Auteur : olivs

Origine : Gundam Wing.

Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency

Genre : Yaoi – UA – kawaii – mélo – bon sentiments et tout le bastringue.

Rating : PG–13 Il y a des mots assez crus et des caresses. Alors dans le doute ne lisez pas.

Type : fanfiction classique forme Heero/Duo, Quatre/Trowa, Wufei/Meiran.

Je ne le dirai jamais assez : merci pour toutes vos reviews et votre soutien.

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Une première histoire de départs
Merida le 25 mars 2004
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Au petit matin quand il se réveilla, Duo n'ouvrit pas les yeux tout de suite.

Il lui fallait en premier lieu remettre de l'ordre dans les évènements de la veille.

Il se souvenait de la ville

Il se souvenait de l'hôtel

Il se souvenait de la chambre

Il se souvenait du lit unique

Il sentait une présence à ses côtés.

Heero était suffisamment proche pour que sa chaleur soit perceptible.

Sentir Heero près de lui était plutôt agréable.

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Il se sentait dans un état vaguement nauséeux.

Le vin au restaurant

Les margaritas

Les cucarachas

Les piña coladas

Les tequilas

Les mescals

Les mojitos

Il n'avait pas envie de vomir pourtant ce matin, il n'avait même pas mal à la natte.

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Heero l'avait réveillé et lui avait fait boire un truc pas bon, il s'en souvenait.

Heero avait pris soin de lui et avait soigné par anticipation sa gueule de bois.

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Petit à petit le scénario de la soirée de la veille se recomposait dans sa tête.

Le restau : sympa et bon.

Le bar parque Madre : margarita

Le bar rue 57 : piña colada

Le bar rue 62 : mescal

Les bars du Zocalo : cucaracha et margarita

Le bar du début de la rue 60 : tequila

Le bar en face de l'hôtel : mojito (2)

De nouveau le bar parque Madre : piña colada

De nouveau le bar rue 57 : tequila

De nouveau le bar rue 62 : mescal

De nouveau les bars du Zocalo : margarita (2)

De nouveau le bar du début de la rue 60 : cucaracha

De nouveau le bar en face de l'hôtel : tequila

Le sentiment de ne pas avoir arrêté de parler pendant tout ce temps.

La sensation d'un liquide chaud qui coule contre son pubis…

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Heero qui contrôle la situation.

Heero qui s'occupe de lui.

Heero qui le lave.

Heero qui le prend dans ses bras.

L'extrème bien être quand son corps avait rencontré celui de son ami…

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Il avait dû s'endormir.

Il était en train de se réveiller.

Il sentait une caresse sur ses fesses.

L'étoffe de son caleçon était particulièrement douce.

De la soie, certainement le caleçon de soie que Heero s'était offert.

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Il portait sur ses fesses le caleçon de soie que Heero avait acheté en cachette à Cancun.

Il se souvenait de la scène, ils étaient en train de faire une razzia dans une boutique.

Il avait remarqué que Heero regardait les sous–vêtements en soie et touchait l'étoffe douce du bout de ses doigts.

Mais Heero n'avait pas osé.

Pas devant lui.

Une fois sortis de la boutique, Heero avait prétexté y avoir oublié un sac pour y retourner.

Duo n'avait pas été dupe.

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Hier soir Heero avait choisi dans ses affaires son caleçon le plus doux pour vêtir Duo.

La veille Duo avait fait de même pour Heero.

Enfin, il se souvint du torse de Heero contre son dos et du bras qui l'avait enlacé.

Il se rappelait combien il avait été bien à ce moment–là.

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Seulement vu son attitude de la veille et son accident dû à son état d'ébriété trop avancé, il s'attendait à ce que Heero mette désormais quelques distances entre eux.

Duo avait la gorge qui se nouait et mal au ventre à cette idée.

Il sentit alors le souffle de Heero sur son front, ses lèvres qui l'embrassent au–dessus du sourcil.

– Alors, tu vas te décider à ouvrir les yeux ?

Duo accepta et laissa apparaître ses prunelles améthyste.

