Disclamer : Zut j'ai oublié au chapitre précédent : Évidement… rien n'est à moi, je ne me permets que d'emprunter un court moment les personnages d'une autre (JKR).

N/A : Oup ! je crois que je me suis mal exprimée en fin du premier chapitre… ce que je voulais dire, c'est que j'ai terminé les chapitres suivants, quatre en tout qui composent cette histoire… Une petite review pour me signifier si vous désirez les chapitres restant serait bien appréciée… (petits yeux de l'auteur suppliant ici… lol)


Chapitre deuxième : Prise de conscience


Aussi, lorsque la possibilité d'aller visiter Harry qui habitait maintenant avec la famille Eliot au Canada, se présenta, je fus l'une des premières à tout organiser, pour être certaine d'avoir la chance de la revoir. Dès le moment où mes yeux se posèrent sur elle, se fut comme si le vide qui m'habitait s'était empli soudainement, je me sentais à nouveau entière sans trop savoir pourquoi. J'ai cette image, au fond de mon cœur, que je chéri depuis ce jour ; elle étendue sous un grand arbre, le nez plongé dans un autre livre, pour faire changement. Son habillement n'avait rien à voir avec ce à quoi elle nous avait habitué, elle portait un genre de bermuda en denim ayant connu des jours meilleurs, ainsi un simple t-shirt usé à plusieurs endroits. Elle avait chaussé des bottes de travail d'où l'on pouvait voir ressortir une partie de ses bas de laines. L'image typique du cultivateur. Les cheveux en broussaille, le teint basané par de longues journées à l'extérieur. J'aurais été presque choqué si je n'avais pas rencontré Harry et le reste de la famille Eliot, vêtus semblablement auparavant.

Apparemment, la missive de Ron indiquant notre date d'arrivée n'avait pas atteint destination, ce qui enclencha une autre petite confrontation Hermione-Ron qui fit rire de bon cœur les Eliot présents. Cette famille, des plus aimables et accueillantes, prépara en deux temps trois mouvements des appartements pour nous accueillir dignement. On nous expliqua qu'Edmond le fils aîné était dans les champs, supervisant la récolte de quelques plantes magiques venues à maturité et qu'Elie avait amené les Crups s'amuser un peu dans un pré garder magiquement…

« Notre pré est envahi par les Gnomes une fois de plus cette année… Elie a donc décidé d'amener notre dernière portée de Crups se faire les dents dans le pré… Mais si vous voulez mon avis, elle cherchait simplement une excuse pour aller lire sans être dérangée… » rigola Eustache Eliot, le paternel de la famille qui possédait une voix grave de ténor.

C'était la première fois que j'entendais le surnom de la jeune femme. Pendant tout le temps qu'elle a été avec nous, tous l'appelaient par son nom de famille ou encore Beth, diminutif fréquent chez nous de son prénom. Jamais je n'avais entendu cette variante qui pourtant sonnait tellement approprié à mes oreilles à ce moment. Depuis ce temps, pour moi aussi c'est Elie et non plus Beth…

Les Eliot possèdent l'une des plus importantes plantations magiques du pays. Il s'agit somme toute d'une entreprise familiale mais quelques employés y travaillent également. Harry donne un coup de main parfois, ce qu'il semble bien aimer en fin de compte, cela le rapproche de l'essentiel, du moins c'est ce qu'il dit. Je me doute plutôt que Eloise y est pour beaucoup. Cette dernière est la benjamine de la famille, il s'agit d'une grande blonde, comme le reste de sa famille, n'ayant pas peur du travail manuel et possédant un rire magique… toujours selon les dires de Harry. Du peu que je l'ai côtoyé, elle m'apparaît en effet une gentille jeune femme, du même âge qu'Harry et au cœur aussi grand qu'humainement possible. Selon Elie, c'est une âme pure, ne recherchant rien de plus dans la vie qu'un petit bonheur simple bien à elle. Je crois que c'est exactement le genre de femme qu'il faut à Harry.

