Note : Pourquoi est-ce que j'ai écrit ceci ?... Dur dur de savoir… Dans un de mes communs jours moroses, où je ne sais que faire… j'écris une bêtise. Pas taper s'il vous plaît…
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La Pluie
La pluie remplaçait ses larmes dont il se sentait incapable, trop fatigué, pour les laisser couler. La pluie était froide et tranchante… et il l'en remerciait. La pluie lui ôtait sa douleur, la remplaçait par un engourdissement étrange.
Mais surtout, la pluie le faisait sourire.
Sa vision flou et rougeâtre ne le dérangeait pas spécialement, mais l'empêchait de voir nettement. Mais qu'importe, l'odeur qui s'élevait dans les airs lui suffisait pour imaginer facilement la scène qui devait se dresser devant lui, sans qu'il n'ait besoin de la contempler. D'ailleurs… il n'avait pas spécialement envie de voir ce tableau. Le ciel trop gris et triste était amplement suffisant !
Et doucement, la pluie s'arrêta, l'abandonna. Mais aucune importance, elle reviendrait… un jour. Il en était sûr ! Il le sentait.
Le ciel se découvrit alors, laissant poindre un petit bout de ciel trop bleu. L'éclat du rayon de soleil lui fit alors fermer un instant les yeux. Et quand il fut sûr d'être habitué à ceci, il les rouvrit, lentement, amoureusement… Oui, il était amoureux du ciel. Car le Ciel représentait après tout la liberté, et il aimait sa liberté. Sa liberté nouvelle et enfin présente. Dire qu'il avait dû attendre tout ce temps pour l'avoir… Alors il sourit. Il lui sourit.
Mais son bonheur fut interrompu par des voix fortes, qui criaient des mots qu'il ne comprenait même plus.
Aucune importance pour lui. Ce qui l'importait, c'était que son ciel était revenu – bleu ou gris, il s'en fichait pas mal ! – et qu'il n'allait pas l'abandonner de si tôt ! Il en était certain, tellement qu'il voulait bien se faire couper la main s'il avait tort ! Mais que disait-il là… ? N'importe quoi, encore fallait-il qu'il ait les yeux ouverts à cet instant, qu'il y ait ensuite cette lueur en lui… cette vie en lui.
Et cela le fit sourire.
« - Là, il est là !
Il semble complètement délirer… Il ne nous remarque même pas !
Ouvre les yeux vieux !
Il ne nous entend pas… »
Que disaient-ils ? Bien sûr qu'il les avait remarqué ! Mais là, il était trop absorbé dans sa contemplation. Au fait, avait-il dit qu'il se sentait étonnamment léger ? Oui, tellement léger et en paix… qu'il lui en poussait des ailes ! C'était surprenant mais véridique. Et à nouveau la pluie s'abattit, moins violente qu'avant, plus douce, comme si elle couait avec bonheur.
Et cela le fit sourire.
Dans un dernier regard en arrière, il s'échappa dans un tourbillon de plumes blanches, laissant derrière lui quatre blessés, quatre amis, mais surtout… sa famille. Mais pas grave, il savait qu'ils prendraient soin l'un de l'autre, qu'ils prendraient soin de son corps froid mais heureux.
Car il avait tout simplement aimé la pluie, sa liberté, et qu'il en avait souri en les ayant enfin eu en s'éteignant…
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OWARI
Heum…
Je sens que je vais me faire à nouveau taper sur les doigts. Mais j'ai tout de même droit à des rewiews ?