Les agates bleues des yeux de son ami étaient à quelques centimètres des siens.

Il baissa son regard gêné.

– J'ai tellement honte pour hier soir Hee–chan.

– Ce n'est rien Duo, c'était un petit accident. J'espère simplement que tu arriveras à contrôler ta consommation d'alcool et que tu n'en arrives pas trop souvent à ce genre de situation.

Le ton de sa voix était calme et apaisant.

– Tu veux dire que tu ne m'en veux pas ? Après ce que tu as été obligé de faire ?

Heero lui répondit avec la voix rassurante.

– Pourquoi je t'en voudrais ?

Duo était plus que surpris par la réaction de Heero.

Il s'attendait à ce que l'autre soit contrarié et lui remonte au moins les bretelles, au lieu de cela, il se montrait compréhensif.

– Mais… enfin c'est trop nul ce que j'ai fait. Et franchement ça a dû te dégoûter.

– C'est pas terrible en effet. Mais pour être honnête avec toi cela m'a fait plaisir de devoir m'occuper de toi et je suis certain que si les rôles avaient été inversés, tu en aurais fait autant pour moi.

– Bien sûr, mais pourquoi tu es aussi gentil avec moi ?

Du ton de la surprise L'américain était passé à celui de la douceur gênée.

– Je pourrais te retourner la question. Mais pour répondre à la tienne, je pense que c'est parce que tu es la première personne qui me donne l'impression que l'on…

Heero laissa sa phrase en suspend trop accablé par ce qu'il ressentait et surtout ne voulant pas que Duo soit mal à l'aise par l'énoncé de ce que le japonais sentait recevoir de son ami.

– Heero tu n'as pas fini ta phrase, lui fit–il remarquer avec sérénité.

Les yeux de Heero se perdirent à leur tour dans les draps.

– Hee–chan, je t'en supplie dit le.

La voix du garçon à la natte tremblait maintenant.

– Duo tu me donnes l'impression d'exister par moi–même, d'être vivant, d'être une personne à part entière. C'est la première fois que quelqu'un me permet de me sentir comme ça, alors oui c'est la première fois que je me sens aimé.

Le japonais avait toujours les yeux baissé en disant cela d'une voix faible mais posée.

– Tu m'en veux de ressentir des sentiments aussi fort pour toi ?

– Baka, lui lança Heero aussi énervé que vexé que Duo n'ai pas compris ses mots.

– Mais Heero…

Duo était perdu.

– Je viens de te dire que tu me faisais un bien fou, que jamais je pensais être un jour heureux à ce point d'être aux côtés de quelqu'un repris le brun toujours aussi véxé.

– Mais et ta copine ?

– Quelle copine ?

Heero à son tour était perdu.

– Celle qui te cherchait partout à Cancun en te présentant comme son fiancé.

Heero regarda de nouveau Duo dans les yeux et se fit sérieux.

– Réléna ? Je n'ai jamais rien éprouvé pour elle. Elle cherche le prince consort idéal et trouvait que je ferais suffisamment joli pour jouer le rôle. Je ne crois pas aux amours adolescents. Je ne pense pas que l'on puisse tomber amoureux comme ça et se faire des petits bisous. Je pensais plutôt que je finirais comme Wufei, le mariage arrangé en moins. Que je trouverais une femme et que petit à petit à force d'habitude je m'habituerai à sa présence et l'aimerais.

– Mais pas qu'un crétin d'américain te tomberait dessus et…

– Tomberait amoureux de moi ? Essaya de terminer le japonais alors que Duo peinait à finir sa phrase.

– Non je dirais pas amoureux. Je n'arrive pas à mettre un mot dessus, mais c'est vrai que je tiens à toi déjà très fort.

Il marqua une pause avant de reprendre

– Ça vient de partout en moi, enfin je veux dire de mon ventre, de mon cœur autant que de ma tête. Je suis désolé.

– Ne le sois pas, je ressens la même chose pour toi Duo.

Ce dernier rassembla alors toutes ses forces pour poser la question qui le torturait depuis qu'ils avaient commencé cette discussion.