Complètement perdue dans sa lecture, Elie tardait à arriver pour le repas du soir, profitant de la clarté du cette fin de soirée clémente et douce. Harry nous proposa de nous faire visiter la ferme et d'aller quérir la jeune femme par le fait même. Selon Hermione, au moment où la jeune femme est entrée dans notre champ de vision, j'ai cessé de marcher et probablement de respirer. Elle me taquine avec cela depuis des années maintenant. Heureusement pour moi, elle fut la seule alors à remarquer et je sus reprendre mes esprits rapidement, m'évitant les éternelles taquineries de mon frère Ron.

Lorsque nous nous sommes rapprochés d'elle, cinq Crups âgés à peine de quelques mois nous assaillirent mais se calmèrent rapidement sous un sifflement strident en provenance de dessous l'arbre où avait été étendue Elie quelques instants plus tôt. Je me souviens que nos regards se sont croisés et que son sourire, pourtant déjà si magnifique, s'agrandit encore d'un cran, réchauffant mon cœur comme jamais ne le l'aurait cru possible. Elle nous accueillit chaleureusement, visiblement heureuse de nous revoir.

Ce soir-là, mon cœur manqua un battement lorsque Erénia Eliot, la matriarche, déclara de sa voix si riche et si douce en comparaison à celle de son mari :

« Alors, mademoiselle Weasley, je vous ai installé dans la chambre d'Elie. Si vous me permettez quelques conseils en tant que sa mère… Première chose, ne jamais toucher à ses livres, c'est une offense capitale ! Deuxième chose, en vous levant demain matin, n'attendez pas de bonjour ou de salutation de quelque sorte, Elie ne parle qu'après être réveillée depuis au moins trente minutes. Avant ce délai, vous n'obtiendrez, au mieux, que quelques grognements. Dernière chose, je vous ai mis quelques couvertures supplémentaires, les nuits sont fraîches dans ce coin de pays, mais si cela n'est pas suffisant, n'hésitez pas à voler celles de ma fille, c'est une perte de temps que de faire un lit pour elle… Laissez-là à peine quinze minutes dans un lit et toutes les couvertures sont sur le plancher… »

Elle n'avait pas tord. Et ce, sur tous les points ! Encore aujourd'hui il m'arrive de sourire à ce souvenir en constatant, qu'effectivement, Elie Eliot ne parle jamais en se levant, n'étant pas de mauvaise humeur mais simplement associable pour les trente premières minutes de sa journée. En considérant qu'elle passe le reste de sa journée dans la bonne humeur, j'imagine que c'est un compromis acceptable.

Pendant une semaine, six nuits plus exactement, j'ai partagé la même chambre que la personne qui me troublait. Me rendant d'autant plus confuse et mêlée. Cependant, je déclare sans hésitation aucune, que ce fut l'une des plus belles semaines de ma vie. Le décors presque féerique et enchanteur du domaine Eliot, l'ambiance de la grande maison ancestrale, l'accueil et l'esprit de la famille puis, la possibilité de passer du temps avec celle qui était un peu plus qu'une amie sans savoir trop encore ce qu'elle était au juste pour moi. Tout cela ajouté au fait que je revoyais Harry… Un Harry qui réapprenait à être heureux et à sourire. Un Harry prénommé Gabriel ! Un autre homme que celui que l'on avait connu les dernières années. Un peu plus celui qui avait été jadis…

