Auteur : olivs
Origine : Gundam Wing.
Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency
Genre : Yaoi – UA – kawaii – mélo – bon sentiments et tout le bastringue.
Rating : PG–13 Il y a des mots assez crus et des caresses. Alors dans le doute ne lisez pas.
Type : fanfiction classique forme Heero/Duo, Quatre/Trowa, Wufei/Meiran.
Review : merci encore beaucoup ; je savais que le chapitre précédent ne passerai pas sans créer quelques remous. Je suis très heureux qu'il vous ait touché. Merci encore pour votre soutien.
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Une histoire de courriel
Pittsburgh le 2 avril 2004
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Duo était arrivé chez lui.
Son père qui était venu le chercher à l'aéroport était retourné à son bureau.
La première chose qu'avait dit cet homme à son fils adoptif était : « Mais où est Heero, pourquoi il n'est pas avec toi ? ».
C'était cette même question que Duo se posait incessamment depuis.
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Heero était resté à Mexico.
Il n'avait rien à y faire sinon attendre une semaine et prendre un billet d'avion pour Paris afin d'y rejoindre son ami.
Il aurait tout aussi bien pu l'accompagner ici.
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Certes le japonais se serait un peu senti mal à l'aise, mais au moins, ils seraient restés ensemble.
Duo n'arrivait pas à expliquer pourquoi il ne l'avait pas proposé à Heero.
Heero de son côté n'aurait jamais demandé.
Il se sentait stupide.
Et surtout il était seul.
Heero lui manquait déjà.
Ils ne s'étaient pas quittés un seul instant depuis qu'ils s'étaient rencontrés.
Et là le jeune américain n'avait plus cette présence près de lui.
Il sentait un vide immense.
Il avait besoin de sentir Heero, là, maintenant.
De sentir son corps contre le sien.
Duo devait se l'avouer : il avait plus que des sentiments pour Heero.
Il aimait ce qu'il était,
il aimait sa façon de prendre soin de lui,
il aimait avoir des attentions pour Heero.
Mais il aimait aussi sentir ses bras autour de lui.
Il aimait sentir les lèvres de Heero poser un baiser sur sa joue, sur son front…
Il aimait que Heero lui fasse ce qu'il n'avait autorisé à personne de faire.
L'idée même que quelqu'un d'autre l'entoure de ses bras pour s'endormir lui donnait la nausée.
Il se rendait compte qu'il aimait Heero physiquement et…
Ils ne l'avaient jamais évoqué entre eux.
Ça ne leur était même pas venu à l'idée.
Mais maintenant qu'il était seul, il ressentait ce manque.
Il avait envie de Heero intimement.
Il eu l'impression que quelque chose venait de s'éclairer dans sa tête.
Les choses étaient plus claires.
Mais pas plus simples.
Il faudrait qu'ils en parlent.
Duo avait confiance en Heero.
Il savait que son ami ne lui en voudrait pas de lui avouer.
Au pire ils ne dormiraient plus aussi souvent ensemble.
Mais de toute façon, il n'avait jamais été question que, dans leur futur appartement, ils partagent le même lit.
Il fallait qu'il lui en parle.
Maintenant.
Il prit son sac et couru jusqu'à sa chambre.
Il sortit l'ordinateur que son ami lui avait confié plus tôt.
Il le brancha et appuya sur la petite touche blanche.
Au bout d'une courte minute une fenêtre apparut lui proposant de se loguer.
Il y avait deux comptes le premier « Heero », le second « Tenshi ».
Comme lui avait montré son ami dans le taxi, il cliqua sur le second et entra son prénom comme mot de passe.
Au centre de l'écran, un petit document texte devait lui expliquer comment configurer la machine.
Cela ne lui coûta que quelques minutes.
Il cliqua sur l'icône en forme de timbre avec un aigle dans son centre.
Le logiciel s'ouvrit et les nouveaux mails apparurent.
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De : Virgile Wing at Lycee international edelweissdotcom
Objet : Espèce de vile charogne
Date : 25 mars 2003
Á : shinigami4u at Wingdotcom
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Salut cousin.
J'ai eu un doute en te voyant. Déjà je ne pensais pas que tu étais au Mexique en même temps que moi. Mais quand même tu aurais pu me reconnaître ! Je suis quand même le seul black dans ce lycée.
Bon de toute façon je n'aurais sûrement pas pu te parler
beaucoup à Chichen Itza.
Par contre le soir (oh miracle) on avait quartier libre pendant une heure et
comme un des mecs de la promo a décidé de se faire la malle on a eu du
rabe puisqu'il a fallu le chercher
jusqu'à une heure du mat. Mais là encore je t'ai pas vu. Enfin faut dire que je
ne te cherchais pas non plus car je ne savais pas que tu étais à Cancun. C'est
mon oncle qui me l'a dit tout à l'heure quand je l'ai appelé pour lui dire que
je croyais t'avoir vu.
Enfin c'est dommage, je t'aurais présenté Biron.
Mais bon ce n'est que partie remise, on passera certainement vous voir courrant juillet avec mes parents.