– Tu penses que l'on est pédé, Hee–chan ?

– Honnêtement je n'en sais rien et je m'en fous. Pour l'instant, je suis bien comme ça avec toi. Je n'ai pas besoin de plus. Et toi ?

Duo se détendit à la réponse de Heero, ses mots une fois de plus avaient un effet d'anxiolytique puissant sur le jeune américain.

Le japonais ne semblait pas troublé par ce qui se disait et affichait un calme et une maîtrise de soi qui rassurait son ami.

– Ben pour moi c'est pareil, j'aime bien que l'on se prenne dans les bras. Que l'on se fasse la bise, je trouve ça sympa. Imaginer aller plus loin ça me fait vraiment flipper.

– On se ressemble parfaitement sur ce point Duo. Promets-moi seulement une chose, si jamais quelque chose change pour toi, n'ai jamais peur de m'en parler.

Duo releva la tête osant enfin affronter les yeux de son ami.

– Je te le jure Heero.

Maintenant que les choses étaient clarifiées, ils pouvaient se le dire, ce fut le japonais qui se lança en premier.

– Je pense que je t'aime Duo.

– Moi aussi Hee–chan.

Dans un même geste, ils s'enlacèrent.

Puis se relâchant, ils s'assirent l'un en face de l'autre en tailleur dans le lit.

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Ils se regardaient l'un l'autre.

Duo brisa le premier le silence.

– Tu vas retourner en Suisse ?

– Pourquoi faire ? Questionna Heero surpris.

– Bah tu fais bien des études. Tu vas bien finir ton année.

– Je n'ai aucune intention de retourner là–bas.

La réponse était sans appel.

– Tu sais moi j'ai laissé tomber cette année, je me trouve assez nul d'avoir fait ça ce serait bête que tu en fasses autant. Tu étudies quoi au fait, tu m'as jamais dit.

– Je passe mon bac.

Duo regarda son ami avec des yeux grands comme des soucoupes.

– Quoi ? Mais tu as… enfin on a…

Il balbutiait, cherchant ses mots, il ne voulait pas le froisser. Heero lui vint alors en aide.

– J'ai beaucoup de retard, je sais. Je n'avais pas vu une salle de classe avant mon quatorzième anniversaire, il y a six ans, je ne savais ni lire, ni écrire.

L'américain était estomaqué.

– C'est fou ! Mais si en six ans tu as récupéré le niveau pour passer ton bac, il ne faut pas que tu laisses tomber !

– Duo, ne me demande pas de retourner dans ce lycée. Lui répondit le brun faisant passer toute sa gentillesse dans sa voix.

– Mais tu ne peux pas le passer en candidat libre ?

– Déjà que mon niveau n'est pas très bon, alors avec plus de deux mois sans cours, ce serait voué à l'échec. De plus je pense qu'il est trop tard pour s'inscrire pour cette année.

Duo sembla réfléchir intensément.

Un éclair de lumière passa dans ses yeux et éclaira son visage.

Déterminé, il partit dans une grande tirade.

– Je t'ai dit que l'an prochain je partais étudier à Paris. Mon père me louera un petit appartement, on sera à l'étroit, mais on pourrait le partager. Mon père me donnera de l'argent de poche tous les mois, mais ça risque être un peu juste pour deux. Je prendrai un petit boulo genre serveur dans un fast–food, où un truc du genre, comme ça toi tu pourras étudier tranquillement. Et puis moi je pourrais t'aider

Duo finit son exposé fier comme Artaban. Heero le regardait complètement éberlué.

– Et toi tes études ?

– Bah c'est pas grave, j'ai pas mal d'avance par rapport à toi, j'essayerai de limiter la casse.

– Mais tu disais que ça ne te branchait plus trop de vendre des matelas. Tu disais que tu voulais changer de voie ?

Heero essayait vainement de faire recoller Duo à la réalité.

– Bah oui, mais une fois que tu auras ton bac, il faudra que tu fasses des études alors autant que je travaille le plus vite possible.