Lorsque nous sommes repartis, toute la famille nous a invité à revenir n'importe quand, de ne pas attendre d'invitation, que nous étions les bienvenus peu importe le temps. Tous nous ont chaleureusement serré dans leurs bras, nous embrassant en guise d'aux revoirs. Je me souviens très bien des frisons qui m'ont parcouru l'échine au moment où elle m'a serré dans ses bras. Tout m'intoxiquait, la chaleur de son corps si près du mien, la subtile odeur de sa peau, ses cheveux qui ondulaient au gré de la brise, la douceur de ses mains sur mes épaules. Et quand ses lèvres en frôlés ma joue dans une embrassade pourtant anodine, j'ai bien cru défaillir. Jamais je ne l'avouerai ouvertement mais je me suis longtemps demandé si elle ne m'avait pas jeté un sort ce jour-là, un charme obligeant mon esprit à songer continuellement à elle. Maintenant je sais qu'il ne s'agissait que de son charme naturel ! Avant de partir, je me suis retournée et nos regards se sont de nouveau soudés l'un à l'autre, je me serais noyée dans cet océan que sont ses yeux si ce n'était de ce traître de portoloin qui m'agrippa par le nombril pour m'éloigner d'elle.

Par la suite nous avons échangé nombre de lettres, Poudlard n'avait jamais vu autant de pélicans livrer le courrier outre-mer selon McGonnagall. Dans chacune de nos missives, nous parlions de nos journées, je lui exposais ma nouvelle vie d'enseignante, elle me parlait de ses recherches historiques. Une belle complicité s'installa naturellement, puis sans que l'on s'en rende vraiment compte, nous commencions à échanger un peu plus que des banalités. Nos missives étaient devenues de vraies lettres ouvertes sur nos âmes, du moins en partie, car il y avait bien un sujet dont je m'empêchais d'aborder avec elle ! Plus le temps passait, plus je m'attachais, plus mes sentiments, peu importe ce qu'ils étaient, s'approfondissaient.

Pour Noël cette année-là, la famille Eliot et Gabriel McKenna nous invitèrent à passer le temps des fêtes avec eux. Évidemment, cette demande déçue grandement ma mère qui espérait avoir toute sa famille avec elle et espérait également le retour de Harry parmi nous. Cependant, elle fit son deuil de cette idée, acceptant le fait qu'elle avait eu plusieurs Noël heureux avec sa petite famille, elle pouvait bien faire cela pour Harry puisque cela semblait lui tenir tant à cœur.

Nous sommes donc retrouvé de nouveau Hermione, Ron et moi-même avec les Eliot qui se montrèrent une fois de plus des plus aimables. Pendant ces réjouissances, nous fûmes introduits à la tradition Eliot du temps des fêtes. Toute la famille se réunissait et quand je dis toute, c'est réellement toute ! Grand-mère Elmira, Grand-père Edouard, tantes Erin. Elina et Eva avec conjoints et enfants, ainsi qu'oncles Elmir, Ephrem, Edgard et Egin également accompagnés par femmes et enfants. Je me souviens que lors de présentations, Ron a chuchoté à l'oreille d'Elie, les yeux ronds et confus :

« Est-ce un pré requis chez vous que de trouver un conjoint avec un prénom commençant par un E ? »

Elie a ri, un rire qui résonne parfois encore à mes oreilles de sa spontanéité et son air mélodieux.

« Non… Mais j'avoue que c'est un point supplémentaire pour la personne qui nous courtise… D'avantage si elle change son prénom ! »

Ron n'avait pas su sur le coup si elle rigolait ou pas. Bien que je savais qu'elle ne disait cela que pour ajouter un peu d'humour, je me surpris la fraction d'une seconde à espérer porter un prénom commençant par E et non pas un banal G !

La veille de Noël, nous étions tous réunis dans l'immense maison ancestrale de la famille Eustache Eliot. Nous avions mangé un repas traditionnel du pays, Ron se régala de tourtière, ragoût de boulettes et fit honneur à la tarte au sucre. Après nous être goinfrés, nous avons été invité dans l'impressionnant salon, agrandit quelques peu magiquement pour l'occasion, où régnait en maître un majestueux sapin, coupé le matin même sur le domaine familial et décoré par les enfants dans l'après-midi. Là quelques-uns sortirent divers instruments de musique et les autres fredonnèrent ou dansèrent sur les airs endiablés offerts par le groupe improvisé.