A bientôt
j'espère que tes vacances au Mexique furent bonnes.
VW
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De : Quatre at Winnercorpdotma
Objet : Tu ne devineras jamais où je suis assis
Date : 29 mars 2003
Á : shinigami4u at Wingdotcom
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Bonjour Duo
J'espère que tu vas bien.
Moi, je suis aux anges.
Tu ne devineras jamais !
Je suis assis sur ses genoux…
Imagine la tête que j'ai pu faire quand j'ai ouvert ma porte pour ouvrir à celui qui venait d'y sonner et que je me suis retrouvé en face d'un énorme bouquet de roses rouges.
Juste derrière le bouquet, il y avait Trowa.
J'en ai encore les larmes aux yeux.
Finalement, Il a décidé de venir attendre ici que commence la saison là où il doit travailler cet été. Je suis vraiment fou de joie.
J'espère que toi de ton côté tout se passe bien et que votre amitié avec Heero est toujours aussi belle.
Je vous embrasse tous les deux (s'il n'est pas avec toi au moment où tu lis ce message et bien garde tous les bisous pour toi et tu lui rendras quand tu le verras)
Quatre et Trowa
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Duo soupira, il effaça les vingt autre courriels de pub qui encombraient déjà sa boîte mail et se mit à répondre à son courrier.
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De : shinigami4u at Wingdotcom
Objet : Re : Espèce de vile charogne
Date : 2 avril 2003
Á : Virgile.Wing at Lycee international edelweissdotcom
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Salut ma petite coccinelle
Bon, alors oui ça devait bien être moi !
En fait c'était moi il n'y a aucun doute. Et tu as bien failli tomber sur moi puisque je n'ai pas échappé à une de vos équipes chargée de traquer Heero.
J'avais complètement zappé que tu étais dans un de ces bahuts de l'enfer. Mon pauvre vieux.
Quand tu m'as croisé à Chichen, on venait juste de se faire agresser par un français qui avait ouvertement dragué le pote avec lequel je me baladais. J'étais un peu énervé.
Bon ça c'est arrangé depuis : ils sont ensemble.
Sinon pour répondre à ta question, mes vacances ont été géniales.
Au début j'ai un peu crisé. J'ai fait la rencontre d'une fille et d'un garçon qui voulait absolument que je sois pédé…
Ensuite j'ai fait la connaissance de Heero.
Et oui !
En fait je l'ai trouvé le soir même et je lui ai accordé l'asile politique dans ma chambre.
Il ne s'est rien passé entre nous.
On est juste devenu juste super proche.
Je ne sais pas s'il est homo lui aussi. Je me dis qu'il y a peut–être des chances.
Il n'a pas hésité à me laver quand un soir bourré, j'ai pissé dans mon ben. Il m'a toujours réveillé d'un bisou sur le front. Et nous avons toujours dormi dans les bras l'un de l'autre.
Bon je sais avec tous ces exemples, tu vas me traiter de débile. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression de n'avoir compris cela que depuis que je l'ai quitté à l'aéroport. Et là il me manque.
Je suis désolé de te parler de tout ça.
Mais je ne savais pas trop à qui d'autre me confier. Je sais que papa le prendra bien. Il était étonné que je ne le ramène pas dans mes bagages. Mais bon je me vois mal lui en parler.
Je te joins une photo de nous à Palenque.
Sinon c'est dommage pour le mois de juillet, mais je pars dans une semaine pour Paris. Heero m'y rejoindra. On devrait y habiter ensemble.
Bisous
Embrasse Biron pour moi.
Duo.
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De : shinigami4u at Wingdotcom
Objet : j'aurais jamais deviné MDR
Date : 2 avril 2003
Á : Quatre at Winnercorpdotma
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Salut les boys
Je suis super content pour vous.
De mon côté, je me sens un peu con.
J'ai laissé Heero à Mexico. Tout seul.
Et moi je suis là, l'air idiot, tout seul aussi.
Il me manque, vous devez vous en douter.
Enfin on devrait se retrouver à Paris dans une dizaine de jours et entre temps, il y aura les mails.
J'ai décidé de lui dire que je l'aime.
Et de lui avouer que je suis homo.
Je vous interdis de rire.
J'ai vraiment du mal à l'accepter.
J'espère qu'il le prendra bien.
Je n'en doute pas trop. C'est vraiment quelqu'un de bien.
Je vous embrasse et soyez heureux surtout.
Duo
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Duo cliqua sur les trois petites enveloppes pour voir si d'autre courrier lui était parvenu entre temps.
En vain.
Heero avait comme seule adresse de courrier électronique, celle de son école dans les Alpes suisses.
Il ne pouvait désormais plus la consulter.
Ils avaient convenu que la première chose qu'il ferait serait d'aller dans un cyber café pour se créer une boîte aux lettres sur un service de messagerie gratuite et qu'il enverrait immédiatement un courriel à Duo pour l'en informer.
Le jeune américain attendait ce mail avec impatience.
Peut–être Heero avait–il eu quelques problèmes pour y parvenir.
Ce n'était qu'une question d'heures.
