero se leva et sorti le pull qu'il avait sur les épaules.
Il demanda en suite à son ami de se lever et pendant que celui–ci s'exécutait, il passa le chandail derrière les fesses de l'américain et il le lui noua autour de la taille afin de masquer le jean souillé.
Ils rentrèrent enfin à leur hôtel l'un soutenant l'autre qui avait du mal à marcher.
Une fois arrivés dans leur chambre, Heero planta son compagnon au milieu de celle–ci.
Il dénoua le pull et commença à s'attaquer à la ceinture de Duo.
– Mais qu'est ce que tu fais Hee–chan ?
– Devine ! Tu peux sortir ta chemise tout seul ?
L'américain, de quelques gestes maladroits obtempéra alors que le japonais déboutonnait le jean et le faisait glisser au sol avec le caleçon.
Il le déchaussa et le débarrassa de ses vêtement mouillés
– Mais tu vas me voir tout nu, fit remarquer un Duo déjà en tenue d'Adam.
– Aller à la douche ! Ordonna gentiment le brun, faisant abstraction de la remarque que l'autre venait de lui faire.
Duo tenta de faire un pas et manqua de se casser la figure en faisant demi–tour.
– Baka ! Lui lança Heero.
Il le fit s'asseoir sur un fauteuil.
Puis il se déshabilla à son tour ne gardant que son boxer.
Il se rendit dans la salle de bain et régla l'eau de la douche.
Enfin, il revint dans la chambre enroula la natte autour du cou de son propriétaire et le hissa hors du fauteuil sur lequel il avait commencé à s'endormir.
Ce n'est qu'une fois sous la douche que Duo commença à prendre conscience de ce qui se passait.
– Tu vas pas me laver ?
– Tu vois une autre solution ?
– Bah j'aurais pu dormir par terre.
Duo se fit une nouvelle fois traiter de baka.
Heero appuya son fardeau contre le mur et lui savonna les jambes, les pieds, les bras, le torse…
Il le prit alors dans ses bras et lui savonna le dos.
Il sentit à ce moment–là le corps qu'il avait contre lui se détendre.
Son ami s'était endormi.
Même s'il devenait plus encombrant, cela lui faciliterait d'une certaine façon la tâche.
Il commença donc à savonner les fesses du châtain, puis glissa le savon entre celles–ci, il passa en suite à la face avant et lui frictionna énergiquement l'entrejambe.
Heero s'étonnait de trouver cela agréable.
Mais après tout qu'est–ce qu'il pouvait y avoir d'anormal au fait d'apprécier le fait de prendre soin de son ami le plus proche.
Une fois qu'il eu rincé leurs deux corps, il coupa l'eau et sécha l'américain qui ne semblait pas vouloir se réveiller.
Il l'amena alors jusqu'à leur lit et l'y coucha.
Il se sécha à son tour.
Il ramassa les affaires sales de Duo, les rinça, les lava et les étendit sur le balcon.
Il rempli en suite un verre d'eau et y jeta un caché d'aspirine effervescente.
Il s'assit sur le lit et secoua délicatement l'endormi jusqu'à ce que celui–ci finisse par ouvrir un œil.
Il lui ordonna de boire le médicament.
Une fois le verre rincé, il se changea à son tour, remettant le caleçon que Duo lui avait prêté la veille et s'installa à son tour sous les draps.
Le corps du châtain vint se rapprocher du sien et se coller contre lui.
Heero passa un bras autour du torse de son ami et posa sa main sur sa poitrine.
Il s'endormit ainsi, Duo dans ses bras, séré tout contre lui.
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A suivre…
