Auteur : olivs
Origine : Gundam Wing.
Disclaimer : les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de Sunrise, Bandaï et Setsu Agency
Genre : Yaoi – UA – kawaii – mélo – bon sentiments et tout le bastringue.
Rating : PG–13 Il y a des mots assez crus et des caresses. Alors dans le doute ne lisez pas.
Type : fanfiction classique forme Heero/Duo, Quatre/Trowa, Wufei/Meiran.
Note
: Vous devez
vous douter que c'est avec une grande émotion que j'ai posté ce chapitre. J'ai
été vraiment touché et comblé par toutes vos reviews je suis vraiment très
heureux que cette histoire vous ai plu et que vous l'ayez suivie avec autant
d'assiduité. J'espérais que cette histoire plairait : je suis comblé. Je
vous remercie vraiment pour cet immense plaisir que vous m'avez offert et je
n'ai pas de mot assez fort pour
vous dire le bien que ça m'a fait.
Alors encore une fois merci c'était vraiment du pur bonheur de partager cette
aventure avec vous.
J'ai laissé un petit mot en réponse aux reviews anonymes à la fin de ce chapitre.
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Une histoire de Marais
Paris le samedi 10 avril 2004
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L'avion de la Pan–Am s'était posé la veille à Roissy au petit matin.
Il s'était rendu en taxi directement à l'agence immobilière.
Rue de la Verrerie.
La vache ! c'était compliquer à prononcer ce nom.
Il s'était entraîné pendant tout le vol pour ne pas avoir l'air trop stupide devant le chauffeur de Taxi.
Ce dernier avait maugréé un truc que Duo n'avait pas compris.
Mais il semblait bien avoir comprit.
Il était triste bien sûr.
Alors il se raccrochait à des bribes de petites choses pour se réconforter.
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Quand il arriva à l'agence celle–ci venait juste d'ouvrir.
Le commercial l'aida à porter ses bagages et ils se rendirent à pied à quelques rues de là.
Rue des Archives.
Sa nouvelle adresse.
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Se rendant de l'agence à son appartement, quelque chose interpella Duo.
Les quelques couples qu'ils croisait main dans la main étaient…
Presque toujours composés de deux garçons.
Il remarqua aussi des petits rainbow flag sur les vitrines des magasins et de plus grands pendaient aux fenêtres de quelques bars.
Où était t'il tombé ?
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C'était son père qui avait trouvé l'appartement.
Et donc choisi le quartier.
Il ne l'avait pas fait par hasard.
Forcement cela était prémédité.
Il allait habiter en plein tapiole–land.
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Après tout, maintenant il avait fini par accepter de se regarder en face.
Il préférait les garçons.
Enfin un en particulier.
Un qui n'était pas là.
Duo se demandait maintenant comment il aurait réagi en se retrouvant là.
Quelque part c'était gênant.
Il allait devoir non seulement avouer à son ami qu'il était gay.
Mais en plus qu'ils allaient habiter dans un quartier gay.
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Mais l'autre n'était pas là.
Et ne viendrait peut–être jamais.
Duo n'osait même plus garder espoir de le retrouver.
Il ne comprenait pas ce qui avait pu se passer.
Heero lui manquait.
Ils n'habiteraient certainement jamais ensemble.
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Cette pensée ajoutée au décalage horaire lui donna une crampe d'estomac.
Il suivait donc sans conviction l'agent jusqu'à son nouvel appartement.
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Quand la porte fut ouverte Duo découvrit le lieu.
Il ne pouvait pas s'en rendre compte, mais l'appartement était assez grand comparer à ce qui pouvait se louer dans ce coin de la capitale.
Cinquième étage avec ascenseur.
L'appartement était plutôt lumineux.
Il y avait même un petit balcon qui courrait devant les fenêtres du salon qui donnait sur la rue.
Une cuisine à l'américaine était aménagée dans un coin de la pièce.
Deux petites chambres qui donnaient sur la cour de l'immeuble complétaient le logement.
Dans l'une d'elles il y avait le lit et une penderie.
Dans l'autre disposés le bureau, la table à dessin…
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Il avait commandé les meubles le lendemain de son retour du Mexique.
Il avait hésité longuement à prendre deux lits.
Et puis il s'était dit qu'il verrait plus tard en fonction de la réaction de Heero.
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Il avait choisi tous ces meubles sur internet.
Que du beau.