Un peu avant le dîner, il retenta de relever son courrier, mais aucun mail de Heero n'apparut.
Il réessaya pendant la soirée et se releva même au milieu de la nuit.
Toujours rien.
Ce fut également le premier geste qu'il fit en se réveillant au petit matin.
Le premier jour, il regarda toutes les deux heures.
Le second toutes les heures.
Puis il ne quitta plus sa chambre les yeux constamment rivés sur l'écran.
Il n'eut pas le courage de répondre au mail optimiste de Quatre lui disant que Heero l'aimait.
Une larme coula sur sa joue en lisant ces lignes.
Il ne se sentit pas plus la force de répondre au mail enthousiaste quoi que très surpris de son cousin.
Son père se désespérait de voir Duo dans un tel état.
Il ne pouvait rien faire.
Il se sentait tellement impuissant devant la dépression de son fils adoptif.
Il aurait aimé pouvoir partir écumer le monde et ramené Heero par la peau du cou.
Mais il savait que sa quête serait vaine et le jeune homme mort de chagrin avant son retour.
Le septième jour Duo fit ses valises,
mit le petit ordinateur blanc dans un bagage à main.
Et sans espoir,
ni conviction.
Sans larmes,
ni hurlements,
il prit un 747 de la Panam en direction de Paris.
Quelques heures après le décollage,
un jeune homme intimidé,
aux traits asiatiques et aux yeux bleus,
faisait face à un homme à la peau noire et à la mine triste
dans un magasin de matelas de Pittsburgh.
– Excusez moi monsieur, je cherche monsieur Wing.
– Tu l'as en face de toi gamin.
Le jeune homme eut l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds alors que le bâtiment s'effondrait sur son crâne.
L'homme d'un naturel affable mit de côté ses problèmes personnels en voyant la détresse infinie du jeune homme qui lui faisait face.
– Quelque chose ne va pas ?
– J'ai du faire une erreur je suis désolé, répondit simplement le jeune homme.
Il se retourna et s'apprêtait à sortir du magasin son grand sac de voyage à l'épaule.
Quand l'homme aperçu l'étiquette d'aéroport sur le sac, il eu un flash.
– Heero ?
Le jeune se tétanisa un moment avant de se retourner de nouveau vers l'homme de couleur.
Les yeux du jeune asiatique étaient quasiment exorbités.
Un éclair de haine apparu alors dans ceux de l'adulte.
– Comment oses–tu ? Après ce que tu lui as fait ! Comment oses–tu te présenter devant moi. Tu ne sais pas tout ce qu'il a vécu ? Tout ce qu'il a souffert depuis son enfance ? Le mal que l'on a eu pour lui redonner le goût de vivre. Il allait mieux et toi tu t'es moqué de lui. Tu as tout détruit. Sort d'ici tout de suite avant que je t'étripe.
Heero le regarda complètement paniqué.
"Non" arriva t–il seulement à hurler.
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Il tremblait maintenant.
Il regardait fixement l'homme qui lui faisait face.
Il ferma un instant les yeux et crispa son poing afin de reprendre le contrôle de lui–même.
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Ed Wing était resté sans dire un mot, surpris par le cri du jeune homme.
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Heero en profita pour reprendre la parole.
Il raconta comment à l'aéroport, on lui avait volé son portefeuille, qu'il avait mis tout ce temps pour faire refaire ses papiers.
Qu'il avait par le même coup perdu les coordonnées de son ami et que la seule piste qu'il lui restait pour le retrouver était le magasin de matelas de son père.
Il lui expliqua avoir essayé pendant ces quelques jours d'appeler ici même, mais que la secrétaire du roi du matelas refusait systématiquement de le mettre en communication avec lui.
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Le grand homme s'excusa, maugréa contre son assistante et, sans plus d'explication, laissant en plan le jeune homme, il se précipita dans son bureau.
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Quelques minutes plus tard il revenait quelque peu embarrassé.
Il expliqua à Heero qu'il avait tout essayé mais n'avait pas réussi à lui trouver un vol pour Paris avant le lendemain.
Expliquant au jeune homme par le même coup qu'il avait loupé Duo de peu.
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Heero fut un peu plus contrarié en apprenant que Duo n'aurait pas de connexion internet avant quelques jours et qu'il n'avait pas non plus de téléphone.
Mais cela n'était qu'un point de détail.
Il savait maintenant où trouver son ami, et quitte à faire le pied de grue devant sa porte pendant des heures, il pourrait enfin le retrouver et le prendre de nouveau dans ses bras.
Ce n'était plus qu'une question de patience.
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Ainsi Heero fut invité à passer la nuit chez Ed Wing.
Il demanda l'autorisation de dormir dans la chambre de Duo, ce que le père adoptif de ce dernier accepta avec plaisir.
Le lendemain, il s'envolerai pour retrouver Duo, c'est la seule chose qui occupait à présent son esprit.
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A suivre…
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Réponse à Sima : tu as pu lire plus haut que les choses se sont un peu arrangées. J'espère que ce chapitre t'a plu merci pour ta review et tu vas pas y croire mais l'auteur est un garçon lool.