Cousin Erick donnait la mesure sur différents instruments de percutions dont le nom de plusieurs m'échappent toujours. Tante Erin était et est toujours sans doute, une violoniste fabuleuse. Grand-père Edouard jouait des cuillers de bois, ce qui impressionna grandement Ron ! Edmond chantait les chansons folkloriques, entraînant plusieurs autres voix avec lui. Cousines Elvira à l'harmonica, Estelle au tambourin et Etienne qui sifflotait tel un pinson. Finalement, Elie à la guitare, je ne lui savais pas ce talent. Elle grattait les cordes avec passion et adresse.

À un moment dans la soirée, les femmes allèrent réinstaller une table de gâteries et friandises maisons qui firent la joie de plusieurs. Les chants et la musique furent momentanément oubliés. J'ai longuement hésité entre suivre la foule ou à rester au près d'Elie qui continuait à gratter doucement sa guitare, perdue dans sa mélodie. L'air était bien moins endiablé que ce dont on avait entendu jusque là. Elle ne chanta pas mais fredonna, me donnant simplement envie de m'approcher d'avantage d'elle.

J'étais comme subjuguée, un flot de sentiments m'ensevelit me laissant confuse et distraite. Je mis donc un moment avant de m'apercevoir qu'elle ne fredonnait maintenant plus mais qu'elle me fixait en frôlant ses cordes. Je ne sais pas combien de temps nos regards restèrent soudés l'un à l'autre mais je sais que je serais restée ainsi pour l'éternité sans même penser à me plaindre. Le charme fut brisé par Erénia, sa mère, qui entra dans la pièce avec une assiette m'étant destinée. Elle hésita un moment, sentant sans doute qu'elle interrompait quelque chose. Quoi ? J'en savais rien alors mais je me doute qu'Erénia Eliot le savait bien mieux que nous alors. Elle se contenta de nous sourire et de déposer l'assiette sur mes cuisses.

Le moment qui aurait suivi aurait pu être des plus gênants si cela n'avait été de la rapidité d'esprit d'Elie qui changea aussitôt d'accord et entama ce qui s'avérait être la chanson préférée de sa mère.

« Chante pour moi maman… » demanda presque timidement Elie qui continuait à gratter sa guitare, invitant sa mère à ajouter sa voix à la douce mélodie qu'elle produisait.

Le sourire que la mère et la fille échangèrent à cet instant me fit penser à ceux que j'échange parfois avec ma propre mère. Un sourire de complicité féminine, empli de respect et d'amour. Erénia commença alors à chanter, soudainement, comme par magie, Erin s'approcha de son violon et se joignit à la mélodie, ainsi qu'Erick qui tapa une douce mesure. Le résultat était au-delà de tout mot. Ce n'est que lorsque Eloise se joignit à sa mère, prêtant sa voix par endroit, enrichissant l'air, que je m'aperçus que pratiquement tout le monde était de retour dans la pièce. Je m'étais perdue dans la contemplation d'Elie qui avait fermé les yeux, comme pour savourer les paroles de cette chanson, dont je sais maintenant, qu'il s'agit d'une chanson moldue, interprétée par un groupe américain. Erénia ayant été élevée dans une famille de descendance moldue, elle avait gardé quelques goûts typiquement non sorciers, dont la musique.

Cette nuit-là, je dus partager non pas seulement la même chambre qu'Elie mais également le même lit ! Quelques-uns de plus jeunes enfants avaient depuis longtemps tombés de fatigue et avaient été répartis dans différents endroits, dont le lit qu'utilisait Elie pendant mes séjours chez elle puisqu'elle préférait me laisser son propre lit, en tant que privilège d'invitée, disait-elle. Edwin et Ella avaient la permission spéciale de rester avec Eustache et sa famille pendant quelques jours supplémentaires, ce qui fit qu'ils ne quittèrent pas leur chaud lit avec leurs parents lorsque ceux-ci rentrèrent chez eux.

