Trouver des noms
Trouver des noms : do you speak english ?
L'histoire se passe en Angleterre. Donc les élèves ont des noms anglais. Christopher et Ann colleront mieux que Christophe et Anne.
De même, en Angleterre, les surnoms sont utilisés plus souvent qu'en France. Robert devient vite Bob, Christopher devient Chris, Elisabeth devient Liz ou Lizzie.
Une super astuce pour fabriquer des noms biens anglais : piochez dans les noms d'acteurs et de célébrités. C'est une excellente source d'inspiration.
Exemple : Vous avez vu le film « Le journal de Bridget Jones », avec Hugh Grant ? Stop, ne cherchez pas plus ! Mélangez ces deux noms, et hop ! Tadam ! Je vous présente Hugh Jones et Bridget Grant, élèves de Poudlard. Pas compliqué.
Autre excellente source de nom : les expéditeurs des spam que vous recevez dans votre boite à lettres.
Trouver des noms : do you speak latin ?On remarque que chez les sorciers, les noms latins (ou d'origine grecque) sont très répandus. Jugez plutôt : Lucius, Sirius, Rémus, Albus, Cornélius, Narcissa, Hermione, Mondingus, Viktor…
En effet, il semble que le latin, la langue savante de l'Europe au Moyen-Âge et jusqu'à il y a moins d'un siècle, ait été très utilisée par les sorciers. En fait, la communauté des sorciers était plus unie que le reste de la population moldue ; sorti de sa province, un moldu ne parlait plus le même patois que le voisin et on ne se comprenait pas, à l'époque ! De plus le latin était la langue de la religion chrétienne, majeure en Europe et implantée jusque dans les Amériques (ben oui, les Amériques ont été colonisées par les européens, donc le latin s'est imposé comme langue savante).
Mais les sorciers, eux, grâce à leurs pouvoirs, se déplaçaient plus facilement, avaient un meilleur niveau de vie et une meilleure éducation : les livres étaient très importants pour approfondir leurs connaissances magiques. Et puis, dès qu'il y a eu Poudlard et les autres grandes écoles de magie, parler une même langue devint la norme : le latin était la meilleure solution. En plus, ça permettait de bien meilleurs contacts avec les nations européennes et même nord et sud-américaines, qui causaient aussi latin.
Cette langue est restée présente très tardivement chez les sorciers, alors que les moldus l'ont abandonné progressivement. Chez les sorciers, on a conservé la tradition des prénoms « latins ».
Alors, dès qu'on peut, c'est très intéressant de semer des noms latins ou d'origine grecque chez les personnages (surtouts ceux venant de familles de sorciers)
Exemple : Marcus au lieu de Marc, Cassandra au lieu de Cassandre.
Autres noms d'origine grecque ou latine : Persée, Alexandre, Calypso, Titus, Julie, Régis, Sabine, Sylvia… Un truc : piquer le bouquin de latin de la frangine ou du copain. Y'a plein d'idées de ce genre. Ou alors emprunter un recueil sur les mythologies grecques et romaines à la bibliothèque.
Trouver des noms : do you have visit the world ?Il n'y a pas que des petits anglais d'Angleterre à Poudlard ! Comme en France, il y a un joli melting-pot. Ainsi Padma et Parvati sont d'origine indienne. Cho Chang est de toute évidence d'origine chinoise. Il y a des minorités, pakistanaise et indienne en particulier, assez présentes en Angleterre, donc il doit y avoir des élèves d'origine pakistanaise et indienne en petit nombre à Poudlard. Mais ce n'est pas tout.
En effet, comme chez nous, y'a eut une émigration des pays du Sud de l'Europe, de l'Est, d'Afrique, de la péninsule arabe, d'Asie… Alors de temps à autre, mettre un élève avec un nom à consonance étrangère, ça vrai plus "véridique".
Exemples :
Trois garçons : Anil Sight est d'origine indienne. Jurgen Meifer est d'origine danoise ou suédoise. Adama Bandian est originaire du Sénégal ou du Burkina Faso.
Trois filles : Laïla Arbib a une famille d'origine saoudienne ou maghrébine. Sophia Da Silva est d'origine portugaise. Marie Pretosky est d'origine polonaise.
Il peut y avoir des mix, pas forcement à cause de l'origine : Carmen Schmith s'appellera ainsi parce que sa mère est d'origine espagnole, ou bien parce que son père est un fervent admirateur de l'opéra du même nom.
Un prénom choisi, avec une terminaison particulière, peut indiquer les origines du personnage. Par exemple : Alexandros fait grec, Alexis fait russe et Alessandro fait italien ; c'est plus parlant qu'Alexander (version anglaise) ou Alexandre (version française). De toute façon, le diminutif Alex sera plutôt utilisé.
Pour trouver des prénoms et noms de famille étrangers, regardez autour de vous : les hommes politiques dans les journaux, et surtout vos camarades de classe ou votre famille !