Toutes ses économies pour se payer une voiture y étaient passées.
On lui avait expliqué qu'il n'aurait pas besoin de voiture à Paris.
Alors il avait explosé le budget.
Il voulait que leur appart soit classe.
Cela n'avait plus d'importance maintenant.
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Il regardait tout cela quelque peu désabusé.
Toutes ces choses qu'il avait achetées pour faire un cadre de vie agréable à Heero.
Mais celui–ci ne les verrait jamais.
Cela ajouta encore à sa tristesse.
Et à sa crampe d'estomac.
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Il congédia rapidement son guide.
Déballa ses affaires.
Sa gorge se noua quand il posa sur le bureau l'ibook que Heero lui avait donné.
Sans réelle conviction, il changea quelques meubles de place.
Fini de vider ses sacs.
Il devait être à peine treize heures.
Il déplia la grande couette neuve qui avait été livrée avec le reste.
S'enroula dedans et s'endormit.
Demain serait un autre jour.
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Le jeune homme tambourinait à la porte rageusement.
Personne ne répondait.
9, rue des archives
cinquième étage porte de droite.
Il était sûr d'être devant la bonne porte.
Sur le même palier, une porte s'ouvrit.
Un visage rubicond apparu dans l'encadrement s'énervant contre le barouf provoqué par le percussionniste sur porte.
L'accueil que lui fit ce dernier le calma assez vite et il referma la porte.
Le jeune homme s'arrêta pourtant de frapper.
Il laissa échapper un soupir de déception.
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Il décida d'utiliser une méthode plus civilisée que de martyriser le pauvre panneau de bois.
Il fouilla dans son sac de voyage et en ressortit un petit bloc et un crayon.
Il hésita un long moment.
Il ne savait pas quoi écrire.
Tout raconter aurait été trop long.
Demander à Duo de l'attendre chez lui, lui semblait plus judicieux.
Mais comment tourner sa phrase.
Finalement il posa la pointe du stylo sur le papier et écrivit cinq lettres.
HEERO
Ce serait suffisant.
Il fixa comme il le put le papier sur la porte et prit les escaliers.
Pendant sa descente, personne n'utilisa l'ascenseur.
Il ouvrit la porte de la rue et regarda autour de lui.
En face il y avait un café qui ne payait pas de mine.
Le Carrefour.
La terrasse de l'établissement avait quelques tables vides.
L'endroit serait parfait pour y attendre Duo.
Si celui–ci regagnait son immeuble, il ne pourrait pas le louper.
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Quelques instant plus tard il était attablé.
Son sac de voyage à ses pieds.
Un Perrier sur la table.
Les yeux rivés sur la porte cochère.
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Il constata rapidement que le bar où il se trouvait était fréquenté par des hommes qui visiblement étaient très bien entre eux.
Les gens qui passaient devant lui, confirmaient cette impression.
Il était certainement dans le quartier homo de la capitale.
Il pensa alors « On sera vraiment bien là avec Duo. »
Il frissonna légèrement, il faisait froid en début de matinée à Paris.
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Duo s'était réveillé tôt ce matin–là.
Forcément en s'étant couché à 13 heures.
Il avait pas trop assuré la veille.
Il aurait du sortir pour s'acheter un téléphone portable.
Appeler son père.
Lui dire qu'il était bien arrivé.
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Il avait repéré un grand magasin juste à côté.
Ce serait sa première mission aujourd'hui.
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Il était donc allé se perdre dans cette espèce de bazar qui portait bien son nom.
Dès qu'il avait eu son nouveau téléphone en main, il avait envoyé un texto à son père.
Pour lui dire que tout allait bien.
Et qu'il aimait bien le quartier avec un smiley qui tire la langue.
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Puis il s'était dirigé vers la sortie.
Peinant pour retrouver celle par laquelle il était entré.
Il ferait un tour du quartier pour prendre ses marques plus tard.
Pour l'instant il n'avait pas envie de se perdre.
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Après avoir essayé plusieurs portes ce qui apparaissait au travers de celle–là lui sembla plus familier.
Il scruta l'endroit pour être bien sûr qu'il était à la bonne sortie.
Son regard faisait le tour de l'espace qui l'entourait quand il se bloqua sur la terrasse du café qui occupait l'angle opposé de l'intersection de rue où il se trouvait.
Il échappa un hoquet de surprise.
Il n'arrivait bien sûr pas à croire ce que lui disaient ses yeux.
