Et bien voici le troisième chapitre... je sais que ça été un peu long... mais j'ai mes raisons... je ne vous enuierai pas avec.. donc maintenant grâce à un très bon conseil, j'accepte les reviews de tout le monde.. Donc vous pouvez m'en envoyé tout plein! je les attends... pour le chapitre 4 ça ne devrait pas être très long... il est écrit et prêt... mais je voudrais avoir vos commentaire avant de publier... sinon j'arrêtes la fic là! Merci et j'espère que vous aimerez celui ci!


Chapitre 3

La maison d'Hitomi……

-Hitomi ! Téléphone.

-J'arrive.

Hitomi descendi les escaliers à la course et faillit se prendre les pieds dans le chat. En arrivant au téléphone, Hitomi avait de la misère à prendre son souffle.

-Oui, Al…..lo ?

-Bonjour Hitomi, c'est Yukari.

-Ou…..i!

-Tu es toute essoufflée. Que faisais-tu ? Demanda-t-elle d'un air suspicieux.

-Rien !

-Es-tu toute seule ?

Hitomi ne comprenait pas vraiment où voulait en venir Yukari mais elle répondit tout de même à ses questions.

-Non, tu sais bien que ma mère est là. C'est elle qui t'as répondu. Pourquoi ?

-O Rien .

Hitomi soupira, elle était certaine que Yukari se montait encore des histoires.

-Allez Yukari dis-moi à quoi tu pensais.

-Je pensais juste que si ta mère n'avait pas été là, que si tu avais été seule…et bien… que …heu..

-Yukari arrête de tourné autour du pot

-OK. Je croyais que tu aurais pu être avec Tristan.

Yukari attendit la réaction de son amie avec appréhension.

-Quoi?Yukari franchement. Dit Hitomi indigné.

-Ben voyons ne te fâche pas !

Hitomi soupira d'impatience.

-Que voulais-tu au juste ?

-Seulement te dire de ne pas oublier les essayages pour ta robe demain à 17h.

-C'est tout ?

-Oui. Donc je te vois demain à la boutique?

-J'y serai.

-D'accord. Alors à demain.

Hitomi s'apprêtait à raccrocher le combiné quand elle entendit Yukari lui dire quelque chose à l'autre bout du fil.

-Pardon Yukari, je ne t'ai pas entendu.

-Juste une petite chose.

-Oui ?

-Ne sois pas en retard! Dit-elle dans un grand éclat de rire.

-Yukari je …..

Mais Yukari avait déjà raccrocher.

-Cette Yukari parfois.

Son amie la faisait rire. Elle devait toujours avoir le dernier mot. Même si c'était une platitude. Soudain elle repensa à ce qu'elle venait de lui dire. Juste le fait que Yukari ait pu penser qu'elle aurait pu être avec Tristan et….. Elle n'en revenait tout simplement pas. Pourtant tous le savaient, il n'était qu'un ami pour elle. Elle l'avait toujours dit et lui aussi le savait. Ainsi au fil du temps ils avaient réussi à développé une amitié que peut de garçons et filles pouvaient avoir.

Hitomi avait rencontré Tristan l'année dernière lors d'une fête chez Amano. Bien évidemment Yukari s'était empressé de lui présenté ce tout nouvel ami d'Amano. Elle s'était mise en tête que si Hitomi avait un amoureux toute sa tristesse s'envolerait instantanément. Mais Hitomi ne voulait pas de petit ami. Le seul qu'elle aurait voulu n'était pas là. Mais elle dût bien s'avouer que Tristan n'était pas comme les autres garçons qu'elle avait rencontrés. Il était toujours intéressé par ce qu'elle disait. Ils pouvaient parler de politique, de culture, de sujet d'actualité, etc. Tristan n'essayait pas toujours de la faire rire. Lorsqu'il se rendait compte que quelque chose n'allait pas il n'essayait jamais de lui sortir les vers du nez. Il était patient, ne la brusquait jamais. Faisait tout pour lui plaire, mais pas d'une façon déplaisante. Lorsqu'elle ne voulait pas le voir, il n'insistait pas, se disant qu'elle avait ses raisons. Sa façon d'agir avait tout de suite plu à Hitomi. Dans ses manières, il lui avait vraiment fait penser à Allen. Il était certain qu'il n'était pas toujours aussi poli et courtois que le chevalier mais changement de planète obligeait. Et puis Tristan avait un très grand sens de l'humour. Elle ne s'ennuyait pas avec lui. Et en plus ce qui n'empirait pas les choses, il était vraiment très beau. Il devait mesurer au moins 1m 85, avait les cheveux noirs et les yeux verts tout comme elle. Et puisque qu'il pratiquait le boxe depuis qu'il avait dix ans, il était bien musclé. Il n'avait pas l'air d'avoir été soufflé aux stéroïdes comme plusieurs de ses compétiteurs. Plusieurs filles auraient tout fait pour sortir avec lui, mais il ne les regardait même pas. Un jour qu'elle se promenait avec lui, ils croisèrent une petite blonde vraiment jolie et sympathique qui semblait s'intéresser à lui. Lorsque cette dernière les quitta, Hitomi avait demandé à Tristan pourquoi il n'avait pas de petite amie. Il l'avait regardé avec sérieux et lui avait dit :