Je me souviens d'avoir pensé en me couchant cette nuit-là que je ne serais jamais capable de trouver le sommeil. Je me trompais grandement, la fatigue eut raison rapidement de mon esprit et je dus ronfler doucement à peine quelques minutes après que ma tête eut touchée l'oreiller. Lorsque je me suis réveillée le matin de Noël, une douce chaleur m'enveloppait en partie et il ne s'agissait pas uniquement du surplus de couverture, hérité pendant la nuit par Elie qui s'en était départie dans son sommeil. Non, il y avait bien plus ! Pendant notre sommeil, nos deux corps s'étaient rapprochés et finalement entremêlés inconsciemment. Notre position me mit premièrement extrêmement mal à l'aise. Puis quelque chose au fond de mon esprit me fit prendre conscience que j'étais plutôt bien, qu'en réalité, tout en moi appréciait grandement. Non seulement je me sentais en sécurité, confortable et à ma place mais en plus j'étais dans une situation dans laquelle que je ne pouvais que fantasmer jusqu'alors, croyant impossible qu'un jour cela se réalise réellement.

Je savais bien que cet instant allait s'envoler comme il était venu, dès le moment où Elie ouvrirait les yeux, alors pourquoi ne pas en profiter ? Je suis restée ainsi, de longues minutes à simplement l'observer dormir, me réjouissant de son doux souffle chaud contre la peau de mon épaule laissée dénudée par les minces bretelles de ma camisole que je portais à ce moment-là. Je me fis violence pour ne pas caresser cette peau si blanche, bien moins laiteuse que la mienne ! Son bras qui était en travers de moi, au niveau de mon estomac, produisait une chaleur merveilleuse sur la peau exposée, suite sans doute à mes nombreux mouvements en dormant, ma camisole s'était légèrement relevée et alors un bras s'occupait de me tenir au chaud tout de même.

Je me suis perdue dans ce monde idéal qui s'était offert à moi l'espace de quelques minutes quand on me rappela à ma réalité soudainement. Cousins Edwin et Ella avait eu une nuit complète de sommeil eux et maintenant étaient prêts à descendre prendre ce petit déjeuner gargantuesque que leur avait promis Erénia. Lorsqu'ils sautèrent sur le matelas que je partageais avec Elie, ils réveillèrent assez cavalièrement cette dernière qui s'assit si rapidement dans le lit que je faillis en tomber en bas. Elle n'avait sans doute pas pris conscience de la position dans laquelle on était alors !

Edwin et Ella Eliot eurent droit à la légendaire ''bonne humeur'' matinale de leur cousine aînée qui lâcha un grognement digne des hommes de Neandertal et intima férocement aux deux réveille-matin humains de descendre avant qu'elle ne fasse un malheur. Elle se laissa par la suite, retomber sur le matelas, me laissant me demander si elle voulait que moi aussi je sorte de sa chambre. Puis, je l'entendis marmonner quelque chose qui fit manquer à mon pauvre cœur un battement :

« J'étais si bien moi … »

Est-ce qu'elle savait qu'elle était emmêlée à moi assez intimement ? Est-ce qu'elle savait qu'elle avait probablement dormi une bonne partie de la nuit avec mes jambes mêlées aux siennes, nos corps collés l'un à l'autre ? Probablement pas… Elle devait être simplement dans un profond sommeil et en voulait à ses cousins de l'en avoir tiré si violemment. Je réussis à me convaincre ce jour-là qu'il n'y avait rien de plus d'entendu dans son propos marmonné d'une voix endormie. Et pourtant, c'est ce jour-là, le matin de Noël cette année-là, que je m'avouais réellement pour la première fois que j'étais amoureuse d'Elisabeth Eliot. Moi Ginny Weasley, 21 ans, sorcière de naissance, nouvellement professeur à Poudlard, vétéran de la guerre contre Voldemort, j'étais amoureuse d'une autre femme !


Crups : Selon le livre Les animaux fantastiques… est un animal magique ressemblant à un terrier (le chien, pas la demeure de Weasley ! lol) anglais. À l'exception de sa queue fourchue dont les sorciers sont obligés d'enlever magiquement pour éviter de recevoir trop d'attention de la part des moldus.