– Tu es en train de dire que tu es prêt à sacrifier tes rêves et à travailler pour moi. Juste pour que moi, je puisse continuer mes études.

Heero était perplexe.

Duo en face de lui était un petit peu perdu.

Ce qui venait de dire lui semblait tellement naturel.

Il ne comprenait pas la réaction de son ami.

– Pourquoi ? Balbutia Heero.

– Ben on est amis non ?

– Je ne te demanderai jamais de faire un tel sacrifice…

Il marqua une pause.

Inspira profondément.

Duo était tendu

Heero l'était encore plus.

– de toute façon c'est inutile, lâcha finalement le brun, presque à voix basse.

Duo s'emporta, il trouvait injuste que Heero refuse son offre.

Il voulait que son ami ait une chance dans sa vie et il lui offrirait, quoi qu'il puisse lui en coûter.

– Heero tu n'as pas le droit de dire ça. Ce n'est pas inutile.

Le japonais lui caressa la joue et lui sourit tendrement.

– Ce n'est pas ça. Duo le problème d'argent ne se posera pas.

Duo lui coupa presque la parole.

– Mais Heero ça coûte des sous de faire des études.

Le jeune homme aux cheveux bruns secoua la tête en levant les yeux au ciel.

Il était en train de se voir confirmer ce qu'il désirait le plus savoir.

– Alors Duo, tu ne sais vraiment pas qui je suis ?

Duo le regarda avec des yeux des plus étonné.

– Bah tu es Heero Yuy ! C'est pas ton vrai nom ?

Heero lui fit un sourire encore plus tendre.

– Si c'est mon vrai nom. Mais regarde bien mon visage, il ne te rappelle rien ?

L'américain scruta attentivement les traits de son ami.

– On se connaît ?

La question amusa beaucoup le japonais.

– Tu te souviens d'un garçon qui s'appelait Odin Love ?

– Bah oui je suis pas plouc à ce point–là, il était partout à la télé et dans les journaux.

Heero prit une grande inspiration pour dire sa phrase suivante.

– Et bien ce garçon c'est moi.

Duo le regarda avec stupéfaction.

Puis secoua la tête négativement.

Il ne pouvait que contredire son ami.

– C'est pas possible, ce gamin a quatorze ans.

– Il avait quatorze ans quand il a arrêté sa carrière. Cela fait combien de temps que tu ne l'as plus vu faire quelque chose de nouveau ?

Duo ne cessait de dévisager Heero.

– Je ne sais pas moi ! Quatre ou cinq ans un truc comme ça.

– Bientôt sept. Celui qui a été Odin Love junior va bientôt avoir vingt et un ans.

– C'est barge, répondit spontanément Duo.

Duo essaya de réfléchir un instant, puis il hocha la tête pour montrer qu'il avait compris.

– Et tu vas reprendre ta carrière alors ?

– Il en est hors de question, répliqua Heero avec un ton qui montrait que cela était également sans appel.

– Alors je vois pas ce que ça change, il va falloir que tu fasses des études et ça…

Heero posa son doigt sur les lèvres de son ami.

Il était touché par toute la générosité de Duo.

Il devait se confier jusqu'au bout et revoir lui aussi les plans qu'il avait faits pour son avenir.

Avec sa voix toujours aussi posée, il raconta pour la première fois sa vie.

– Le type qui m'a fait faire cette carrière m'a enlevé quand j'étais un nourrisson. Il m'a traîné de casting en casting et m'a fait travailler de mes six mois au jour où il s'est fait arrêter. Il a amassé une somme d'argent colossale sur mon dos dont il pensait profiter quand il se serait débarrassé de moi. Aujourd'hui cet argent m'appartient. Mais je déteste ce fric à cause de ce qu'il m'a coûté. Quand tu m'as rencontré, j'avais la ferme intention de vider mes comptes et de faire don de cet argent à des ONG. De tout recommencer de zéro, faire des petits boulo de serveur, des choses comme ça. Aujourd'hui tu me proposes un avenir qui me plait, qui me donne une raison d'utiliser cet argent pour moi et pour toi. Pour que nous construisions nos vies ensemble sans avoir de problème pécuniaire. Alors je serai enfin heureux de l'utiliser et de le partager avec toi.