-J'attends la bonne personne.

Son regard avait cette petite lueur qu'Hitomi se refusait à comprendre. Elle avait accéléré le pas et ils n'en avaient jamais rediscuter. Souvent lorsqu'elle était en sa compagnie elle ressentait des papillons qu'elle refusait de reconnaître. C'est Van que j'aime. Mais il était si loin. Et s'il l'avait oublier se disait-elle avec amertume. Elle aurait tellement voulu être comme toute jeune japonaise normale. Dans ces périodes là, elle n'était plus sûre de rien. De ses sentiments pour Van, de ce qu'elle ressentait pour Tristan. Mais elle avait encore l'espoir qu'un jour elle repartirait sur Gaïa et qu'elle retrouverait Van. Tristan toujours patient et compréhensif ne l'embêtait jamais avec ses questions. Il lui avait un jour demandé qui était le chanceux qui avait su garder son cœur. Sa question avait tellement surpris Hitomi qu'elle ne sut quoi répondre.

-Comment sais-tu ? Avait-elle finalement réussi à articuler

Il lui avait replacé une mèche de cheveux derrière l'oreille. Ce simple contact lui avait donné des frissons.

-Quand tu regardes le ciel tu sembles tellement triste. Et quoi d'autre qu'un garçon pourrait amener cette tristesse sur un si beau visage.

Hitomi n'en croyait pas ses oreilles. Même sa meilleure amie n'avait su deviner la raison de sa tristesse.

-Je…..Heuu.. Tristan…je..

Il lui avait posé un doigt sur les lèvres.

-Chut…Je ne t'oblige pas à tout me dire. J'espère qu'il mesure au moins l'étendue de sa chance.

Elle l'avait regardé avec tellement de reconnaissance. Ce jour-là, elle avait su que si Van n'avait pas été dans son cœur Tristan aurait certainement été le garçon idéal.

-Merci.

Ce simple mot lui disait toute la reconnaissance qu'elle lui portait.

«Pourquoi ne puis-je vivre une relation ordinaire?»

La réponse elle ne la connaissait que trop.

-Hitomi! Téléphone.

-Oui Maman, je le prends dans ma chambre.

Elle n'avait même pas entendu le téléphone tellement elle était prise par ses pensées.

-Oui allô.

-Bonjour Hitomi, c'est Tristan.

«Tiens en parlant du loup» se dit-elle.

-Bonjour, ça va bien.

-Très bien et toi?

-Bien, merci. Que puis-je faire pour toi?

-Et bien, heuu…. J'aimerais…

Hitomi trouvait bizarre que Tristan n'arrive pas à dire ce qu'il avait à lui demander. Car elle était persuadé qu'il avait une question à lui posé et d'habitude il était tellement sûre de lui. Elle l'aida un peu.

-Tu as quelque chose à me demander ?

-Oui. Enfin, j'avais des billets pour le tout nouvel opéra, tu sais celui sur les Atlantes?

-Oui. Hitomi en avait entendu parler. Quand elle avait vu la publicité à la télé, elle s'était dit qu'elle aimerait voir cette opéra.

-Et bien j'étais censé y aller avec ma sœur mais elle a dut annuler. Je voulais savoir si tu étais occupé ce soir?

-Non, aurais-tu dans l'idée de m'inviter?

Hitomi entendit Tristan retenir son souffle. Pourquoi était-il si nerveux ?

-Et bien si tu n'as rien d'autre à faire bien entendu.

-Tristan espèce de cornichon.

-Cornichon. Je croyais être un peu mieux que ça. Dit-il faussement vexé.

-D'accord. Que dirais-tu que tu es ?

-Peut-être un gros navet.

Ils éclatèrent de rire.

-Tristan franchement!