Il ne réfléchit même pas.
Sans prêter attention aux voitures qui arriveraient de sa droite, il traversa le carrefour en courrant.
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Un crissement de pneus et un coup de klaxon détournèrent un instant l'attention de Heero de la porte.
Voyant Duo couché sur le capot de la voiture, il eu un moment d'effroi.
Il se leva d'un bond.
Mais l'américain était déjà de nouveau sur ses pieds.
Il esquissa un vague geste de la main à l'automobiliste en signe d'excuse.
Et repris sa course vers Heero.
Duo avait son plus beau sourire.
Heero montra le sien.
Et le jeune homme et sa natte lui atterrirent dans les bras.
Nichant son visage dans le creux de son cou.
Il ne pouvait s'empêcher de lui répéter sans cesse « tu m'a manqué ».
Heero se serrait lui contre son ami.
Lui glissant son histoire dans l'oreille pour lui expliqué.
Au fur et à mesure qu'il égrainait les événements il sentait le corps de Duo se détendre entre ses bras.
Mais il voulait voir son ami.
Regarder son visage.
Ce visage qui lui avait manqué.
Alors il repoussa délicatement le corps qu'il avait dans ses bras.
Et leurs visages se firent face.
Leurs yeux se plongèrent dans ceux de l'autre.
Leurs sourires se répondirent toujours plus tendres
Et comme mus par une force invisible leurs visages se rapprochèrent
Leurs lèvres s'effleurèrent.
Puis s'entrouvrirent.
Ils s'embrassaient.
Comme jamais ils n'auraient osé imaginer le faire avant.
Mais comme ils en avaient besoin maintenant.
Les applaudissements des autres consommateurs du bar les recollèrent à la réalité.
Il faut dire que la scène aurait pu se trouver dans un feuilleton télévisé.
Duo prit Heero par la main et ils traversèrent la rue pour rejoindre leur appartement.
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Duo faisait la visite sans lâcher la main de son ami.
Arrivé à la chambre, il s'excusa qu'il n'y ait qu'un lit.
Heero le dévisagea totalement stupéfait.
Duo planta son regard dans le parquet.
– Heero, je crois que je suis vraiment amoureux de toi. Alors ce sera peut–être plus simple pour nous deux si on ne dort pas ensemble.
Heero n'en croyait pas ses oreilles.
Ce que Duo pouvait être cloche parfois.
Il lui posa un doigt sous le menton pour le forcer à relever la tête.
– Duo tu crois que je t'aurais embrassé de la sorte tout à l'heure si cela ne signifiait rien pour moi ?
Le regard du châtain restait fuyant.
– Duo regarde moi.
Leurs regards se touchèrent.
De nouveau leurs corps se rapprochèrent.
Et leurs lèvres se sellèrent.
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Nous avons depuis longtemps quitté le Yucatan.
Bien sûr eux ils y étaient encore.
Jusqu'à maintenant dans leur tête.
Mais maintenant cette histoire est finie.
Quelque chose de nouveau va commencer.
Mais ça c'est une autre histoire.
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OWARI
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Réponse aux review anonymes :
Wish : Merci pour ta review qui m'a beaucoup fait rire. J'espère que tu ne m'en a pas voulu de j'avoir joué « feux de l'amour ». C'était écrit comme ça et c'est comme ça que je voulais que ça finisse. Je suis un peu trop chochotte et les scènes de ce genre m'ont toujours fait rêver loool. J'ai juste rajouter une ligne en clin d'œil. Lol
Sirna : Merci et tu dois te douter que j'ai bien ri en lisant ta review à toi aussi. Alors oui je suis bien un garçon pour de vrai avec tout ce qui va avec lol Mais je réalise que vous suposiez que Duo pourrait en vouloir à Heero. Je trouve que ça colle pas avec ce qu'il y a avant dans l'histoire. Enfin… je ne voyais pas ça comme ça. Duo a fait un tel effort pour s'accepter que il ne peut pas rejeter Heero sinon ça voudrait dire qu'il faut qu'il refasse encore un travail énorme sur lui. Enfin bon je vais pas en écrire des tonnes puisque vous avez lu la fin lol.
Yohina : Merci à toi aussi bien sûr. Je suis heureux que ces deux chapitres t'ai plu car ce n'étaient pas les plus faciles. J'espère que tu auras aimé la fin. Et merci encore.