Duo était sous le choc.

– Mais je ne veux pas d'argent moi !

– Je sais c'est pour ça que je te l'offre. Je ne t'avais pas raconté tout cela avant, car tu es la première personne qui me regardait moi et non pas celui que j'avais été et si je te le dis maintenant c'est que je suis sûr que cela ne changera rien entre nous.

Heero regardait le garçon à la natte qui lui faisait face.

Il le voyait totalement perdu.

– Duo, je peux te prendre dans mes bras ?

Duo se laissa glisser contre Heero.

Même si apprendre tout cela sur son ami avait quelque peu troublé sa perception du japonais, ce dernier n'en restait pas moins son premier repère.

Après quelques minutes de cette accolade, ils se séparent enfin.

– Mais si tu as tous ces sous pourquoi tu as tenu à partager ma chambre.

– Parce que cela me fait du bien d'être près de toi.

– Tu dois être maso ! Un type qui se bourre la gueule, qui pisse dans son froc et que tu es obligé de doucher après.

Heero éclata de rire.

– Baka ! Ne m'oblige pas à dire que tu as la peau des fesses très douce.

Le visage de Duo se colora et ses yeux se plantèrent dans les draps

– Euh ! Il y a une question encore à ce sujet–là. Je voudrais savoir si… sous la douche… enfin…

– Si tu as bandé quand je te savonnais ?

Heero était direct, mais il sentait que Duo risquait de prendre plusieurs heures à finir sa question.

Le visage de Duo s'empourpra un peu plus.

– Oui !

– Duo, dans l'état où tu étais, il n'y avait aucun risque.

Heero passa donc sous silence la raideur de son ami quand il lui avait lavé l'entre jambe et avait séché cette même partie de son anatomie.

La réaction de l'américain était totalement explicable et de plus il dormait à ce moment, il était donc inutile de le gêner avec cela.

Le jeune japonais avait un peu plus de mal a expliqué sa propre réaction.

Duo contempla une nouvelle fois le visage de son ami, il voyait qu'il ne lui disait pas toute la vérité.

– Merci Hee–chan. Et tu prendras le risque de repartager ma chambre ?

– Je croyais avoir déjà répondu à cette question. Oui et même si tu me refais chaque soir le même cirque qu'hier.

Heero avait dit cela dans le seul but d'affirmer sa détermination à rester près de Duo.

Ce dernier avait une nouvelle fois rougi.

– Ça ne se reproduira plus, je te le promets.

– D'un côté, il vaudrait mieux notre stock de jean n'est pas inépuisable et je ne voudrais pas que tu sois obligé de remettre ces horribles bermudas.

Cette dernière remarque amusa Duo.

– Hee–chan on va faire quoi maintenant ?

– Comment ça ?

– Ben Wufei prend son avion tout à l'heure et Quatre a le sien demain, alors…

– Tu sais Duo, je n'ai pas de contrainte.

– Moi il faut simplement que je sois dans quinze jours à Paris pour récupérer les clés de mon appart. Mon père m'avait proposé d'y aller dès maintenant pour que je renforce mon français avant la rentrée en septembre. Avant de partir pour la France je voudrais passer une semaine avec mon père, donc ça nous laisse encore une semaine pour se balader si tu as envie.

– Très envie.

Heero lui souriait.

– Bah alors c'est cool. Faut juste que je prévienne mon père.

Duo, joyeux, s'interrompit un instant.

– Euh ! Heero pour ma proposition d'habiter ensemble à Paris, tu me promets d'y réfléchir ?

– J'ai déjà réfléchi Duo.

– Ah !

Le jeune homme masquait mal sa nervosité.

– J'ai très envie d'accepter.

Duo bondit sur son ami en poussant un cri de joie et le faisant basculer à la renverse sur le lit.

Heero recevant cet étrange colis dans les bras lui apposa un baisé sur le front.

Duo y répondit en embrassant son ami sur le menton.

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A suivre