-Bon assez de plaisanteries. À quelle heure puis-je venir te chercher ?

-À quelle heure le spectacle commence ?

-21h30.

-Alors 20h30. Ça te va ?

-aucun problème. Alors à plus tard?

-Oui aurevoir.

Hitomi reposa le combiné. Elle se sentait toute heureuse à l'idée de voir cet opéra.

Sa mère passa la tête dans l'entrebâillement de la porte.

-Hitomi. Tu sors ce soir?

-Oui. Je vais voir le nouvel opéra avec Tristan.

-C'est le garçon qui était avec toi au pique-nique de l'université?

-Oui.

-Il à l'air très gentil.

-Il l'est.

Hitomi regarda sa mère avec méfiance.

-Où veux-tu en venir?

-Moi? Mais voyons Hitomi. J'ai seulement dit qu'il avait l'air gentil.

-Je sais mais tu ne m'as jamais dit ça pour aucun autre garçon.

-Mais lui à l'air particulièrement gentil.

Sa mère lui souriait tout en disant cela.

-Maman je t'interdit même de penser à ça!

-Mais Hitomi depuis je ne sais plus combien de temps…

-J'ai dit non! Tristan est mon ami et j'ai bien l'intention qu'il le reste.

-C'est ton choix Hitomi. Mais…

-Maman!

Sa mère sorti en riant.

Au moins sa mère avait l'air d'apprécier Tristan.

Hitomi cherchait sa chemise rouge. Elle ne savait pas comment s'habiller pour ce genre de sorti. C'était la première fois qu'elle allait à l'opéra. Elle fit deux choix. Soit elle mettait sa robe de taffetas bleu nuit ou encore son pantalon noir et sa chemise rouge. Elle se dit que sa mère saurait la conseiller. Elle descendit donc l'escalier et se dirigea vers la cuisine où elle croyait la trouver. Hitomi n'avait qu'une serviette de bain sur le dos. Elle se dit que ce n'était pas bien grave puisque son père et son frère étaient partis joué au basket. Elle arriva donc dans la cuisine avec ses deux ensemble dans les mains et sans voir que Tristan était assis avec sa mère, demanda à cette dernière :

-Maman, d'après toi que devrais-je porter ce soir?

En relevant la tête elle s'aperçût que Tristan était là. Aussitôt elle devint rouge brique approchant de la couleur que le teint de Tristan avait pris. Il ne pouvait détourné son regard de ce corps. Ses jambes, de si belles jambes, longues, bronzées. Cette peau qui avait l'éclat d'une perle. La mère d'Hitomi, voyant que les deux jeunes gens n'arrivaient plus à bouger, décida de dire quelque chose.

-Hitomi je crois que tu serais mieux de mettre ta robe. N'est-ce pas Tristan?

Ce dernier n'arrivait pas à parler. Hitomi tourna les talons et monta à la course. Elle s'assit sur son lit et reprit son souffle. Elle enfila sa robe et se mit en devoir de se coiffé. Elle remonta ses cheveux en un chignon léger, retenu par une pince en forme de dragon que son père lui avait rapporter de Chine. Elle appliqua un gloss sur ses lèvres et appliqua un fard blanc scintillant sur les paupières. Une touche de mascara et voilà elle était prête.

Elle redescendit finalement avec une légère rougeur colorant ses joues.

Dans la cuisine Tristan était toujours assis au même endroit discutant avec sa mère.

-Enfin! Je me demandais si tu allais faire attendre ce pauvre garçon toute la nuit.

-Maman!

Hitomi se sentait horriblement gêné.

-Ce n'est pas grave madame Kanzaki. L'opéra ne commence qu'à 21h30.

-Au fait quelle heure est-il? Demanda Hitomi.

-20h20

-Quoi? Mais tu es en avance!

-Ça te dérange que je sois passé plus tôt ? Dit Tristan d'un air penaud.

Hitomi sourit. Ce petit air le rendait craquant.

-Non, mais cela t'aurais évité le petit spectacle de tantôt.

À ce souvenir Tristan devint rouge pivoine. En voyant cela Hitomi se dit qu'il était temps de partir. Ils dirent donc au revoir à la mère d'Hitomi.

Une fois dans la voiture, Hitomi demanda à Tristan si sa robe ne faisait pas un peu trop chic pour ce genre de soirée.

-Non. Comme tu peux voir moi aussi j'ai fait un petit effort pour ce soir.

En fait, il était complètement transformé. Il portait un habit noir sur une chemise bleu électrique. Cette couleur donnait des reflets bleus dans ses cheveux. Ses yeux aussi avaient une légère coloration bleue. Il était vraiment superbe.

-Tu es parfait! Dit-elle dans un grand sourire.

-Toi aussi tu es vraiment très en beauté ce soir. Comme toujours d'ailleurs !

Son sourire lorsqu'il lui fit ce compliment la fit rougir.

-Merci.

Tristan lui prit la main et la porta à ses lèvres. Elle n'était pas habituée à ce genre de civilités. La dernière personne à lui avoir fait un baisemain était Allen. Elle se sentit soudain mal à l'aise et retira sa main. Tristan surprit, ne dit mot et se mit en route pour le théâtre.

Sur Gaïa…

-Merle ?

-Maître Van ! Tu es réveillé?

-De l'eau ….

Elle lui versa un verre et le lui donna. Elle attendit qu'il eût fini avant de lui poser la question qui la brûlait.

-Van, qu'est-ce qui se passe.

-Je ne… sais pas…. Merle. Je me sens si… faible.

-Mais Van. Quelle est la cause de ta maladie ?

-

-Van ?

Mais il s'était déjà rendormi. Merle secoua la tête de dépit.

-Pauvre maître Van.

Elle s'assit près de lui et continua à le veiller.

Allen était assis à son secrétaire et vérifiait des documents relatifs au royaume. Depuis que Van était malade c'était lui qui s'occupait des problèmes du royaume. Une dispute entre fermiers, un incendie qui avait détruit une partie d'un quartier. En fait, il était complètement débordé. Les seuls moments de répits qu'il s'accordaient était lors des repas et quand il dormait. Et encore il ne dormait pas aussi bien qu'il l'aurait voulu. Ses nuits étaient remplies de rêves. La cause de ses rêves était bien évidemment Hitomi.

La porte s'ouvrit et une jolie jeune fille entra.

-Allen je te dérange ?

Il se tourna et vit qu'il s'agissait en fait de sa sœur Séréna.

-Non. Entre!

-Tu n'as pas l'air d'aller depuis quelque temps. Que se passe-t-il ?

Allen fût surpris de sa remarque. Sa sœur avait une intuition si forte. Il avait pourtant essayé que rien ne paraisse.

-Tu manges moins, ton esprit n'est pas là. Qu'est-ce qui te préoccupe mon frère ?

Allen se passa une main sur le front.

-Ce sont les problèmes du royaume. Si tu savais à quel point je plains Van d'être le roi.

Séréna ne parût pas convaincue.

-Il n'y pas que ça Allen. Ce ne sont pas les problèmes de Fanélia qui t'empêchent de venir dîners et qui te font rester enfermé dans cette pièce!

Il regarda sa petite sœur. Si seulement elle savait.

-Allen je m'inquiète pour toi! Tu n'es plus le même depuis qu'Hitomi est partie. Tu croyais que personne ne l'avait remarqué! Et bien sache mon frère, que tout le palais le voit. Toi et Van n'êtes plus que des zombies. C'est pour ça qu'il est si malade. Attends-tu de mettre ta santé en jeu, toi aussi ?

Et sur ce elle sortie en claquant la porte. Elle, la douce Séréna, s'était mise en colère contre lui. Il n'en revenait tout simplement pas. C'est vrai que depuis qu'elle était partie la vie lui paraissait manqué de saveur mais il ne croyait pas que les autres l'avait remarquer.

« Parfois je me demande comment elle fait pour remarquer tout ça ».

Ses pensées se détournèrent de sa sœur pour se fixer sur une autre personne. Hitomi. Depuis qu'il avait parlé d'elle avec Merle, son absence lui pesait plus encore. Il ne l'avait pas revu depuis la dernière bataille et se demandait ce qu'elle était devenue. Si elle était restée ici, elle serait sûrement devenue reine de Fanélia. Cette seule pensée le fit soupirer. Il savait qu'elle ne reviendrait pas. Sa vie était sur la lune des illusions, la terre comme elle l'appelait. Il se demandait souvent ce qui se serait passé si elle avait accepté de l'épouser. Auraient-ils été heureux ou ce serait-elle rendu compte un jour que c'était Van qu'elle aimait? Jamais il ne pourrait le savoir. Pourquoi n'arrivait-il pas à l'oublier ? Il se leva et alla ouvrir les fenêtres. La lune des Illusions brillait d'un éclat particulier ce soir. Les avaient-elle oublier ?

-Hitomi si seulement tu revenais.